Naissance de Vénus (détail) |
Dernièrement, il a été question d'une œuvre d'Alexandre Cabanel, la Naissance de Vénus, qui eut la faveur de Napoléon III lors de sa présentation au Salon de 1863.
Dans mon précédent billet, j'avais noté au sujet de ce tableau ce qu'en dit la notice du musée d'Orsay « Cabanel mêle les références à Ingres et à la peinture du XVIIIe siècle ». Tout récemment, j'ai trouvé par hasard à quoi cette notice fait allusion en évoquant des références à Ingres.
Voici donc une nouvelle "suite" de belles alanguies, non exempte de mystères et de surprises...
Voici donc une nouvelle "suite" de belles alanguies, non exempte de mystères et de surprises...
Odalisque dormant Jean-Auguste-Dominique Ingres - vers 1820 Victoria and Albert Museum, Londres |
Cette Odalisque dormant serait une reprise d'une étude d'un autre tableau d'Ingres, La Dormeuse de Naples, disparu en 1815. Inconsolable de la perte de sa Dormeuse, Ingres aurait retravaillé une de ses études pour en faire une peinture achevée capable de perpétuer le souvenir du tableau disparu.
La Dormeuse de Naples appartenait à Caroline Murat et elle a été perdue lorsque la reine de Naples a dû l'abandonner dans sa fuite lors de la chute du royaume après la défaite de son époux par les Autrichiens. Le destin de La Dormeuse de Naples d'Ingres demeure depuis lors une énigme et ce tableau a fait l'objet d'une passionnante enquête en 2007.
Dans la notice du Victoria and Albert Museum, il est dit qu'Ingres a repris la position du corps de l'Odalisque dormant, non seulement pour L'Odalisque à l'esclave, mais aussi pour Jupiter et Antiope.
Jupiter et Antiope Ingres - 1851 Musée d'Orsay (notice) |
La notice du Victoria and Albert Museum ajoute que les odalisques d'Ingres ont clairement influencé Cabanel pour sa Naissance de Vénus. Chose évidente dans L'Odalisque à l'esclave, que nous allons voir tout de suite après.
Naissance de Vénus
Alexandre Cabanel - 1863Musée d'Orsay (notice) |
Ingres a décliné L'Odalisque à l'esclave en plusieurs versions au fil du temps. Après un magnifique dessin préalable en 1839, il en a réalisé une première peinture en 1840, suivie d'une réplique avec changement d'arrière plan en 1842, et pour finir un autre dessin en 1852.
L'Odalisque à l'esclave Ingres - 1839 The Morgan Library and Museum, New-York (notice et zoom) |
L'œuvre ci-dessus est un dessin admirable qu'Ingres a effectué en employant la mine de plomb, la pierre noire et la craie blanche, avec des lavis gris et brun.
Un détail de ce dessin m'a beaucoup intriguée. J'ai tout d'abord pris la forme claire mais indistincte, située à gauche derrière la balustrade, pour une sorte d'apparition fantomatique en relation avec les légendes orientales, l'eunuque me paraissant la regarder avec un certain effroi.
L'Odalisque à l'esclave (détail) cliquer pour agrandir l'image |
En l'observant de plus prés, il me semble voir une fontaine entourée d'une vapeur que j'imagine parfumée à la rose, sans aucune certitude cependant. Qu'en pensez-vous ?...
L'Odalisque à l'esclave Ingres - 1840 Fogg Art Museum, Cambridge - Massachusetts (notice et zoom) |
La peinture de l'odalisque et de l'esclave musicienne est aussi belle que le dessin. Ingres y a apporté quelques modifications, telles les fleurs sur la robe de l'eunuque mais pas seulement. En voyez vous une autre ?
L'Odalisque à l'esclave Ingres (et Paul Flandrin pour le jardin) - 1842 Walters Art Museum, Baltimore - Maryland (notice et zoom) |
L'année durant laquelle il a peint la réplique de L'Odalisque à l'esclave, Ingres s"était installé avec ses assistants au château de Dampierre pour y peindre la fresque de L'Âge d'Or commandée par le duc de Luynes pour orner une galerie du château. Le décor d'arrière-plan de la seconde version de L'Odalisque à l'esclave est réputé avoir été inspiré par le parc du Château de Dampierre.
Entre la balustrade et le jardin, subsiste une trace de la forme fantomatique qui m'a tant intriguée dans le dessin et la version de 1939 de ce tableau. Cette fois cela ressemble bien au bassin d'une fontaine d'intérieur... En dehors du parc et de la fontaine, avez vous repéré les deux principales différences entre cette version et la précédente ?
L'Odalisque à l'esclave Ingres - 1858 Musée du Louvre (notice) |
Ce dernier dessin de L'Odalisque à l'esclave montre l'attachement d'Ingres à son sujet. Jusqu'au bout de sa vie Ingres aura eu un faible pour l'orientalisme. Le Bain Turc, qu'il réalisa à l'âge de quatre-vingts ans, en témoigne.
Quinze ans après le décès d'Ingres, Louis Courtat, un élève de Cabanel (toujours lui !) peint une Odalisque fortement inspiré à la fois de L'Odalisque à l'esclave d'Ingres et de la Naissance de Vénus de son professeur. La seule reproduction disponible sur la toile n'est hélas pas fameuse, je pense néanmoins que ce tableau mérite d'être montré, ne serait-ce qu'à titre informatif.
Odalisque Louis Courtat - 1882 Musée des Ursulines, Mâcon (lire la notice) |
Vingt ans avant celle de Louis Courtat, dans la série des odalisque
inspirées par Ingres, il y eut aussi l'odalisque en chaussettes de
monsieur Courbet.
Femme nue couchée Gustave Courbet - 1862 collection privée, Londres |
Peu nombreux sont sans doute ceux qui ont vu, de leurs yeux vu, ce nu de Courbet. C'est encore une histoire de tableau disparu durant plusieurs années. Contrairement à La Dormeuse de Naples d'Ingres, la Femme nue couchée de Courbet a été retrouvée après une absence de soixante-cinq ans. En 2007 elle a été exposée brièvement au Grand Palais et pfuiiit ! elle est rentrée illico chez son propriétaire. Pour lire le récit de son aventure, cliquer ici.
En 1862, la même année que la Femme nue couchée de Courbet, à la suite de son séjour au Maroc le peintre catalan Marià Fortuny (Maria Fortuny y Marsal, dit Mariano Fortuny) réalise une Odalisque qui succède à La Odalisca qu'il avait peinte l'année précédente.
La Odalisca Marià Fortuny - 1861 Museu Nacional d'Art de Catalunya, Barcelone (notice) |
La Odalisca de Fortuny a très certainement influencé Eduardo Rosales Gallina pour sa Mujer desnuda dormida, ci-dessous
Mujer desnuda dormida Eduardo Rosales Gallina - 1865-70 Musée National des Beaux-Arts, Buenos-Aires (notice) |
Visiblement inspirée d'Ingres, l'Odalisque de Marià Fortuny de 1862 semble préfigurer la Naissance de Vénus peinte par Cabanel l'année suivante.
Odalisque Marià Fortuny - 1862 collection privée |
Ci-dessous, un nu féminin qui découle en droite ligne de l'odalisque paternelle et de Cabanel !
Estudi de nu femení Mariano Fortuny y Mardazo - 1888 Palazzo Fortuny, Venise |
Fils de Marià Fortuny , Mariano Fortuny y Mardazo (1871-1949), le célèbre couturier vénitien né à Grenade, fut un artiste polyvalent de génie. Successivement peintre, puis décorateur et scénographe au théâtre, ce qui l'a amené a créer des tissus pour les costumes, il finit par produire des robes qui auront séduit, entre autres, l'auteur d'À la recherche du temps perdu qui en a beaucoup parlé dans son œuvre maîtresse. Le talent de Mariano Fortuny y Mardazo ne se limitait pas à la peinture
et aux textiles, il fut également architecte d'intérieur pour des
demeures particulières et des musées.
Un exemple de robe citée par Proust sur le site de la BNF et une biographie sur le site du Palazzo Fortuny.
Un exemple de robe citée par Proust sur le site de la BNF et une biographie sur le site du Palazzo Fortuny.
Exposition Mariano Fortuny y Madrazo à la Villa Badoer en 2011 |
Pour terminer, revenons un instant à L'Odalisque à l'esclave d'Ingres, à l'Odalisque de Louis Courtat et à La Odalisca de Marià Fortuny. Sauriez- vous dire quel est l'instrument de musique tenus par l'esclave et d'Ingres et de Courtat et par le bédouin de Fortuny ? Sans doute que non, tout comme moi avant de me pencher sur la question. Il s'agit du saz, instrument traditionnel turc.
Différentes sortes de saz (crédit illustration) |
En version originale :
à parti de 2:00 le jeu devient plus animé, vraiment intéressant
Bonne écoute et bonne fin de semaine à toutes et à tous
EDIT du 4 octobre
Demain soir sera publié ci-dessous un récapitulatif des différences entre les différentes versions de L'Odalisque à l'esclave.
Différences entre le dessin et les tableaux
En dehors de la robe de l'eunuque et de l'arrière-plan modifiés, dont j'ai parlé dans le billet, des différences entre le dessin et les deux tableaux ont été trouvées :
par Nathanaëlle
entre le dessin et le tableau de 1842
par Cathy B
entre le tableau de 1842 et celui de 1840
par Christineeeee
Le collier fin et le collier de perles et les boucles d'oreilles assorties (déjà trouvé par Nathanaëlle)
par Hazló
La balustrade raccourcie (vu par Christineeeee)
le brûle-parfum (...) remplacé par des babouches (repéré par Cathy B)
Les ornements et la couleur du tapis (repéré par Christineeeee)
collier tout simple est remplacé par un collier de perles (trouvé par Nathanaëlle)
Le voile drapé sur son pied droit dépasse en direction de la musicienne (Nathanaëlle)
par Danielle
le collier n'est pas le même (déjà trouvé par Nathanaëlle)
entre le dessin de 1839 et le tableau de 1840 :
- la robe de l'eunuque (unie dans le dessin, à fleurs dans le tableau)
- la balustrade devant le pilier (5 balustres dans le dessin, 7 dans le tableau)
- le voile sur le pied droit de l'odalisque (plus étalé dans le dessin que dans le tableau)
- la partie visible du tissu à côté de la couronne est plus importante dans le dessin que dans le tableau
entre le tableau de 1840 et sa version de 1842 :
1 - l'arrière plan (un mur ferme la pièce en 1840, un jardin le remplace en 1842)
2 - la fontaine derrière la balustrade ne comporte plus qu'un seul jet en 1842 (elle en avait au moins huit en 1840, mais on distingue mieux son bassin).
3 - différence du décor mural derrière l'eunuque, juste au-dessus de la balustrade (la rosace quadrilobée a été remplacée par des fleurs en 1842)
4 - le tapis du premier plan (motifs géométriques en 1840, feuillages en 1842 et la couleur de fond est différente)
5 - la robe de l'eunuque (à fleurs en 1840, à rayures dans en 1842)
6 - la balustrade (7 balustres en 1840, retour à 5 en 1842 comme sur le dessin initial)
7 - le brûle-parfum de 1840, remplacé par des babouches en 1842
8 - la chaînette au cou de l'odalisque, remplacée par un collier de perles en 1842
9 - le voile sur le pied droit de l'odalisque (moins étalé dans le tableau de 1840, retour à la position initiale du dessin en 1842)
10 - la hanche droite et le ventre de l'odalisque légèrement plus dénudés en 1842
11 - nombril de l'odalisque aligné différemment par rapport au sein gauche (légèrement plus bas en 1842)
12 - ajout d'un pendant à l'oreille de la musicienne et d'une mèche dépassant de son turban en 1842
13 - position différente du gros orteil de la musicienne (moins courbé en 1842)
En dehors de la robe de l'eunuque et de l'arrière-plan modifiés, dont j'ai parlé dans le billet, des différences entre le dessin et les deux tableaux ont été trouvées :
par Nathanaëlle
entre le dessin et le tableau de 1842
L'odalisque a la hanche et la cuisse droite plus découvertes sur le tableau que sur le dessin.
Le bijou semble plus épais. Ce sont des perles sur le tableau.
entre le tableau de 1840 et celui de 1842Le voile sur le pied, il est différent. (vu en 1er par Hazló)
le nombril légèrement recentré
par Cathy B
entre le tableau de 1842 et celui de 1840
Mais par quoi donc la belle dame a-t-elle remplacé ses babouches ? Un samovar ?
par Christineeeee
Je dirais aussi que le tapis n'est plus le même
... les chaussons à talons et l'élément en cuivre (déjà repéré par Cathy B)Le collier fin et le collier de perles et les boucles d'oreilles assorties (déjà trouvé par Nathanaëlle)
7 balustres dans le 1er tableau (derrière le bras gauche de la musicienne)... 5 balustres dans le 2e tableau
par Hazló
La balustrade raccourcie (vu par Christineeeee)
le brûle-parfum (...) remplacé par des babouches (repéré par Cathy B)
Les ornements et la couleur du tapis (repéré par Christineeeee)
collier tout simple est remplacé par un collier de perles (trouvé par Nathanaëlle)
Le voile drapé sur son pied droit dépasse en direction de la musicienne (Nathanaëlle)
il n'y a plus la grande fontaine
la boucle d'oreille! une perle rouge est accrochée à son oreille droite (la musicienne)par Danielle
le collier n'est pas le même (déjà trouvé par Nathanaëlle)
Pour récapituler, voici les principales différences
entre le dessin de 1839 et le tableau de 1840 :
- la robe de l'eunuque (unie dans le dessin, à fleurs dans le tableau)
- la balustrade devant le pilier (5 balustres dans le dessin, 7 dans le tableau)
- le voile sur le pied droit de l'odalisque (plus étalé dans le dessin que dans le tableau)
- la partie visible du tissu à côté de la couronne est plus importante dans le dessin que dans le tableau
entre le tableau de 1840 et sa version de 1842 :
1 - l'arrière plan (un mur ferme la pièce en 1840, un jardin le remplace en 1842)
2 - la fontaine derrière la balustrade ne comporte plus qu'un seul jet en 1842 (elle en avait au moins huit en 1840, mais on distingue mieux son bassin).
3 - différence du décor mural derrière l'eunuque, juste au-dessus de la balustrade (la rosace quadrilobée a été remplacée par des fleurs en 1842)
4 - le tapis du premier plan (motifs géométriques en 1840, feuillages en 1842 et la couleur de fond est différente)
5 - la robe de l'eunuque (à fleurs en 1840, à rayures dans en 1842)
6 - la balustrade (7 balustres en 1840, retour à 5 en 1842 comme sur le dessin initial)
7 - le brûle-parfum de 1840, remplacé par des babouches en 1842
8 - la chaînette au cou de l'odalisque, remplacée par un collier de perles en 1842
9 - le voile sur le pied droit de l'odalisque (moins étalé dans le tableau de 1840, retour à la position initiale du dessin en 1842)
10 - la hanche droite et le ventre de l'odalisque légèrement plus dénudés en 1842
11 - nombril de l'odalisque aligné différemment par rapport au sein gauche (légèrement plus bas en 1842)
12 - ajout d'un pendant à l'oreille de la musicienne et d'une mèche dépassant de son turban en 1842
13 - position différente du gros orteil de la musicienne (moins courbé en 1842)
Un grand merci aux participant(e)s qui ont contribué à établir cette liste
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012
Merci Tilia pour le spectacle de toutes ces belles alanguies et le savoir qui les accompagne!
RépondreSupprimerMerci à vous, Chri, pour votre rapidité à commenter :)
SupprimerPour pouvoir comparer les différentes versions, il faudrait que les images soient côte à côte...
RépondreSupprimerConcernant l'Odalisque à l'esclave, j'ai bien cru d'abord que le premier des dessins était une photo en noir et blanc du premier des tableaux ! Il devait avoir un calque !
Mince, il y a plein de femmes nues sur ton blog...
Impossible de les mettre côte à côte dans un format autre que timbre poste. Puis-je te suggérer d'utiliser le diaporama (en cliquant sur l'une des images) ?
SupprimerDans cette forme de présentation, tu les vois en bien + grand et tu peux facilement passer de l'une à l'autre en un clic :)
Exact, je n'avais pas pensé au diaporama.
SupprimerÉtonnant, non ?
Coucou Tilia !
RépondreSupprimerJ'adore les enquêtes du commissaire Tilia ! J'ai découvert l'odalisque de Courbet ! Je ne connaisais pas ce tableau !
Revenons au célèbrités lol, la Vénus de Cabanel que l'on qualifie toujours d'Art Pompier, je la trouve très jolie, même si les couleurs de sa naissance font plus "bonbonnière" que celle de Botticelli lol. Certans la trouvent trop alanguie, moins fraiche que celle de Botticelli, c'est vrai mais le tableau est joli.
Je prefère la position du nu de "Jupiter et Antiope" à celle de "l'Odalisque dormant" où les bras sont bien moins gracieux. Ingres était un as en matière de "matières", de traités et de rendus, mais parfois ses poses laissent le spectateur pantois lol Et je ne parle pas de ses fautes de dessin volontaires lol comme sa grande Odalisque, qui une fois dépliée serait bancale, voire en cahoutchouc pour tourner la tête dans un angle pareil lol
Réponses à tes questions sur l'Odalisque à l'Esclave :
OK avec toi pour la forme fantomatique de la fontaine, il est vrai que le regard de l'eunuque est assez surprenant...
L'odalisque a la hanche et la cuisse droite plus découvertes sur le tableau que sur le dessin. Le bijou semble plus épais.
Ce sont des perles sur le tableau...
Ouiiii ! on voit tout de suite la différence entre les deux tableaux ! Sur le premier le fond est plein, une tapisserie ou céramique murale à l'arrière plan, présence de la fontaine. Sur le second, le fond est ouvert sur un paysage, et la fontaine a disparu.
J'aime beaucoup le nu de Mariano Fortuny, je le trouve très moderne ! Superbe !
Merci Tilia pour ce voyage au pays des odalisques, je reviendrai écouter plus longuement ces deux vidéos, et me maisser emporter par son du saz...
A demain ! Bisous,
Nath.
D'accord avec toi, Nath, pour l'Odalisque dormant. À ce propos, as-tu visionné la vidéo au sujet de la Dormeuse de Naples ?...
SupprimerJ'ai trouvé cette histoire passionnante, voici un article éclairant concernant ce tableau mystérieusement disparu.
Pour les différences entre le dessin préalable de 1839 et l'Odalisque à l'Esclave de 1840, tu as sans doute raison. Néanmoins, la modification la plus évidente a échappé à ton œil scrutateur :)
Pour les différences entre le tableau de 1840 et celui de 1842, là non plus ton œil de lynx a failli, le fond n'était pas en question (lol). Pourtant il y a trois autres différences bien visibles :))
Pour laisser leur chance aux personnes qui aimeraient répondre, je donnerai la solution dans un "edit" du billet la semaine prochaine.
D'ici là, tu as le temps de rejouer. Surtout ne sois pas vexée de ne pas avoir trouvé du premier coup, j'avoue que la présentation sur le blog ne favorise guère les rapprochements. Cependant, il y a la possibilité d'utiliser le diaporama en cliquant sur l'une des image et là, c'est beaucoup plus aisé pour comparer les images entre elles, il n'y a qu'à cliquer de l'une à l'autre :)
Bisous et à très bientôt Nathanaëlle
Coucou Tilia,
SupprimerVivi ! Je clique par le diaporama lol Et je viens de voir une partie de ce que j'ai raté à l'heure tardive où j'ai regardé ces deux oeuvres ! lol le voile sur le pied, il est différent. Je vais revenir scruter les autres détails... Hohoho ! C'est génial ! Vexée ? Tu plaisantes, j'adore tes devinettes !
Bisous
Le voile sur le pied, oui ! je ne l'avais pas vue celle-là. Je l'ajouterai dans la récap' qui sera ajoutée au billet demain... ou après :D
SupprimerC'est amusant comme tu as le chic pour découvrir les choses pas évidentes à voir au premier coup d'œil :)
Bisous et bonne nuit Nathanaëlle
Coucou Tilia,
SupprimerJ'ai beau regarder.. Je ne vois pas grand chose mis à part le nombril légèrement recentré et une mèche de cheveux qui descend plus bas sous l'éventail...Je vais revenir demain matin... J'aurai peut-être l'oeil plus frais lol
Bisous Tilia et encore merci pour ces énigmes à trouver, c'est jubilatoire, je suis ravie de scruter et farfouiller ces deux toiles des yeux, comme une énigme evidente que l'on ne verrait pas, ah j'adore jouer les Miss Marple ! lol tu es géniale !
Bisous et bonne nuit
Nath.
Mon mari aussi a remarqué la position du nombril. Ce sera noté dans le récapitulatif que je vais publier demain soir au bas du billet. Je recule d'un jour cette parution afin de te laisser le temps de dénicher ce que tu n'as pas encore trouvé.
SupprimerC'est bien ce que je disais précédemment, tu es très douée pour percevoir les détails les moins évidents à détecter au premier regard. Toi aussi tu es géniale !
Bisous, chère Miss Marple, et à bientôt
PS : j'aime beaucoup les lumières et les tons (et le tableau entier lol) de La Odalisca de 1861 de Maria Fortuny, pas contre, je reste un peu déconcertées par les bas qui tombent de Courbet, son odalisque est bien moins "sexy" lol mais c'est Courbet...Il ne faisait pas toujours dans la dentelle bretonne lol contrairement à son "origine du monde" que je trouve très "gracieuse" (si si, le corps féminin n'a pas à rougir, ce talbeau est beau) mais c'est un autre débat... lol
RépondreSupprimerEncore une fois, bien d'accord avec toi.
SupprimerCependant les reproductions ne sont pas toujours excellentes, c'est le moins qu'on puisse dire !
C'est le cas pour cette "odalisque" de Courbet, dont je n'ai pas trouvé d'autre reproduction sur la toile ce qui n'est pas étonnant, vu l'histoire du tableau et sa détention par un propriétaire sans doute jaloux des charmes de la belle :))
Pas souvent le temps de rédiger des petits mots pour te dire combien j'apprécie ce travail d'investigation formidable et passionnant!
RépondreSupprimerMais par quoi donc la belle dame a-t-elle remplacé ses babouches? Un samovar?
Et comme toi, surtout en comparant les deux versions, je vois une fontaine d'intérieur. Le regard de l'eunuque s'explique peut-être par le fait qu'il s'ennuie profondément et a interdiction de bouger: il noie ses pensées dans l’apaisant gargouillis de l'eau?
Bon weekend
Peu importe la fréquence de tes commentaires, Cathy, seule la qualité compte !
SupprimerTa réponse ici me plaît d'autant plus que tu interprètes très bien la situation de l'eunuque et je partage pleinement ton avis.
Les babouches ont remplacé un diffuseur de parfum plutôt qu'un samovar, mais je peux me tromper...
Merci de ta visite et bon weekend à toi aussi
Quel boulot tu as fait là. Cela confirme bien que la peinture est ton violon d'Ingres. J'aime bien le son du saz au fond des bois, en fait j'aime bien la musique orientale. Je repsserai pour aller sur les lien.
RépondreSupprimerBon week-end.
Certains pensent que le fameux violon d'Ingres est visible sur La Grande Odalisque, les courbes généreuses de son postérieur étant très musicales :)
SupprimerBises et bon dimanche, Claude
Ce très intéressant article confirme bien le goût des artistes pour le corps féminin, la richesse de ses courbes, ses couleurs et sa faculté de mettre en scène un tableau. Cette pose est celle qui le met le plus en valeur, ce que je disais déjà pour Salammbô. Sans doute aussi l'une des plus aisées à tenir, pour le modèle. Ah les odalisques, elles en ont fait rêver des Romantiques !
RépondreSupprimerLes odalisques et autres nudités féminines ont fait rêver les romantiques... et pousser des hauts cris aux bourgeois de l'époque !
SupprimerEt Matisse, et Picasso, et Pradier et beaucoup d'autres que l'on réunit sous le nom d'Orientalisme pour caractériser ce mouvement artistique. On ne peut bien sûr tous les reproduire ! Un sujet presque de concours. Une belle note, Tilia, qui fera référence.
RépondreSupprimerEntre Picasso et Matisse, je préfère de loin Matisse !
SupprimerÀ propos d'odalisque et de belles alanguies, telles la Loire en son lit, je suis étonnée que Le Jardin de la France du billet précédent n'ait pas reçu d'écho. Un oubli sans doute...
Je n'ai pas vu ce billet, étonné d'ailleurs de ton silence... Désolé.
SupprimerIl est encore temps d'aller le voir et de me dire ce que tu penses du tableau de Max Ernst :)
SupprimerSilence annoncé dans mes précédents billets, la préparation de la mystérieuse belle dame du XIXe m'oblige par manque de temps à restreindre mes commentaires, et pas seulement chez toi. Je le déplore et te prie de m'en excuser.
merci pour ces tableaux et l'analyse que tu en fais. Egalement pour la vidéo belle journée
RépondreSupprimerBeau dimanche chez vous et bises pour toi et ta gente dame
SupprimerCoucou Tilia !!!
RépondreSupprimerRavie de retrouver ton blog ! Je vais prendre le temps qu'il faudra pour lire et regarder tes trois derniers articles...
Il faut me pardonner, je suis encore en vacances et un peu déconnectée...
Ingres, j'ai vu une exposition de ses dessins à Sceaux et bientôt je vais aller à Montauban voir son musée...
Merci pour tous ces billets vraiment intéressants
A bientôt Bises Très bon week-end à toi!
Hello Enitram !
SupprimerIl n'y a rien à pardonner, tu as passé de bonnes vacances, c'est l'essentiel. De mon côté, mes recherches m'ont obligée à réduire quelques peu mes commentaires sur les blogs amis et tant que l'histoire de Madame X ne sera pas publiée, je serai encore très occupée.
Merci pour ta visite, à peine revenue des contrées merveilleuses que tu as visitées. C'est un plaisir de te retrouver.
Bises et bon dimanche, Enitram
Alors là bravo pour le "jeu des 7 erreurs" avant la lettre !
RépondreSupprimerJ'avais bien vu que le fond avait changé, que la fontaine n'y était plus, que les motifs de la robe de l'eunuque avaient changé. Je dirais aussi que le tapis n'est plus le même !!
Merci en tout cas pour tes investigations qui me fait toujours découvrir l'aspect "caché" des peintres et de leurs oeuvres !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Bravo ! ce que tu as repéré est exact, mais il manque deux autres différences bien visibles entre la version de 1840 et celle de 1842.
SupprimerCeci dit, ton œuf n'est pas évident à décrypter non plus :))
Biseeees et bon début de semaine, Chritineeeee
Ah, ça y est !
SupprimerJe viens de trouver... les chaussons à talons et l'élément en cuivre (bougeoir ?)
Le collier fin et le collier de perles et les boucles d'oreilles assorties !
Y en a-t-il d'autres ?
Rebiseeeeeeeeeees !
YeeeeeeeS !!!!
SupprimerJ'en vois un autre !!!
7 balustres dans le 1er tableau (derrière le bras gauche de la musicienne)... 5 balustres dans le 2e tableau ! (il a dû vouloir agrandir l'accès au jardin)
Rebiseeeeeeeeees !
Bravo ! cette fois tu as tout bon :)
SupprimerLe truc en cuivre c'est, soit un samovar comme l'a suggéré Cathy, soit un bruloir à parfum comme je l'avais pensé de prime abord.
Je vais faire un récapitulatif et le publier au bas du billet.
Bisooooouuuuus !
Un billet pour moi!!!
RépondreSupprimerIngres j'en ai eu dans mon biberon
Et oui je suis née à Montauban! J'ai vu un de ces plus beaux tableaux du moins à mon avis ici il y a quelques années et une collection de dessins à se pâmer
Quant à Fortuny depuis que je vais à Venise je me suis beaucoup intéressée à lui il est deux livres entre autres que je te conseille Fortuny de Pere Gimferrer et Fortuny à Venise de Xavier Barral I Altet
Bonne journée
Bien d'accord avec toi pour admirer la comtesse d'Haussonville. Avec ce portrait, Ingres fait jeu égal (voire dépasse) Winterhalter !
SupprimerJe ne sais pas ce que tu penses de la parodie exposée au Brooklyn Museum. Personnellement, je ne la trouve ni amusante, ni pertinente...
J'ai découvert les Fortuny père et fils à l'occasion de ce billet et j'ai été fascinée par les multiples talents du fils. Merci pour tes suggestions de livres, j'en prends bien note.
Bonne fin de dimanche
Quelle étude Tilia.
SupprimerBon dimanche
Merci
SupprimerBonne semaine, Alba
Bon j'espère que tu as corrigé ma faute d'orthographe:
RépondreSupprimerBeurk,quelle horreur,cette "parodie" Ingres doit se retourner dans sa tombe.
Le livre de Pere Gimferrer est bien car je ne sais pas pour toi,mai moi au début "je me mélangeais un peu les pinceaux" dans la famille Fortuny,ce livre a l'avantage de bien expliquer qui est qui.
Chaque fois que je vais à Venise je vais sur la Giudecca dans les anciens locaux de Fortuny
J'ai sympathisé avec une des responsables,Marjolaine,une Française adorable
Bonne soirée
La morale chrétienne dit "faute avouée est à moitié pardonnée". Pour ma part, je te donne l'absolution ! Les dérapages de clavier sont choses courantes et mon attention ne s'y arrête plus :)
SupprimerSi je concrétise mon rêve de Venise, j'irai voir l'adorable Marjolaine, avec un tel prénom, elle est sûrement jolie ;-)
Bravo pour le quizz Tilia!
RépondreSupprimerPour ma part je préfère l'Odalisque avec un arrière plan de jardins. La balustrade raccourcie équilibre bien la composition, comme dans le premier dessin d'ailleurs. Mais alors, ce premier dessin! Quelle virtuosité! Je trouve qu'il y a plus de mystère dans ce dessin que dans tous les autres tableaux. Comme souvent, ce qui n'est pas complètement terminé et qui laisse rêver. Et la "fontaine parfumée y est sans doute pour beaucoup aussi.
Merci aussi pour les liens (harvard museums, morgan collections...)
Et puis pour le saz et la musique.
Connaissez-vous également ce musicien turc qui s'appelle Erkan Ogur? Virtuose en ce qui concerne la musique traditionnelle de son pays, mais aussi compositeur et adaptateur. Cette interprétation de Gnossiennes au saz (ou au luth, je ne sais pas trop) me touche beaucoup et j'avais envie de la partager ici.
Voici le lien http://youtu.be/rczESkpYVg0
A bientôt pour d'autres découvertes.
Amitiés.
Tout à fait d'accord avec vous Hazló. Avec le parc en toile de fond, le tableau respire mieux !
SupprimerQuant au dessin initial, c'est une merveille de précision. Il faut aller sur le site du musée et activer le mode "plein écran" pour l'agrandir au maximum. On découvre alors les secrets de l'image. Les huit petits jets de la fontaine entourant le grand au centre, par exemple. Ou bien, la fumée s'échappant du brûle-parfum. Ou encore, le tissu recouvrant un présentoir (que l'on devine) à côté de la couronne. Sans parler de la signature de l'artiste — J. Ingres — qui me laisse à penser que ses contemporains le connaissaient sans doute en tant que monsieur Jean Ingres. vous pouvez aussi y repérer les différences entre dessin et tableaux, que les lectrices n'ont pas encore toutes découvertes. Si cela vous dit, il est encore temps, je ne publierai pas la solution avant jeudi et les participants seront cités, avec un lien vers leur blogs respectifs.
Merci pour La gnosienne de Satie, j'aime beaucoup toutes ses petites pièces, en forme de poire ou autres gymnopédies. En fait j'aime tout Satie ! y compris Jack in the Box où l'on reconnait bien la patte de Darius Milhaud, un autre de mes compositeurs préférés pour cette époque.
Pardon pour ce long bavardage et bonne semaine, Hazló
Ok pour le jeu!
SupprimerJe me focalise sur les différences entre les deux tableaux:
-La composition : Les verticales d'or coïncident avec la droite de la colonne de marbre pour l'une, avec le centre du personnage vertical (eunuque) pour l'autre. La balustrade raccourcie allège la composition en supprimant une autre verticale importante (le bout de la balustrade passait par la ligne centrale). Le regard passe mieux d'un personnage à l'autre. Et la couleur des piliers est modifiée pour mieux se raccorder au nouveau décor de fond (jardins).
-Du coup le brûle-parfum central prendrait trop d'importance : alors il est remplacé par des babouches (à talons, les babouches??), plus discrètes, mais qui marquent aussi la frontière de l'intérieur de la maison : celle où l'on se déchausse. Cela augmente la sensation d'intime.
-Les ornements et la couleur du tapis au premier plan sont moins géométriques et d'un ton plus soutenu. Le tapis s'intègre mieux, et cependant, le corps de l'odalisque se détache mieux.
-L'eunuque : sa robe a des motifs verticaux. Le coutelas passé dans sa ceinture est plus visible, pour le coup.
L'odalisque : Son collier tout simple est remplacé par un collier de perles (pour renforcer l'image de la belle alanguie?)
Le voile drapé sur son pied droit dépasse en direction de la musicienne. (pour rapprocher les deux femmes?)
La musicienne: L'anneau autour de sa cheville est plus visible, plus dégagé (pour mieux marquer sa condition?)
Et puis derrière elle il n'y a plus la grande fontaine à parfums en forme de samovar. Les lignes des piliers sont plus nettes. La composition se simplifie encore.
Ah oui... la boucle d'oreille! une perle rouge est accrochée à son oreille droite. Elle fait pendant à la perle blanc argenté qui est à l'oreille gauche de l'odalisque. Elle crée un lien encore plus important entre les deux personnages, déjà reliés par le chant de la musicienne.
Voilà! Toutes ces observations m'ont aidé à comprendre pourquoi intuitivement je préférais le dernier tableau au précédent. Merci Tilia d'avoir initié cette petite étude.
Et encore une dernière chose... Le premier tableau n'est pas signé? Serait-ce un faux?
Mais noooon!!
Merci, Hazló, pour cette belle et sensible analyse. Cependant je ne vois pas les verticales d'or dont vous parlez... Je vous envoie un courriel à ce sujet afin de pouvoir publier des résultats complets demain.
SupprimerLe problème ici, comme souvent, nous sommes obligés de nous contenter de reproductions plus ou moins bonnes (celle de L'Odalisque à l'esclave de 1840 n'est, hélas, pas aussi excellente que celle du dessin). Du coup, certains détails paraissent différents et les couleurs varient sans que l'on puissent dire si c'est dû à la qualité de la reproduction, ou pas...
Un faux ? dans un musée ? nooooooooooon :))
Super le coup du jeu des sept erreur bien que j'ai l'impression que je suis en retard. Pour le tableau disparu, bonne idée d'en parler, pour moi c'était une nouveauté.
RépondreSupprimerComme d'habitude, un billet truffé d'info à lire et relire.
Pas du tout ! comme je le suggère à Hazló dans le commentaire précédent, il est encore temps pour jouer. Il reste quatre ou cinq différences à trouver :)
SupprimerBonjour Tilia
RépondreSupprimerPas trop la frite ce matin et pas trop le temps non plus, je repasse demain. D'ailleurs demain il faudrait que je repasse aussi.
Repasse, repasse.
SupprimerMais c'est pas le tout de le dire, il faut le fer :)
Etre modèle pour alanguie n'est pas forcément de tout repos, le bras levé, on doit attraper des crampes quand un coussin secourable n'est pas prévu !!!
RépondreSupprimerCeci dit quelles belles études, de chair plus ou moins ferme et de pesanteur !
Le morceau de saz que tu nous proposes inciterait plutôt à la danse endiablée qu'à la détente lascive ! Quel peps !!!
"Chair plus ou moins ferme" dis-tu...
SupprimerLes loukoums c'est pas bon pour la ligne !
Toutes ces odalisques ont des rondeurs confortables. Les sultans n'aimaient pas les sacs d'os, sûrement.
Enfin, ces dames avaient un bon moyen pour se délasser de leurs poses lascives et combattre la pesante graisse, la danse :)
J'adore ta réponse, Tilia. Je repasse chez toi mais mon fer est toujours dans le placard et ma planche pliée. Je repasserai demain ou après demain, comme dirait la chanson de Sardou Père.
RépondreSupprimerDe touts ces alanguies, j'aime assez Vénus surtout à cause des anges et l'Odalisque dormant. La femme nue couchée de Courbet fait coquine avec ses bas.
Passe, repasse, mais surtout ne trépasse pas :)
SupprimerTu procrastines la corvée de repassage et je te comprends à 200%. En réponse à ton dernier commentaire sur La pince à linge, je te disais ce que je pense du repassage :)
Bisous et bon courage pour le repassage à toute vapeur
Encore un billet captivant ma chère Tilia, je vais, je viens, ici et là, je clique, je consulte ! J'adore ton grenier.
RépondreSupprimerQuelles merveilles ces toiles de Ingres, pour répondre à tes petits questions, il me semble que le collier n'est pas le même et le fond où l'on voit un paysage avec cygne... Je vois une fontaine, je n'ai pas senti la rose mais pourquoi pas, je préfère la violette ou le jasmin...
Ensuite j'aime les odalisques de Fortuny père et fils,là tu ne dois pas être étonnée, celle de Courtat et celle de Cabanel.
Merci à toi pour le bon moment que je viens de passer ici
Je t'embrasse
Danielle
Pure supposition de ma part concernant la fontaine. J'ai imaginé l'eau de rose car elle était un classique au temps des harems de l'empire Ottoman. En y réfléchissant mieux, l'eau parfumée ferait double emploi avec le brûle-parfum fumant, visible sur le dessin et sur le premier tableau. Comme toi je préfère le jasmin, ou la violette.
SupprimerMerci de ta visite et du lien vers l'atelier d'Angelo, j'aime beaucoup ses tableaux citadins
Bisous Danielle, à bientôt
tu es une prof de l'histoire de l'art extraordinaire...
RépondreSupprimernon seulement.. parce que agrémenté de jeux .. aussi.. les commentaires de tes lecteurs sont pertinents .. bravo!
Prof est un bien grand mot me concernant !
SupprimerMais il est vrai que les billets sur la peinture sont considérablement enrichis par les commentaires pertinents des lectrices et des lecteurs.
Merci pour le bravo :)
Dans la même lignée que mon ami Jeandler .
RépondreSupprimerL'orientalisme me plait , tu t'en doutes . J'aime cette façon , justement , à l'inverse de ne pas devoir tout toujours décrire , de laisser libre cours à l'imaginaire , de se fondre dans l'objet être l'objet dans une pensée plus Taoiste
Ps : si tu pouvais retirer les mots a taper aprés le commentaire cela serait mieux car c'est d'un fastidieux ;-)
Percevoir sans analyser et laisser libre cours à l'imagination, c'est ce que font la plupart des gens qui, comme moi, apprécient la musique orientale sans comprendre un seul mot d'arabe, de turc ou de persan.
SupprimerP.S. : désolée pour le captcha, c'est ça ou la modération des commentaires. Je trouve que la modération coupe toute spontanéité et nuit considérablement aux échanges entre commentateurs. Comme je l'ai déjà expliqué plusieurs fois, si la formule du captcha est trop illisible il suffit de la faire "tourner" en cliquant sur la flèche circulaire, plusieurs fois si besoin est.
Je te suis sur l'analyse de l'imagination .
SupprimerPour le Captcha tu peux le retirer sans la modération
mais ne te sens pas obligée !
Bonne journée à toi
Je ne repasse pas et je ne trépasse pas non plus, quoique, j'ai une crève d'enfer.
RépondreSupprimerQuand je parle des blessures du temps de Notre Dame de Rouen, elles sont due sûrement à la pollution mais Hélène disait qu'elle avait encore des traces des bombardements de la dernière guerre mondiale et il paraît qu'on peut voir des marques de trous de balles.
J'ai des devis à taper pour mon Chéri, je ne sais trop si je vais avoir le temps de repasser, ni ici, ni sur ma planche.
Bises
"marques de trous de balles" MDR !!!
SupprimerCe soir, je vais déplier ma planche et préparer mon fer au cas où je ne dormirais point cette nuit. Cela m'avancerait pour demain au cas où je dormirais bien. Quoique demain, il faut que j'aille en ville et voir ma Maman. Mon panier à linge déborde ; il va falloir quand même que je m'y mette.
RépondreSupprimerPersonnellement ça fait deux nuits que j'ai des insomnies, merci la pleine lune :(
SupprimerArticle intéressant et qui nous oblige à exercer notre oeil! J'aime bien l'idée du violon d'Ingres dans les courbes des hanches de l'odalisque! Cela me rappelle la photo de Man Ray, la femme -violoncelle...
RépondreSupprimerSi cela t'intéresse, voici le lien vers une étude universitaire du Violon d'Ingres de Man Ray, qui s'est inspiré pour sa photographie de La baigneuse, dite Baigneuse Valpinçon.
SupprimerCoucou Tilia !
RépondreSupprimerBen maintenant que je vois les solutions, rien n'était évident ! lol mais surtout les ballutres ! Roooo ça c'était plus facile et j'ai pô vu ! lol Et pourquoi n'ai-je pas regardé l'eunuque ? Il y a des différences plus nettes que d'autres et ce sont celles ci que je ne vois pas ! lol
Bravo à tous et surtout bravo et merci à toi pour ce billet génial,
Bisous et belle soirée Tilia
C'est souvent comme ça, ce sont les choses les plus évidentes que l'on ne voit pas :)
SupprimerBisous, merci pour ta visite et bon dimanche Nathanaëlle
Un monde sans femme ne pourrait exister tant elles nous apportent sur tous les plans. Qu'elles aient inspiré les plus grands artistes, tu le démontres aisément ici et aucun septique ne résisterait à tant de grâce.
RépondreSupprimerPersonnellement,je leur dois beaucoup. Merci pour ce très beau travail de recherche. Décidément, j’aimerai assez découvrir ton grenier.
Belle soirée à toi Tilia,
Amicalement.
Roger
Merci pour ta fidélité au grenier, Roger.
SupprimerBises et bon dimanche