Étude préliminaire pour Le soir, L'Arbre Rouge Piet Mondrian - 1908 Gemeentemuseum, La Haye (notice) |
Je veux du bleu !
Le soir, L'Arbre Rouge Piet Mondrian - 1908-1910 Gemeentemuseum, La Haye (notice) |
En Île-de-France, depuis le début du mois de décembre, la grisaille n'a guère connu d’accalmie. L'hiver est aux abonnés absent. Relative douceur et gris omniprésent, voilà de quoi mettre le moral en berne...
et vous rendre mélancolique.
La dame en bleu Hubert-Denis Etcheverry - 1922 Musée Bonnat, Bayonne (notice de la RMN) |
La tête appuyée sur une main est l'attitude mélancolique par excellence. Jean-Baptiste dans le désert en est un bon exemple. Au passage, je veux bien habiter un désert comme celui de Gérard de Saint-Jean !
Saint Jean-Baptiste dans le désert Gérard de Saint-Jean (Geertgen tot Sint Jans) - 1490 Gemäldegalerie, Berlin (notice de la RMN) |
Il est vrai que le bleu est associé à la mélancolie. Avoir le blues, c'est avoir du vague à l'âme, être nostalgique. L'origine du mot vient de l'expression anglaise blue devils (abrégée en blues), les diables bleus étant l'équivalent anglais de nos idées noires. Voilà qui rejoint la melancholia (littéralement bile noire), la boucle est bouclée.
Quand il fait tout gris du matin au soir, que faire pour sortir de la mélancolie et combattre l'ennui ?
Il faut s'évader.
La lecture est un bon moyen...
le rêve en est un autre.
Rêve de ciel bleu...
.. d'hivers sous d'autres cieux,
en Perse...
..en Italie.
Ou tout simplement...
..en France.
Au Pays basque ou...
.. en Gironde.
Ou encore...
..en Haute-Normandie.
Quand il fait tout gris du matin au soir, que faire pour sortir de la mélancolie et combattre l'ennui ?
Portrait d'une jeune femme Theophile-Alexandre Steinlen - 1897 collection privée |
Il faut s'évader.
La lecture est un bon moyen...
Dans la Bibliothèque Auguste Toulmouche - 1872 Galerie A.J. Kollar, Seattle (notice) |
le rêve en est un autre.
« I am half sick of shadows » said the Lady of Shalott Sidney Harold Meteyard - 1913 Birmingham Museums and Art Gallery |
Rêve de ciel bleu...
Le Moulin à Charenton François Boucher - 1758 Toledo Museum of Art, USA (lire la notice) |
.. d'hivers sous d'autres cieux,
en Perse...
L'hiver en Perse Jean-Paul Laurens - vers 1850 Musée des Beaux-Arts de Salies, Hautes-Pyrénées (lire la notice) |
..en Italie.
Ou tout simplement...
Moderne Italie, les Pifferari J.M.W. Turner - vers 1838 Glasgow Museums, Royaume-Uni (lire la notice) |
..en France.
Au Pays basque ou...
Paysage avec une femme à la fontaine Joseph Lailhaca - 1er quart du 20e siècle Musée des Beaux-Arts de Bordeaux |
.. en Gironde.
Ou encore...
Paysage de la vallée du Peugue Hippolyte Pradelles - vers 1869 Musée des Beaux-Arts de Bordeaux |
..en Haute-Normandie.
Falaises d'Étretat Gustave Courbet - 1870 Galerie nationale, Berlin |
Vivement le Printemps !
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2013
Heureusement qu'il fait gris chez vous sinon nous n'aurions pas eu ce billet!!! Courage...
RépondreSupprimerSincèrement j'aurais préféré faire un billet blanc... de neige !
SupprimerD'après les prévisions, on aura quelques flocons à partir de dimanche ou lundi. On verra bien.
Merci pour les encouragements, vu que la neige n'est pas forcément promesse de soleil, vous pouvez en remettre une dose :)
Du froid, du vrai, de l'hiver...bien sec et piquant des nuits claires et glacées...mais pas trop de neige pour sortir de chez moi !
RépondreSupprimerMerci pour tes bons souhaits, fée Josette ! J'envoie une dépêche au père Hiver pour qu'il ne secoue pas tout son sac dans ton coin.
SupprimerTa cachette serait-elle dans ma contrée ? je n'ai rien trouvé en épluchant tes archives, à part les sentiers du chaperon rouge ressemblant étrangement à ceux de la forêt près de chez moi...
je pense que le département est bon et c'est un "plaisir" de te lire ...les sentiers se ressemblent c'est pourquoi le petit chaperon rouge s'égare !la neige est annoncée je rempli les placards...
SupprimerMessage reçu 5/5 :) Le monstre m'avait mise sur la piste mais je n'étais pas sûre. Les maisons vues au loin depuis ma lucarne appartiennent à St Germain.
SupprimerTu as raison de faire des provisions, on ne sait jamais !
je me doutais bien que c'était proche d'après une de tes réponses à propos du musée de Maurice Denis !
Supprimersigné Maigret :-)
Je viens de trouver la réponse à la question que je me posais.
SupprimerEst-ce que le Prieuré qui est aussi le musée Maurice Denis se visite aisément et d'abord, est-il facile à trouver?
Nous avons, un soir, tourné en rond sans le trouver..
Habitant près de Saint_Lô, nous
(=les saint-lois )
avons des attaches culturelles avec Maurice Denis, beau-père du poète Jean Follain
Le bleu figure en première place parmi les couleurs qui me séduisent. J'ai dans ma vie rencontré deux bleus (à part celui de Klein, bien sûr — tiens, tu n'en a pas parlé ? Serais-tu une nostalgique inconditionnelle du XIXe siècle ?) deux bleus disais-je qui me subjuguèrent. Le premier est celui d'un ciel d'été de début de soirée avignonnaise, entre chien et loup, nuance d'une subtilité indescriptible et d'une étonnante profondeur veloutée. L'autre est celui de la mer, dans les calanques marseillaises, quand l'eau est profonde au pied des rochers : s'il est un bleu que je pourrais qualifier d'outremer, c'est celui-là. Tous deux sont des bleus très denses. Mais il y a également un bleu aquatique subsidiaire, c'est celui des rivières souterraines : la lumière artificielle lui donne une grande clarté turquoise qui m'est très attirante.
RépondreSupprimerIl est encore temps de faire des vœux pour cette nouvelle année. Alors, je vous souhaite d'éviter autant que possible de vous faire... des bleus.
:D)
Inconditionnelle du XIXe, moi ? Pâaaaas du tout ! mais pas fan de Klein. Je préfère Soulages, sa Peinture 5 mai 1959 par exemple.
SupprimerPar contre, je te rejoins totalement pour porter au rang de merveille l'eau des calanques et celle de la Fontaine de Vaucluse (ici en particulier). Ces eaux m'ont fascinée, à la fois par leur teinte et par leur transparence, ce sont pour moi deux souvenirs inoubliables des années 65-66.
En parlant de bleu (tu vas rire) j'en ai un mahousse costaud au bras gauche, dû à l'incompétence flagrante d'une infirmière qui m'a fait une prise de sang avant-hier !
La Google car ne vas pas jusqu'au goufre... :(
SupprimerIl vaut mieux se risquer avec une prise de sang qu'avec une prise 220...
Et on a pas le sang bleu, palsambleu !
:D)
Je t'envoie un peu de notre soleil. Attention au bleu, car avoir le blues n'est pas forcément mieux... Du rouge, de l'orangé, du jaune pour faire flamboyer l'hiver. J'aime bien la mélancolie, mais tu as raison, point trop n'en faut. Courage !
RépondreSupprimerMerci pour ton envoi de soleil, Françoise. Cependant, j'ai bien peur qu'il mette un certain temps avant d'être livré ici :(
SupprimerLe manque de soleil n'agit pas seulement sur le moral, le corps aussi en a un tantinet besoin. Mais dans mon cas, point trop n'en faut, c'est comme les médicaments, tout est dans le dosage !
C'est le moment ou jamais de faire l'éloge du gris. Le gris qui rime avec la pluie. Et qui bientôt nous sourit.
RépondreSupprimerDame souris trotte
Dame souris trotte
Noire dans le gris du soir,
Dame souris trotte
Grise dans le noir.
On sonne la cloche,
Dormez les bons prisonniers !
On sonne la cloche :
Faut que vous dormiez.
Pas de mauvais rêve,
Ne pensez qu’à vos amours.
Pas de mauvais rêve :
Les belles toujours !
Le grand clair de lune !
On ronfle ferme à côté.
Le grand clair de lune
En réalité !
Un nuage passe,
Il fait noir comme en un four,
Un nuage passe.
Tiens le petit jour !
Dame souris trotte,
Rose dans les rayons bleus.
Dame souris trotte :
Debout les paresseux !
Paul Verlaine
Merci, Jeandler, pour ce beau poème de Verlaine, gris et rose à la fois. Un de mes préférés, bien que le sujet de la détention ne soit pas spécialement gai.
SupprimerJe suis hors sujet. Parisien (en ce moment)comme tu es parisienne, nous baignons dans la grisaille. Grisaille qui n'est pas le gris. Ceci étant dit, le bleu est ma couleur.
RépondreSupprimerPas du tout hors sujet, ce poème qui recommande de faire de beaux rêves pour chasser l'ennui de la détention. Personnellement, je me sens prisonnière de l'hiver quand il fait un temps comme celui que nous avons depuis des semaines.
SupprimerJ'aime toutes les couleurs, avec cependant une préférence pour les verts et les bleus.
Mais pourquoi se lasse-t-on si vite du gris, du gris du ciel ? Et qu'un seul brin de soleil mais le coeur en fête ?
RépondreSupprimerDifférentes solutions s'offre à nous car on est bien obligé de faire avec comme me disait ma belle-mère !!!!
Toi tu cherches des toiles dans ton grenier moi j'ai cherché des photos de vacances au... SOLEIL d'Italie !!!!!
J'aime le bleu, le bleu du ciel, ouf ! Merci pour cette galerie du jour fort plaisante !
Bonne soirée Bises
Pour répondre à ta question, il me semble que la raison qui nous fait préférer une journée de soleil, à de longs jours de grisaille, tient au fait que l'organisme a besoin du soleil, non seulement pour l'assimilation de la vitamine D, mais aussi pour l'humeur. D'où, le recours à la luminothérapie par les personnes souffrant du blues hivernal.
SupprimerBises et bonne fin de semaine, Enitram, je file voir tes photos de soleil d'Italie
La periode bleue de Picasso me plait assez... mais les nuages gris... je ne pourrais m'en passer. Par contre une chappe grise au dessus de la tete comme a Munich 6 mois de l'annee non jamais plus...
RépondreSupprimerLa peinture de la femme a la fontaine de Lailhaca est tres belle.
En fin de compte le gris journalier, momentane, t'a bien inspiree.
Pleinement d'accord avec toi pour admirer le tableau de Joseph Lailhaca, un peintre que j'ai découvert à l'occasion de mes recherches de paysages dans les musées de France.
SupprimerLes nuages gris, gros de pluie, sont nécessaires à l'arrosage de la végétation et au maintien à niveau de la nappe phréatique. Alors, ils ne me gênent pas outre mesure... Sauf lorsque j'arrive au bas de mon septième étage et que, m'apprêtant à sortir, je m'aperçois que j'ai oublié de prendre mon parapluie :)
Par contre, la grisaille qui stagne pendant des jours et des jours, comme celle dont tu parles à propos de Munich (que je ne connais pas), c'est vraiment dur à supporter ! Contrairement à ce que tu sembles penser, le gris journalier n'est pas momentané en Île-de-France. Ici, ça fait des semaines que cela dure. Dur dur !
Alors si tout te parait gris il faudrait demander aux habitants de la France de se parer de couleurs et reléguer le noir et les gris au placard... cela aiderait déjà un peu. Courage, les flocons arrivent dans ton coin...
SupprimerBonjour Tilia.
RépondreSupprimerPour moi qui suit une fille du soleil, donc du ciel bleu, je ne suis pas à la fête ici en ce moment. Je vois un rayon de soleil dans la peupleraie voisine. Je suis allée voir au pignon de la maison, miracle ! le ciel devient bleu. Enfin ! Et pourvu que ça dure, et là c'est moins certain.
Comme tu le dis si bien, VIVEMENT LE PRINTEMPS !
J'aime bien le tableau de la dame devant sa biblothèque.
Ton ciel du vendredi est typique du scénario qui se produit de temps à autre ici. Un timide rayon de soleil matinal et presque aussitôt la chape de plomb !
SupprimerLa neige est annoncée pour ce weekend, ou lundi au plus tard. La lumière blanche qu'elle génère a pour effet d'éclairer le paysage, ce sera toujours ça de gagné sur la grisaille si elle persiste, ce qui n'est hélas pas exclu...
Avec sa bibliothèque, Toulmouche a fait mouche !
Du bleu ?
RépondreSupprimerDu bleu ? J’en ai plein mon enfance
Où fleurissaient des champs immenses
De lin.
Du bleu ? J’en ai dans ma rivière
Où je trempais, dans la lumière
Mes mains.
J’ai aussi du bleu de bleuets
Mûri au creux chaud des juillets
De lune,
Du bleu de fable et de faisan
Que l’on peut aller cueillir sans
Fortune.
Du bleu de ciel et d’ancolie,
J’en ai l’âme toute remplie
Aussi,
Et, débordant de tous mes coffres,
Du bleu de Chat botté que j’offre
Ici.
Mais mon bleu le plus délectable,
Autour du pain bis sur la table,
Luisait
Lorsque, pour nos humbles agapes,
Ma mère déployait la nappe
De mai.
(Maurice Carême, Brabant, 1967)
J'ai un souvenir ému de ce tableau bleu
Très bonne journée à toi
Tu peux mettre des jacinthes bleues dans ta cuisine c'est ce que je fais
Merci, Aloïs, pour ce délicieux poème.
SupprimerAh ! que j'aime Maurice Carême ! souvenirs des années d'école où l'on apprenait encore par ♥ la poésie.
Tu as visité The Frick Collection ? quelle chance tu as si c'est le cas ! pour ma part, je dois me contenter de la visite virtuelle (merci au webmaster du site).
Au fait, pourquoi la Comtesse d'Haussonville ? une de tes aïeules ?..
Les jacinthes, quelle bonne idée ! Merci Aloïs, bises et bonne fin de semaine
Coïncidence, le tableau exposé à gauche du portrait de la Comtesse d'Haussonville, dans le hall nord de la Frick Collection, est un Whistler ayant pour titre "Symphony in Grey and Green: The Ocean".
SupprimerOui j'ai visité la Frick Collection un de mes plus beaux souvenirs pas uniquement pour le lieu mais pour la magie des lieux et du moment ,Noël,la neige et une douce musique dans "le musée" je me suis même installée dans un fauteuil et j'ai lu
SupprimerNon non la Comtesse n'est pas une de mes aïeules mais je suis née à Montauban
Donc........
Amusant la coïncidence
Nous l'avons en ce moment, le gris.... et la pluie aussi qui tombe drue et sans arrêt....Bises de nous deux
RépondreSupprimerBientôt la neige, pourvu que cela chasse le ciel gris !
SupprimerBises et bon weekend à tous les deux
Un conseil Tilia: une boîte de vitamine (de préférence C) couplée d'une autre de Vitamine D, tu fermes les fenêtres, tu mets la lumière, tu commences à dessiner, à peindre ou même à écrire. On dit que c'est aux pires moments qu'on arrive à créer de belles oeuvres.
RépondreSupprimer(Tu as dû faire pareil pour ton billet, non? :D)
La vitamine C, j'en prends un comprimé tous les matins, ça m'aide à tenir. Le chocolat aussi c'est bon pour le moral :)
SupprimerTu passes du gris au bleu avec élégance et tout au long de ton billet je pensais au "Bleu histoire d'une couleur " de Michel Pastoureau ,son origine à nos jours
RépondreSupprimerqui donne des pistes à découvrir
entre autre, si difficile à reproduire qu'elle restait une couleur discrète de second plan
Mais tu connais
Par contre le mistral souffle si fort aujourd'hui sur Toulon avec un ciel trop bleu qui frissonne
Oui, Arlette, il y a belle heurette que les interviews de Michel Pastoureau (celle-ci en particulier) sont bien rangées parmi ma pléiade de marque-pages, ainsi que son Petit livre des Couleurs dans ma bibliothèque.
SupprimerTon ciel bleu sur Toulon me fait penser à la chanson de Marcel Amont Bleu blanc blond :)
Belle fin de semaine ensoleillée, Arlette
Coucou Tilia !
RépondreSupprimerLe ciel bleu reviendra avec le Printemps, patience... Il faut que chaque saison se fasse et passe. Nous avons, sous nos latitudes, le bonheur d'avoir quatre Saisons, alors prennons ce qu'elles nous donnent, quoi que l'on en pense. En ce moment ce sont les chutes d'eau et de neige pour que le printemps soit vert, prends et patiente, nourris-toi de la sagesse de la Nature... Ce n'est que du bon.
Bisous et bon week-end Tilia ! :D
Nath.
Pas de neige et guerre de pluie ici, à peine un peu de bruine. La grisaille tenace et pesante comme une chape de plomb, c'est lassant. J'ai du mal à prendre le gris en patience, je rêve de neige sous un ciel bleu.
SupprimerBisous, à tantôt
Comme je te rejoins dans ta quête du bleu! Surtout si l'on peut s'asseoir, tranquille, au pied de mon arbre préféré: le Mondrian. Dire qu'il est centenaire, maintenant!
RépondreSupprimerJ'en profite avec retard pour te remercier pour tes voeux et te souhaiter à mon tour une très belle année 2013.
Bon weekend
Cathy
PS: Petit ou gros changement? Mon blog déménage, ou plutôt se poursuit ailleurs: http://www.blog.champagne-balade.fr/
J'aime beaucoup le Mondrian première manière, celle d'avant le tournant qu'il a pris au sortir de la grande guerre.
SupprimerN'aie crainte, Cathy, je vais te suivre dans ta nouvelle demeure.
Bonne continuation, merci pour tes vœux
Je me suis réjouie trop tôt, ce matin c'est gris et il flotte pour changer un peu. Mais bon le peu de beau temps d'hier a quand même fait du bien.
RépondreSupprimerJe viens de regarder par la fenêtre, en fait le ciel est gris bleu blanc.
Je crois que pour la neige elle va s'arrêter avant ici.
Bon wouik Tilia !
Il flotte chez toi ? ta pelouse va encore avoir les pieds dans l'eau.
SupprimerPour la neige, wait and see...
Bon dimanche, Claude, au coin du feu :)
A mon tour de débarquer au milieu...
RépondreSupprimerDe tous ces gris,
De tous ces bleus,
Avec une belle envie...
Celle de les mélanger,
De les triturer,
De les marier !
Joli billet, même avec sa pointe de nostalgie, qui nous fait penser que les bains dans la Grande BLEUE ne sont pas encore pour demain, mais ça viendra !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee
Mélange, Christineee, mélange ! Tu as l'art et la manière, de marier les couleurs. Ta Sirène en est une belle preuve. J'irais bien piquer une tête avec elle dans la grande bleue :)
SupprimerBisouuuuuuuus
re-coucou Tilia ! Tu vas changer de couleur ! Peut-être feras tu un billet sur le blanc ! lol (c'est de saison en plus ! lol) on annonce de la neige grrrrrr lol sur toute la France, donc personne ne va y échapper ! lol
RépondreSupprimerTu sais que je plaisante mais ne te morfonds pas dans le gris, car je sais que tu as le soleil dans le coeur !
Ceci dit en passant, les faisaises d'Etretat de Courbet me ravissent ! Ma-gni-fi-que !
Bisous et bon week-end, reste au chaud...
Nath.
Native du début de l'hiver, j'aime la neige. Avec un beau soleil et un bon froid bien sec pour qu'elle ne fonde pas !
SupprimerJ'ai un peintre en réserve, qui n'attend que cette occasion pour étaler ses tableaux dans mon grenier. Mais il est temps que je me mette sérieusement à l'histoire de Mme X...
La petite porte dans la falaise de Monsieur Courbet m'a toujours fascinée. J'imagine qu'elle donne accès à une sorte de caverne d'Ali Baba. Une fois ouverte, on descend un escalier creusé dans la roche, il mène à l'entrée sous-marine de l'Aiguille Creuse...
Bisous et bon dimanche, Nathanaëlle, sous la neige ou sous la pluie mais auprès du feu :)
Même idée ! Ah l'Aguille Crreuse de ce cher Arsène ! Quand j'étais petite, je croyais que c'était vrai... Mais sait-on jamais...:D
RépondreSupprimerOui Madame X... C'est une dame du XIXe siècle, alors permettons lui de se faire attendre... lol Notre joie ne sera que plus intense lors de son arrivée.
Je te souhaite le retour du soleil.
Bisous
L'Aiguille Creuse un feuilleton radiophonique des années 60-61, que j'écoutais religieusement (j'avais douze ans !) sur les ondes de la RTF (une station qui ne s'appelait pas encore France-Inter).
SupprimerC'est magique ! ton souhait a été exaucé, on a eu un peu de soleil aujourd'hui, redit le encore Nathanaëlle :)
Bisous et à bientôt (ici pour jouer aux devinettes picturales, ou dans tes étoiles pour ton prochain billet dont je guette l'apparition)
Personnellement, je me souviens du feuilleton
SupprimerLes dents du tigre, et de la voix caverneuse qui l'introduisait!
Et pourtant j'ai lu qu'à un moment de l'hiver la lumière vaut celle du mois de juillet, je l'ai souvent remarqué en montagne mais encore faudrait-il qu'il ne pleuve pas et ça on ne peut dire que nous manquons d'eau cet hiver. J'attends pour repiquer des stolons de fraisiers.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta photo personnelle mais essaie en déplaçant l'image de supprimer le ciel délavé en coupant un peu au dessus de la cime des sapins, elle gagnerait en vigueur et en optimisme...
Stolon, je ne connaissais pas ce terme à propos des fraisiers. J'employais à tort (je viens de l'apprendre, grâce à toi) le mot rhizome.
SupprimerMerci aussi pour le conseil de cadrage, tu as entièrement raison. Sauf, que pour mon billet c'était le but de montrer la mélancolie engendrée par le ciel gris :)
Et en attendant le printemps ,merci pour ces beaux tableaux qui nous font voir ma vie..en bleu!
RépondreSupprimerLe bleu est vraiment une couleur ambivalente. "La vie en bleu" ce serait plutôt le blues, si proche de la mélancolie typiquement romantique.
SupprimerOui, je veux du ciel bleu ! mais je préfère voir la vie en rose :)
Merci pour ta fidélité, Claudialucia, belle fin de semaine
Quel joli billet - j'adore cette collection de robes bleues.
RépondreSupprimerAujourd'hui, bleu mistral en pays avignonnais et bien que je préfère ce bleu-là au gris parisien sous lequel je suis née et auquel je me suis soustraite dès que j'ai eu l'âge de prendre ma vie en main, je dois avouer que ce bleu mistral est cher payé : le vent vient se cogner violent sur la maison, il nous arrache les oreilles, il insinue du froid partout, c'est vraiment un malfaisant. Mais ce bleu, ce bleu ! Si le blues est synonyme de mélancolie, le bleu du ciel de Provence est toujours un bonheur !
Le mistral que tu me décris là est un vent des 500 diables ! pas celui que j'ai connu impasse de l'Oratoire.
SupprimerMon seul souvenir négatif du mistral, c'est d'avoir eu froid dans les rues d'Avignon, malgré mon manteau de laine, un certain hiver. Il est vrai que la maison que j'habitais alors était protégée des deux côtés par ses voisines (dont une manque à l'appel aujourd'hui). Le mistral faisait bien du raffut entre les tuiles du toit, mais le poêle à charbon parvenait à maintenir une température acceptable dans la pièce de séjour (la seule chauffée).
La particularité de l'impasse, qui faisait que le vent inversait son sens en son milieu, avait pour résultat qu'il fallait toujours lutter contre le mistral pour pénétrer dans la ruelle de l'Oratoire, quel que soit le bout par lequel on l'abordait. Par contre, on se faisait fortement expulser une fois parvenu à l'autre extrémité ! Souvenir plus amusant que réellement pénible, je ne sais si le phénomène persiste depuis que l'impasse à été ouverte à son extrémité pour laisser passage aux piétons.
Le bleu du ciel de Provence est toujours un bonheur, à condition de pouvoir se protéger du cagnard les jours de canicule :)
J'espère que le mistral va lâcher l'affaire et que tu vas vite retrouver la paix bien au chaud dans ta maison.
Bonne fin de semaine, Nathalie
Je crois avoir trouvé la page où tu évoques "la mystérieuse dame en bleu"...
RépondreSupprimerMerci pour le lien / Quelques années de ma vie
Je l'ai ajouté, ainsi que le chemin vers ton grenier.
(J'ai répondu sur mon blog)
La belle et mystérieuse dame du XIXe siècle, à laquelle j'ai fait allusion chez toi, n'est pas spécialement vêtue de bleu.
SupprimerJe la désigne aussi (pour plus de facilité) sous le voile de "Madame X".
Pour les billets préliminaires à son histoire (qui sera contée dans ce grenier dès que j'en aurai terminé avec la suite du ♥ d'amour épris de René d'Anjou, c'est promis :)) voici les liens dans l'ordre de leur publication :
- Merveilleuse transparence
- Le voile de Salammbô
- Premier acte, planter le décor
- Duels à la russe
Je ne doute pas que ton flair de fin limier te mènera tout droit vers celle dont je souhaite continuer à taire le nom, alors (pour parodier les Dupond & Dupont) "Botus et Mouche cousue" :D
Merci pour les lens , et le programme de lecture qui met au défi "mon flair de fin limier"...
RépondreSupprimerPour l'instant , je sèche plutôt. Je vais revenir sur mes pas (sur tes liens ) pour noter une piste très très mince . Je vais à partir de là , essayer de recouper avec ce qu'écrit Valérie Feuillet.
Ici, temps gris, à moitié pluvieux.
Ma fille , dans les Yvelines se plaint de la neige!
Non, non, Valérie Feuillet ne parle pas ouvertement de Madame X, c'est Pauline de Metternich qui la mentionne.
SupprimerJ'ai trouvé dans les souvenirs de Mme Feuillet la confirmation qu'Alphonse Karr vendait des fleurs à Nice Mais c'est une relation trop lointaine avec Mme X pour que cela te soit de quelque utilité :)
Oui, ici (près de St germain-en-Laye) il n'arrête pas de neiger. Mais c'est une neige gorgée de pluie, qui pour l'instant ne tient guère au sol...