vendredi 27 janvier 2012

Wonderlamp

Accumulation
Arman

En panne d'inspiration depuis plusieurs jours, j'accumulais des images sur divers sujets sans parvenir à en choisir un pour mon prochain billet. L'idée a surgi grâce au commentaire de Thérèse sur mon billet précédent. Je suis allée visiter son blog principal et c'est en voyant la photo de ce billet que j'ai immédiatement repensé aux lampes d'un autre photographe, dont j'ai emmagasiné quelques photos de ses installations lumineuses depuis déjà pas mal de temps.

Le photographe que j'ai découvert ainsi, c'est Tim Walker. Son inspiration reflète parfois l'univers de Tim Burton. Allez voir sa galerie de portraits, vous ne serez pas déçu(e). Cliquez sur les photos pour les faire défiler et prévoyez un certain temps, il y en a beaucoup !

La photo de Tim Walker publiée par Thérèse est magique, la voici

The Dress Lamp Tree
Tim Walker - 2002
Northumberland, England


Le photographe auquel m'a fait penser l'arbre aux robes lumineuses de Tim Walker s'appelle  Rune Guneriussen. C'est un artiste norvégien formé au Surrey Institute of Art & Design. Les accumulations d'objets font partie intégrante de son œuvre, ce qui le rattache à l'art conceptuel. Ses séries de lampes installées en pleine nature sont hautement poétiques.

Évolution 3 - 2005

Downfall - 2008

Évolution 4 - 2005

A clear epical dominance - 2009

Évolution 2 - 2005

Exposition 2010 à Bayeux

One can rely on the prudence of his decisions - 2009
 
A parasitic gesture - 2011

A natural selection - 2008

En lampe på bordet brenner - 2011


Rune Guneriussen vit et travaille à Oslo, il a participé à de nombreuses expositions en Allemagne, en Angleterre, en Pologne et en France lors de l’édition 2009 de Nuit blanche.

Pour faire plus ample connaissance avec Rune Guneriussen, son art et sa manière de travailler, cliquez ici pour voir la vidéo.

Avant de partir, n'oubliez pas de cliquer sur le lien de la première photographie si vous ne l'avez pas déjà fait. Vous y découvrirez en détail qui était Arman, un artiste majeur du vingtième siècle.



Sources des photos : le site de Rune Guneriussen
et la galerie virtuelle de Phaidon


©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012

samedi 21 janvier 2012

Have a heart

Have a Heart

J'ai reçu un cœur !


Liebster est un mot allemand qui signifie chéri, bienaimé, favori

Cette jolie récompense m'a été récemment décernée par
trois dames de cœur

Marie-Josée parmi ses Notules artistiques fut la première
Nathanaëlle en son beau royaume étoilé d'ArtLubie, la seconde
Enitram enfin, en son bienfaisant CheminFaisant

Merci à toutes les trois pour ce cœur si gentiment offert...


À mon tour je dédie ce Liesbster Blog à cinq autres
dames et rois de cœur



Petit rappel à l'attention des personnes nominées qui, si elles désirent participer à leur tour, devront respecter la procédure ci-dessous :

1 - Afficher le logo Liebster Blog sur leur blog
2 - Faire un lien vers le blog de la personne qui leur a décerné le logo
3 - Choisir cinq blogs qu'elles aimeraient faire connaître
4 - Prévenir les cinq personnes nouvellement nominées


©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012

dimanche 15 janvier 2012

Gauguin, divers paysages d'hiver

Dans le billet précédent, les patineurs de Paul Gauguin ont retenu, à juste titre, l'attention de plusieurs d'entre vous. Ces patineurs ont été peints lors du séjour de Gauguin à Copenhague, alors qu'il se trouvait dans la famille de Mette Gad, son épouse d'origine danoise. Notons au passage que (contrairement à ce que l'on peut lire dans les articles de Wikipédia) ce n'était pas la sœur de Gauguin qui était l'épouse du peintre norvégien Frits Thaulow, mais Ingeborg Gad, la sœur de Mette, donc la belle-sœur de Gauguin. Voir ici le portrait d'Ingeborg peint par son beau-frère.

Patineurs dans le parc de Frederiksberg
Paul Gauguin - 1884
Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague

Gauguin et la neige... au premier abord cela semble plutôt antinomique. Cependant, Patineurs dans le parc de Frederiksberg n'est pas le seul tableau hivernal peint par Gauguin, loin de là.

La Seine au pont d'Iéna. Temps de neige
Paul Gauguin - 1875
Musée d'Orsay (notice)

Dans cette vue d'un quai de Seine enneigé, les coloris sans éclat et l'épaisseur de la pâte témoignent de l'influence des peintres de l'École de Barbizon. C'est une peinture encore tout imbibée d'Impressionnisme. Son style est encore très éloigné de ce que Gauguin écrira treize ans plus tard, en 1888, dans une lettre à son ami Émile Schuffenecker « Un conseil, ne copiez pas trop d'après nature, l'art est une abstraction, tirez là de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu'au résultat. »

Neige à Vaugirard
Paul Gauguin - 1879
Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague

Des peintres tels que Monet, Sisley ou Pissarro, ont perpétué la longue tradition des paysages de neige dans la peinture européenne, celle des Écoles du Nord notamment. Les Impressionnistes cherchaient à reproduire les différents effets de neige sur le paysage en tenant compte de sa texture particulière et des réflexions engendrées par la lumière. Gauguin a poursuivi cet intérêt pour la saison morte et pour la neige en peignant une bonne quinzaine de paysages hivernaux.

Jardin sous la neige
Paul Gauguin - 1879
Szépmüvészeti Muzeum, Budapest

Les biographies de Gauguin indiquent qu'il s'est installé au 8 rue Carcel, dans le quartier de Vaugirard, en 1880. Cependant, il habitait déjà dans cette ancienne commune de Paris depuis 1877, au n° 74 de la rue des Fourneaux, l'actuelle rue Falguière. Les deux peintures, quasiment identiques, ci-dessus sont certainement des vues de la cité Falguière à l'époque où elle abritait de nombreux artistes peu fortunés.

Le jardin sous la neige
Paul Gauguin - 1882
Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague

Le jardin enneigé ci-dessus est sans aucun doute celui de la maison de Gauguin, dans la rue Carcel. Les trois hautes et sombres cheminées à gauche du tableau sont celles de l'usine à gaz de Vaugirard, qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel square Saint-Lambert.

Vue générale de l'usine à gaz de Vaugirard avant 1900
(cliquer sur la photo pour l'agrandir)
Construite en 1836, l'usine qui alimentait toute la rive gauche de Paris en gaz d'éclairage ne vécut pas un siècle. Bien que performante, il en émanait des gaz sulfureux qui polluaient tout le quartier et elle fut démantelée en 1929. Pour l'éclairage, l'époque du Gaz à tous les étages était révolue, la Fée Électricité venait d'arriver.

Après cette petite digression, nous retrouvons à présent les trois cheminées de l'usine à gaz de Vaugirard, bien identifiables sur un autre tableau du jardin de Gauguin, peint durant le même hiver.

Effet de neige
Paul Gauguin - 1883
Collection Neil A. McConnell, New-York

Les dimensions (117 x 90 cm) de cette toile en font l'une des plus importantes peintures de la période impressionniste de Gauguin, qui l'acheva en 1883, l'année même où, après avoir abandonné son emploi d'agent de change « l’amour de mon art me tracasse trop la tête pour que je sois un bon employé dans les affaires…» Gauguin décide de devenir peintre à plein temps. Par sa facture, elle est aussi l'une des plus abouties de cette période. Peindre sur le motif en hiver n'était pas chose aisée. Il semblerait que Gauguin ait repris dans son atelier la petite peinture précédente (60 x 50 cm) en la développant et en y ajoutant les deux femmes admirablement placées au premier plan.


Osny, rue de Pontoise, en hiver
Paul Gauguin - 1883
(œuvre non localisée)

En 1883, Pissarro est à Osny et son ami Gauguin, désormais libre de son temps, l'y rejoint pour peindre ensemble comme ils l'avaient déjà fait en 1876 quand Pissarro se trouvait à Pontoise. C'est dans la rue de Pontoise précisément, que Gauguin et Pissarro choisissent de planter leurs chevalets pour œuvrer de concert.

Rue de Pontoise à Osny
Camille Pissarro - 1883
(œuvre non localisée)

Parlant de son vieil ami, Gauguin écrivit « Si l'on examine 1'art de Pissarro dans son ensemble, malgré ses fluctuations, on y trouve non seulement une excessive volonté artistique, qui ne se dément jamais, mais encore un art essentiellement intuitif de belle race. Si loin que soit la meule de foin, la-bas sur le côteau, Pissarro sait se déranger, en faire le tour, 1'éxaminer. II a regardé tout le monde, dites-vous. Pourquoi pas ? Tout le monde 1'a regardé aussi, mais le renie. Ce fut un de mes maîtres, et je ne le renie pas ».

Au moment où il peint la rue de Pontoise à Osny, il  semblerait que l'élève Gauguin a déjà dépassé le maître Pissarro...

Les enfants de l'artiste, impasse Malherne
Paul Gauguin - 1884
(collection privée)

À l'automne 1883, Gauguin est toujours sans emploi et ses maigres économies fondent comme neige au soleil. Il pense à quitter Paris pour aller vivre à Rouen, là où les loyers sont moins chers et où il espère trouver un travail lui permettant de nourrir sa petite famille, tout en lui laissant le temps de peindre. Après quelques recherches en compagnie de Pissarro, il finit par trouver une location dans une demeure de l'impasse Malherne, au bas de la rue du Nord. De nos jours cette impasse a été rebaptisée impasse Gauguin.

C'est là que Paul Gauguin s'installe avec sa femme et leurs cinq enfants, début janvier 1884. Un mois tout juste après la naissance de Paul-Rollon, leur petit dernier né à Paris le 6 décembre 1883, dans leur appartement de la rue Carcel. L'enfant a été prénommé Paul comme son papa, un prénom auquel ses parents ont accolé Rollon, pour le distinguer de son père et en référence au légendaire viking (danois ?) comte de Rouen à l'origine de la lignée des ducs de Normandie.

Dans le tableau ci-dessus, c'est donc Paul-Rollon futur artiste peintre comme son père, que Mette pousse dans un landeau. Un bébé qui, comme ses trois frères et sa sœur va bientôt quitter la France pour le Danemark l'été suivant, lorsque leur mère, lasse d'une vie provinciale sans attrait et des privations dues à la désastreuse situation financière de son époux, finira par prendre la décision de retourner vivre dans sa famille.


Vue sur le jardin à Rouen
Paul Gauguin - 1884
Portland Art Museum, Oregon

Dans l'article correspondant à ce tableau, qui représente le jardin de la famille Gauguin à Rouen, il est question de son atmosphère hivernale. Les tons clairs semble être un reste de neige qui recouvre le sol.


Fin de l'hiver à Copenhague
Paul Gauguin - 1885
Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague

Juillet 1884, les difficultés matérielles s'accumulant la relation entre les époux Gauguin se dégrade. Mette et Paul se séparent, elle part avec les enfants (et ses meubles) pour retourner définitivement chez sa mère. Demeuré seul à Rouen, Gauguin cherche le moyen de rejoindre sa femme et ses enfants. Ayant trouvé un emploi de représentant au Danemark pour le fabricant français de bâches imperméables Dillies & Cie, Gauguin débarque à Copenhague en novembre 1884.

Mette a trouvé un emploi de traductrice et donne parallélement des cours de français. Le travail de représentant de Paul lui laisse assez de temps libre pour continuer à peindre. Tout pourrait aller pour le mieux...

Le jardin sous la neige (éventail)
Paul Gauguin - 1885
The Fitzwilliam Museum, Cambridge (lire la notice)

Si vous avez bien suivi, vous aurez reconnu dans l'éventail ci-dessus les motifs de deux tableaux présentés un peu plus haut dans ce billet : la maison de Jardin sous la neige (1879) et les personnages de Effet de neige (1883).

Entre 1884 et 1902, Gauguin a peint plus de trente modèles d'éventail, principalement basés sur des motifs qu'il avait accumulés au cours de ses voyages en France métropolitaine, en Martinique et à Tahiti.


Jour d'hiver (détail) voir le tableau entier
Paul Gauguin - 1886
Fred Jones Jr. Museum of Art, Université de l'Oklahoma (lire la notice)

Sur le cadre de ce tableau, une plaque précise "Copenhagen 1886". La notice du musée suggère qu'il a été peint d'après une étude de l'hiver précédent, puisqu'en 1886 Gauguin était déjà rentré en France.

Son séjour au Danemark a été un fiasco, tant sur le plan professionnel que familial. En juin 1885 Gauguin quitte ce pays, dont il exècre autant le climat que la "pruderie hypocrite" et le conformisme de sa bourgeoisie.
« Le plus terrible cannibale n'est rien comparé à un propriétaire danois. » écrira-t-il plus tard dans une lettre à sa femme datée de 1891.

En août 1885, revenu à Paris, où sa situation est toujours des plus précaire, Gauguin écrit à Mette « Si je vends quelques tableaux, j'irai l'été prochain me mettre à l'auberge dans un trou en Bretagne, faire des tableaux et vivre économiquement. C'est encore en Bretagne qu'on vit le meilleur marché. »


Pont-Aven sous la neige
Paul Gauguin - 1888
Gothenburg Museum of Art

Dans cette peinture de Février 1888, Gauguin s'éloigne de l'impressionnisme et opère ici une transition basées sur des teintes clairement différenciées en des plans nettement délimités. Une composition dans laquelle le synthétisme, qui viendra au jour l'été suivant, semble en gestation.


Paris sous la neige
Paul Gauguin - 1894
Musée Van Gogh, Amsterdam


.
Entre juin 1891 et juillet 1893, Gauguin réalisa son rêve "Atelier des tropiques". De retour en métropole, la vente d'une partie des toiles peintes durant son séjour à Tahiti lui permet de louer un deux pièces à Paris, au deuxième étage du 6 rue Vercingétorix, dans une maison en bois construite à partir de la démolition des pavillons de l'exposition universelle de 1889. Il y emménage au début du mois de janvier 1894. Le tableau ci-dessus a sans doute était peint depuis cet appartement.


Village sous la neige
Paul Gauguin - 1894
(collection privée)

Fin avril 1894, Gauguin retourne en Bretagne en quête d'inspiration, mais aussi pour se rendre au Pouldu afin de tenter de récupérer auprès de son ancienne aubergiste les toiles qu'il lui avait laissées en gage avant de partir à Tahiti.

Dans l'attente de l'issue de son procès contre Marie Henry, Gauguin séjourne à Pont-Aven, qu'il quittera fin novembre, après avoir été débouté de son procès faute de preuves et au motif  "en matière de meubles, possession vaut titre".


Village breton sous la neige
Paul Gauguin - 1894
Musée d'Orsay

C'est avant de repartir pour Paris fin novembre 1894, que Gauguin a commencé à peindre le village breton sous la neige. Les contours lourd des toits des chaumières recouverts de neige rappellent les estampes japonaises, celles de Hiroshige par exemple. La ligne d'horizon très haute, laissant peu de place au ciel où la fumées des cheminées se mêle aux nuages, le clocher de l'église ayant l'apparence austère d'un tronc d'arbre dans un paysage désolé, tout dans ce tableau évoque la tristesse et les privations engendrées par les rigueurs de l'hiver, le froid et la neige donnant à chacun l'impression d'être abandonné de tous.

D'après la notice du musée d'Orsay, cette toile a été trouvée à la mort de Gauguin dans sa case d'Attuona, sur l'île de l'archipel des Marquises, Hiva Oa. Recueillie par Victor Segalen, la toile a été confiée au peintre Daniel de Monfreid pour qu'il termine les coins que Gauguin avait laissé inachevés.


Nuit de Noël, la bénédiction des bœufs
Paul Gauguin - 1894
Museum of Art, Indianapolis (lire la notice)

Cette étrange nuit de Noël en Bretagne est un fascinant mélange de symboles tels que les affectionnait Gauguin. Les bœufs proviennent de représentations égyptiennes, tandis que le petit oratoire a été inspiré par une frise javanaise. Gauguin a commencé cette toile lors de sa dernière visite à Pont-Aven en 1894, ce qui en fait son dernier tableau peint en France, bien qu'il ait été probablement terminé en Polynésie.

source pour la biographie de Gauguin



©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012

dimanche 1 janvier 2012

2012 on Ice

Que ce soit en France ou aux USA, il va y avoir du sport électoral en 2012 ! et les dérapages ne pourront sans doute pas tous être évités. Cependant je vous souhaite à toutes et à tous de glisser aussi légèrement que des patineurs, et avec autant de plaisir qu'eux, tout au long de cette année deux mille douce à peine entamée.



Two Ladies Ice Skating in Central Park
Walter Granville-Smith - 1892
Federal Reserve Board, Washington



 Magnifique prestation de Mao Asada
sur La Valse des Patineurs, musique de Émile Waldteufel




Patinage au crépuscule
Conrad Wise Chapman
Collection privée


Patineurs dans le parc de Frederiksberg
Paul Gauguin - vers 1884
New Carlsberg Glyptotek, Copenhague



La Valse des Patineurs (composée par Émile Waldteufel)
remarquablement jouée au piano par un enfant de 8 ans



Skaters, a scene on Duddingston Loch near Edinburgh
Charles Lees - 1853
Sotheby's



Reverend Robert Walker Skating On Duddingston Loch
The Skating Minister
controverse sur l'attribution du tableau (en anglais)
Sir Henry Raeburn (?) - 1795
National Galleries of Scotland (lire la notice)


Ice skatingIn in Central Park
Johann Mongles Culverhouse - 1865
Museum of the City of New York




Les Patineurs
ballet de Sir Frederick Ashton (1937)
musique de Constant Lambert, d'après Giacomo Meyerbeer




Patinage au Bois de Boulogne
Conrad Wise Chapman - 1877
Collection privée


La Patineuse
Giuseppe de Nittis - 1875
Musée de Dunkerque




Époustouflante performance sur le Boléro de Ravel




The Skater (Portrait of William Grant)
Gilbert Stuart - 1782
NGA-Washington (lire la notice)



Patineurs au Bois de Boulogne
Conrad Wise Chapman - 1875
Collection privée




extrait du film Hans Christian Andersen




Winter Dance
Christa Kieffer
(site de l'artiste)




Vous aimez le patinage artistique ? cliquez ici !
Pour terminer, la chanson qui s'impose





EDIT du 6 janvier
Nathanaëlle vient de mettre en ligne dans Les Étoiles d'ArtLubie un très bel article offrant un vaste éventail des joies de l'hiver. Vous y verrez, entre autres images de plaisirs sur glace qu'elle a su dénicher pour nous, Les patineuses de Jean Béraud, Plaisirs d'Hiver de Carl Hermann Kuechler (une peinture quasi introuvable sur la toile) et, cerise sur le gâteau, Le Patineur de Pierre Maximilien Delafontaine. Merci, Nathanaëlle !


©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012