En terminant la seconde partie de "mes" Annonciations, je ne pensais pas y revenir de sitôt. Et puis, certains commentaires m'y ont incitée. Notamment celui de Michel, alias Avignon, qui a insisté sur le côté physique du mystère de l'incarnation. Également celui de Hazlo, à qui j'ai promis un tableau faisant écho à l'Annonciation de Tanner. Et puis bien sûr, ma chère Nathanaëlle qui m'a demandé s'il y aurait un troisième épisode au feuilleton !
D'abord, l'Annonciation de Tanner publiée dans le billet précédent...
L'Annonciation Henry Ossawa Tanner - 1898 Paris Philadelphia Museum of Art (U.S.A.) notice du musée |
...ensuite, une autre Annonciation, peinte quelques années auparavant par James Tissot
L'Annonciation James Tissot - 1886-94 aquarelle opaque (série de 515 illustrant la vie du Christ) Brooklyn Museum (U.S.A.) notice du musée |
Bien que la représentation de Gabriel et l'attitude de Marie soient très différentes d'un tableau à l'autre, je trouve qu'il y a une grande similitude d'inspiration entre cette Annonciation de James Tissot et celle de H.O. Tanner. Cela s'explique, car elles ont un point commun : toutes deux ont été réalisées au retour d'un voyage en Palestine. Tanner a peint la sienne en 1898, après avoir séjourné en Égypte et en Palestine l'année précédente.
James Tissot, quant à lui, fit trois voyages au Moyen-Orient à partir de mars 1886, dans le but d'illustrer une vie du Christ la plus fidèle possible. C'est en rentrant de voyage qu'il a peint son Annonciation d'après les esquisses qu'il avait faites en Palestine.
Dans le préambule du catalogue de l'exposition de ses œuvres, publiées en 1896 sous le titre "La Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ", Tissot raconte comment il a noté dans des dessins préliminaires à ses aquarelles, les paysages, les attitudes des habitants, les détails vestimentaires et architecturaux observés sur le terrain afin d'introduire plus de réalité, voire plus de réalisme, dans sa peinture. Il veut donner à voir des images proches de l'Antiquité « avec le caractère de précision des choses vues et vécues ». Il explique qu'il a voulu représenter les scènes bibliques plus en accord avec les évangiles que celles qui ont été peintes avant lui, auxquelles il reproche d'avoir pris trop de liberté avec l'histoire et la topographie des lieux saints.
Heureuse coïncidence, une exposition « James Tissot, La vie du Christ » se tient actuellement au Chrysler Museum of Art de Norfolk, en Virginie. Article de presse (en français) page du musée présentant l'exposition (in english). Allez-y voir, c'est grandiose.
Ce qui différencie profondément l'Annonciation de James Tissot de toutes les autres qui ont été peintes avant (et sans doute après) lui, vous l'aurez sûrement remarqué, c'est la représentation de l'Archange Gabriel.
Alors que Tanner figure Gabriel par une colonne de lumière, Tissot, étrangement, choisi de le représenter en Séraphin !
Plusieurs décennies avant Tanner et Tissot, pile-poil au milieu du 19ème siècle, le préraphaélite Dante Gabriel Rossetti peint Marie à demi couchée sur son lit. Une Annonciation vraiment peu orthodoxe !
L'Annonciation de Edward Reginald Frampton est un autre exemple de l'ardeur d'un Gabriel paraissant à la fois fasciné par la vierge qu'il découvre et intimidé par sa mission, la rougeur cramoisie de ses ailes témoigne de son émoi
Tout à l'inverse, l'Annonciation de Arthur Hughes exprime la chasteté des deux personnages et le profond respect de Gabriel envers Marie. Remarquez ses ailes cachant ses pieds.
Encore plus pure et innocente, l'Annonciation du russe Yakov Kapkov
Le lys symbole de pureté et de virginité... vraiment ?...
Pour ma part j'y vois bien plus un symbole de fécondité.
Or, Gabriel est un Archange. Absolument pas un Séraphin. La différence est considérable. L'archange Gabriel, messager de Dieu, est un pur esprit qui peut prendre l'apparence d'un beau jeune homme pour accomplir la mission confiée par son patron.
Les Séraphins, quant à eux, ont pour fonction de glorifier Dieu au sein du paradis. La Bible précise qu'ils ont trois paires d'ailes : une pour voler, une pour se couvrir la tête et la troisième pour se couvrir les pieds.
Sachant que pieds est un symbole couramment employé à la place de sexe. De là à comprendre pourquoi Tissot a représenté Gabriel en séraphin plutôt qu'en archange... Si quelqu'un(e) a une idée, les commentaires sont faits pour ça.
Sachant que pieds est un symbole couramment employé à la place de sexe. De là à comprendre pourquoi Tissot a représenté Gabriel en séraphin plutôt qu'en archange... Si quelqu'un(e) a une idée, les commentaires sont faits pour ça.
Maintenant, comme je sais d'avance ce que va répondre Michel, je vais me faire un plaisir de lui couper l'herbe sous le pied !
Les pieds de l'ange Gabriel peint par Tissot étant parfaitement visibles, il est permis de penser que l'artiste a voulu (sans y paraître) représenter le sexe de l'ange Gabriel... Reste à comprendre pourquoi.
Compte tenu de l'intention primordiale du peintre de coller le plus près possible à la réalité des choses, Tissot inscrit ici sa peinture de la vie du Christ dans le courant du Réalisme ambiant de son époque, un mouvement qui se veut exempt de mensonge et de toute tricherie. Montrer le sexe de l'ange équivaut à suggérer qu'il est bien l'Ange de l'Incarnation, un ange inséminateur, porteur non seulement de la parole divine, mais aussi de la divine semence.
L'Annonciation (détail) - Duccio, 1311 The National Gallery, London |
Une manière pour Tissot de prendre en compte les sceptiques, ceux qui ont toujours eu bien du mal à croire cette histoire de St-Esprit symbolisé par une colombe chargée de féconder Marie.
Vous pouvez chercher une colombe dans son tableau, vous n'en trouverez pas. Rien, nada ! aucune trace, même simplement stylisée comme celle de Duccio dans le détail ci-contre.
Par contre, vous avez sûrement noté le détail qui semble conforter l'hypothèse d'une fécondation par l'entremise de Gabriel : la vierge de Tissot est assise sur ce qui de toute évidence lui sert de couche. Un tableau de Giorgio Vasari est le seul précédent présentant cette particularité que j'ai pu dénicher.
L'Annonciation Giorgio Vasari - 1564-67 Musée du Louvre, notice du musée |
Plusieurs décennies avant Tanner et Tissot, pile-poil au milieu du 19ème siècle, le préraphaélite Dante Gabriel Rossetti peint Marie à demi couchée sur son lit. Une Annonciation vraiment peu orthodoxe !
Ecce Ancilla Domini ! Dante Gabriel Rossetti - 1849-50 The Tate Gallery, Londres - notice du musée |
Regardez bien : Gabriel n'a pas d'ailes et sa robe sans manches, largement fendue sous les aisselles, laisse entrevoir la nudité de son corps. En outre, il pointe la tige de son lys en direction du sexe de la vierge qui le regarde d'un air dubitatif.
Le côté scabreux de ce tableau n'a pas échappé à Chang Li-Ren, un artiste taïwanais qui possède un certain talent pour transformer des peintures en tableaux vivants ! Cliquer sur ce lien patientez un instant et observez ce qui se passe...
La performance de Chan Li-Ren lui a peut-être été inspirée par le nu que Rossetti a dessiné avant de peindre sa vierge habillée. Vous pouvez voir ce nu dans la notice du musée de Birmingham.
Davantage encore que dans l'Annonciation de Tissot, il est permis de penser que le peintre de Ecce Ancilla Domini ! n'ignore pas la symbolique des pieds. Les pieds en feu de Gabriel sont une métaphore visuelle pour signifier l'ardeur de son désir.
L'encensoir en forme de boule, agité en direction de Marie par l'ange de Burne-Jones dans son Annonciation de 1857, est-il, ou non, une autre métaphore visuelle ? Encensoir ou ensemençoire ?... à vous de juger !
The Annunciation (détail) Sir Edward Burne-Jones - 1857-61 Birmingham Museums & Art Gallery - notice du musée |
L'Annonciation de Edward Reginald Frampton est un autre exemple de l'ardeur d'un Gabriel paraissant à la fois fasciné par la vierge qu'il découvre et intimidé par sa mission, la rougeur cramoisie de ses ailes témoigne de son émoi
The Annunciation Edward Reginald Frampton (1872-1923) collection privée |
Tout à l'inverse, l'Annonciation de Arthur Hughes exprime la chasteté des deux personnages et le profond respect de Gabriel envers Marie. Remarquez ses ailes cachant ses pieds.
The Annunciation Arthur Hughes - 1857-58 Birmingham Museums & Art Gallery - notice du musée |
Encore plus pure et innocente, l'Annonciation du russe Yakov Kapkov
Annonciation - 1852 Fedorovich Yakov Kapkov (1816-1854) oeuvre non localisée |
Avant de terminer, je tiens à vous présenter une Annonciation de Thomas Cooper Gotch, intitulée Le Message, que je trouve admirable de grâce et de délicatesse.
Le Message Thomas Cooper Gotch - 1903 Chimei Museum, Tainan (Taïwan) - notice |
Pour conclure cette longue étude sur la question byzantine du sexe de l'ange de l'Annonciation, il me vient à l'esprit qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher le symbolisme des pieds pour suggérer la fécondation de Marie par l'entremise de Gabriel.
Prenez une fleur de lys et regardez la bien. Vous ne pouvez pas ignorer le long pistil phallique qui jaillit de la corolle, entouré de six étamines couleur safran, qui vont immanquablement déposer leur semence sur votre nez, s'il vous prend l'envie de l'approcher pour respirer le capiteux parfum de la fleur !
Lilium Candidum (crédit photo) |
Le lys symbole de pureté et de virginité... vraiment ?...
Pour ma part j'y vois bien plus un symbole de fécondité.
Et je ne serais nullement étonnée d'apprendre un jour ou l'autre de source autorisée que c'était bien là la signification du lys dans les temps anciens et que les peintres qui l'ont placé entre les mains de l'ange Gabriel savaient ce qu'ils faisaient.
©VesperTilia, echos-de-mon-grenier 2011
bonjour chère Tilia, ah que c'est magnifique ces tableaux,sexuel ou non ils sont si divins et on ne peut pas meme s'empecher de penser que le pouvoir de peindre comme ca devrait etre divin.
RépondreSupprimerquant il s'agit du symbolisme, bien c'est bon pour considérer les choses symboliquement parceque le plus on apporte au tableau, le plus on peut l'apprécier.
Mais sur un autre niveau je ne change pas d'avis sur le thème chrétien a cause du symbolisme...
continue
toutes nos passions sont reliés au force sexuelles, mais figurativement.Il y a deux grande force de la vie Eros et la force de la mort.Alors dans un sens général on tire de une de ces forces et bien sur ici on parle de féconder.
RépondreSupprimerMais si il y a le symbolisme de sexe comme j'ai dit je ne change pas mon interprétation en général.
C'est très Freudien de baser tout sur l'acte sexuel.L'extase de la religion est basé sur l'acte sexuel.
Pour moi le thème est la naissance du spirituelle sans le chair,et oui figuritivement c'est la divine semence- qui pénètre Marie. En toutcas, ca arrive a la meme chose.
J'adore ces tableaux je vais retourner pour les admirer et faire une exploration de google. Oui la divine semence de google haha.
Merci Tilia, c'est magnifique!
ps j'adore la draperie de Tissot.
belle journée magique pleine de la lumière de la paix et l'amour.
bises.
Et mais, si la connexion avec le sexuel est très ouvert, et très visible bien ca devient une autre histoire,on ne peut pas la prendre littéralement et la connexion avec le bible est brisé et ca devient un manque de respect. Comme j'ai dit l'autre jour de jouer avec les icones c'est un manque de respect et comme tu as dit ca devient le travail de l'artiste qui n'est pas relié a la bible.
RépondreSupprimerTilia j'ai juste lu un article qui dit que la fleur de lys représente la purité de la vierge,a cause de la couleur blanche, et j'ai lu dans le meme article que la fleur de lys peut représenter la sexualité et que les grecs anciens donnaient les fleurs de lys aux femmes enceintes alors Marie est déja enceinte haha.Je m'excuse j'aurai du garder l'addresse.
RépondreSupprimerAussi c'est un peu étrange que Marie devrait etre étonnée oui mais elle n'a pas de joie au visage dans le tableau de Rosetti.
Dans son commentaire, Crederae précise que l'extase mystique est d'ordre sexuel et cela me rapelle une magnifique exposition de Ernest Pignon Ernest en Avignon, en 2009, et qui s'appelait justement "Extases". L'installation aussi bien que la force du dessin suscitaient le respect et il n'est venu à personne l'idée de fracasser une telle oeuvre (comme récemment à la collection Lambert, toujours en Avignon). On peut la voir sur son site.
RépondreSupprimerVous avez à nouveau effectué un beau travail de recherche (cf l'animation de Chang Li Ren!). Cette représentation de Rossetti est touchante et les protagonistes sont éminemment humains même si leur nature divine est le sujet de l'affaire. D'ailleurs le bleu qui est considéré comme un attribut marial n'est pas ici sur la vierge mais sur un paravent derrière elle. Comme si elle avait ôté son "divin" quelques instants pour un acte plus "humain". Le titre latin lui aussi laisse dubitatif : Voici la servante du maître! Finalement cet artiste taïwanais a bien perçu l'histoire...
Amicalement.
@ CREDERAE
RépondreSupprimerLa peinture d'un thème religieux a ceci de particulier qu'elle fait écho aux images issues de l'inconscient collectif, autrement dit à ces archétypes qui sommeillent dans notre inconscient personnel et possèdent une grande force de séduction.
Nous sommes bien d'accord toutes les deux pour séparer les manières de voir et considérer d'une part l'action du tableau sur le spectateur, son pouvoir de séduction, et d'autre part, l'intention du peintre.
Le peintre n'est pas forcé de partager la foi de son commanditaire, ou du public auquel est destiné le tableau. C'est pourquoi j'ai pensé qu'il peut y avoir des intentions cachées dans la peinture, qui sont visibles des seuls initiés. Prenons le cas de Tissot par exemple. Comment se fait-il que lui, si soucieux d'authenticité, peint Gabreil sous la forme d'un Séraphin ? Il n'y a aucune raison logique à ce choix. Alors il reste l'éventualité d'une pensée secrète.
Mais cette pensée là, le spectateur lambda ne la perçoit pas d'emblée. Il faut qu'il ait lu la bible pour savoir ce qu'est un séraphin. Et l'ayant lue, qu'il se souvienne que l'apparence des séraphins est bien différente de celle des anges. Si ce n'est pas le cas, comment pourrait-il reconnaître un séraphin dans le tableau de Tissot ? Il n'y verra sans doute qu'une originalité séduisante, voire mystique. Une touche de mystère, que le peintre aura jugé bon de donner à son tableau pour en accroître le pouvoir de fascination.
Conclusion, l'intention du peintre est une chose, le regard du spectateur une autre chose. Ce sont ces deux choses conjuguées qui font le tableau. Et, bien qu'elles soient différentes, l'une ne va pas sans l'autre.
Un grand merci, chère amie, pour la pertinence de ton regard sur la peinture religieuse.
Bonne semaine, bien cordialement
@ HAZLÓ
RépondreSupprimerComme je le dis à Crederae, l'oeuvre d'art n'existe pas en dehors du regard du spectateur. Si le spectateur n'adhère pas à la pensée de l'artiste, il n'y a plus pour lui de raison de considérer le tableau (la sculpture ou la photo) comme une oeuvre d'art digne de respect. Mais ce n'est pas une raison pour la marteler.
Il lui suffit de simplement l'ignorer.
Là où la chose se complique, c'est lorsque la dite "oeuvre d'art" offense la foi du spectateur.
C'est le problème posé par toutes les croyances religieuses, qui ont engendré et hélas engendre encore, tant de massacres.
L'artiste qui produit une "oeuvre" provocante, telle que celle qui défraie l'actualité, prend une lourde responsabilité. Il y a des questions brûlantes et jouer avec le feu relève de l'inconscience puérile, ou du pur cynisme.
Les effeuillages de Chang Li-Ren pourraient passer pour provocateurs et j'avoue avoir été plus déconcertée
par celui-ci que par celui de la vierge de Rossetti. Pourquoi ? parce que la jeune fille du tableau de Corot ressemble beaucoup a l'une de mes deux petites-filles.
Ce n'est pas pour ça que je vais refuser de considérer les vidéos de Chang Li-Ren comme des oeuvres d'art à part entière. Il y a là une esthétique et un savoir faire dignes de respect.
Sur ces considérations toutes personnelles, je vous souhaite une bonne semaine.
Amitiés
MERCI encore chère Tilia, quelle magnifique étude- quelle belle mer de couleur et de mots ici.
RépondreSupprimerbelle semaine à toi aussi.
Vous avez raison Tilia : Si on joue avec le feu il faut s'attendre à devoir en assumer les conséquences. Je crois pour ma part également qu'il n'y a pas de sujet interdit dans l'art. Mais c'est comme les plaisanteries qui stigmatisent telle ou telle communauté. Certains les disent avec humour et légèreté, surtout s'ils appartiennent à ladite communauté, alors que d'autres sont grossiers et blessants. Chacun devrait sentir le moment où il devrait s'arrêter. Malheureusement dans l'art "contemporain" le marketing intervient parfois autant, ou plus, que la pudeur!
RépondreSupprimerPour ma part, j'aime toujours autant le tableau de Tanner dans lequel le divin semble transfigurer l'humain.
Merci encore pour votre travail et pour ces échanges.
Un sujet qui fait crépiter les doigts sur les claviers.
RépondreSupprimerLes symboles reviennent vers les évènements organiques qui les ont naître, c'est bien.
Le lys aura donc un double sens.
Je découvre que pour certains, envisager la copulation avec une vierge, c'est... le pied.
Ou bien les anges insémineraient-ils avec ? :)))
Il s'agit dans le fond de représenter chastement un évènement charnel afin de lui donner une valeur spirituelle.
Les symboles ne sont-ils pas là pour retrouver la lecture interdite ?
Voilà. C'est un peu en vrac, mais j'y reviendrai peut-être...
Mon captcha est "faticu". :)
Je reviens vite, j'ai pensé à quelque chose.
RépondreSupprimerJésus ben Joseph le Nazaréen était donc un bâtard.
Le message divin, construit par la suite, n'a été nécessaire que pour légitimer celui qui allait prendre le pouvoir grâce à ses dons remarquables.
À moins que ses dons lui aient été légués par un extra-terrestre nommé Gabriel... ?
Super travail que tu as fait ! J'aime beaucoup dans tous les articles ton approche de cette scène qui, il est vrai, a de quoi faire emettre toutes sortes d'hypothèses même un peu osées ...
RépondreSupprimerC'est toujours très intéressant ce que tu publies ! A bientôt
Oui, encore un beau billet très riche ! J'ai zapé le deuxième???? Bon je me suis rattrapée !
RépondreSupprimerCelle de Vasari est celle que je préfère !
Quand au pistil et son symbole, il y a de l'idée !!!! Hi, hi, hi !!!!
Bonne fin de journée Tilia
Bon, de mon côté, c'est le tout premier tableau que je trouve le plus beau de tous, celui de Tanner...
RépondreSupprimerMais bon, chacun ses goûts, c'est bien connu, n'est-ce pas ???
@ AVIGNON
RépondreSupprimerQuand tu dis "représenter chastement un évènement charnel afin de lui donner une valeur spirituelle" tu parles d'or.
Concernant ton second commentaire, tes élucubrations n'engage que toi ;-)
@ ARTEMISIA
RépondreSupprimerMerci ! je te retourne le compliment : j'aime vraiment beaucoup le choix de tes publications grâce auxquelles je découvre plein de choses, telle l'Allégorie de Lorenzo Lippi.
Bonnes fêtes de Pâques et à bientôt
@ ENITRAM
RépondreSupprimerMoi aussi j'aime beaucoup celle de Vasari. Dans la première partie de "mes" Annonciations, je précisais que les tableaux que je préfère sont ceux où l'action se déroule dans l'intimité de la chambre de Marie.
Belle fin de semaine et bonnes fêtes de Pâques.
@ VINCENT
RépondreSupprimerCela ne m'étonne pas que tu apprécies particulièrement l'Annonciation de Tanner, son atmosphère a vraiment quelque chose d'exceptionnel.
Tes billets toujours fascinants à lire
RépondreSupprimerBon week-end
@ ALBA
RépondreSupprimerMerci, de même pour toi et joyeuses Pâques!
JOYEUSES PÂQUES CHÈRE TILIA, JE T'ENVOIE DES PENSÉES PLEINE DE JOIE PAIX ET L'AMOUR OUR LES PÂQUES.
RépondreSupprimerCoucou Tilia,
RépondreSupprimerMa préférée, et ceci sans pudibonderie : "l'Annonciation" d'Arthur Hughes, elle est lumineuse et splendide ! (honnetement je n'avais pas vu cette "coquinerie" chez Rossetti, bien que je me suis toujours demandée pourquoi son Archange Gabriel se présentait à la Vierge sans ailes. Ainsi, il ne faut pas oubier que ces tableaux ont été peints par des hommes (au sens générique du terme) ils ont considéré peut-être que l'Amour Sacré pouvait avoir un lien avec l'amour charnel, il n'en est rien... Quand à Chang Li Ren, bravo mais, laissons les héroines des tableaux sans cette envie d'oter systhétiquement leurs vetements...:) Quel délire ! lol
Bisous
PS : Ah oui le Lys... sa protubérance est bien curieuse en effet, mais la fleur est symbole sacré par sa blancheur, toutes les fleurs ont des pistils... :)
RépondreSupprimerRe-bize
J'admire, j'admire et j'oublie : Re-PS : L'Annonciatioin de Tanner, est sublime, elle est la plus vraissemblable, et les lumières et atmophères ont époustouflantes.
RépondreSupprimerre-re-bises
@ NATHANAËLLE
RépondreSupprimerComme je l'ai dit à Hazlo un peu plus haut dans les commentaires, si on peut effectivement admirer les effeuillages de Chang Li-Ren en tant que performance technique et esthétique, par contre ils me chiffonnent tout de même un peu car ils superposent à la mémoire que l'on a d'un tableau une image parasite qui, elle, n'a plus grand chose à voir avec le sujet de la peinture. C'est limite sacrilège !
On peut lire dans l'article sur le symbolisme des fleurs de Wikipédia "Dans les temps anciens, le lys est l'attribut des grandes Mères mythiques en raison de son extraordinaire capacité à se reproduire."
Affirmation à vérifier, mais ça ne m'étonnerait pas...
L'Annonciaton de Tanner a séduit pas mal de gens ici et je suis bien d'accord pour reconnaître qu'elle a vraiment une atmosphère singulière.
En complète opposition avec les représentations traditionnelles de Marie et de l'ange annonciateur, elle frappe par son caractère d'authenticité.