Il y a seulement quelques jours j'aurais ouvert ma rubrique Oreilles Sensibles par un de mes compositeurs préférés, Sibélius ou Dvořák. Aujourd'hui je choisi une découverte, ou plutôt en ce qui me concerne, une redécouverte récente du compositeur de la musique de Koyaanisqatsi, un film étrangement prémonitoire, datant des années quatre-vingt, plus précisément 1982 et suivantes puisqu'il fait partie de la Trilogie des Qatsi.
Les images de Koyaanisqatsi sont restées très nettes dans mon souvenir, bien qu'un bon quart de siècle se soient écoulé depuis que je l'ai vu en salle peu après sa sortie en France. Des images qui défilent en accéléré, ou bien au ralenti, sans texte ni paroles, avec pour seul accompagnement sonore une musique envoûtante signée Philip Glass.
J'ai donc redécouvert dernièrement un compositeur dont je ne connaissais jusqu'ici que quelques musiques, sans savoir de qui elles étaient car, hélas ! je n'ai pas la mémoire absolue des noms. Ce don ne faisait pas partie des options disponibles quand la bonne fée qui est venue se pencher sur mon berceau a commandé son kit dans le catalogue.
C'est un extrait de son quatuor à cordes n°4 entendu à la radio, qui m'a fait ajouter manuellement le nom de Philip Glass au bas de la page de l'index chronologique situé à la fin de mon De Candé (1) mon bouquin de référence en matière de compositeurs de musique. Jusqu'ici cet index s'arrêtait à 1933-Penderecki, maintenant il continue avec 1937-Glass...
Le Quatuor à cordes n°4 fait partie de la musique de chambre que Glass a commencé à écrire aux environs de 1983. Un tournant de plus dans l'oeuvre de cet ancien élève de Darius Milhaud et Nadia Boulanger, qui jusque là évoluait dans le courant de la musique répétitive ou minimaliste, choisissez l'appellation selon votre convenance.
Dans une interview accordée au magazine américain "Détails" (dont le site internet a eu 10 ans cette année) Philip Glass se définissait lui-même comme "Jewish-Taoist-Hindu-Toltec-Buddhist". Une appellation sympathique, qui sonne bien à mes oreilles.
Maintenant, si parmi vos musiciens favoris vous avez en tête le nom d'un compositeur contemporain que vous aimeriez me faire connaître, surtout n'hésitez pas à me laisser un petit écho dans les commentaires de ce présent billet, billet qui est en quelque sorte mon baptême de l'air !
Les images de Koyaanisqatsi sont restées très nettes dans mon souvenir, bien qu'un bon quart de siècle se soient écoulé depuis que je l'ai vu en salle peu après sa sortie en France. Des images qui défilent en accéléré, ou bien au ralenti, sans texte ni paroles, avec pour seul accompagnement sonore une musique envoûtante signée Philip Glass.
image extraite de la vidéo Philip Glass - Koyaanisqatsi
J'ai donc redécouvert dernièrement un compositeur dont je ne connaissais jusqu'ici que quelques musiques, sans savoir de qui elles étaient car, hélas ! je n'ai pas la mémoire absolue des noms. Ce don ne faisait pas partie des options disponibles quand la bonne fée qui est venue se pencher sur mon berceau a commandé son kit dans le catalogue.
C'est un extrait de son quatuor à cordes n°4 entendu à la radio, qui m'a fait ajouter manuellement le nom de Philip Glass au bas de la page de l'index chronologique situé à la fin de mon De Candé (1) mon bouquin de référence en matière de compositeurs de musique. Jusqu'ici cet index s'arrêtait à 1933-Penderecki, maintenant il continue avec 1937-Glass...
image extraite de la vidéo Philip Glass - String Quartet No4
Le Quatuor à cordes n°4 fait partie de la musique de chambre que Glass a commencé à écrire aux environs de 1983. Un tournant de plus dans l'oeuvre de cet ancien élève de Darius Milhaud et Nadia Boulanger, qui jusque là évoluait dans le courant de la musique répétitive ou minimaliste, choisissez l'appellation selon votre convenance.
Dans une interview accordée au magazine américain "Détails" (dont le site internet a eu 10 ans cette année) Philip Glass se définissait lui-même comme "Jewish-Taoist-Hindu-Toltec-Buddhist". Une appellation sympathique, qui sonne bien à mes oreilles.
Maintenant, si parmi vos musiciens favoris vous avez en tête le nom d'un compositeur contemporain que vous aimeriez me faire connaître, surtout n'hésitez pas à me laisser un petit écho dans les commentaires de ce présent billet, billet qui est en quelque sorte mon baptême de l'air !
(1) Dictionnaire des Musiciens, Roland de Candé, Microcosme-Seuil
© VesperTilia, echos-de-mon-grenier 2010
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Autrefois, j'aimais beaucoup Berg, Schönberg, Webern, et aussi les deux Américains Charles Ives et Georges Crumb... Mais plus ça va, plus ça me dépasse, et plus je me concentre sur les fameux Bach, Beethoven, Brahms, Franck, Schubert... Et bien sûr, la fameuse Björk, que j'adore, et dont je possède absolument l'intégrale (alors que plein de mes collègues "classiques" détestent ça), lol !!!
RépondreSupprimerActuellement, je citerai plutôt Messiæn !
RépondreSupprimerÀ part Björk, il n'y a guère de contemporains parmi les compositeurs que tu me cites, Vincent !
RépondreSupprimerDe Björk, j'aime bien ce qui est dans la même veine que cette vidéo.
Mais je préfère la voix et le style plus ethniques de Mari Boine Persen.
La musique atonale, très peu pour moi. Dodécaphonisme et sérialisme ne sont pas ma tasse de cacao ! Ou alors à dose homéopathique, le tout début du concerto de violon de Berg, ou son Kammerkonzert par exemple.
Quant à Georges Crumb, s'il existait une SPP, elle l'aurait certainement assigné depuis longtemps devant un tribunal pour maltraitance caractérisée envers un pauvre piano sans défense !
Il fut un temps où moi aussi je pouvais apprécier qq morceaux de Ch. Ives, mais je préfère et de loin, Ettore Villa-Lobos.
J'aime bien aussi Carl Orff, et surtout Aaron Copland (qui fut comme Philip Grass un élève de Nadia Boulanger).
Parmi les compositeurs nés à la même période que de ceux dont tu parles, je préfère nettement Holst qui, tout comme Schönberg, est né en septembre 1874 (Schönberg le 13 et Holst le 21). Et pour faire bonne mesure, c'est le cas de le dire (!), on a aussi Charles Ives qui est né le 20 octobre de la même année. C'est fou ça, non ? !!!
Question superstition, je me suis mariée un vendredi 13 en mille-neuf-cent-soixante-treize ! Et mon frère s'était marié exactement le même jour, 25 ans auparavant (en 73 je l'ignorais, je l'ai su après). Résultat : que du bonheur, pour lui comme pour moi.
@ Avignon : Messiaen ? Oui, mais quand c'est gai, comme cet Esprit de Joie !
RépondreSupprimer@ Vincent : question superstition je répondais à ton commentaire sur mon billet précédent !
RépondreSupprimerDonc si tu pars le 13, pour moi, pas de souci ! Mais si tu as toujours peur, alors attends que minuit soit passé ;-)
Et bonnes vacances ! Sois prudent, reviens nous en bonne forme, avec une pleine musette de photos et de souvenirs à faire partager.
Merci de l'invitation!!!
RépondreSupprimerJe monterai régulièrement les marches de ce grenier...
PS: Ma musique préférée serait plutôt le jazz... parcequ'il y a dedans l'idée d'inventer une folie ensemble...
Bienvenue ici Chri !
RépondreSupprimerIl y aura sûrement d'autres musiques plus ou moins folles pour chatouiller vos oreilles sensibles.
Et surtout plein de choses bizarres à voir, tirées du bric-à-brac de mon grenier.
Attention toutefois en montant l'escalier, ses marches ont tendance à faire des niches et à se gondoler au passage !
Euh... jaune sur beige, j'ai du mal... ;(
RépondreSupprimerMerci Avignon, mon écran n'est pas le top ! que préconises-tu ?
RépondreSupprimerÉcriture noire !!!
RépondreSupprimerNoir... désolée Michel, ce n'est pas à mon goût. Ma fille m'avait dit "blanc" ou "jaune très clair". Pour moi le blanc, c'est comme le noir, trop classique pour mon grenier et son contenu hétéroclite. Je viens donc de modifier pour une teinte très éclaircie.
RépondreSupprimerJ'avais dit, dans ma publication précédente (la toute première) que le mode d'emploi me donne du fil à retordre. En fait je n'avais pas capté qu'il fallait d'abord régler la couleur de texte des billets dans les paramètres. Pour ce billet, j'ai donc ajouté la couleur du texte dans les brouillons avant de les publier, ce qui ne fallait évidemment pas faire.
Ce sera OK pour le prochain billet. Mais pour celui-ci c'est trop de boulot. Il faut tout modifier paragraphe par paragraphe et le résultat est aléatoire. En plus ça fiche la pagaille dans les liens, ils prennent la couleur du texte et deviennent invisibles.
De toute manière la présentation générale est appelée à être sérieusement modifiée quand ma bannière sera prête à être mise en place. J'harmoniserai à ce moment-là. Alors, encore un peu de patience et merci d'être indulgent avec une apprentie blogueuse moins douée pour le html que pour le reste !
Ah bonjour Tilia oui j'ai déja répondu à ton nouveau blog chez Nathalie, c'est tellement beau.
RépondreSupprimerOui c'était juste un petit problème je vois. à côté des mots Publié par Tilia à l'adresse- on ne voit rien mais si on met le curseur la ca devient visible -10comments.et on peut cliquer sur cela et lire les commentaires et ajouter un.
merci
belle journée musicale et magique.
Ouaip, c'est curieux, cette liste des "comments", qui n'apparaissent que grâce à la souris (bizarre, vu que je suis aussi sous Blogger, et que ça ne me fait pas le coup)...
RépondreSupprimerPar contre, de mon côté, je ne déteste pas, cette écriture jaune sur fond beige, avec le bois tout autour... Justement, ça change un peu ! Très souvent, beaucoup de gens écrivent en noir sur fond blanc, ou alors inversement sur fond noir (comme la plupart de mes Blogs, du reste, sauf Sneakers & Buffalos, sur fond bleu clair)...
Et puis tu vois, je ne suis pas si superstitieux que ça : j'ai laissé le "comment" N°13, lol !
RépondreSupprimer« Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir... »
RépondreSupprimerPourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ???
Allez Avignon, fais pas ton Djauny :D
RépondreSupprimerTu vas voir tout va s'arranger.
Demain il y a une bonne fée qui va me régler le problème en deux coups de baguette magique ! enfin, j'espère.
@ Vincent : quand j'ouvre mon blog (connectée ou pas) chez moi tout est OK pour la ligne des Commentaires, et celle des Libellés aussi.
RépondreSupprimerD'après ce qu'on m'a dit, le problème vient du fait que tout le monde n'utilise pas le même navigateur (le mien c'est Firefox) et qu'un blog n'a pas la même tronche selon qu'on le regarde sous I-Explorer, FireFox, ou autres. Les codes Html et Css s'appliquent différemment parait-il...
Bonjour Tilia,
RépondreSupprimerMerci pour ta jolie note.
Alors je transfère mon commentaire de chez Nathalie. Quel honneur d'être au baptême de ton blog.
Oui moi aussi j'ai apprécié Sibélius à un temps. Et j'aime le mix de musique -L'Inde classique et le techno par exemple récemment.
Bonne chance sur ton nouveau blog.
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Belle journée magique et musicale.
Personnellement je ne suis pas très musique contemporaine, impossible d'en écouter longtemps sans avoir mal aux dents, si si.
RépondreSupprimerL'apparence du blog a certainement changé, je trouve très lisible, j'aime beaucoup la police d'écriture et la gamme générale des couleurs.
Merci Fardoise pour tes appréciations positives, ton avis m'est précieux.
RépondreSupprimerIl manque encore ma bannière et un gadget pour voir les derniers commentaires, si je trouve comment faire...
Je vais me pencher sérieusement sur la question d'ici peu ;-)
Bonjour Yvelinoise (et bienvenue),
RépondreSupprimerSi vous aimez le Phil Glass de Coraya et Tsatsiki, alors vous raffolerez nécessairement de Summoning of the muse (1987) du groupe Dead Can Dance et tant d'autres de leurs pièces envoûtantes.
Pendant que j'y suis vous aimerez aussi probablement les inventifs petits quatuors à cordes de William Sheller (eh oui), notamment "Neo nocturne".
Bienvenue à vous Costar !
RépondreSupprimerEt grand merci pour Summoning of the muse, j'aime beaucoup. Je ne connaissais pas Dead Can Dance, mais ça ne m'étonne pas que vous, si. Avec un tel nom, ça ne pouvait pas vous échapper !
Pour William Sheller, j'avoue que je connaissais plus ses chansons telles que son "Homme heureux". D'accord avec vous, son Néo Nocturn n'est pas mal non plus.
Un musicien contemporain, oui, Henri Dutilleux. Il est très vieux (90+) et vit dans le IVe. C'est un homme qui est déjà entré dans l'histoire. J'ai la chance de l'avoir vu un jour au théâtre des Champs Elysées. Mstislav Rostropovitch jouait sur scène un concerto pour violoncelle. A la fin, il a bondi dans la salle et a pris un grand diable par la main pour l'amener sur la scène et partager avec lui les vivats du public. C'était Henri Dutilleux, auteur du concerto.
RépondreSupprimerGérard Simonet
@Vivre le Marais
RépondreSupprimerBienvenue dans mon modeste grenier !
Sensible à la musique de Dutilleux, j'apprécie particulièrement "Tout un monde lointain". Peut-être est-ce le concerto pour violoncelle dont vous parlez... J'envie votre chance d'avoir été présent lors de ce concert mémorable !