Francesca de Rimini Didier, lithographie du tableau d'Ingres - 1847 collection particulière |
La présentation des six versions de Paolo et Francesca peintes par Ingres ayant intéressé une grande partie des personnes qui ont lu mon dernier billet, il se peut que d'autres que moi se soient posés la question de savoir pourquoi Ingres a fait autant de reprises de cette scène du baiser. L'unique envie de peaufiner son tableau ne me paraissant pas une raison suffisante, je vais tenter d'élucider un peu la chose.
Avant de commencer, je reprends la question que je posais dans mon précédent billet à propos du tableau ci-dessous : "essayons de voir ce qui pourrait se cacher dans la version du musée d'Angers"...
Ingres - 1819 Musée des Beaux-Arts, Angers |
D'abord le décor, un banc, un lutrin et quelques fleurs dans un petit vase. Ensuite, une jeune femme dans une attitude réservée, un livre à la main (ou en train de lire) et, auprès d'elle, un jeune homme pratiquement agenouillé. Vous ne voyez pas ? ça ne vous dit rien ?...
Réponse...
Annonciation Benvenuto Tisi Garofalo - 1528 Musei Capitolini, Rome |
...une annonciation parmi beaucoup d'autres,
où l'on retrouve les éléments cités plus haut
où l'on retrouve les éléments cités plus haut
Maintenant, au delà des éléments communs, quel rapport peut-il y avoir entre le baiser de Paolo et Francesca et des tableaux représentant une Annonciation ?...
Depuis mon dernier billet, ces derniers jours m'ont permis de murir ma réflexion et d'étayer mon intuition, ainsi que l'hypothèse qui en découle. Ma supposition étant qu'il s'agirait d'une mise en scène. Mais pas seulement...
Pour bien comprendre, je reproduis ci-dessous les six versions de Paolo et Francesca qui étaient visibles en grand dans mon billet précédent. Mais cette fois, elle sont présentées dans l'ordre chronologique
Je les ai regroupés deux par deux pour mettre en lumière le fait que ces six tableaux forment des paires.
Par rapport à la première paire, la seconde crée un effet de zoom arrière, alors qu'au contraire la troisième fait un zoom avant.
Ce qui ressort aussi de cette présentation, c'est la progression de l'apparition dans le champ du tableau de Malatesta (le mari jaloux s'apprêtant à tuer les deux amoureux). Au départ, on ne voit que sa main tirant l'épée du fourreau et son genou franchissant le seuil de la pièce où sont assis Paolo et Francesca. Dans une seconde étape, il apparaît tout entier. Pour au stade final, disparaître totalement.
Remarquez également que dans le dernier tableau, si le bouquet a disparu, le lutrin lui, réapparaît...
Fleurs et lutrin, les deux éléments matériels qui évoquent les tableaux d'Annonciation...Notez aussi l'inversion de la position des deux jeunes gens dans les deux dernières versions. Une modification importante, qui rapproche ce tableau de la grande majorité des Annonciations où l'ange Gabriel se trouve à gauche par rapport à Marie.
Alors, quel peut bien être pour Ingres le bénéfice de ces changements successifs, qui apparentent de plus en plus la scène du baiser de Paolo et Francesca à celle d'une Annonciation ?
Je pense qu'il peut s'agir d'un moyen ingénieux qu'Ingres a utilisé pour augmenter le pouvoir de séduction, voire de fascination, du tableau sur ses spectateurs. Une astuce comparable à celles qu'utilisent les "fils de pub" pour certaines photos publicitaires dans lesquelles se cache un message subliminal.
Le but recherché par Ingres serait donc d'ajouter du "poids" à son tableau en suggérant à l'inconscient du spectateur une scène religieuse...
Mais, à mon avis, il y a encore autre chose.
Ingres a plus d'une corde à son violon et il sait s'en servir.
Tout en mettent la référence religieuse à son service, il fait en quelque sorte un pied de nez à la religion.
Je m'explique.
L'Annonciation, comme son nom l'indique, annonce une naissance. Marie étant l'épouse de Joseph, il devrait logiquement être le père de l'enfant à venir. Sauf, que ça ne cadre pas avec la divine intention.
Et du coup, Joseph se trouve dans le rôle du mari bafoué.
De là à faire un parallèle entre Joseph et Malatesta, il n'y a... qu'une plume d'ange !
©VesperTilia, echos-de-mon-grenier 2011
Sources :
- Stéphane Lojkine, « Introduction à la scène comme dispositif », Aix-en-Provence, septembre 2008, cours sur La scène de roman, genèse et histoire.
- "Le livre qui tombe" par Pierre Fresnault-Deruelle
EDIT du 19 février
Ma réponse au très pertinent commentaire d'Avignon m'ayant incitée à aller farfouiller dans le fonds du Département des Arts graphiques du Louvre, je viens d'en extraire un dessin susceptible d'éclairer la genèse de Paolo et Francesca par Ingres
Paolo et Francesca Ingres, vers 1815 Paris, musée du Louvre département des Arts graphiques © R.M.N |
EDIT du 20 février
En point final à cette étude déjà très fouillée, voici, découvert à l'instant, un tableau d'Arcangelo Jacopo del Sellaio, qui présente plusieurs points communs avec la version de Paolo et Francesca datée de 1855-60 et conservée au musée de Glenns Falls (état de New-York, U.S.A.).
Ce qui saute au yeux, c'est le lutrin qui, par sa position et sa forme, rappelle fort celui de Paolo et Francesca.
D'autant que l'on puisse en juger sur la reproduction du site de Glenns Falls, le tableau d'Ingres est arrondi dans sa partie inférieure, (ses dimensions, indiquées par le musée, sont 11,5 x 8,75 in).
Par contre, celui de Sellaio est un "tondo" totalement circulaire, n'empêche que visuellement, l'impression de similitude est réelle.
Par contre, celui de Sellaio est un "tondo" totalement circulaire, n'empêche que visuellement, l'impression de similitude est réelle.
L'inclinaison du visage de la Vierge étant très proche de celle du visage de Francesca, voilà qui renforce encore la ressemblance entre les deux peintures.
Je n'irai pas jusqu'à supposer qu'Ingres a vu ce tableau avant de peindre sa version de Paolo et Francesca exposée à Glenns Falls, mais si ce n'est pas le cas, il s'agit d'une sacrée coïncidence !
Quelle bonne idée de faire ce sujet. Je ne connaissais seulement que quelques unes de ces toiles d'Ingres ... Ton analyse est très intéressante et quel boulot! Bravo !
RépondreSupprimerIl a t-il une école pour apprendre l'art de la séduction ? Si oui, je vais y faire un stage.... belle journée.
RépondreSupprimerbon travail.. et quelle perspicacité!
RépondreSupprimerLe feuilleton continue! C'est un éclairage vraiment intéressant que vous apportez là.
RépondreSupprimerPour le coup j'ai fait moi aussi l'association avec d'autres représentations plus anciennes : Le thème de Leda et du Cygne, par exemple. Le tableau de Leonard De Vinci est perdu mais on en connaît des copies d'époque et des études, qu'on pourrait aussi rapprocher des tableaux d'Ingres. Ici le thème est franchement plus "érotique" mais le visage de Leda est vraiment proche de celui de Francesca, et le personnage de l'amant deviendrait un grand cygne (Zeus qui s'est déguisé pour la séduire)...
Je crois que vous avez souligné quelque chose d'important : la relation entre les images sacrées et les images profanes. Ainsi que les pied de nez au pouvoir ecclésiastique qui sont monnaie courante dans l'histoire de l'art. Michelangelo, entre autres,ne se gênait pas pour représenter de beaux jeunes gens qui étaient peut-être aussi ses amants ("ignudi"), entre les scènes bibliques, sur le plafond de la Sixtine...
Oups! Je prends trop de place! Pardon! Merci encore pour cette série de billets et pour l'intérêt qu'ils éveillent. Amitiés
Je constate que la progression dans les quatre premiers tableaux va dans le sens du réalisme et de la force de représentation du couple. Il y a chaque fois une volonté d'améliorer le tableau au profit du couple.
RépondreSupprimerDu premier (si ses couleurs ne sont pas passées) au second, il y a un renforcement des contrastes et des couleurs.
Du second au troisième, il y a recherche par la mise en valeur du mari, l'apparition du lutrin et des fleurs, la perte du livre, le changement de position de l'amant et le zoom arrière.
Du troisième au quatrième, il y a remise en valeur du couple par disparition de la lumière de la porte, le retour à l'ancienne position de l'amant et le zoom avant.
Du quatrième au cinquième, il y a changement de parti pris en serrant sur le couple, en inversant sa position et en estompant les éléments périphériques.
Du cinquième au sixième, il y a remplacement du mari par le lutrin et retour à des couleurs moins saturées comme à l'origine.
Encore que les notions de couleur soient très fortement dépendantes de la qualité des photos...
Ma conclusion est donc qu'Ingres, à la recherche du tableau parfait, ne fut jamais satisfait du traitement de son sujet et essaya chaque fois de l'améliorer.
Les paires sont évidentes et chaque fois, le deuxième tableau rehausse la visibilité du couple.
Le dernier tableau pourrait même être un aveu d'échec : tout a disparu hors le couple et ce lutrin si visible... à moins qu'il y ait encore dans le fond l'ombre du mari que la photo n'aurait pas su saisir.
@ ARTEMISIA
RépondreSupprimerDu boulot, comme tu dis !
Je ne pense pas faire ça souvent, mais à l'occasion, pourquoi pas ;-)
Ton message m'a bien fait plaisir, merci.
J'espère qu'il fait meilleur temps chez toi qu'ici.
Amicales bises
@ PATRIARCH
RépondreSupprimerPas besoin d'école dans ton cas. Avec ton regard d'azur, tu te débrouilles très bien tout seul ;-)
Bisous, à toi et à la dame de ton coeur.
@ ELFI
RépondreSupprimerMerci. La perspicacité n'est pas toujours immédiate chez moi, loin s'en faut. Bien souvent c'est affaire de longue réflexion.
Par contre mon intuition est instantanée et, en général, elle ne me trompe guère.
Je ne sais pas si ton intuition t'as guidé mais ton "dossier" est fouillé oh combien qu'on en dirait une préparation de thèse ! Bravo !!!
RépondreSupprimerC'est très instructif pour moi, merci !
Bon week-end à toi !
Votre * analyse * m'a amusé. Vous pourriez écrire des romans style * Da Vinci code*.
RépondreSupprimerUn petit message pour vous chez Elfi, quand elle l'aura approuvé.
Bravo et merci de cette passionnante "en quète"!
RépondreSupprimerIl y a aussi l'histoire du genou de l'amant : un coup devant, un coup derrière...
RépondreSupprimer@ HAZLO
RépondreSupprimerVotre comparaison avec le cygne de Leda est très pertinente. Dans sa quête du baiser, le cou de Paolo est tellement tendu vers Francesca qu'il en devient anormalement allongé, comme ses détracteurs n'ont pas manqué de le faire remarquer !
Merci de trouver de l'intérêt à mes tocades. Revenez quand il vous plaira, il y aura toujours de la place pour vous dans mon grenier, comme pour les autres d'ailleurs (suivez mon regard) ;-)
@ AVIGNON
RépondreSupprimerLà, tu m'as étonné. Toi qui d'habitude est plutôt laconique ou blagueur, voilà que tu me fais une analyse fouillée au corps de ces deux pov'zamoureux qui n'en peuvent mais !!!
Bon, sérieusement, chapeau pour ton commentaire, on peut pas mieux faire.
Sauf... sauf que la date du tableau de Bayonne est suivie d'un point d'interrogation car le site du musée n'en indique aucune...
Ce qui fait que cette version pourrait tout aussi bien se situer après celle d'Angers et ce serait peut-être plus logique, la valse hésitation avec la position de Paolo me paraissant assez improbable de la part d'Ingres...
Pareillement, la date du tableau de Mexico est inconnue et, en fait, c'est peut-être lui le dernier...
En plus, souviens-toi que dans le billet précédent j'ai indiqué que d'après le mini-site du Louvre, il existe SEPT versions de Paolo & Francesca. Et c'est bien ce qui me chagrine dans cette histoire.
J'aimerais bien voir ce septième opus. Dans l'ignorance du lieu où il se trouve, impossible de le repérer dans un des innombrables musées. Si ma flamme ne retombe pas trop rapidement, j'essaierai d'en savoir plus auprès de l'auteur de l'article.
Le genou... Oui ! le genou aussi est troublant. Que de mystères dans ces tableaux !
Je pense que quel que soit l'ordre des tableaux, on pourra toujours arguer que, mécontent du résultat, il essaya de modifier sa composition de différentes façons. Non ?
RépondreSupprimerMais, mais... le septième tableau : voilà qui est intéressant ! (Pour une détective confirmée... ;)
Le tableau de Bayonne est daté de 1814 dans cette page.
RépondreSupprimerÀ notre qu'Ingres est un formidable peintre des tissus...
RépondreSupprimer@ ENITRAM
RépondreSupprimerThèse... comme tu y vas !
L'intuition m'aiguillonne et m'incite à fouiller. Comme "l'enfant d'éléphant", j'ai une insatiable curiosité, une vraie farfouilleuse, je suis ;-)
Merci pour le gentil compliment et pour ta fidélité.
Je te souhaite du beau temps ce dimanche.
Amitiés
@ BEATRICE
RépondreSupprimerBienvenue dans mon modeste grenier !
Merci pour les petits échos sur mes précédents billets.
Merci aussi pour la découverte de Kaffe Fassett, un charmant bonhomme.
Je n'ai pas pigé grand chose à ce qu'il raconte, pauvre britton mal-comprenante que je suis :(
Prague ? j'en rêve autant que de Venise, alors je file tout de suite chez vous !
@ CHRI
RépondreSupprimerZ'auriez pas une 'tite pièce ? ;-)
Merci et bon dimanche, Chri
C'est sans doute à ce dernier dessin que ressemble le 7e tableau, non ?
RépondreSupprimerPuisque les autres dessins renvoient de manière évidente à l'un des six autres.
@ AVIGNON
RépondreSupprimerSans doute... On ne le saura que lorsqu'on verra cette "arlésienne!
Je vais noter la date pour la version de Bayonne.
Pour les tissus, tu veux parler des des vêtements, je suppose ?
Des vêtements essentiellement, dans les portraits du premier Empire par exemple, mais aussi des drapés de certaines tentures...
RépondreSupprimerQuel billet sensationel ! Et quelle analyse ! Bravo Tilia ! c'est passionnant. Je n'avais pas fait le parrallèle avec l'Annonciation. Merci et très beau week-end à toi. Bises
RépondreSupprimerNathanaëlle
@ NATHANAËLLE
RépondreSupprimerMerci pour ton appréciation enthousiaste. Tes mots doublent le plaisir que j'ai éprouvé en constituant ce billet.
Je viens de découvrir un tableau de Jacopo del Sellaio qui rappelle la version de Paolo et Francesca du musée de Glens Falls. Je vais la rajouter.
Bises et bonne semaine
Oui, qu'il ait vu le tableau de Sellaio est possible.
RépondreSupprimerLà on pourra parler d'inspiration.
Mais tous les lutrins se ressemblent un peu... D'ailleurs ces deux-là ne se ressemblent pas.
Plutôt qu'une " sacrée coïncidence ", je dirais une coïncidence sacrée, le profane et le sacré indisolublement mêlés.
RépondreSupprimerQue dire du manteau bleu de la Vierge se retrouvant sur les épaules de l'amoureux ? Des tableaux où de nombreux symboles sont à l'oeuvre...
Passionnants tes billets
RépondreSupprimerBonne semaine
@ AVIGNON
RépondreSupprimerMais ils ont un air de famille ;-)
@ JEANDLER
RépondreSupprimerRapprocher ces deux tableaux souligne la chasteté du baiser de Paolo à Francesca, qui paraît ainsi plus proche du bisou de l'enfant à sa mère que d'un fougueux baiser charnel...
@ ALBA
RépondreSupprimerJ'adore tes photos de l'Ermita de Nuestra Señora del Valle.
Bonne semaine à toi aussi
amitiés
Ah oui : le lutrin ! Heu... je dirais qu'Ingres a vu ce tableau ! si si ! (c'était un peu dans sa personalité de faire cela ! Il a pas mal "pompé" lol à droite à gauche...) allez, soyons maganimes, accordons lui le bénéfice du doute..quoique... :)
RépondreSupprimerBelle journée Tilia ! Et encore merci pour ce super billet.
amitiés,
Nathanaëlle
@ NATHANAËLLE
RépondreSupprimerOui, je suis tout à fait de ton avis.
Ingres a utilisé plusieurs sources pour ces tableaux. Pompeur, mais pas pompeux, encore moins pompier :D
La journée ici sera lumineuse, j'ai une de mes petites étoiles à côté de moi. Elle compense la grisaille persistante du ciel francilien.
Bonne journée et beau temps chez toi.
Bises
Tilia
J'ai mis du temps pour tout lire, quel enchaînement et pour le(s) billets et pour les commentaires, je dois être "lente" en ce moment mais avouons que ce boulot mérite de prendre bien le temps :-)
RépondreSupprimer@DETAILS
RépondreSupprimerMerci de l'avoir pris, le temps. Rien ne sert de courir, il faut lire à point ;-)
Ingénieux, brillant!J'aime beaucoup ton commentaire! As-tu remarqué aussi que dans les deux premiers tableaux elle tient encore son livre (la bible?) à la main, alors que dans la deuxième paire la bible lui échappe des mains. Evolution dans le temps mais aussi dans les émotions. Dans les deux premiers Francesca est surprise mais encore maîtresse d'elle-même, dans les deux suivants elle s'abandonne, laisse tomber sa bible (livre protecteur), un début de consentement à l'adultère(?), surprise des sens? Donc peut-être pas si chaste que ça le bisou? C'est à ce moment que le mari sort de l'ombre où il était caché.
RépondreSupprimer@ CLAUDIALUCIA
RépondreSupprimerMerci, ton compliment me va droit au coeur.
Non, le livre n'est pas une bible. Dans mon billet précédent je résume ainsi l'histoire de Paolo et Francesca "C'est alors qu'ils sont assis l'un près de l'autre en train de lire les aventures de Lancelot soupirant pour sa dame, la reine Guenièvre, que Paolo se penche soudain vers Francesca pour l'embrasser. Le livre tombe des mains de son aimée et ce simple baiser va coûter la vie aux deux amoureux".
Mais cela n'enlève rien à la justesse de ton commentaire.
Au contraire, le fait que ce soit un livre profane renforce l'idée que Paolo et Francesca sont sans doute (tels Lancelot et Guenièvre dont ils viennent de lire le passage où ils tombent en amour) bien près de s'abandonner.
Oui, je ne me souvenais plus qu'ils lisaient l'histoire de Guenièvre et de Lancelot. Référence à l'amour courtois, bien sûr!
RépondreSupprimerQuel travail! Arrivée par hasard ici, je me suis régalée à découvrir et parcourir votre blog. Merci pour ce partage.
RépondreSupprimer@ CATHY B
RépondreSupprimerChouette ! encore un heureux coup du hasard qui fait bien des choses.
Je suis allée jeter un coup d'oeil chez vous et, si je manque de temps aujourd'hui, vous ne perdez rien pour attendre, je suis séduite !
à bientôt donc, dans mon grenier ou dans votre Champagne (mes origines paternelles sont à Saint-Dizier).