Comme je vais m'absenter pour une huitaine de jours à partir du 10 juin et que je vais être très occupée durant tout ce mois-ci, j'ai prévu pour cette période des billets plus courts.
Pour commencer, je reprends une formule, inaugurée l'an passé, intitulée
À vous de jouer.
À vous de jouer.
The Travelling Companions Augustus Leopold Egg - 1862 Birmingham Museums and Art Gallery (notice du musée) |
À vous de faire écho à ce tableau
en écrivant ce qu'il vous inspire.
en écrivant ce qu'il vous inspire.
(je n'aurais peut-être pas le temps de répondre aux commentaires, néanmoins soyez assurés qu'ils seront tous lus et grandement appréciés)
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2013
L'une épuisée par le voyage rêve qu'elle lit...
RépondreSupprimer... et sa jumelle lit le récit d'un rêve :)
Supprimer1
RépondreSupprimerFenêtre ouverte sur la baie de Naples.
Le lapis-lazuli de la mer est cerné par un épais feuillage vert cru.
Les volets entre- baillés, noir et garance encadrent le paysage.
Sur le balcon, deux capes de satin grège , artistiquement disposées, d'une manière délibérément symétrique ,font écho , par leur tonalité, aux monts qui plongent dans la mer.
Deux toques noires se font face, surmontées , chacune, d'une plume rouge, accentuant la théâtralité du décor.
Sensation d'attente.
Qui va meubler cette scène ?
Une actrice, coquette, nonchalante , apprêtée ?
Des amants alanguis?
Un peintre qui se saisira des couleurs du ciel, de l'eau, du feuillage pour créer , un moment suspendu , ce va-et vient entre intimité et extérieur?
Elles sont dans une diligence !
SupprimerAh ! c'est un train alors... :D)
SupprimerUne mauvaise manipulation du clavier a effacé ma réponse précédente, dans laquelle je disais que, comme suggéré dans mon billet, Miss Yves décrit dans son premier commentaire ce que lui inspire ce tableau.
SupprimerPas ce que tu penses voir !
La notice du musée (voir le lien dans la légende du tableau) parle d'une voiture de chemin de fer. Et l'article de Wikipédia sur Augustus Egg reprend cette hypothèse. De plus, un voyage de La Famille Fenouillard, judicieusement déniché et mis en lien plus bas par Aloïs, vient la confirmer.
Maintenant, libre à toi d'imaginer la scène dans une diligence :-)
Par contre, d'après le Birmingham Museum, le paysage serait celui de Meudon dans le sud de la France !!!!! MDR
2
RépondreSupprimerEst-ce toi, mon amie, mon double, mon reflet, mon image,
dans la froideur du vitrage?
Est-ce moi, divisée, dédoublée dans le suspens d'un passage?
Qui es-tu :mon passé, mon avenir, dans l'attente du voyage?
Belle interprétation, éminemment poétique.
SupprimerJ'aime cet écho au tableau.
Des plus intéressants ce tableau. L’envie m’a d’abord pris de découvrir les différences comme dans le jeu des 7 erreurs puis d’essayer d’y trouver des explications. Mais hors sujet alors…
RépondreSupprimerPremières vacances ensemble ma sœur et moi… l’Italie, le lac de Garde. Elle enfouie dans le sommeil, moi dans "David Copperfield" ou plutôt dans mes pensées à travers une lecture qui n’arrive pas à se fixer dans mon esprit avec cette obsédante question: arriverons-nous enfin à nous confier l’une à l’autre ? Est-elle si différente de moi comme elle le prétend ? Il me tarde d’arriver.
Bien vu !
SupprimerEgg, le peintre de ces "compagnes de voyages", faisait partie du cercle d'amis de Dickens. Alors ce n'est sans doute pas au hasard que tu as choisi David Copperfield comme titre du roman lu par la jumelle qui n'a pas sommeil.
Des jumelles, une dans la lecture d'un livre d'amour, l'autre qui rêve de son amour... Bonne journée avec bises
RépondreSupprimerC'est une belle interprétation.
SupprimerBises et bonne semaine, Patriarch
.. et le paysage passe...sans regard de l'une ou l'autre...
RépondreSupprimerCe sont peut-être deux étudiantes qui font ce même trajet toutes les semaines..
SupprimerLa sœur de gauche, pensant :
RépondreSupprimer— Putain, siamoises par les pieds, quel merdier quand même. On va encore mettre une heure pour sortir de cette cariole... Et cette marche en crabe, je ne la supporte plus... Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir nager...
La sœur de droite, lisant :
— Un manuscrit de la fin du XIIe siècle décrit un cas de deux frères siamois nés vers 940 et corroboré par un second écrit contemporain. Le décès à l'âge adulte de l'un des deux a mené à une tentative de séparation...
Que ce soit dans une patache ou dans un tortillard, ton histoire est un vrai cauchemar !
SupprimerPaupières baissées, elle ne dort pas, elle songe, elle lit.
RépondreSupprimer"Myrtho
Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,
Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,
A ton front inondé des clartés d'Orient,
Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse."
Autre Mrs Dalloway, elle lit son journal intime, elle songe à l'inanité de sa vie: mondanités, actions charitables, futilités...
"C'est dans ta coupe aussi que j'avais bu l'ivresse,
Et dans l'éclair furtif de ton oeil souriant,
Quand aux pieds d'Iacchus on me voyait priant,
Car la Muse m'a fait l'un des fils de la Grèce."
Et la corbeille contenant pain et oeufs se métamorphose:la senteur des roses envahit le sombre compartiment fermé où elle étouffe.
"Je sais pourquoi, là-bas, le volcan s'est rouvert...
C'est qu'hier tu l'avais touché d'un pied agile,
Et de cendres soudain l'horizon s'est couvert."
Et dans le sombre compartiment qui traverse les villes industrieuses et enfumées, c'est l'éblouissement des vers de Gérard de Nerval :
"Depuis qu'un duc normand brisa tes dieux d'argile,
Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile,
Le pâle Hortensia s'unit au Myrte vert!"
Miss Yves se dechaine. J'aime beaucoup l'analogie avec Mrs Dalloway...
RépondreSupprimerOui, moi aussi !
SupprimerUn jeu ! lol Yesssssssssssssss !
RépondreSupprimerAlors... Ces deux jeunes femmes se ressemblent tant, vêtements compris, que l'on dirait qu'il s'agit de la même personne ! De deux interprétations différentes de la même personne. Parfois lorsque l'on voyage en train et que l'on regarde dehors, on se voit dans la vitre. (Je suppose qu'il s'agit d'un train... 1862 : oui... car en transport hippomobile, je ne sais si l'on pouvait lire, cela devait secouer d'avantage lol) Alors le double de la personnalité, serait-ce ce qu'à voulu illustrer l'artiste. Mais je ne crois pas...
C'est une oeuvre assez étrange, tu ne trouve pas ?
Alors si l'on part du fait que ces deux femmes sont bien deux, l'une a des fleurs près d'elle, elle est bien sage avec ses gants et son livre... L'autre s'est endormie, décontractée, un panier avec un en-cas est posé près d'elle. L'une se contrôle, soumise à une bienséance affectée exagérée, l'autre pas. Elle vit ! Voilà, l'une a l'esprit libre, l'autre pas.
Mis à part cela, je ne vois pas quoi en soutirer d'autre pour l'instant.
Ceci dit, ce que ce tableau m'inspire :
- Pendant que vous dormez, ma chère, que votre esprit voyage par le rêve, je voyage aussi. Je suis entrée dans un livre, et bien que mon corps soit emporté par la vitesse, je suis ailleurs. Nous voyageons chacune doublement, à notre manière.
Où êtes vous en ce moment ? A Constantinople ? En Ecosse ? Moi, je suis dans un roman de Jane Austen. Et je ne vois pas plus que vous le si beau paysage qui défile...
Bon maintenant, je vais lire les comms au-dessus du mien pour voir...lol Hé hé ! Tu nous as donné un devoir de vacances ! lol
J'adore ce genre de devoirs lol
Bisous Tilia, reviens nous vite !
Ah, mais oui... pourquoi ne seraient-elles pas dans un train ? Cela pourrait coller. Mais à quoi différencier un train d'une diligence dans ce tableau ? Mince, encore un jeu... :D
Supprimer@ Nathanaëlle
SupprimerL'une se contrôle... et l'autre vit, dis-tu.
Pour moi c'est tout-à-fait ça.
L'une est introvertie, l'autre non.
Si ce sont bien des jumelles, comme leur tenue le laisse supposer, elles ont des tempéraments opposés.
Bisous, je suis toujours là et ravie de te lire en direct !
Nous partons seulement lundi prochain (le 10)
La lectrice se projette en reflet...près d'elle des fleurs ...son double a une corbeille de fruits ! s'imagine t-elle plus mure ? tandis qu'elle ne voit pas le paysage défiler...tout comme le temps passe.
RépondreSupprimerbonnes vacances Tilia, reviens vite !
L'une vit en esprit, l'autre est plus terre-à-terre.
SupprimerEt moi je ne suis pas encore partie. En attendant le 10 je suis ravie de continuer à te lire.
"Un roman de Jane Austen", comme l'écrit Nathanaëlle cadre tr-s bien avec le caractère intimiste, introspectif du tableau, très bien choisi pour occuper ...tes lectrices!
RépondreSupprimerBon voyage, bien sûr!
Entièrement de ton avis pour Jane Austen.
SupprimerJe pars le 10 et reviendrai huit jour plus tard.
Merci pour tes échos, tous plus beaux les uns que les autres. Quelle érudition ! je suis époustouflée ;-)
DELPHINE et SOLANGE
RépondreSupprimerNous sommes deux soeurs jumelles
Nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Toutes deux demoiselles
Ayant eu des amants très tôt
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
DELPHINE
Nous fûmes toutes deux élevées par Maman
Qui pour nous se priva, travailla vaillamment
SOLANGE
Elle voulait de nous faire des érudites
Et pour cela vendit toute sa vie des frites.
DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes toutes deux nées de père inconnu
Cela ne se voit pas, mais quand nous sommes nues
Nous avons toutes deux au creux des reins
C'est fou...
DELPHINE
... là un grain de beauté...
SOLANGE
... qu'il avait sur la joue
DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol rédo.
DELPHINE
Nous sommes toutes deux joyeuses et ingénues...
SOLANGE
... attendant de l'amour ce qu'il est convenu...
DELPHINE
... d'appeler coup de foudre...
SOLANGE
... ou sauvage passion...
DELPHINE et SOLANGE
... nous sommes toutes deux prêtes à perdre raison
Nous avons toutes deux une âme délicate
DELPHINE
Artistes passionnées...
SOLANGE
... musiciennes...
DELPHINE
... acrobates...
SOLANGE
... cherchant un homme bon...
DELPHINE
... cherchant un homme beau...
DELPHINE et SOLANGE
... bref un homme idéal, avec ou sans défauts
Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
SOLANGE
Je n'enseignerai pas toujours l'art de l'arpège
J'ai vécu jusqu'ici de leçons de solfège
Mais j'en ai jusque-là, la province m'ennuit
Je veux vivre à présent de mon art à Paris.
DELPHINE
Je n'enseignerai pas toute ma vie la danse
A Paris moi aussi je tenterai ma chance
Pourquoi passer mon temps à enseigner des pas
Alors que j'ai envie d'aller à l'opéra
DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Deux coeurs, quatre prunelles, à embarquer allegreto
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
DELPHINE
Oh ! Midi moins le quart. Cà y est, je suis en retard.
SOLANGE
Delphine !
DELPHINE
Oui.
SOLANGE
Tu vas chercher Boubou ?
DELPHINE
Oh tu peux pas y aller ?
SOLANGE
J'irai cet après-midi.
DELPHINE
J'peux pas sortir avec ça ! Oh puis si. Oh puis non. J'ai rendez-vous à midi
avec Guillaume, je n'y serai jamais.
SOLANGE
Qu'est-ce qu'il veut encore celui-là ?
DELPHINE
Je ne sais pas... me voir.
SOLANGE
Oh bien il attendra. Tu rentres déjeuner ?
DELPHINE
Oui. Mais pas avant une heure. Qu'est-ce que j'ai fait de mon poudrier ? Ah
non je l'ai.
DELPHINE et SOLANGE
Jouant du violoncelle, de la trompette ou du banjo
Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots
Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo
Nous sommes soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
SOLANGE
Au revoir.
DELPHINE
Au revoir.
Bravo Avignon ! à mon avis ce sont bien des jumelles vêtues à l'identique dans ce compartiment.
SupprimerGrâce à toi j'ai maintenant l'air de cette comédie musicale de Jacques Demy qui swingue dans ma tête sans plus vouloir en sortir.
C'est malin :)
Excellent ça Jaquot ! Il fallait y penser ! :D
RépondreSupprimerDeux belles découvertes. D'abord ce jeu, et surtout ce tableau que je ne connaissais pas. Il me plaît car il évoque le voyage. Une diligence? j'avais d'abord pensé à un wagon de train, pas en 2e classe... Le centre me fait penser à de la peinture italienne, Titien peut-être. Double portrait en deux temps, celui du sommeil et de la veille. Qu'y a-t-il dans le panier près de celle qui dort? Un bouquet près de celle qui lit, mains gantées. Et celle qui dort mains nues tenant encore une lettre? Il y a certainement une symbolique à tout ça. Le mystère plane... Ça me fait penser à un tableau de Titien L'Amour Sacré et l'Amour Profane, où la même femme est représenté dans deux états. Décidément, ce tableau est un roman! Merci Tilia, bonnes vacances!
RépondreSupprimerDans le panier, il me semble voir des oranges, ou peut-être des pêches. D'après la notice du musée, la scène se passe dans un train. Entre les fleurs et les fruits, ce compartiment doit embaumer !
SupprimerD'accord avec toi le paysage est méditerranéen. En aucun cas il ne peut s'agir de Meudon, comme le mentionne de manière erronée la notice du Birmingham Museum !
Merci pour ton appréciation positive, je suis ravie que cela te plaise.
Meudon?
SupprimerFaute de frappe pour
Menton?
Et cette fois, il s'agit bien du sud de la FRance.
L'intérêt de ton jeu, c'est qu'il laisse place à l'imagination, d'où la multiplicité des interprétations proposées.
J'ai eu un peu peur en voyant le carré; j'ai cru qu'il fallait trouver l'auteur et le titre du tableau (que je ne connaissais pas . Belle découverte)
Je commençais à observer les tissus crème qui me faisaient penser à Manet, mais la symétrie me laissait perplexe (Sans parler du fond)
Curieux, elles sont habillées et chapeautées pareil. Des étudiantes peut-être.
RépondreSupprimerUne a froid aux mains,pas l'autre. Une aime lire et les fleurs, l'autre préfère dormir et entres deux dosos casser la croûte.
J'aime bien le com de Bichel sur les soeurs siamoise et celui de Jacquot.
Oui, des étudiantes qui rentrent chez elles toutes les semaines. Elles connaissent le trajet par cœur et ne font même plus attention au paysage !
SupprimerJacquot, c'est aussi Bichel ! il a pris le prénom du réalisateur des "Demoiselles de Rochefort". Tout comme, un peu plus bas dans les commentaires, il met le masque de Pierre Perret pour nous chanter une drôle de chanson :-)
Oui cela me fait penser à La famille Fenouillard !
RépondreSupprimerBonne journée
On y est !
Supprimer@ Aloïs
SupprimerGénial !
Comment as-tu fait pour faire ce rapprochement fulgurant ?
Merci pour ce lien si judicieusement déniché.
Bises ébahies
Fausse symétrie... Le paysage est magnifique et il défile sans qu'elles y prennent garde, un peu comme les voyageurs du TGV
RépondreSupprimerJ'ai des photos de mon père et de sa fratrie où tout le monde est habillé pareil : petites tenues de marin et robes en dentelles, anglaises pour les filles. C'était un des plaisirs de l'époque du pas encore tout numérique pour les mamans...
Je pense aussi à la nouvelle de Maupassant "Boule de Suif"
http://rene.ernst.pagesperso-orange.fr/Boule_suif/texte.html
Ce que tu dis des tenues vestimentaires me fait ressouvenir d'une robe que ma mère m'avait confectionnée sur sa Singer à l'identique de la sienne. Et elle avait poussé le jeu de la mise en abyme (genre matriochka) jusqu'à la reproduire en modèle réduit pour mon poupon !
SupprimerMerci pour le lien vers Boule de Suif, la description de la promiscuité des voyageurs cadre bien avec le tableau.
De plus, la profession de Boule de Suif tombe pile poil en relation avec l'actualité hollandaise relatée dans l'article de presse que mon ami avignonnais a mis en lien un peu plus bas !
Nous sommes en présence de jumelles, de milieu aisé. On devine qu'elles ont toujours été été vêtues de la même manière et ne se quittent jamais; les deux chapeaux posés sur les robes, face à face, avec la petite plume orange, créent un effet amusant, comme s'ils se regardaient, en rivalité. Les deux jeunes filles ont-elles un personnalité qui leur est propre? C'est la question que l'on peut se poser. Aucune ne regarde le paysage pourtant très beau qui défile, l'une dort, l'autre lit mais pas de curiosité pour le monde extérieur. Seules différences, le panier avec des fruits de l'une et les fleurs de l'autre, les mains nues de l'une et les mains gantées de l'autre... Mais on ne peut en tirer une réponse.
RépondreSupprimerTrès bonne analyse. De grosses différences malgré une apparence identique.
Supprimer@ Claudialucia
SupprimerPour moi aussi ce sont bien des sœurs jumelles (monozygotes ou dizygotes, leur pose ne permet pas d'en juger) mais leurs tempéraments sont différents. L'une me semble plutôt du genre introverti, entièrement préoccupée par les choses de l'esprit. Tandis que sa sœur me parait plus pragmatique et vivant dans l'instant.
J'ai bien connu deux sœurs jumelles
RépondreSupprimerQui ne s'accordaient pas du tout.
Celle qui se prénommait Angèle
Et qui se croyait la plus belle
Était une poupée sans cervelle.
C'était une poupée sans cervelle
Mais elle ne manquait pas d'atout
Elle avait deux vertes prunelles
Et des cheveux couleur cannelle.
Et des jolis poils du cul roux.
Quant à sa sœur elle était douce
Et le loup ne l'effrayait plus
Ces vertes années révolues
Elle suçait plus du tout son pouce.
Elle avait une jolie frimousse
Mais ses mœurs étaient dissolus
Elle suçait plus du tout son pouce
Ça veut pas dire qu'elle suçait plus !
Or cette déluré Jeannette
Possédait t'elle un don de Dieu?
De sa virginale fossette
Elle pouvait faire le casse noisette
Et même jouer de la trompette
De ces facultés centripètes
Tous les hommes en faisait grand cas
Mais ça énervait sa sœurette
Qui elle de sa belle foufounette
Jouait même pas de l'harmonica
Enfin ces deux belles coquines
Faisant la paix tant bien que mal
Malgré leurs dissensions mesquines
Me donnèrent un beau récital
C'est ainsi qu'Angèle et Jeannette
Unies en un tendre ballet
M'offrir un solo de trompette
Et un concert de flageolet.
J'ai bien connu deux sœurs jumelles
Qui ne s'accordaient pas du tout.
Celle qui se prénommait Angèle
Et qui ce croyait la plus belle
Était une poupée sans cervelle.
C'était une poupée sans cervelle
Mais elle ne manquait pas d'atout
Elle avait deux vertes prunelles
Et des cheveux couleur cannelle.
Et des jolis poils du cul roux.
Pierre Perret
Ce Pierrot là ne se contente pas de chanter au clair de la lune :D
SupprimerDans l'actualité :
RépondreSupprimerhttp://www.lematin.ch/monde/Prostituees-depuis-50-ans-les-jumelles-se-livrent/story/23317683
re-coucou Tilia,
RépondreSupprimerJe viens seulement de cliquer sur la notice du musée ! la note parle de "la côte ensoleillée près de Meudon" ?!?!? Il est vrai que l'on voit la mer et des collines... à Meudon ! Lol et re re-lol ! Et même mdr ! La géographie n'était pas leur fort au Feeney Charitable Trust lol Hé hé ! lol allez : Errare Humanum Est...(m'enfin quand même lol)
Bisous Tilia !
C'est exactement ce que je disais (une heure avant toi) dans ma réponse au 1er commentaire de Miss Yves ;-)
SupprimerEt le plus fort, c'est que l'auteur de l'article de Wikipédia sur Augustus Egg a repris la même bourde !!
Bisous et bonne nuit Nathanaëlle
En fait, Mesdames, Messieurs, vous n'y êtes pas du tout !
RépondreSupprimerIl n'y a qu'une seule jolie dame en train de voyager... face à un miroir géant qui lui joue des tours !
Clin d'oeil pour Nathanaëlle :
A vous de trouver maintenant... qui est la vraie : celle qui dort ou celle qui lit ?
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee
Merci Christineeeee, de nous inviter à passer de l'autre côté du miroir pour nous lancer à la poursuite des jumeaux Tweedledum et Tweedledee !
SupprimerBisouuuuuuuuuuus
Sans vouloir lire et être influencée par nos amis
RépondreSupprimerJe vois un miroir où se reflète une jolie personne mais ce miroir n'est pas fidèle ou tout simplement son esprit se dédouble!!! un peu comme le sont les gémeaux il me semble
Bonnes vacances Tilia.
RépondreSupprimerToujours d´un grand intérêt tes tableaux.