Mercredi dernier, je suis allée faire un tour au Château de Versailles.
Passées les deux grilles de la Cour d'Honneur, on accède à la Cour Royale qui lui fait suite, bordée d'un côté par l'aile Gabriel et de l'autre par le pavillon Dufour.
En arrivant dans la Cour Royale remplie de touristes, je ne m'attendais pas à être accueillie par un concert de cris d'oiseaux qui, l'espace d'un instant, m'a rappelé celui donné par les martinets tournoyant les soirs d'été au-dessus de la Cour d'Honneur du Palais des papes d'Avignon.
Or, un coup d’œil en l'air m'a suffi pour reconnaitre immédiatement les ventres blancs des hirondelles de fenêtre, virevoltant autour du pavillon Gabriel.
Pour les avoir maintes fois observés dans mon enfance, je connais l'allure en vol des martinets aussi bien que celle des hirondelles. Le martinet est le roi des airs et c'est un véritable champion de vitesse. À côté de lui, l'hirondelle ne fait pas le poids, au propre comme au figuré (vu que son poids et ses dimensions sont inférieurs à ceux du martinet).
Côté élocution, là non plus on ne peut pas confondre hirondelles et martinets.
Le martinet noir de nos contrées pousse des cris stridents, des bziiii ! bziiii ! bziiii ! assourdissants, tout en filant comme l'éclair. Tandis que les gazouillis de l'hirondelle de fenêtre virevoltant à proximité de son nid ne blessent pas les oreilles.
Encadrée sur trois côtés par la partie la plus ancienne du Château de Versailles, la Cour de Marbre est simplement séparée de la Cour Royale par quelques marches.
En y prenant pied, ce n'est pas le sol dallé qui a attiré mon attention mais, à l'opposé, les dorures des mansardes absolument étincelantes sous le soleil.
Après avoir remarqué les évolutions des hirondelles de fenêtre autour du pavillon Gabriel, en levant les yeux pour photographier ces dorures, je ne pouvais pas manquer de voir le nid établi bien à l'abri sous le chéneau bordé d'une balustrade qui court devant les mansardes éblouissantes.
Le nid ci-dessus, est l'un des nombreux gîtes d'hirondelles de fenêtre minutieusement relevés par Hervé Lefort en 2013 au Château de Versailles pour l'Observatoire des Hirondelles. D'après ce relevé, les hirondelles rustiques ne semblent pas nicher au Château.
La vélocité des hirondelles ne permet guère, même à un œil bien exercé, de les observer en vol. Heureusement, mon petit appareil photo numérique (bien qu'équipé d'un zoom peu performant) a tout de même réussi à mettre en boîte quelques unes de ces princesses du ciel royalement logées au Château.
Et par chance, bien que pris un peu au hasard, le cliché ci-dessous (format d'origine 2048 x 1536, affichez l'image pour voir les détails) révèle un véritable HLM à hirondelles.
Enfin, comme ce jour-là je n'étais pas venue spécialement à Versailles pour faire des photos de nids d'hirondelles, j'ai pris le chemin des visites.
Voici quelques unes de mes photos de l'intérieur du Château :
N.B. : ma visite de mercredi dernier n'avait rien à voir avec les farces prétentieuses actuellement installées dans le parc par un artiste britannique qui (malgré les moyens colossaux en coût et en matériel employés pour installer ses "œuvres") n'apporte rien au site prestigieux du château, mais l'utilise éhontément pour s'autopromouvoir.
C'est seulement avant-hier que j'ai entendu parler, à la radio, des remous médiatiques créés par ces installations. Lors de ma visite, je n'ai rien vu de tout ce grand bazar. Pour moi il y avait trop de soleil dehors, c'est pourquoi je me suis cantonnée aux salles du Château.
À dix-huit heures, fin des visites. En sortant j'ai descendu l'allée qui longe l'Aile Nord et mène entre deux rangées de bosquets au Bassin de Neptune, juste à côté de la Grille du Dragon (celle qui permet de rejoindre l'arrêt de bus Réservoirs).
Passées les deux grilles de la Cour d'Honneur, on accède à la Cour Royale qui lui fait suite, bordée d'un côté par l'aile Gabriel et de l'autre par le pavillon Dufour.
En arrivant dans la Cour Royale remplie de touristes, je ne m'attendais pas à être accueillie par un concert de cris d'oiseaux qui, l'espace d'un instant, m'a rappelé celui donné par les martinets tournoyant les soirs d'été au-dessus de la Cour d'Honneur du Palais des papes d'Avignon.
Or, un coup d’œil en l'air m'a suffi pour reconnaitre immédiatement les ventres blancs des hirondelles de fenêtre, virevoltant autour du pavillon Gabriel.
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Cour Royale, le frontons du pavillon Gabriel (cliquer dans la photo pour l'agrandir et voir les hirondelles) |
Pour les avoir maintes fois observés dans mon enfance, je connais l'allure en vol des martinets aussi bien que celle des hirondelles. Le martinet est le roi des airs et c'est un véritable champion de vitesse. À côté de lui, l'hirondelle ne fait pas le poids, au propre comme au figuré (vu que son poids et ses dimensions sont inférieurs à ceux du martinet).
Côté élocution, là non plus on ne peut pas confondre hirondelles et martinets.
Le martinet noir de nos contrées pousse des cris stridents, des bziiii ! bziiii ! bziiii ! assourdissants, tout en filant comme l'éclair. Tandis que les gazouillis de l'hirondelle de fenêtre virevoltant à proximité de son nid ne blessent pas les oreilles.
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Une partie du Vieux Château de Louis XIII et de la Cour de Marbre (cliquer dans la photo pour mieux voir le nid, à droite sous la balustrade) |
Encadrée sur trois côtés par la partie la plus ancienne du Château de Versailles, la Cour de Marbre est simplement séparée de la Cour Royale par quelques marches.
En y prenant pied, ce n'est pas le sol dallé qui a attiré mon attention mais, à l'opposé, les dorures des mansardes absolument étincelantes sous le soleil.
Après avoir remarqué les évolutions des hirondelles de fenêtre autour du pavillon Gabriel, en levant les yeux pour photographier ces dorures, je ne pouvais pas manquer de voir le nid établi bien à l'abri sous le chéneau bordé d'une balustrade qui court devant les mansardes éblouissantes.
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Exposé plein sud, un nid bien à l'abri |
Le nid ci-dessus, est l'un des nombreux gîtes d'hirondelles de fenêtre minutieusement relevés par Hervé Lefort en 2013 au Château de Versailles pour l'Observatoire des Hirondelles. D'après ce relevé, les hirondelles rustiques ne semblent pas nicher au Château.
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Voilà ce qui s'appelle un "flou de mouvement" ! (cliquer dans la photo pour l'agrandir et voir les nids sous la corniche) |
La vélocité des hirondelles ne permet guère, même à un œil bien exercé, de les observer en vol. Heureusement, mon petit appareil photo numérique (bien qu'équipé d'un zoom peu performant) a tout de même réussi à mettre en boîte quelques unes de ces princesses du ciel royalement logées au Château.
Et par chance, bien que pris un peu au hasard, le cliché ci-dessous (format d'origine 2048 x 1536, affichez l'image pour voir les détails) révèle un véritable HLM à hirondelles.
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HLM à hirondelles |
Enfin, comme ce jour-là je n'étais pas venue spécialement à Versailles pour faire des photos de nids d'hirondelles, j'ai pris le chemin des visites.
Voici quelques unes de mes photos de l'intérieur du Château :
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Galerie Basse Lieu magique, situé sous la Galerie des Glaces, donnant d'un côté sur la Cour de Marbre, et de l'autre sur les Jardins du Château |
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Départ de l'escalier Louis Philippe |
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Une fenêtre du Salon de Mars |
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Rangée de torchères porte-girandole dans la Galerie des Glaces |
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Une fenêtre du Salon d'Apollon |
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Torchère ornée d'une femme drapée portant une corne d'abondance support d'une girandole à pendeloques de cristal |
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Escalier de la Reine |
N.B. : ma visite de mercredi dernier n'avait rien à voir avec les farces prétentieuses actuellement installées dans le parc par un artiste britannique qui (malgré les moyens colossaux en coût et en matériel employés pour installer ses "œuvres") n'apporte rien au site prestigieux du château, mais l'utilise éhontément pour s'autopromouvoir.
C'est seulement avant-hier que j'ai entendu parler, à la radio, des remous médiatiques créés par ces installations. Lors de ma visite, je n'ai rien vu de tout ce grand bazar. Pour moi il y avait trop de soleil dehors, c'est pourquoi je me suis cantonnée aux salles du Château.
À dix-huit heures, fin des visites. En sortant j'ai descendu l'allée qui longe l'Aile Nord et mène entre deux rangées de bosquets au Bassin de Neptune, juste à côté de la Grille du Dragon (celle qui permet de rejoindre l'arrêt de bus Réservoirs).
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Bassin de Neptune |
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2015