mardi 8 mars 2016

14-18 l'effort de guerre des Femmes

Florence McLaren, alias Lady Norman on her motor scooter
Crédit photo et article correspondant cliquer ici
Légende de la photo ci-dessus d'après Getty images :
Florence McLaren, Lady Norman (1881-1964), travelling on her motor scooter to the offices, which she supervises as a war-worker, London, circa 1916. The scooter was a birthday present from her husband, the journalist and Liberal politician Sir Henry Norman.


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Florence McLaren, Lady Norman
(1881-1964)


Ma récente découverte de la surprenante photo centenaire (ci-dessus) d'une femme anglaise debout sur son Autoped en 1916 (un engin qui ressemble étrangement à nos actuelles trottinettes électriques et qui, par certains côtés, évoque également nos modernes gyropodes) m'a amenée à faire la connaissance de Florence McLaren.



Florence Priscilla (née McLaren), Lady Norman
by Bassano Ltd, 5 January 1917
lire la notice de la National Portrait Gallery



À l'approche de la Journée internationale des droits des femmes 2016, une telle fortuitude ne pouvait pas mieux tomber.

En effet, Florence Priscilla McLaren, alias Lady Norman, fille de la suffragette Helen Priscilla McLaren, fut elle-même une suffragette militante qui mit ses convictions en application. Engagée comme sa mère dans le mouvement des suffragettes, Florence McLaren participa activement à l'effort de guerre lors de la Première Guerre mondiale.



Florence Priscilla (née McLaren), Lady Norman
by Bassano Ltd, 5 January 1917
notice de la National Portrait Gallery



Entre novembre 1914 et décembre 1915, Florence McLaren et son mari ont fondé et conjointement dirigé l'hôpital militaire de Wimereux, près de Boulogne-sur-Mer. Cet établissement, connu en tant que Sir Henry Norman's Hospital (du nom du mari de Florence) faisait partie des nombreux hôpitaux de la British Red Cross installés en France entre Le Havre et Dunkerque.

L'Imperial War Museum conserve toute une collection de documents relatifs à la fondation et à l'exploitation de l'hôpital britannique de Wimereux par Sir Henry et Florence McLaren.

Pour son dévouement à la tête de l'hôpital de Wimereux, Florence McLaren-Lady Norman a été décorée de la 1914 Star, l'une des médailles militaires britanniques L'Étoile de 1914, qui fut accordée au personnel des forces expéditionnaires britanniques et indiennes (y compris les médecins civils, infirmières militaires et civiles et autres personnes employées dans les hôpitaux militaires) ayant servi à terre en France, ou en Belgique, du 5 août 1914 au 23  novembre 1914.



Chairman The Honourable Lady Priscilla Norman CBE
Imperial War Museum


Voici le texte qui accompagne le portrait de Florence Priscilla McLaren dans cette page de l'Imperial War Museum, le site du Musée Impérial de la Guerre :

The Hon. Lady Norman CBE Chairman, Women's Work Sub-Committee, Imperial War Museum. Decoration received for special services in connection with British Hospitals in France. Mention in Commander-in-Chief's Dispatches. Took Hospital to France, 1914

Mention inscrite au revers de la photo originale faisant partie de la série de portraits de Florence McLaren prise au Studio Bassano d'Old Bond Street le 5 janvier 1917.

En tant qu'administrateur ayant participé activement à la recherche de documents pour les collections de l'Imperial War Museum, Florence McLaren a siégé au premier conseil d'administration du musée en 1920. Par la suite, elle a maintenu son lien avec l'IWM jusqu'à sa mort.



Operation in the operating theatre of Hospital at Wimereux
Imperial War Museum



Durant quatre ans, Monica Grenfell (Lady Monica Salmond) a œuvré en tant qu'infirmière au Sir Henry Norman's Hospital. Plus tard, elle a écrit un livre relatant son séjour à l'hôpital de Wimereux, intitulé Bright Armour, Memories of Four Years of War. Pour les anglophones, il est possible de lire le passage où elle raconte son arrivée à Wimereux dans cette page, chapter X.



Patients and nurses in Hospital at Wimereux
Imperial War Museum
La photo ci-dessus a été prise à l'hôpital de Wimereux vers 1919 (après l'Armistice) ce qui explique le fait que patients et infirmières aient pris le temps de poser devant le photographe.


En recevant une médaille de l'ordre de l'Empire britannique après avoir fondé un hôpital, Florence a mis ses pas dans ceux de sa mère qui, elle aussi (à l'exemple de sa propre mère, Priscilla Bright McLaren, très engagée dans le mouvement féministe) a été décorée de cet ordre pour avoir fondé une maternité pour les jeunes mères célibataires et un hospice, ainsi que pour son action en faveur de l'amélioration de la santé des femmes.

Outre la médaille de l'Étoile de 1914, Florence McLaren a reçu celle de Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (CBE) pour services rendus à la nation en relation avec son action à la tête de l'hôpital de Wimereux.



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L'effort de guerre des femmes
1914-1918



Appel aux Femmes Françaises, lancé par René Viviani le 6 août 1914



Durant la Grande Guerre, les femmes se sont trouvées dans l'obligation de remplacer les hommes appelés au front. Après la mobilisation générale, du jour au lendemain elles ont dû se charger des travaux habituellement effectués par les hommes.

Ouvrières, bourgeoises ou paysannes, quelle que soit leur condition sociale, elles ont toutes peu ou prou participé à l'effort de guerre. Nombre d’entre elles ont apporté un soutien direct à l’armée, en tant qu'infirmières, munitionnettes, ou « marraines de guerre ».








Florence McLaren a participé activement à la fondation et au développement de l'Imperial War Museum, tout d'abord comme Présidente du Sous-Comité des Femmes. Un peu plus tard, en tant qu'Administrateur, elle a pris part à l'acquisition de matériel pour le Musée et développé sa politique de recouvrement, notamment pour la collecte de documents concernant le travail des femmes pendant les années de guerre.

En 1919, Florence McLaren a commissionné Sir John Lavery pour peindre environ une douzaine de tableaux représentant les divers aspects du travail accompli par les femmes, notamment sur le territoire français, pendant la Première Guerre mondiale.

En 2012, la National Galleries of Scotland a organisé une exposition sur ce thème. Cet article du musée relate la demande de Lady Norman et la manière dont John Lavery s'est acquitté de sa tâche.





Shell-Making, Edinburgh (fabrication des obus)
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


Les réglementations ayant été suspendues pour tenir les cadences imposées par l’effort de guerre, le travail des femmes occupées dans les usines d'armement était extrêmement pénible. Debout durant une douzaine d'heures, de jour comme de nuit, et cela tous les jours de la semaine... Pour en savoir plus, cliquer ici.



Lady Henry's Crêche, Woolwich
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


D'après cet article de la National Galleries of Scotland, au sujet des tableaux de Sir JohnLavery, l'Arsenal de Woolwich (dans la banlieue londonienne) a été le premier employeur a ouvrir une crèche sur le lieu de travail des ouvrières.




The First Wounded at The London Hospital 1914
John Lavery - 1914
The Royal London Hospital Archives (notice)





Scene at a Clyde Shipyard. (Beardmore & Co
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


En 1900, Beardmore and Company entreprirent la construction d’un nouveau chantier naval à Dalmuir, sur la rive nord de la Clyde. En 1917, ce chantier naval lança le HMS Argus, premier porte-avion disposant d’un pont d’envol totalement plat.



The Ordnance CO's Cookhouse, Henriville, Boulogne
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


Une armée marche sur son estomac aurait dit Napoléon Bonaparte.
Durant la Grande Guerre rien n'était plus vrai que cette citation.



Army Post Office 3, Boulogne
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)





The Women's Emergency Canteen, Gare du Nord, Paris
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


Le Women's Emergency Corps a été fondé en 1914 pour contribuer à l'effort de guerre au Royaume-Uni durant la Première Guerre mondiale.




German Wounded, Le Havre
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


La scène ci-dessus représente une salle d'hôpital britannique au Havre, dans laquelle se trouvent des soldats allemands blessés. L'infirmière qui se tient debout à droite, porte la tenue des QAIMNS Queen Alexandra's Royal Army Nursing Corps.




Elswick, 1917 : Armstrong, Whitworth & Company
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


Créé en 1897, Armstrong Whitworth Co. était une entreprise anglaise industrielle de construction mécanique et d'armement, basée à Elswick, près de Newcastle.




NO 3 GS, VAD Camp, Rouen
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


VAD fait référence au Voluntary Aid Detachment, des infirmières volontaires de la Red Cross (Croix-Rouge anglaise) dont le tableau ci-dessus montre un des camps basé dans la banlieue de Rouen.



The Bakeries, Dieppe
Sir John Lavery - 1919
Imperial War Museum (notice)


La première boulangerie industrielle  ?...




The First Wounded, London Hospital, August 1914
John Lavery - 1915
Dundee Art Galleries and Museums Collection (notice)





Sophie Peirce-Evans - Lady Heath
Sir John Lavery -  vers 1917
Collection privée
crédit image


Pour terminer cette série de tableaux de Sir John Lavery mettant en scène l'importance du travail des femmes durant la Première Guerre mondiale, j'ai choisi de montrer le beau portrait ci-dessus.

Sophie Peirce-Evans, était une toute jeune femme lorsqu'elle s'est engagée en tant que pilote automobile dans le Women's Auxiliary Army Corps (WAAC), un service volontaire formé en 1917 dont elle porte l'uniforme. Après la guerre elle est devenue une aviatrice qui s'est rendue célèbre, en tant que Lady Heath pour avoir effectué le premier vol en solitaire entre l'Afrique du Sud et l'Angleterre.

John Lavery a fait un second portrait d'elle, en tant qu'aviatrice cette fois, à voir dans cet article.

Finalement, les peintures de Sir John Lavery montrant le rôle des femmes en temps de guerre ont mis en évidence les changements qui étaient en train de se produire et qui ont abouti à l'intégration des femmes dans le monde du travail.






©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2016

34 commentaires :

  1. superbe billet! je te fais de la pub ...

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  2. Très bel hommage à nos grands-mères... sans oublier les femmes des campagnes tirant la charrue, moissonnant, vendangeant, qui se sont substituées aux bras des hommes, des pères, des fils, envoyés à la boucherie.

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  3. Ne ratez pas le coche, les mecs ! C'est juste aujourd'hui ! o.O

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  4. Coucou Tilia.
    Quel bel hommage rendu aux femmes.
    Pierre Perret chante:
    "
    Les filles, les filles, les filles, les filles, ça me tuera
    Ça me tuera si j'en manque un jour
    Les filles, les filles, les filles, les filles, ça me tuera
    Mais je préfère crever d'amour
    "
    Bises, Belle journée.
    A + ☼ ♥ ☼

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  5. Une autre époque j'avais mis en lignes des images de mode:
    https://picasaweb.google.com/110730006871508501916/Mode1874?authuser=0&feat=directlink
    Très jolies, toute fois pas du à tout le monde à cette époque.

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  6. Mais, il n'est pas inutile de rappeler que :
    Le 8 mars...

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  7. ...je disais dons le 8 mars :
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xlf1/v/t1.0-9/12803249_1125522590794390_6637554185712639221_n.png?oh=d122b9f210944a79b8d7edfdc6ef63ed&oe=574EF9EE
    (Ça prend pas les hyperliens ici?)

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  8. Passionnant !
    que de découvertes à chaque fois Tilia j'ai partagé la vidéo et j'espère que beaucoup découvrirons ce bel exemple d'implication féminine;
    bises fraîches et ensoleillées

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  9. Bel engagement de ta part pour cette journée du droit des femmes.
    Comme d'habitude, il y a matière à lire, admirer , réfléchir... en plusieurs épisodes

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  10. Incroyable, cette photo d'une trottinette motorisée datant de 1916 ! Tu ne nous aurais pas fourni tous ces détails, j'aurais presque cru à un canular.
    Excellent billet pour une journée de la femme plus que jamais nécessaire.

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  11. PS - la vidéo américaine est assez marrante.

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  12. Je t'ai déjà raconté que ma plus jeune tante était devenue missionnaire car à son époque il était difficile pour une femme de partir sans un cadre à l'étranger. Mon père lui faisait miroiter l'aventure, lui qui est devenu conservateur des Eaux et Forêts d'Outremer... La même tante a passé une formation d'infirmière et est allée au front durant la seconde guerre mondiale, c'était un sacré petit bout ! Elle a eu la croix de guerre et a passé toute sa vie dans une oasis en Algérie. Elle m'a dit qu'elle n'avait eu aucun regret de ne pas se marier, qu'elle avait eu l'occasion de croiser les hommes, leur misère et leur solitude à la guerre...

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  13. Agatha Christie a fait ses armes lors de la première guerre mondiale était infirmière, cela lui a donné une bonne connaissance des poisons pour ses romans ! On peut dire qu'Agatha Christie était une sacré bonne femme !
    Je crois que les fmemmes ont parfois gagné leur indépendance durant la guerre alors que leurs maris étaient partis, il n'est qu'à voir qu'elles les ont remplacés avantageusement et courageusement. Je me dis à présent que ma grand'mère a dû s'occuper de ses cinq enfants sans le secours de mon grand père et s'en passer, les grands perdants cela a été eux, les hommes....

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    1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agatha_Christie#Premiers_romans_et_nouvelles

      < "Durant la Grande guerre, elle s'engage dans un détachement de Secours Volontaire comme infirmière bénévole dans la mairie de Torquay transformée en hôpital de la Croix-Rouge, puis en 1916 comme assistante-chimiste dans une pharmacie d'un hôpital militaire et obtient son diplôme de pharmacienne en avril 191723. La préparation de nombreux remèdes pour les blessés lui permet de se familiariser avec les poisons et autres drogues qui apparaissent dans ses romans."

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  14. Tu sais, la nana sur la trottinette (soutenue par les deux petites cales) me fait penser à celles qui posent aux salons de l'auto pour mettre en valeur les belles carrosseries !
    LOL

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  15. Merci d'avoir rendu hommage à ces femmes qui ont changé notre destin, et à qui la journée des droits de la femme est censée rendre hommage justement. De belles trouvailles iconographiques comme d'habitude.

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  16. Cela fait bizarre cette photo de Florence McLaren sur un autoped, il y a comme un décalage, tel un anachronisme photographique lol Le design de cet autoped du début du XXe siècle est "fichtrement" moderne, quasiment contemporain ! lol

    Sir John Lavery est un artiste que j'admire parmi les Glasgow Boys, il fait partie de mes préférés, et je ne connaissais pas ce détail de sa carrière, cette commande d'oeuvres.

    Une femme moderne, cette Lady Norman, ainsi que toutes les autres, quelle que soit leur nationalité... dire qu'il y a si peu de femmes au Panthéon !

    Les femmes ont remplacé les hommes partis à la guerre, et à leur retour, ils ont voulu reprendre leurs places, hélas, on ne partageait pas, on ne rendait pas hommage... Les femmes ont du retourner aux fourneaux, imagine le nombre de dépressions nerveuses... Cela a du être terrible de replonger dans un patriarcat non encore sensible à la parité, même si elle n'est pas tout à fait ce qu'elle devrait être encore aujourd'hui, à cette époque on en était terriblement loin...

    Merci Tilia pour tes billets si passionnants
    Gros bisous

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  17. Des héroïnes de guerre en quelque sorte. J'ai vu un reportage sur toutes ces femmes de 14-18. Très intéressant billet, Tilia, comme d'habitude et excellemment illustré.
    De l'autre côté de la Loire, en face du pays de ma famille, dans le Berry, à Neuvy sur Loire exactement il y avait une usine d'armement où beaucoup d'habitants avaient été forcés de travailler, c'était malheureusement pour l'effort de guerre de l'ennemi. Un jour l'aviation américaine est venue bombarder l'usine en faisant nombre de victimes collatérales dont la femme d'un membre de notre famille qui était allée chercher son linge qui avait sécher dehors.
    A la fin de la guerre mon arrière grand mère ne savait pas ce qu'était devenu son mari. Juste avant l'armistice il avait eu une congestion cérébrale et avait été hospitalisé de longs mois avant de rentrer chez lui. Le retour à la maison fut dur pour lui car diminué mais dur aussi pour mon arrière Mémé car son mari avait le caractère aigri par son handicape physique. Elle a bataillé dur pour que tout rentre dans l'ordre.
    Pour en revenir à toutes ces femmes, on ne peut qu'être admiratif(ves)
    Bises d'hiver.

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  18. La première photo me rappelle ma patinette à pédale. La pédale était située en bas du guidon et servait d'accélérateur, On pouvait freiner avec sa chaussure sur la roue arrière.
    Bises tristounes

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  19. En tout temps et bien-sûr tout particulièrement en temps de guerre, les femmes ont été des mères courage, des femmes courage !

    Comme toujours, un billet riche en document, en oeuvres picturales, pour honorer les femmes ! Elles le valent bien, n'est ce pas. :-)

    Les portraits de Florence Priscilla sont superbes ! Quelle belle chevelure ! Quelle belle femme !

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  20. Il est bien d'honorer toutes ces femmes courageuses. Ton article est magnifiquement illustré comme d'habitude et il y a beaucoup à apprendre. Comme tu le sais, je n'aime ni la guerre, ni les armes et cela me choque de voir toutes ces femmes à l'ouvrage dans des usines d'armement qui enrichissent de trop les marchands de canon. Cela n'enlève rien, cent ans après à la gloire de ces femmes qui probablement n'avaient pas le choix.
    J'ai toujours un faible pour celles et ceux qui proclamèrent un non à la guerre, même si parfois, ils le payèrent de leur vie. Le problème est toujours actuel et je trouve que notre pas vend beaucoup trop d'armes dans le monde. Belle fin de semaine, chère Tilia.
    Je t'embrasse.
    Roger

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  21. Bel hommage à ces femmes. C'est fou ce dont les femmes sont capables de faire.
    Cette guerre est horrible comme toutes les guerres mais on dit qu'elle était inutile.
    Pour moi une découverte John Lavery. Ses tableaux sont très beaux et sont la mémoire de cette époque, j'aime tous les détails comme : la farine par terre ....
    Un très beau billet Tilia, qui m'a encore beaucoup appris, dis tu ne serais pas un prof par hasard :)))

    Bisous et belle soirée !

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  22. J'ai oublié de te dire que la première photo m'a cloué sur ma chaise, voilà cette dame qui va à son boulot en autoped notre trottinette électrique, comme le disait l'Ecclésiaste : rien de nouveau sous le soleil :)

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  23. Pour la patinette c'est ça, la pédale entraînait une chaîne mais je ne me rappelle qu'il y avait des garde boues.
    Bises brouillardeuses.

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  24. Bel hommage au courage des femmes en toutes circonstances avec la volonté de toujours avancer
    Les peintres ont su si bien en rendre l'émouvante beauté Tout au fond des campagnes aussi, quand dans un village des Basses Alpes et ailleurs ...le trois quart des hommes étaient partis ... si peu revenus et qu'il fallait survivre pourtant
    Les Anonymes si courageuses
    Bravo Tilia pour ce beau billet

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  25. Quel beau billet (à ce niveau là c'est un vrai article et pas seulement un billet). Très heureux de découvrir les oeuvres de Lavery dont le travail sur la lumière et les perspectives est superbe. Merci Tillia pour toutes ces richesses.

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  26. Un article très intéressant et formidablement illustré.
    C'est très surprenant en effet de découvrir ce scooter, si moderne pour l'époque!
    Merci pour ton passage chez moi :)
    Ma renarde n'a pas été élevée à la main, elle vient de son propre chef et manifeste une prudence toute naturelle qui se reflète dans son regard mais à chaque rencontre elle est plus détendue :)
    Bonne journée, Tilia

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  27. Un sujet puissant... Et bel hommage au travail de ces femmes courageuses. Il fait réfléchir sur notre vie actuelle, qui semble tout à coup très douce...
    Et je ne pensait pas qu'il existe autant de tableaux traitant de ce sujet.
    Comme toujours ton grenier est une mine à explorer !

    Biseeeeeeeees de Chrisrineeeee

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  28. J'aime bien le chignon de l'Honourable Lady Priscilla. Samedi ma fille a fait faire un carré à sa fille qui s'est débrouillée pour avoir tellement de noeuds dans ses cheveux qu'il a fallu en passer par là. J'ai pris en photo le beau chignon qu'elle s'était fait elle-même....

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  29. Coucou Tilia (suite)
    Ton intérêt pour Pour Bourganeuf me touche.
    C'est cette région qui est le berceau de ma famille, même s'il n'y reste plus personne excepté les tombes.
    J'ai en ma possession un petit livre très rare(héritage d'une sœur de mon paternel) qui retrace l'histoire de Bourganeuf, un peu trop volumineux tout de même pour la publier sur un blog.
    En le parcourant, je viens de trouver une info sur la restauration du château en 1936 par: M. Madeline, architecte, professeur à l' École des beaux-Arts.
    Il est question de l'Hôtel de Ville restauré , sans date ni nom d'architecte ?

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  30. À TOUTES & À TOUS

    Grand merci pour vos échos.
    Je suis d'autant plus contente de voir que ce sujet vous a intéressé(e)s que, vous l'aurez sans doute noté, je me suis prise de sympathie pour Florence Priscilla McLaren et que j'ai eu beaucoup de plaisir en découvrant les tableaux de Sir John Lavery.

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  31. Quel hommage à toutes ces femmes qui ont accumulé l’inquiétude et le travail sans faiblir, toutes celles que tu présentes qui sont bien belles et toutes les autres qui ont travaillé dans l'ombre.
    Puissions-nous faire une croix sur toutes ces guerres... sur celles qui courent encore à ce jour et où les femmes servent d'outils et sont violées...
    Je reviendrai pour lire le billet suivant, celui-ci m'a fortement marqué.
    Bravo pour ce formidable travail de recherche.

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    1. Merci Thérèse, pour ta fidélité au grenier et pour l'attention que tu portes à mes publications. Je suis contente de te retrouver ici et de voir que tu as pris le temps de lire cet article très étoffé. J'apprécie beaucoup ton regard et ta sensibilité.

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