Aujourd'hui le grenier a trois balais...
il souffle sa troisième bougie !
il souffle sa troisième bougie !
C'est l'occasion pour moi de remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui montent régulièrement les marches et poussent la porte de mon grenier afin de faire écho aux propos et images du jour.
L'occasion aussi de voir ce que le grenier représente, aussi bien dans l'imaginaire que dans la réalité, pour vous comme pour moi.
Quand on cherche le mot grenier dans n'importe quel dictionnaire, on lit que ce mot vient du latin granum, le grain. Il est définit en premier comme la partie d'une installation agricole, le plus souvent située directement sous la toiture mais parfois extérieure au bâtiment et construite sur pilotis, utilisée pour y entreposer le blé ou d'autres céréales.
Rembrandt's Father's Mill Edward William Cooke - 1843 Collection privée, notice de Sotheby's |
Lorsque c'est le fourrage qui est mis à sécher dans un comble, on
parle de grenier à foin. Ainsi, le grenier commence à s'écarter de sa
destination première. Il y a longtemps que le blé n'est plus conservé dans les fermes, mais
entreposé dans des silos, et que les greniers de nos campagnes
contiennent autre chose que du grain. C'est désormais la seconde définition du mot grenier qui prévaut : partie la plus haute d'une habitation se trouvant immédiatement sous la charpente, ce que les professionnels de l'agencement nomment le comble.
De nos jours, si l'on trouve parfois quelques plantes ou fruits mis à sécher dans cet endroit privilégié, le plus souvent le grenier ne sert plus que de remise pour toutes les choses dont on n'a plus l'usage immédiat. Des choses que l'on souhaite cependant garder et qu'il est nécessaire de placer au sec pour les conserver en bon état, des livres par exemple.
De nos jours, si l'on trouve parfois quelques plantes ou fruits mis à sécher dans cet endroit privilégié, le plus souvent le grenier ne sert plus que de remise pour toutes les choses dont on n'a plus l'usage immédiat. Des choses que l'on souhaite cependant garder et qu'il est nécessaire de placer au sec pour les conserver en bon état, des livres par exemple.
illustration pour Les Quatre Filles du docteur March |
La maison natale est plus qu'un corps de logis, elle est, un corps de songes. Chacun de ses réduits fut un gîte de rêverie. Et le gîte a souvent particularisé la rêverie. Nous y avons pris des habitudes de rêverie particulière. La maison, la chambre, le grenier où l'on a été seul, donnent les cadres d'une rêverie interminable, d'une rêverie que la poésie pourrait seule, par une œuvre, achever, accomplir.
G. Bachelard, La Poétique de l'Espace, p. 33 (Quadrige / P.U.F.)
Comme Thomas Chatterton et à l'instar de beaucoup d'autres auteurs de romans ou de poésie, Alain Fournier a vécu dans un grenier. La description de sa chambre, au début du chapitre VII du Grand Meaulnes, est directement inspirée du logement de fonction de ses parents à l'école d'Épineuil-le-Fleuriel (voir le plan de l'école dans cette page).
Notre chambre était, comme je l’ai dit, une grande mansarde. À moitié mansarde, à moitié chambre. Il y avait des fenêtres aux autres logis d’adjoints ; on ne sait pourquoi celui-ci était éclairé par une lucarne. Il était impossible de fermer complètement la porte, qui frottait sur le plancher. Lorsque nous y montions, le soir, abritant de la main notre bougie que menaçaient tous les courants d’air de la grande demeure, chaque fois nous essayions de fermer cette porte, chaque fois nous étions obligés d’y renoncer. Et, toute la nuit, nous sentions autour de nous, pénétrant jusque dans notre chambre, le silence des trois greniers.
Au grenier se vivent les heures de longue solitude, des heures si diverses qui vont de la bouderie à la contemplation. C'est au grenier qu'a lieu la bouderie absolue, la bouderie sans témoin. L'enfant caché dans le grenier se repait de l'angoisse des mères : où est-il, ce boudeur ?
Au grenier aussi les interminables lectures, loin de ceux qui prennent les livres parce que déjà on a trop lu. Au grenier, le déguisement avec l'habit de nos grands-pères, avec le châle et les rubans". Quel musée pour les rêveries qu'un grenier encombré ! Là les vieilles choses s'attachent, pour la vie, dans l'âme de l'enfant.
G. Bachelard, La Terre et les Rêveries du Repos, p. 108 (Librairie José Corti)
« Deux ou trois ? Mais ces enfants sont fous ! Deux ou trois livres d'affilée ! Voulez-vous laisser ça bien vite ! Pour vous perdre les yeux ! Si jamais on a vu personne lire deux ou trois livres sans respirer ! Ils s'en feront mourir ! »
Les années où l'on avait monté la caisse au grenier, nous étions plus tranquilles, maman ne venant guère là-haut sans nécessité. Et le premier livre à peine ouvert nous ne sentions plus la touffeur brûlante qui était tombée sur nous dès la porte.
lsabelle Fournier, Images d'Alain-Fournier par sa sœur Isabelle, Émile-Paul frères éditeurs, 1938 (réédition chez Fayard en 1989)
Lectures et souvenirs d'enfance, mémoire de toute une vie pour les plus âgés d'entre nous, voilà une partie de ce que représente le grenier pour celles et ceux qui ont encore, ou ont eu dans le passé, la chance d'habiter une demeure comportant un grenier.
En dehors du vingtième, le grenier est un thème quasi inexistant dans la peinture des siècles précédents.
D'après les quelques images que j'ai pu récolter sur la toile, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, le coffre est omniprésent dans les greniers.
Néanmoins, j'imagine que la plupart des greniers de France et de Navarre ressemblent à l'image ci-dessous
G. Bachelard, La Poétique de l'Espace, p. 33 (Quadrige / P.U.F.)
Thomas Chatterton dans son grenier John Josef Barker - 19e siècle Victoria Art Gallery, Bath, Royaume-Uni |
Comme Thomas Chatterton et à l'instar de beaucoup d'autres auteurs de romans ou de poésie, Alain Fournier a vécu dans un grenier. La description de sa chambre, au début du chapitre VII du Grand Meaulnes, est directement inspirée du logement de fonction de ses parents à l'école d'Épineuil-le-Fleuriel (voir le plan de l'école dans cette page).
Notre chambre était, comme je l’ai dit, une grande mansarde. À moitié mansarde, à moitié chambre. Il y avait des fenêtres aux autres logis d’adjoints ; on ne sait pourquoi celui-ci était éclairé par une lucarne. Il était impossible de fermer complètement la porte, qui frottait sur le plancher. Lorsque nous y montions, le soir, abritant de la main notre bougie que menaçaient tous les courants d’air de la grande demeure, chaque fois nous essayions de fermer cette porte, chaque fois nous étions obligés d’y renoncer. Et, toute la nuit, nous sentions autour de nous, pénétrant jusque dans notre chambre, le silence des trois greniers.
Le pauvre poète Carl Spitzweg - 1839 Neue Pinakothek, Munich (notice) |
Au grenier se vivent les heures de longue solitude, des heures si diverses qui vont de la bouderie à la contemplation. C'est au grenier qu'a lieu la bouderie absolue, la bouderie sans témoin. L'enfant caché dans le grenier se repait de l'angoisse des mères : où est-il, ce boudeur ?
Au grenier aussi les interminables lectures, loin de ceux qui prennent les livres parce que déjà on a trop lu. Au grenier, le déguisement avec l'habit de nos grands-pères, avec le châle et les rubans". Quel musée pour les rêveries qu'un grenier encombré ! Là les vieilles choses s'attachent, pour la vie, dans l'âme de l'enfant.
G. Bachelard, La Terre et les Rêveries du Repos, p. 108 (Librairie José Corti)
« Deux ou trois ? Mais ces enfants sont fous ! Deux ou trois livres d'affilée ! Voulez-vous laisser ça bien vite ! Pour vous perdre les yeux ! Si jamais on a vu personne lire deux ou trois livres sans respirer ! Ils s'en feront mourir ! »
Les années où l'on avait monté la caisse au grenier, nous étions plus tranquilles, maman ne venant guère là-haut sans nécessité. Et le premier livre à peine ouvert nous ne sentions plus la touffeur brûlante qui était tombée sur nous dès la porte.
lsabelle Fournier, Images d'Alain-Fournier par sa sœur Isabelle, Émile-Paul frères éditeurs, 1938 (réédition chez Fayard en 1989)
Attic scene James Gurney - 1988 illustration pour le centenaire du National Geographic |
Dans le grenier Gábor Vida (1937 Budapest - 2007) artiste hongrois localisation inconnue |
Grow Old Along With Me Paula Vaughan |
En dehors du vingtième, le grenier est un thème quasi inexistant dans la peinture des siècles précédents.
D'après les quelques images que j'ai pu récolter sur la toile, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, le coffre est omniprésent dans les greniers.
Trésors du grenier Jim Daly (artiste américain né en 1940) |
Néanmoins, j'imagine que la plupart des greniers de France et de Navarre ressemblent à l'image ci-dessous
Le grenier image de Syberia jeu vidéo écrit et réalisé par Benoît Sokal |
Ma curiosité naturelle me pousse à vous demander, si vous avez la chance d'avoir un grenier dans votre habitation, de bien vouloir me dire (en gros) ce qu'il contient.
Merci à toutes et à tous et bonne fin de semaine
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2013
Merci, belle journée et bonne continuation !!! Bisous
RépondreSupprimerToujours aussi matinal, cher Patriarch !
SupprimerBises et bonne fin de semaine, profitez bien du beau temps
Les greniers que j'ai eu le plaisir de fouiller dans ma vie contenaient essentiellement une chose fondamentale et curieusement complètement oubliée dans cette note :
RépondreSupprimerde la POUSSIÈRE !!!
:D)
Dans le même ordre d'idée, j'aurais également pu parler des araignées, des crottes de souris (volantes ou non) des déjections de chouette et de toutes ces choses très attrayantes que l'on trouve dans les greniers oubliés des humains, des greniers sauvages en quelque sorte :))
SupprimerQuant à la poussière, elle s'amoncelle partout, ce n'est hélas pas une spécificité des greniers :(
Réjouissant ce post Tilia.
RépondreSupprimerBien évidemment j'ai connu plusieurs greniers dans mon enfance, là-bas dans le Berry, celui qui était au dessus du "Château", celui au-dessus de la remise du "Château" et celui de mon arrière Mémé.
Au Château, ma soeur et moi avions trouvé des vieux vêtements et chaussures de la Maman de mon pépé. Je me rappelle très bien d'histoire d'araignée qui m'est arrivée alors que j'étais chaussée de vieux escarpins. Je la cherche et vais te diriger vers elle. Quand nous avons déménagé le grenier du "Château" outre quelques bibelots que j'ai conservés, il y avait des piles et des piles de draps tout neufs. Maintenant ils sont dans la maison de ma mère...
Ici, dans le grenier au-dessus de la maison ou plutôt au-dessus du garage de la maison, celui dans lequel je gare ma belle auto. il y avait un foutoir que mon Chéri y avait mis, avant qu'on se connaisse. Et puis je pouvais y étendre du linge qui mettait un certain temps à sécher. Un jour on a décidé de supprimer ce grenier pour en faire une chambre d'amis.
Je ne sais plus si c'est avant ou après, mais on a construit un autre garage/atelier avec bien évidemment un grenier au-dessus.
Il y a eu longtemps des vélos qui y ont rouillé. On y monte pour l'hiver les sièges de jardin et bien évidemment il y a un peu de bazar, mais rien de bien passionnant.
Je pense que les greniers des maisons de maintenant ne recèlent pas d'autant de trésors que les greniers d'antan.
Bises
Tout à fait de ton avis, Claude, les greniers d'aujourd'hui sont vidés de leur contenu pour les transformer en comble habité. Tous les objets finissent dans des brocantes ou chez Emmaüs.
SupprimerDommage pour les petits-enfants. Fini pour eux, les déguisements avec les vêtements démodés et le plaisir de redécouvrir de vieux jouets.
Merci pour ce beau commentaire, je lirai avec intérêt l'histoire d'araignée du "Château".
Bisous, à bientôt
Prodigieux billet, tant pour les images que pour le le texte
RépondreSupprimer(Bachelard, Alain-Fournier..) dans oublier Les quatre files du Docteur March, avec Jo, le "garçon manqué ", l'écrivain en herbe, la femme indépendante (dont le destin ne sera pas à la hauteur de ses rêves)
Pour mes souvenirs de grenier, j'y reviendrai plus tard.
Il faudrait que je relise "Les quatre filles du Docteur March", ainsi que "Le Grand Meaulnes". Mes souvenirs sont tout mités !
SupprimerC'est en recherchant de la matière pour ce billet que j'ai découvert qu'il est question de greniers dans "Le Grand Meaulnes". Seule l'idylle avec Yvonne m'était restée en mémoire.
Bachelard, par contre, nul besoin de chercher. Ses livres sont tous dans ma bibliothèque, maintes fois lu, relus et annotés !
SupprimerLa malle aux froufrous
les pommes sures en clayettes
un vieux lit bateau
Un rai de soleil
enlacées nous regardions
danser la poussière
A l'abri de tout
dans le grenier qui engrange
les rêves d'enfant
Très attirant, Miss Yves, ce grenier qui engrange les rêves d'enfant.
SupprimerJ'ai bien envie d'aller m'allonger dans son vieux lit bateau, histoire de rêvasser un peu en contemplant la charpente, comme je le faisais quand, gamine, je grimpais sur la pile de vieux matelas de mon grenier avignonnais.
Merveilleux grenier...mais maintenant les maisons ont des combles...et le comble pour un grenier c'est d'être aménagé !
RépondreSupprimermaintenant ce n'est plus au grenier mais à la cave que tout s'entasse...sauf les livres qui eux ont une place à part dans une pièce à côté de la cave appelée bibliothèque.
j'aime bien me retirer de temps en temps dans "ton" grenier...
belle journée Tilia.
bises
À propos de cave et de grenier, voici ce que Bachelard écrit :
SupprimerVers le toit toutes les pensées sont claires. Dans le grenier, on voit à nu, avec plaisir, la forte ossature des charpentes. On participe à la solide géométrie du charpentier.
La cave, on lui trouvera sans doute des utilités. On la rationalisera en énumérant ses commodités. Mais elle est d'abord l'être obscur de la maison, l'être qui participe aux puissances souterraines. En y rêvant, on s'accorde à l'irrationalité des profondeurs.
(...)
Au grenier, l'expérience du jour peut toujours effacer les peurs de la nuit. À la cave les ténèbres demeurent jour et nuit. Même avec le bougeoir à la main, l'homme à la cave voit danser les ombres sur la noire muraille.
(La Poétique de l'Espace, p. 35-36)
Bonne suite de vacances, Josette, bisous
L’escalier craquait sous son pas
RépondreSupprimerson dos ployait
sous la ramée.
C’était la vieillarde ridée
des contes de veillée
à la chaumière intacte.
Parfois elle revient dans la nuit de nos coeurs
couchés dans une ville ardente
son pain a la couleur des siècles
ses escabeaux et ses écuelles
forment le mobilier que gardent
les fins greniers
de nos mémoires.
Jean Follain
Merci pour ces "fins greniers".
SupprimerJean Follain, un poète dont le nom me dit bien quelque chose mais que je ne connais guère, contrairement à Guillevic.
De fil en aiguille, je viens de découvrir les peintures de sa femme Madeleine (fille de Maurice Denis, comme tu ne l'ignores sans doute pas vu que Follain est natif de ta contrée).
Oh! Et le roman pour la jeunesse de F. H Burnett , the little princess, où Sarah fait l'apprentissage de la pauvreté dans le grenier de la pension !
RépondreSupprimerAlors là, tu me gâtes Miss Yves ! grâce à toi je découvre que l'auteur de Little Lord Fauntleroy a écrit un autre roman, et que la "Petite Princesse" a été interprétée par Shirley Temple au cinéma. J'ai repéré le film sur YT et je vais le regarder sous peu :)
SupprimerC'est la dernière image qui me perle le plus, car elle correspond vraiment à des souvenirs d'enfance
RépondreSupprimerRavie que cette image te parle, car j'ai hésité à la publier. Comme j'ai adoré Sybéria (1 et 2), et que c'est tout ce que j'ai trouvé comme image de grenier "ordinaire", je l'ai finalement ajoutée.
SupprimerEn fait, c'est aussi ce qui ressemble le plus au grenier de mon enfance.
bon anniversaire au "grenier" qui recèle tant de merveilles.
RépondreSupprimerdans ce message je ne saurais choisir ce que je préfère car tout me plait!
moi, je vis en appart dons pas de grenier. Je garde cependant un souvenir ému d'un grenier particulier. je vivais dans une petite caserne de gendarmerie quand j'étais gamine, à Plélan le Grand près de la forêt de Brocéliande.au dernier étage il y avait les greniers chaque appartement ayant le sien. Comme nous déménagions assez souvent le grenier contenait les caisses qu'on ne jugeait pas utile d'ouvrir. Que de bonheur! à les ouvrir les uns après les autres pour redécouvrir les objets d'un autre âge et d'un autre lieu....en compagnie de copains et copines.
Plus tard dans une plus grande caserne des greniers à claire voie sentant si bon le bois où adolescente je retrouvais mes copains et copines (d'autres mais qu'importe je m'adaptais) pour des parties de cartes , de dames et autres jeux, nous aidions même régulièrement un de nos copains à équeuter des haricots (il était payé au kilo par un maraicher et son père était dur)pour qu'il puisse venir ensuite participer à nos jeux ...Dieu merci il n'y avait pas de smartphone à tripoter sans arrêt!
Grand merci Marguerite-Marie pour ce très beau commentaire. Tu racontes si bien tes souvenirs qu'il m'a semblé vous suivre, toi et tes amis, dans ces greniers que j'imagine parfaitement.
SupprimerBises et bonne fin de semaine
le grenier de mes tantes.. avec des champignons et herbes qui sèchent, l'odeur du foin dans un coin..et des anciens catalogues de mode, patrons et morceaux de tissu.. un souvenir inoubliable ! ton grenier est moins vieux... mais tout aussi attrayant !
RépondreSupprimerbon anniversaire!
Merci Elfi pour cet écho si agréablement parfumé.
SupprimerDans le grenier de mon enfance il y avait aussi de vieux papiers, d'où s'échappaient des poissons d'argent. Je les trouvaient fascinants (et encore aujourd'hui !).
AH ! J'oubliais...
RépondreSupprimerMon premier est au régime
Mon deuxième fait baisser la température
Mon troisième protège la culture
Mon tout est d'actualité !
Alors ? Alors ?
BANANE HIVER SERRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SupprimerMERCIIIIIIIIIIII !
SupprimerMon cher et tendre m'avait soufflé "banane" (j'ai failli lui dire "toi-même" !) et comme j'étais persuadée que ce qui protège LA culture c'est un mécène, j'étais bec dans l'eau :)
Tout d'abord, bon anniversaire à ce grenier qui nous enchante souvent pour ne pas dire toujours !!!!
RépondreSupprimerLe grenier ici a été transformé en deux grandes chambres pour les garçons, celle du premier étaient trop petites à leur goût. Donc plus de grenier ! Par contre il y a les greniers à foin, dans les dépendances, où il est bon de sentir l'odeur de l'herbe tout juste engrangée...
Chez mes parents il y a encore un vrai grenier où j'aimais aller me déguiser et lire habillée comme une fée ou une princesse...
Belle fin de semaine ! Bises
SupprimerDormir dans le foin d'un grenier à foin, un rêve pour moi :)
Mon grenier d'enfance était immense. C'était mon terrain de jeu, car l'appartement manquait d'espace. Il y avait une grande corde lisse que mon père avait installée à mon intention. Une planchette percée en son centre et reposant sur le nœud de l'extrémité qui pendait à 50 cm du sol en faisait une bonne balançoire pour les jours de pluie (sinon j'utilisais celle suspendue au tilleul du jardin). Et quand j'en avais assez de me balancer dans le grenier, je grimpais à la corde jusqu'à toucher la poutre où elle était accrochée. Je n'avais pas encore le vertige en ce temps là !!
Bises et bonne fin de semaine pour toi aussi, puisque Monsieur Soleil daigne enfin briller sur nos régions
Et aussi :
RépondreSupprimerLe grenier
... Il est noir, l'escalier,
L'escalier qui monte au grenier,
au grenier où le plancher craque
C'est un endroit que l'on aime beaucoup.
La nuit s'y attarde ; on y trouve de tout :
Vieux livres, souvenirs, chapeaux à claque,
Et des rats sortant de leur trou.
On a peur ; il fait noir ; le plancher craque.
C'est bon d'être là, sous les tuiles,
seul et tranquille,
Pour avoir peur et pour penser.
La lucarne est garnie de vitres, bien ternes
avec des toiles d'araignées.
On l'ouvre sur la campagne moderne,
Quand on ne veut plus vivre avec le passé.
Carlos LARRONDE
Merci, Enitram, pour ce beau poème et la découverte de son auteur. Ami de Saint-Pol-Roux et amateur d'alchimie, voilà qui me séduit !
SupprimerBon bon anniversaire à ton grenier Tilia!
RépondreSupprimerJe n'ai pas la chance d'en avoir un mais j'en ai plusieurs en souvenirs...
Merci, Chri.
SupprimerPareil pour moi, plus de grenier depuis que j'ai quitté la maison qu'habitaient mes parents à Avignon. Il faut dire qu'elle était spéciale cette maison, le grenier tenait presque tout l'étage, auquel il fallait ajouter les faux-greniers !
Je recommence.
RépondreSupprimerCoucou Tilia !
Tout d'abord j'ai oublié (suis un peu barge sur les bords) de souhaiter un bon annif à ton grenier dans lequel j'aime bien venir pour m'instructionner.
Voici donc mon histoire d'araigné
J'en ai une autre aussi, une histoire de partie de balançoire ; si ça t'dis...,si ça t'dis...
Bises et bon samedi sous le soleil !
Coucou Claude !
SupprimerMerci pour les souhaits et ton histoire de l'araignée qui a mal finit (la pauvre !). Je suis comme toi, je n'ai pas spécialement peur des araignées, et il m'est déjà arrivé d'en sauver quand elles tombent dans la baignoire ou autre situation périlleuse.
Oui, oui, samedi, ça me dit ! raconte moi ton histoire de balançoire :)
Bisous et bon dimanche d'été
Tout d'abord, j'espère que ton grenier va souffler les balais-bougies sans y mettre le feu, en lui souhaitant un super anniversaire !
RépondreSupprimerTu nous fais ici visiter bon nombre de greniers, tous plus attrayants les uns que les autres... mais... comment est le tien ? (j'espère que tu en as un à la hauteur, vu tous les Echos qu'il recèle !)
J'ai un grenier à la maison.. si on peut appeler cela un grenier, mais pour accéder tout au fond, il faut ramper, avec la lampe de poche entre les dents ! Nous y avons entreposé bon nombre de cartons... qu'on n'ouvre jamais, vu que c'est trop difficile d'accès.
Tien, je vais aller faire une photo et te l'envoyer, pour te montrer !
Tu devrais demander aux copinautes de t'envoyer une photo de leur grenier, ça serait rigolo !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Merci d'avoir pensé à souffler les balais. Leurs flammes sont virtuelles, tout comme mon grenier d'aujourd'hui, il n'y a donc pas grand risque d'incendie.
SupprimerJ'habite en appartement, alors pas de grenier. Mais des placards pleins de vieux vêtements (dont je devrais me débarrasser mais que je n'arrive pas à jeter !) et une bibliothèque qui déborde :)
Ton grenier c'est un peu comme ma cave, il faut y aller avec une lampe et seul un chat pourrait s'y faufiler, tellement elle est pleine de choses auxquelles on ne peux plus accéder sans tout déranger !
Les photos de greniers des copinautes, oui, c'est une bonne idée. Je la mets de côté pour le prochain grenierversaire ;-)
Bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuus Christineeeeee
Bonjour Tilia, 3 ans déjà ton grenier.
RépondreSupprimerEt comme toujours un billet riche en découvertes. Bel été à toi.
Coucou Alba !
SupprimerPlus ça va et plus le temps passe vite, il me semble...
Bises et bel été pour toi aussi (pas trop chaud j'espère ?)
Bonjour Tilia, oui trois ans déjà, que le temps passe vite, surtout dans ton grenier qui fourmille de tant de belles et riches merveilles. Hélas, j'habite un appartement, point de grenier, c'est une pièce qui en fait office, mais ce n'est pas du tout pareil.
RépondreSupprimerBonjour Françoise,
SupprimerOui, c'est curieux comme le temps peut paraitre long pour certaines choses et court pour d'autres. Il me semble que c'est l'année dernière que nous nous sommes rencontrées et pourtant c'était peu de temps après l'ouverture du grenier. Ouverture qui, lorsque j'y repense, me parait beaucoup plus lointaine...
Un peu comme pour toi, mes placards et la cave de l'appartement font office de grenier, mais ça manque considérablement de charme et surtout d'espace !!
Plus sombre, le grenier où vit recluse la première épouse, à moitié folle de Mr Rochester , dans Jane Eyre, et qui finit dans les flammes...
RépondreSupprimerSans oublier la réécriture qu'en a faite J Rhys dans
La Prisonnière des Sargasse, où c'estdu point de vue de cette femme qu'est racontée l'histoire...
Ce sont mes balais enflammés qui t'ont fait penser à l'incendie du grenier de Thornfield ? :)
SupprimerJe préfère le grenier de Little Princess !
Heureux Grenier-versaire Tilia !
RépondreSupprimerTu as trouvé de bien jolies oeuvres pour illustrer cet anniversaire ! (Ah Norman ! lol j'adooore ! Et James Gurney !)
Je vois que le pauvre poète Allemand avec sa puce entre les doigts ne t'as pas échappé ! lol Cette oeuvre est tout un symbole Outre-Rhin, elle est même très importante dans l’histoire de l’art allemand, à l'instar du "Voyageur contemplant une mer de nuages" de Caspar David Friedrich, mélé à toutes les sauces publicitaires et tous les détournements possibles. Daumier avait lui aussi réalisé un poète dans une même mansarde, comme un clin d'oeil à celui de Spitzweg, mais il semble plus inquiet...
Grenier, pour moi cela évoque le grain, à la base. On y engrangeais les récoltes. Mais le détournement qu'en ont fait les gens des villes au cours des siècles n'a, à mes yeux, rien de poétique : entassement de vieilleries heu..de vieux souvenirs lol. Je plaisante ! lol
Je n'ai pas de grenier à la maison, je ne peux répondre à ta question, mais je vais tout de même le faire d'une façon détournée : mes grands parents maternels avaient une maison avec un grenier qu'ils ont vite transformé en chambre d'amis avec salle de bains (ben tant qu'à faire lol, c'était suffisamment grand (toute la surface de la maison au dernier étage) afin que les invités aient leur salle d'eau lol sans oublier un petit salon de lecture et bibliothèque, pour utiliser toute cette place perdue. Ceci pour te démontrer le peu d'affinité de ma famille avec les greniers ! (depuis mon retour de Paris, j'habite cette maison, et ces pièces sont meublées au dernier cri du Shabby Chic (sans les cages à oiseaux, je déteste lol)! Tout en mauve et blanc lol poutres comprises j'ai même fait ajouter des dressings car c'est ma chambre !lol) Voilà, tu sais tout sur ces anciens greniers lol.
Le Grenier, pièce qui a la réputation d'être moins "aspirée" et dépoussiérée que les autres... Pourquoi tant de haine envers les greniers lol, pièces aux trésors, ils méritent l'attention de l'aspirateur ! lol Pourquoi y entreposer des livres ? Oh j'aime trop les livres pour les laisser dormir sans soin dans une malle poussiéreuse... OMG ! lol
C'et vrai, cette pièce qui n'a plus son utilité de sèche grain ou d'entrepot à pommes ou à patates, c'est de la place perdue. Idem pour les caves, je les aime réduites et "nickel" lol surtout pas encombrées lol
Le seul Grenier (qui prend une majuscule) que je trouve réellement merveilleux, en tout point, et où je suis ravie de me rendre, est celui de Tilia ! Il est rempli d'extraordinaires échos et j'y apprend mille choses passionnantes.
Tu vas me croire "anti-grenier" ? C'est possible lol et même sur... Et complètement imperméable à la poésie qu'ils peuvent dégager... Honnêtement, je dis oui aussi ! lol Mais ton Grenier à toi, je l'adore !
Merci Tilia, et longue vie à ce magnifique Grenier, qui va héberger d'autres "balais" (pour notre plus grand plaisir!) !
Bisous Tilia et belle semaine !
Ton écho, Nathanaëlle, est un beau cadeau d'anniversaire pour le grenier et (même si tu ne sembles pas apprécier la poésie de tels lieux dans leur état naturel) je t'en remercie sincèrement.
RépondreSupprimerPour moi c'est le mystère qui se dégage de tels lieux qui me fascine. Dans un grenier, il y a toujours quelque souvenir à faire revivre. Symboliquement, les greniers sont à l'image de notre mémoire.
Le grenier de mon enfance s'est implanté dans la mienne au point de renaître indéfiniment dans mes rêves. Toujours le même, mais jamais pareil. Il m'est arrivé de le voir transformé en galerie de peinture, en écomusée ou en scène de théâtre.
D'autres fois, je l'ai rêvé simplement aménagé en loft cossu, empli de beaux meubles en chêne vernis reflétant les lumières de ses nombreuses lampes.
Une fois même, les grains de poussière dansant dans un rayon de soleil filtrant sous la charpente se sont transformés en pluie de paillettes multicolores et, au comble du ravissement, je me souviens avoir crié dans mon rêve "Noël ! Noël ! c'est Noël !!".
Bon, j'arrête de rêver ! Noël est encore loin. Pour l'instant c'est l'été, et je te souhaite agréablement tempéré
Bisous et à bientôt Nathanaëlle
Jolie image de "Noël" dans les grains dorés de la poussière... Un bien joli rêve...
SupprimerJe partage ton rêve pour le loft ! lol mais des meubles tout blanc à la place du chêne vernis, avec des milliers de petites lumières, bougies dansantes et parfumées...mais... mais...mais nous ne sommes plus au grenier là ! lol Dans un vrai grenier, c'est Aaatttchoum ! :D lol
Bisous et belle semaine Tilia ! Il Fait cho ! Grrr :(
Bel article plein de souvenir que tu nous offres là
RépondreSupprimerEnfant, le grenier c'est le refuge pour faire croire aux parents que je suis partie , c'est une odeur - chaleur c'est découvrir des trésors cassés, des livres interdits !! Maintenant
Il y a un autre grenier dans la maison des champs qui fait rêver les générations suivantes , coffre bien sûr de tous les vieux jouets , vélos et livres de classes tout cela bien rangé
Mais ce n'est plus mon grenier chaque âge a ses fantasmes
Merci Tilia pour ce parfum de poussières envolées
Alors toi aussi, Arlette tu allais te cacher dans le grenier ? ;-)
SupprimerC'est ce que je faisais quand j'étais fâchée après un refus de l'autorité maternelle de m'accorder.. quoi donc ? je ne sais plus ! j'ai tout oublié de mes griefs. La rancune n'est pas mon fort, il me reste juste quelques traces d'amertume de ces moments là.
« L'enfant caché dans le grenier se repait de l'angoisse des mères : où est-il, ce boudeur ? ».
Il est clair que pour Gaston Bachelard ce stratagème était commun à beaucoup d'enfants désireux d'attirer l'attention sur eux.
La poussière du grenier de notre enfance sera toujours une poussière étoilée...
Dans le grenier de mon enfance
RépondreSupprimerLe grenier des jours heureux
Il y avait le sabre de mon grand père
Et quelques tonnes de vieux journaux
Les romans policiers de mon père
Un vieux matelas, et des soirées entières,
A lire à la bougie des histoires de grands
Il y avait aussi Shéhérazade et ses mille et une nuits
Arthur, quant à lui, aurait dit "Oh la la!
Que d'amours splendides j'ai rêvées!"
Dans le grenier des jours bleus,
Il y avait une grande lucarne
Elle s'ouvrait sur des milliers d'étoiles
Arthur , lui, en aurait fait son auberge,
A l'enseigne de la grande Ourse!
Et tous les bruits de la nuit, les peurs d'enfants...
Dans le grenier des jours anciens
Un jour il y eut le feu
Le conduit ronflait comme une chaudière
Et par les fissures de la cheminée
les flammes gourmandes léchaient les tonnes
De vieux journaux et les romans de mon père.
Shéhérazade s'en est sortie
De justesse mais Frédéric Dard s'est un peu fait
Griller les moustaches. Tant pis pour lui!
Après cela, le grenier avait survécu au drame,
Et il n'y avait plus que moi pour supporter
l'odeur âcre des cendres froides
Mais j'aimais tant écouter
Des heures durant, les grillons de la nuit,
De la nuit bleue qui marchait!
Pour Tilia, et les trois ans de son grenier.
Mille mercis Hazló pour ce beau poème en hommage à votre grenier. Quel somptueux cadeau pour le mien ! je suis ravie.
SupprimerJe vous savais peintre de talent et voici que votre écho révèle votre maîtrise de l'art poétique. Quelle heureuse surprise !
Grâce à vous, j'imagine bien la table ronde dans l'auberge de la Grande Ourse, une enseigne multi-étoilée au guide du rêveur intersidéral :)
Les romans de Frédéric Dard faisaient également partie des lectures favorites de mon cher père.
Le sabre de votre grand-père était-il du genre de celui que portent les officiers de marine ?
Amitiés
Ah ce sabre! Il m'a accompagné longtemps puis.. Disparu! Mystère total!
SupprimerCe grand père là, je ne l'ai pas connu et son histoire ne m'est pas familière du tout mais je crois savoir qu'il était cavalier. Il a du le promener (son sabre) du côté de Sébastopol je crois. Mais non, il n'était pas officier de marine. J'aimerais bien en savoir plus sur lui mais il n'y a plus personne qui puisse me raconter son histoire.
Mais je serais bien capable d'imaginer ses aventures à partir de quelques bribes, s'il le fallait!...
Tiens! En voilà une idée!
Amitiés
Sous ses allures d'ancien il est encore jeune ton grenier :D
RépondreSupprimerEt bon anniversaire, trois ans déjà mais pas que, pleines de découvertes et de lectures passionnantes des échanges et des références de quoi nourrir pleins de curieux comme nous qui viennent voir qu'est-ce qu'elle a concocté encore Tilia pour cette fois?
Même pour l'anniversaire, le grenier est allé faire le tour avec un billet riche et illustré. :-)
Oui, avec seulement trois anniversaires,
Supprimerle bois du grenier est encore un peu vert.
Au moins il ne sent pas trop la poussière
et n'est pas vermoulu.. enfin je l'espère :)
Encore merci pour ton approbation et ta fidélité
Je me rappelle entre choses choses que dans notre grenier il y a des restes de papiers, revêtements muraux et moquettes qui ne serviront jamais. C'est histoire de garder.
RépondreSupprimerDes restes de fils électriques, des tuyaux de toutes sortes.
Une bouchonneuse dont mon Chéri ne sert plus vu qu'il n'achète plus que du vin bouché. Il doit bien y avoir un tas de bouteilles vides et un cubi de vin vide également? et bien d'autres m....s.
Voilà mon histoire de balançoire
Bisous
Bon anniversaire à ces pages
RépondreSupprimerJe n'ai point de grenier mais une cave l'ambiance y est tout autre à mon avis
"Une fois ceux que j'aime en sûreté, qu'importe le reste : un grenier, un lit de sangle, une chaise de paille, une table et de quoi écrire, cela me suffit."
Victor Hugo
Je t'embrasse et te souhaite une douce journée
Entre cave et grenier, c'est le jour et la nuit !
SupprimerMerci pour tes souhaits au grenier et pour la citation.
Victor Hugo, un autre poète qui dormait dans un grenier, au sens propre (?) comme au figuré.
Bises et beau temps pour tes séjours à la campagne
Je t'ai mis un nouveau com hier mais j'ai eu des problèmes avec blogger, il m'avait supprimé mes deux bogs. pfff !
RépondreSupprimerJe disais que dans le grenier il doit y avoir des restes de papiers peints, de revêtements muraux et de moquettes,
des fils électriques et quelques tuyaux en tout genre, des restes de faïence, enfin tu vois le genre.
Et aussi une bouchonneuse vu que mon Chéri achète du vin en bouteilles maintenant, quelques bouteilles vides ainsi qu'un cuvi de vin qui ne sert plus.
Voici mon histoire de balançoire
Bonne journée et bises
Tu aurais pu laisser ta vie, ou du moins ta dentition dans cette histoire de balançoire ! Heureusement que tu n'as pas pris le bord de la balançoire sur le nez ou sur la bouche.
SupprimerLe blog supprimé, j'y ai eu droit moi aussi il y a quelques temps (un an ou deux). C'est flippant :((
Ici, les restes de nos papiers peints (+ ceux de voisins qui en avaient entreposés des rouleaux entiers dans la garage de l'immeuble en attendant le passage des encombrants !) ont longtemps encombré notre cave. Jusqu'à ce que je décide d'en faire don à Emmaüs, après m'être rendue compte qu'il est inutile de garder de tels rouleaux. Vu que le papier posé sur les murs change de couleur avec le temps, des retouches avec du papier neuf seraient trop visibles :)
Bises et belle journée parmi ta roseraie
Je dois donner plein de choses de la maison de ma Maman à Emmaüs, je vais dire à mon Chéri de mettre les rouleaux avec.
RépondreSupprimerAu niveau de la dentition, toujours môme, mais c'était à Paris. Ma Mémé nous avait donné des vieille chemises de nuit d'homme que ma Maman avait raccourcies. C'était l'époque où nous n'avions pas de douche ni baignoire et nous faisions la grande toilette dans une bassine dans la cuisine et notre appart. Donc un dimanche matin, c'était mon tour, j'ôte ma chemise de nuit et en petite fille soigneuse je veux la mettre bien sur le dos d'une chaise. Je tiens donc ma chemise de nuit par les épaules, lève les bras mais manque de bol je marche sur le bas et m'étale de tout mon long la tronche la première.
Mes belles grandes incisives de "grande fille", pas cassées, mais pratiquement désolidarisées de la gencive et des filets de gens coulaient à petite eau. Ma mère était affolée et moi aussi, je tenais à mes belles dents même si j'avais la raie du bonheur.
Suis allée chez le dentiste en urgence, sans doute le lendemain. Diagnostic : Soit elles vont tomber, soit elles vont noircir. J'étais bonne pour deux fausses quenottes.
Hé ben non, elles sont toujours là, en bonne santé et ressoudées à ma gencive. Tu parles d'une histoire !
Cho cho cho ici !
Bises