Vous aimez la peinture ?
Ces trois portraits devraient vous plaire...
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| Esprit de Baculard d'Arnaud Jean-Baptiste Greuze - 1776 Musée Saint-Loup, Troyes |
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Girl with Cat
William Morris Hunt -1856Museum of Fine Arts, Boston |
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Gabrielle Arnault enfant
Musée du Louvre, Paris |
...mais lequel préférez-vous ?
© VesperTilia, echos-de-mon-grenier 2010
Rêveuse, pensive ou poseuse?
RépondreSupprimerAprès pas mal de temps ma préférence va au deuxième tableau, mais pourquoi?
Chri :
RépondreSupprimerC'est peut-être parce que, contrairement au deux autres tableaux, le chat semble se trouver bien sur l'enfant qui se contente de le maintenir sans le serrer.
J'aime la patte du chat autour du cou de la petite fille, elle donne une impression de paisible et tendre affection.
vraiment très jolis c'est portraits, merci.
RépondreSupprimerBises et belle journée chez toi.
Comme j'aime l'esprit du XVIIIe siècle, ma préférence va donc vers le premier tableau (vers 1780 ?), dont le modèle n'est sans doute pas une fillette mais un garçonnet, si tant est que nous puissions utiliser ce terme sans fâcher la noblesse du sujet et qui plus est s'appelle Esprit.
RépondreSupprimerVerstehst du ?
Le second tableau ne me plaît pas...
Le troisième est tout à fait charmant !
Les chats, phénomènes de sensualité, sont des êtres d'un mépris et d'un égoïsme rare.
Patriarch :
RépondreSupprimerJ'en ai d'autres en réserve, si tu aimes les chats tu vas être servi ;-)
Bises en retour et bon dimanche, malgré le temps maussade.
Avignon :
RépondreSupprimerRenseignements pris, le tableau serait de 1776 et le petit Esprit âgé de cinq ans. Son père l'aurait donc engendré à l'âge de 53 ans.
J'ai cherché des renseignements sur cette famille de Baculard d'Arnaud originaire du Comtat Venaissin, mais n'en ai point trouvé.
Sauf une polémique à propos d'un ouvrage de François-Thomas-Marie de Baculard d'Arnaud (le père d'Esprit) qui aurait été imprimé à Avignon...
Verstehst du ? Non, je n'ai pas compris pourquoi le terme garçonnet peut fâcher la noblesse ! Esprit était un prénom courant à cette époque en Provence, il me semble ?...
Quant à ton opinion sur les chats, c'est celle de nombreuses personnes qui n'en ont jamais eu comme compagnons de vie.
- Je ne suis pas tombé loin sur la date (fierté).
RépondreSupprimer- "Verstehst du" était un clin d'œil à esprit-Esprit (honte)...
- Pour "garçonnet" tu as sans doute raison. Je dois trouver le terme réducteur (honte 2).
- Quant aux chats, j'en ai manipulé au sein d'une association-refuge, j'ai eu comme amies deux femmes qui vivaient avec plusieurs dizaines de chats(*) et j'ai vécu moi-même plusieurs années avec un chat (on ne me la fait pas).
(*) Ceci dit, ces personnes tenaient les chats en grande estime (bien que certaine n'hésitait pas à uriner elle-même dans son salon pour lutter contre les envahisseurs). Il doit y avoir des ondes féminines spéciales destinées à la relation avec les félins.
Je trouve sa trace dans certains ouvrages qui n'apprennent rien de plus que ce que publie Wikipedia :
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Thomas-Marie_de_Baculard_d'Arnaud
Quant à l'ouvrage, il n'y a pas de polémique : c'est juste une édition sauvage avignonnaise comme il y en eut beaucoup.
Mon mot de vérif. est : "ancest"...ral ?
En fait, si.
RépondreSupprimerJe lis dans les "Bio-bibliographies vauclusiennes" de Barjavel (1841) à propos de François-Thomas-Marie Baculard d'Arnaud :
« Il joignit son nom à celui d'Arnaud parce que son bisaïeul, Antoine Baculard, avait épousé en 1620 Catherine d'Arnaud, fille de Thomas et Marguerite de Ste-Marie, de Pernes...
« Il est mort à Paris presque indigent. »
Faut-il écrire "de Baculard" ou Baculard tout court ?
Car il existe un blason "de Baculard" dans l'armorial du Comtat-Venaissin au fond d'azur semé de trois masses d'armes d'or en travers.
Avignon :
RépondreSupprimerSi tu en as le temps et l'envie, parle-moi du chat qui a partagé ta vie durant... combien d'années au fait ?
Les chats en refuge (ou en pension chez des "mères aux chats") ne sont plus eux-mêmes, tout comme les humains dans les prisons. La promiscuité et l'enfermement agissent sur le caractère et les comportements sont faussés.
De 1980 à 1996.
RépondreSupprimerAvignon :
RépondreSupprimerConcernant la particule devant Baculard, tu es + spécialiste que moi de ces questions. Mais en toute logique, je penche pour Baculard d'Arnaud.
Merci pour tes recherches.
Je pensais trouver trace de l'année de naissance du petit Esprit, afin de déterminer la date du tableau, mais si on se fie à cette page, ce n'est plus nécessaire.
Avignon :
RépondreSupprimerTu l'as eu chaton ton compagnon de 16 ans de vie commune ?
Pour ma part mes parents ont toujours eu des chats et mon père y tenait autant que ma mère. De mon côté j'ai toujours eu des chats aussi et, à part une chatte complétement tarée qui venait d'un refuge, je n'ai jamais eu à m'en plaindre. Je n'ai jamais vu chez eux le moindre mépris.
Quant à l'égoïsme c'est un défaut largement répandu parmi les humains, pas étonnant qu'il en soit de même chez les chats !
Après avoir partagé notre existence durant 19 ans avec le chat qui a fait le bonjeur de nos enfants et le nôtre, nous n'avons pas eu le coeur de le remplacer et depuis 1996 nous n'en avons plus.
Il faut dire qu'en appartement ce n'est pas l'idéal, ni pour eux, ni pour celui qui assume la corvée de litière !!
Bonheur, bien sûr, pas "bonjeur" !
RépondreSupprimervoilà ce qui arrive quand on tape trop vite, bonjour les fotes :))
Tiens, votre chat est mort (vieux) en 1996, comme le nôtre, que j'ai récupéré alors qu'il avait déjà un an bien sonné.
RépondreSupprimerAvignon :
RépondreSupprimerL'histoire de notre chat est originale par la manière dont ils (lui et sa soeur décédée d'un cancer de l'oreille à l'âge de 12 ans) se sont retrouvés chez nous. De plus, elle comporte une partie instructive pour toute personne soucieuse de garder son chat en bonne santé, car il aurait pu largement dépasser la vingtaine d'années si on avait su que lorsqu'un chat se casse une dent dans sa jeunesse (un croc la plupart du temps), il faut toujours en faire extraire la racine.
J'en ferai peut-être un billet un de ces jours.
Ah oui, j'avais oublié :
RépondreSupprimerJe n'aime pas tous les chats peints.
En général je préfère les chats peints de Noël.
Et bien moi aussi, je préfère le tout premier... Notamment grâce aux points commun du visage de la jeune fille avec cet animal...
RépondreSupprimerDe mon côté (même si je n'en ai pas), moi aussi, j'adore les chats, lol !
Avignon :
RépondreSupprimerRien que pour toi
un gros chat peint de Noëlle ;-)
Vincent the one :
RépondreSupprimerToi aussi tu es un amoureux des chats ? Alors je te serre cordialement la patte !
Pour le premier tableau, tu trouves une ressemblance entre le garçonnet (eh oui, ce n'est pas une fille, faut suivre un peu, hein !) et son chat noir. Oui, sûrement.
Mais je trouves qu'il y a encore plus d'analogie entre la fillette et le chat du troisième tableau.
Ceci dit, moi aussi j'ai une petite préférence pour le tableau de Greuze, mais - comme Chri - j'aime également beaucoup celui de Hunt.
Quand on voit le léopard des neiges, on n'est jamais très loin de Noël !!!
RépondreSupprimerBen écoute, de mon côté, si c'est vraiment un garçon, je trouve qu'il a un côté extrêmement féminin, non seulement les cheveux, mais aussi la finesse de ses traits...
RépondreSupprimerA part ça : arf, arf, je viens encore d'améliorer mon article sur PARIS ARCHIS...
Vive la disparition de l'essence !!!
Avignon :
RépondreSupprimerPluie et vent en novembre,
Noël en décembre. :))
Vincent the one :
RépondreSupprimerVive la disparition de l'essence...
mais pas celle des sens !!!
Chat peint de Noel, ça me va.
RépondreSupprimerJe suis allergique au poil de chat, je ne les aime que de loin. Ils n'ont jamais fait partie de ma vie. Ai trop voyagé aussi pour m'engager à prendre un animal.
Nathalie :
RépondreSupprimerL'allergie ça ne se commande pas. Et c'est vrai qu'un chat est un sacré fil à la patte quand on veut voyager. C'est une des raisons pour lesquelles nous n'en avons plus.
Mais tu n'es pas allergique à la peinture, je suppose. ;-)
Alors dis-moi lequel de ces trois portraits d'enfant avec chat tu préfères.
Si tu n'aimes aucun des trois, dis-le moi franchement, ça ne me vexera pas :D
J'aime bien le second tableau pour la connivence entre les deux personnages, et oui le chat en est un ! Mais j'aime bien le regard du troisième chat.
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai un chat aujourd'hui alors que j'étais bien décidée à ne plus en avoir, étant moi aussi tombée sur un chat cinglé. Mais, voilà, on se laisse toujours embobiner par quelqu'un qui a un pôv p'tit chat à caser.
Fardoise :
RépondreSupprimerMais bien sûr que le chat est un personnage, que ce soit en peinture ou dans la vraie vie !
Le regard du troisième chat possède un charme certain, mais me paraît un peu trop humain pour un félin. Celui du petit Esprit, par contre, est beaucoup plus proche de la réalité : un vrai regard de chat pas content d'être tenu !
Comme je l'ai dit à Chri, j'aime le second tableau. Et pour la même raison que toi. Mais aussi parce qu'une de mes deux petites-filles ressemble assez à celle que W.M. Hunt a peinte avec tant de délicatesse.
moi je dirai le troisième.. qui éveille en moi un désir de protection pour le chat comme pour l'enfant...
RépondreSupprimerbonjour d'istanbul
je préfère le troisième, qui est très frappant et qu'il me semble connaître
RépondreSupprimerle second me plait bien par l'intimité et la douceur qu'il suggère
le premier ne me plait pas, la facilité de ressemblance entre le petit maître et le chaton m'agace...
:)
Nina d'Istambul :
RépondreSupprimerHeureuse et honorée de vous accueillir dans mon humble grenier Nina, mais bien curieuse de savoir comment vous êtes parvenue jusqu'ici !...
Votre choix rétabli l'équilibre en faveur du tableau de Louis Léopold Boilly, un peintre de scène de genre, tout comme Jean-Baptiste Greuze, le peintre du premier tableau.
Ah, Istambul ! une ville de rêve pour la voyageuse immobile que je suis. Au même titre que Venise Prague ou Stockholm, que j'aimerais également visiter pour de vrai.
Angel :
RépondreSupprimerToi aussi tu votes pour le troisième : décidément L. L. Boilly a la cote avec les femmes !
Un tableau qui réside au Louvre, pas étonnant qu'il te semble le connaître ;-)
Mon préféré reste cependant celui de W.M. Hunt, un portrait en pied contrairement au deux autres.
D'accord avec toi pour la critique de celui de Greuze.