Ce billet fait suite au précédent, dans lequel j'ai entrepris de publier les informations les plus intéressantes parmi celles que j'ai dénichées sur la toile concernant le portrait des jumelles Hoare peint par Sir John Everett Millais.
The Twins, Kate Edith et Grace Maud Hoare John Everett Millais - 1876 The Fitzwilliam Museum, Cambridge (notice du musée) |
Après avoir exposé, entre autres, les dons respectivement poétiques et musicaux d'une fille et d'un petit-fils de Grace Maud dans le billet précédent, voici à présent ce que j'ai découvert au sujet de Kate Edith, sa sœur jumelle.
Kate Edith Hoare (1856-1948), a épousé le 8 janvier 1879 le Lieutenant de Marine Hugh George Gough, né en 1846, enrôlé dans la Navy en 1860, promu Lieutenant en 1870, puis retraité avec le grade de Commandant. Le couple a sans doute eu des enfants, mais je n'ai pas trouvé d'information sur leur progéniture. Par contre, concernant Kate, la recherche d'information associant ses prénoms au nom de son époux a été plus fructueuse. Ainsi, j'ai appris que Kate a fait montre de dons artistiques dans le domaine des arts graphiques.
Le Victoria and Albert Museum de Londres conserve un album de photos de famille, qui lui a été donné par Guy Eardley-Wilmot, le fils de Grace. Guy (1893-1966) avait vraisemblablement hérité de cet album au décès de sa tante Kate, en 1948.
L'album de Kate est constitué d'une cinquantaine de pages comportant des aquarelles ou des dessins. Sur la plupart des pages, Kate a collé, après les avoir découpées, des photographies de membres de sa famille ou de personnes de son entourage, en formant pour chaque page une mise en scène plus ou moins fantaisiste ou humoristique.
Vous pouvez voir la totalité des images originales de l'album de Kate (sur deux pages : 45 + 5 images) en cliquant ici.
Personne ne sait avec certitude où, quand et par qui, les photos collées dans l'album de Kate ont été faites. Une chose est cependant reconnue, les dessins et les fonds de page aquarellés ont été réalisés par Kate elle-même.
L'album de Kate n'est pas un cas isolé, il est issu d'un passe-temps assez répandu à son l'époque parmi les femmes appartenant comme elle à la gentry. Il y avait même une princesse parmi les adeptes de ce passe-temps. Vous aurez un aperçu de l'album d'Alexandra, princesse de Galles, en cliquant ici.
En réalisant dans leurs leurs albums des collages photographiques un demi-siècle avant l'emploi de papiers collés dans les tableaux d'artistes d'avant-garde, tels Braque, Picasso ou Juan Gris, Kate et les dames de la bonne société victorienne (souvent épinglées pour leur strict respect des convenances) ont fait preuve d'une singulière modernité.
Les collages des jeunes ladies, tels ceux de Kate Hoare-Gough ou ceux de Constance Sackville (très semblables à ceux de Kate) représentent l'émergence du collage et du montage photographique en Art, bien avant les expériences de l'artiste dadaïste Hannah Höch.
Les collages de Kate reflètent, parfois avec une pointe d'ironie et souvent avec humour, une partie de ses goûts, de ses idées et de ses occupations.
En examinant les pages de son album, on apprend que Kate aimait le tennis, le patinage et l'équitation et qu'elle a sans doute voyagé au Maroc en 1882. Sur certaines pages, en comparant avec son portrait peint par John Everett Millais, on semble la reconnaitre... À moins qu'il ne s'agisse de sa jumelle !
Affiche de l'exposition du Metropolitan Museum of Art du 2 Février au 9 mai 2010 lire la notice du musée |
Le Victoria and Albert Museum de Londres conserve un album de photos de famille, qui lui a été donné par Guy Eardley-Wilmot, le fils de Grace. Guy (1893-1966) avait vraisemblablement hérité de cet album au décès de sa tante Kate, en 1948.
L'album de Kate est constitué d'une cinquantaine de pages comportant des aquarelles ou des dessins. Sur la plupart des pages, Kate a collé, après les avoir découpées, des photographies de membres de sa famille ou de personnes de son entourage, en formant pour chaque page une mise en scène plus ou moins fantaisiste ou humoristique.
Vous pouvez voir la totalité des images originales de l'album de Kate (sur deux pages : 45 + 5 images) en cliquant ici.
"Ducks" Page sans titre du Gough Album Kate Edith Gough - années 1880 Victoria & Albert Museum, London (lire la notice) |
Personne ne sait avec certitude où, quand et par qui, les photos collées dans l'album de Kate ont été faites. Une chose est cependant reconnue, les dessins et les fonds de page aquarellés ont été réalisés par Kate elle-même.
L'album de Kate n'est pas un cas isolé, il est issu d'un passe-temps assez répandu à son l'époque parmi les femmes appartenant comme elle à la gentry. Il y avait même une princesse parmi les adeptes de ce passe-temps. Vous aurez un aperçu de l'album d'Alexandra, princesse de Galles, en cliquant ici.
"Portrait découpé de deux femmes" (titre donné par le musée) peut-être les jumelles Grace et Kate Hoare mises en scène dans un parc (à moins qu'il ne s'agisse d'Alexandra de Danemark en compagnie de sa sœur Dagmar...) Page du Gough Album (voir la notice du V&A Museum) |
En réalisant dans leurs leurs albums des collages photographiques un demi-siècle avant l'emploi de papiers collés dans les tableaux d'artistes d'avant-garde, tels Braque, Picasso ou Juan Gris, Kate et les dames de la bonne société victorienne (souvent épinglées pour leur strict respect des convenances) ont fait preuve d'une singulière modernité.
La Guitare Huile et papier collé sur toile Juan Gris - 1913 Centre Pompidou, Paris (lire la notice) |
Les collages des jeunes ladies, tels ceux de Kate Hoare-Gough ou ceux de Constance Sackville (très semblables à ceux de Kate) représentent l'émergence du collage et du montage photographique en Art, bien avant les expériences de l'artiste dadaïste Hannah Höch.
Da Dandy Hannah Höch - 1919 (lire l'article du Centre Pompidou) |
Les collages de Kate reflètent, parfois avec une pointe d'ironie et souvent avec humour, une partie de ses goûts, de ses idées et de ses occupations.
En examinant les pages de son album, on apprend que Kate aimait le tennis, le patinage et l'équitation et qu'elle a sans doute voyagé au Maroc en 1882. Sur certaines pages, en comparant avec son portrait peint par John Everett Millais, on semble la reconnaitre... À moins qu'il ne s'agisse de sa jumelle !
"Portrait d'une dame" - titre donné par le musée Ici on reconnait bien Kate (ou sa jumelle ?) Page du Gough Album (notice) |
"Portraits découpés d'un homme et d'une femme" - titre donné par le musée peut-être Kate et son époux, Hugh George Gough, capitaine de la Navy, mis en scène sur un navire Page du Gough Album (notice) |
"Portrait d'une dame" - titre donné par le musée Kate (ou sa jumelle) attendant le retour de l'époux voguant sur les mers (les maris de Kate et de sa sœur Grace étaient tous deux officiers de Marine) Page du Gough Album (notice) |
"Portrait d'une dame" - titre donné par le musée Kate dans l'attitude traditionnelle des femmes de marins Page du Gough Album (notice) |
L'art du collage photographique s'est développé en Angleterre aux travers des albums de famille. L'habitude d'enjoliver ces albums remonte assez loin dans le temps, bien avant l'avènement de la photographie. C'est grâce au procédé du portrait-carte, breveté par Disdéri en 1854, que cette sorte d'Art à pris naissance.
Les portraits au format carte de visite que réalisait Disdéri étaient pris avec un appareil spécial comportant une plaque mobile et plusieurs objectifs qui, ouverts tour à tour, permettaient d'obtenir des poses différentes.
Très vite, ces appareil se perfectionnèrent pour faire face à une demande du public toujours grandissante, donnant ainsi naissance aux appareils à images multiples.
Selon le nombre d'objectifs, on pouvait ainsi prendre de quatre à douze poses différentes sur une même plaque, ce qui accélérait notablement le temps de manipulation.
Dès la fin des années 1850 la mode du portrait carte-de-visite se répand comme une traînée de poudre et la clientèle de Disdéri s’étend rapidement au-delà de la France. Chacun collectionne les portraits de sa famille et de ses amis, et même des célébrités de l’époque. Disdéri ouvre alors une succursale à Londres, mais il sera bien vite concurrencé par ses confrères britanniques.
Dans l'exemple ci-dessous, Kate a visiblement utilisé l'un de ces portrait-carte réalisés en studio dont la vogue avait déjà atteint l'aristocratie britannique depuis une bonne dizaine d'années, lorsqu'elle a constitué son album.
Le format réduit des portraits-carte avait l'avantage de s'inclure facilement dans les albums. Des albums à la couverture richement ornée furent alors créés par les studios de photographie et vendus directement à leur clientèle pour qu'elle puisse y conserver ses photos.
À l'intérieur des albums, donnant libre cours à leur imagination, certaines femmes de l'aristocratie anglaise constituèrent d'amusantes mises en scène pour les portraits découpés de leurs parents ou amis. Si cet art du collage photographique au XIXe siècle semble s'apparenter au scrapbooking contemporain, il ne comporte cependant pas de petits rubans, cœurs, étoiles, boutons et autres bouts de papier standardisés.
L'art des ladies victoriennes était beaucoup plus original.
Les portraits au format carte de visite que réalisait Disdéri étaient pris avec un appareil spécial comportant une plaque mobile et plusieurs objectifs qui, ouverts tour à tour, permettaient d'obtenir des poses différentes.
Un des premiers appareil utilisés par le studio Disdéri |
Très vite, ces appareil se perfectionnèrent pour faire face à une demande du public toujours grandissante, donnant ainsi naissance aux appareils à images multiples.
Appareil pour portrait au format carte de visite muni de douze objectifs |
Selon le nombre d'objectifs, on pouvait ainsi prendre de quatre à douze poses différentes sur une même plaque, ce qui accélérait notablement le temps de manipulation.
Marie Petipa studio Disdéri - 1863 |
Dès la fin des années 1850 la mode du portrait carte-de-visite se répand comme une traînée de poudre et la clientèle de Disdéri s’étend rapidement au-delà de la France. Chacun collectionne les portraits de sa famille et de ses amis, et même des célébrités de l’époque. Disdéri ouvre alors une succursale à Londres, mais il sera bien vite concurrencé par ses confrères britanniques.
William Harris Weatherhead (1843-1911), Peintre Portrait carte réalisé au studio Disdéri de Londres National Portrait Gallery, Londres (notice du musée) |
Dans l'exemple ci-dessous, Kate a visiblement utilisé l'un de ces portrait-carte réalisés en studio dont la vogue avait déjà atteint l'aristocratie britannique depuis une bonne dizaine d'années, lorsqu'elle a constitué son album.
"Portrait d'une dame" - titre donné par le musée collage et dessins de Kate Edith Gough Page du Gough Album (notice) |
Le format réduit des portraits-carte avait l'avantage de s'inclure facilement dans les albums. Des albums à la couverture richement ornée furent alors créés par les studios de photographie et vendus directement à leur clientèle pour qu'elle puisse y conserver ses photos.
À l'intérieur des albums, donnant libre cours à leur imagination, certaines femmes de l'aristocratie anglaise constituèrent d'amusantes mises en scène pour les portraits découpés de leurs parents ou amis. Si cet art du collage photographique au XIXe siècle semble s'apparenter au scrapbooking contemporain, il ne comporte cependant pas de petits rubans, cœurs, étoiles, boutons et autres bouts de papier standardisés.
L'art des ladies victoriennes était beaucoup plus original.
"Portrait découpés" - titre donné par le musée peut-être les enfants de Kate... Page du Gough Album (notice) |
En dehors de ses talents artistiques, je n'ai rien appris d'autre sur Kate Edith Hoare, si ce n'est qu'elle est décédée en 1948, à l'âge respectable de quatre-vingt-douze ans, soit deux ans après Grace sa sœur jumelle.
Avant de terminer ce billet, j'aimerais revenir un instant sur un détail amusant du tableau de Millais
The Twins, Kate and Grace Hoare (détail) John Everett Millais - 1876 |
Vous voyez de quoi je veux parler
je suppose ?...
sinon
réponse dans le prochain billet
;-)
je suppose ?...
sinon
réponse dans le prochain billet
;-)
N. B. : toutes les images de l'album de Kate reproduites ci-dessus proviennent du site du musée. Afin d'obtenir une meilleure présentation, j'ai recadré les sujets. Pour améliorer la lisibilité des visages sur quelques photos, la luminosité et les contrastes ont légèrement été modifiés.
Texte © VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2013
Elles se ressemblent bien et en bon anglais, il n'a pas oublier le chien !!!!
RépondreSupprimerBon dimanche bises
Le chien, on va en reparler !
SupprimerBises et bonne semaine, Patriarch
mieux que tout les 'scrapbooking' actuelles...avec les collages des fanfreluches ...
RépondreSupprimerOn est bien d'accord ;-)
SupprimerVoici donc l'histoire de Kate, plus créative que sa soeur, (pour ce que nous en savons lol) elle a su se constituer un très bel album. Peut-être a-t-elle réalisé elle-même les aquarelles qui accompagnent ces portraits car les jeunes filles de la gentry maîtrisaient parfaitement cet Art. En tout cas, elle avait une créativité tout à fait remarquable pour cette époque. On découvre un peu les prémices scrapbooking, mais en plus artistique. J'aime beaucoup le dernier "portrait découpé", effectivement ce sont peut-être ses enfants. J'aime beaucoup aussi ces aristocratiques canards ! lol J'ai beaucoup aimé feuilleter son album, il est superbe, ainsi que les quelques exemplaires de la Princesse Alexandra, l'épouse d'Edward VII.
RépondreSupprimerJuste une chose : Comment fais-tu pour reconnaitre Kate sur l'aquarelle du Maroc ? On voit de loin 4 personnages en costume marocain dont deux sont près et sur un âne, et un marin, semble-t-il, avec un filet, à moins que ce ne soit un tapis... J'ai pourtant cliqué et recliqué, il n'y a qu'une seule aquarelle et on ne peut pas tourner les pages... Big problème lol
Merci Tilia pour ce billet encore une fois hors du commun, tu es géniale pour filer les pistes sur le net et pour concocter de superbes et passionnants billets, grâce à quoi on apprend mille choses. Je suis ravie de la connaitre un peu mieux cette Dame Kate !
A suivre donc avec le toutou...J'ai hâte !
Bisous Tilia et belle semaine qui commence...
Merci pour ton enthousiasme, Nathanaëlle. Tu as aimé l'album de Kate et celui d'Alexandra, mais as-tu suivi le lien vers celui de Constance Sackville-West (2 pages) ? Très proche par le style d'aquarelle de celui de Kate, je le trouve tout aussi intéressant, voire plus imaginatif...
SupprimerPour avoir une idée du nombre d'albums anglais de la même époque contenant des photocollages, qui ont été répertoriés à ce jour, on peut se baser sur les documents de l'Art Institute Of Chicago qui a fait une expo sur le thème “Playing with Pictures : The Art of Victorian Photocollage” du 10 octobre 2009 au 3 janvier 2010) clique ici.
En me penchant là-dessus, j'ai découvert que le Musée d'Orsay a dans ses rayons l'album d'une autre anglaise : Georgiana Louisa Berkeley, à voir aussi !
Pour ce qui est du Maroc, je me base sur le fait que Kate a écrit de sa main la légende de l'aquarelle "Tetuan Gate, Tangier 1882". Comme il est à peu près certain que c'est elle qui a peint cette aquarelle, je suppose qu'elle l'a faite sur place à Tanger.
À propos du chien, j'ai posé la question en fin de billet, car jusqu'ici personne n'a encore fait remarquer le trait d'humour que Sir Millais a placé dans son tableau. J'ai donc recadré sur ce détail amusant qui se trouve au-dessus de la tête du toutou ;-)
Bisous et à très bientôt Nathanaëlle, pour plonger avec toi dans le bain (que j'imagine délicieusement parfumé) préparé par tes soins dans Les Étoiles d'ArtLubie :)
Je viens de cliquer sur tes liens, Woooowww c'est supeeer ! J'adore l'originalité de ces oeuvres, oui on peut les appeler ainsi !
SupprimerJe comprends mieux l'énigme de l'aquarelle du Maroc lol
Oui, j'avais cliqué sur le lien pour voir la collection de Constance Sackville, tout aussi originale que celle de Kate, mais les aquarelles sont nettement moins bien exécutées.
Au dessus du toutou, il y a ce brin de dentelle... Un mouchoir qui dépasserait d'une poche ? Il est vrai que Kate parait moins "guindée" que sa soeur, mais cela parait étonnant que ce soit une "négligence" vestimentaire... Voulue par Millais (il ne s'est pas fait gronder ? lol) Elles sont "tirées à quatre épingles", bon, on verra si c'est un mouchoir ou un détail de la robe, ce que je ne pense pas car les tenues d'amazone ne comportaient pas de détails "froufroutants, mis à part un jabot de dentelles.
Ce gentil toutou doit être un Irish Wolfhound non ? On dirait bien, j'en ai connu un, il était chou ! lol Et d'un flegme très britannique, j'adorais ce chien ! lol
Oui, sur Artlubies, on va parler de bain...lol mais pas seulement...
Bisous Tilia et belle semaine !
Super!
RépondreSupprimerJe comprends pourquoi tu disais que ce billet m'intéresserait!
Les collages, papiers découpés de Kate et les albums aux belles couvertures sont un enchantement!
J'ai adoré la fantaisie du collage"Ducks" bien qu'un certain malaise s'en dégage (il me fait penser au dénouement du film Freaks (La monstrueuse parade)
Une des membres de notre association des amis des musées municipaux saint-lois a fait une étude fort intéressante sur les "portraits cartes de visite " dans notre revue.
Détail amusant? la laisse du chien ?Le mouchoir, instrument de galanterie ?
Oui, je me doutais bien que tu ne serais pas insensible au charme particulier qui se dégage de ces albums ! Concernant les autres albums, voir ci-dessus ma réponse à Nathanaëlle .
SupprimerLes anglais ont un sens de l'humour particulier. Les portraits-carte anglais ont donné lieu à une foule de collages assez délirants, une inspiration bien dans la veine d'Halloween !
Merci pour la référence à "La monstrueuse parade" elle manquait à ma culture cinématographique des années trente (plutôt maigrichonne !). Pour les "Ducks" voir ici un détournement amusant.
Le mouchoir qui dépasse de la poche de Kate, of course ! j'ai trouvé ce détail assez rigolo, en totale contradiction avec l'air un peu guindé des jumelles Hoare. Ce n'est pas une laisse que Kate tient dans les mains, j'en parlerai bientôt dans les nouvelles du chien.
Sur le site indiqué, il y a justement une série d'images assez horrifique sur les "freaks"
Supprimerhttp://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.fr/2011/09/freaks-lepoque-victorienne-par-chas.html
Ce n'est pas une laisse ???Ce n'est tout de même pas un fouet, j'imagine ???????????
Le "Portrait découpé de deux femmes" me fait penser aux illustrations des romans d'O. Feuillet
SupprimerLe chien leur ressemble ou elles ressemblent au chien. Choisit-on son chien par affinités inconsciemment? J'ai remarqué assez souvent que les chiens et les maîtres se ressemblent. Je me suis régalée à la lecture de ton billet. Tu es une vraie détective d'art! C'est vrai que ces collages sont tout à fait surprenants et dépassent le simple passe-temps favori de dames.
RépondreSupprimerC'est vrai, tu as raison Claudialucia, le chien a la même "expression" que Kate !
SupprimerLors de promenades communes, mon époux et moi nous sommes souvent poussés du coude en croisant des chiens en compagnie de leur maître, ou maîtresse, tellement la ressemblance d'allure était frappante.
Le meilleur exemple en peinture est pour moi Courbet au chien noir.
Merci pour le titre de détective d'art, je pense que je pourrais effectivement y prétendre ;-) car je n'ai trouvé nulle part dans les notices des musées (ni ailleurs sur la toile) le moindre lien entre le portrait des jumelles Hoare par Millais et l'album de Kate.
L'usage (déplorable, selon moi) de désigner les femmes mariées sous le nom de leur époux est pleinement responsable de ce manquement.
Si je n'avais pas eu la chance de tomber sur le site de généalogie qui mentionne (en partie) celle du père des jumelles, je serais restée le bec dans l'eau !
Comme toi, j'ai toujours trouvé insupportable cette habitude de désigner les femmes mariées sous le nom mais pire encore le prénom du mari!! Et même à notre époque! C'est arrivé pas plus tard que ce mois-ci à ma fille qui était indignée!
SupprimerBravo pour tes recherches qui me procurent un grand plaisir.
Franchement superbe be billet!
RépondreSupprimerQuelles surprises avec cet humour bien britannique inimitable. Tu vas bientot nous faire un billet sur les analogies chiens/maitres... :-) Il y a quelques annees, j'avais recu une presentation qui circulait sur le web extraordinaire a ce sujet, impossible de mettre la main dessus.
En effet c'est fou...
J'ai particulierement aime les montages de l'album "Constance Sackville" "vue de Cannes" et Cie...
Quel plaisir ce billet,vraiment quel plaisir. Merci.
Dans les collages plus recents il faudrait nommer egalement Prevert.
Merci à toi, Thérèse, pour ton enthousiasme qui me récompense pleinement du temps passé en recherches. Et grand merci aussi pour le gentil coup de projecteur chez toi.
SupprimerLes collages de Kate sont tout de même moins surréalistes que ceux de Prévert ! Il mettait des têtes d'animaux sur des corps d'humains, alors que Kate a fait l'inverse :)
Intéressant, intéressant ton billet !
RépondreSupprimerKate était une artiste !
Les albums-photos de ces dames étaient très personnalisés et d'une belle originalité... Elles avaient le temps de s'adonner à ces travaux d'art...
En tout cas, je les trouve très belles ces deux jumelles et leur talent à la hauteur de leur beauté ! C'est remarquable !
Belle soirée Tilia !
Bises
Les dames d'aujourd'hui trouvent aussi le temps de constituer des albums de créacollages. Mais l'effet obtenu n'est pas le même :)
SupprimerD'accord avec toi, ce double portrait est merveilleusement réussi.
Bises et bonne nuit Enitram (ou belle journée, selon !)
Je le garde pour mon escapade lotoise j'aurai davantage de temps
RépondreSupprimerDouce journée
Alors à bientôt :)
SupprimerBonne route et beau temps pour ton séjour, Aloïs
C'est curieux le traitement fait aux photographies. J'ai sur un mur un petit portrait de ma grand mère jeune fille qui est en réalité une photo reprise comme une peinture. Et sur un autre un portrait peint de mon arrière-grand-père par ma grand-mère réalisé sans doute pour sa mère en souvenir de lui. Ma grand mère ne peignait pas de personnes sinon... Des fleurs, des paysages, des natures mortes.
RépondreSupprimerC'est toujours instructif de remettre les oeuvres dans leur contexte et tu y parviens très bien...
De nos jours, se faire tirer le portrait par un photographe d'Art n'est plus à la portée de toutes les bourses. Dommage.. j'aurais adoré avoir une photo de moi mise en scène par Tim Walker :-)
SupprimerBonjour Tilia ! Je viens de chez Thérèse pour découvrir un grenier de merveilles d'érudition et d'images !
RépondreSupprimerCe billet est remarquable !
Bonjour et bienvenue au grenier, Fifi.
SupprimerMerci pour le compliment.
Quelle bonne idée d'être venue ! ainsi je viens de découvrir ton bien joli domaine au fil de tes images.
Votre article est passionnant. Merci beaucoup ! Un régal en ce début de journée.
RépondreSupprimerBienvenue au grenier, Bonheur du Jour !
SupprimerMerci d'être venue jusqu'ici et d'apprécier le fruit de mon labeur :-)
Poser un regard actif et brillant sur tout ce qui est signe de vie. J'aime beaucoup cette définition du Bonheur du Jour.
Purée ! Les jumelles se ressemblent tellement que j'étais resté sur Grace.
RépondreSupprimerTrès intéressant ce billet, tout comme le précédent. Je savais qu'il plairait à Miss Yves. N'ayant pas son talent de dessinatrice en encore mois d'aquarelliste, quand je fais du mail art je fais des collages. Ton post me donne une idée, encore faudrait-il que j'en ai le temps. Quand mon Chéri sera en retraite, je le serai aussi définitivement.
Quant au chien, à part sa race, je me demande ce qu'il regarde.
Bises
PS Mon Robert le Diable ne ressemble pas à celui de Geispe, et pourtant les deux figurent sur le même site.
Hello Claude !
SupprimerQue ce soit pour l'art postal, ou pour tout autre forme d'expression, je pense que le collage est un exercice qui permet d'infinies possibilité. Surtout si, comme Kate, on le marie avec la peinture.
Suis curieuse de savoir quelle idée je t'ai donnée...
Bises et belle journée
(le chien surveille peut-être un chat qui se promène par là !)
Je me joins au concert de louanges, un très très beau billet!!!
RépondreSupprimerAlors à bientôt
Maia
Bonjour et bienvenue au grenier, Maia.
SupprimerMerci pour les louanges. Je viens de découvrir tes photos de l'Inde et du Bhoutan, elles sont sublimes, y'a pas d'autre mot !
Très futée la demoiselle avec ses collages où par quelques détails elle en dit beaucoup plus !!
RépondreSupprimerC'est un beau travail de recherches que tu nous offres par ce billet un saut dans le passé par ces photos et aquarelles il me semble en avoir vu étant enfant sur des albums de famille disparus maintenant , quel dommage !! moi qui garde tout , mais quel en sera l'intérêt pour les descendants dans 100ans ?
Merci Tilia Félicitations
J'aime le ruban noir autour du cou du chien en harmonie avec ses maitresses
C'est vrai que les images de l'album de Kate nous en apprennent autant sur sa vie que si elle avait posé des mots sur ses souvenirs. Les images font la part belle à l'imagination.
SupprimerOn a beau essayer de tout conserver, bien des choses finissent par nous échapper, et, comme tu le fais remarquer, quel intérêt pour nos arrière-petits enfants ? Rares sont les personnes qui attachent du prix à de tels témoignages de la vie de leurs ancêtres. La plupart s'empressent de tout jeter, ou revendre.
Merci Arlette, pour tes félicitations et à bientôt pour les nouvelles du chien
Mon idée, un collage pour Miss Yves avec toutes mes préférences. Cela prendra du temps car il faut que je m'applique.
RépondreSupprimerBonne journée !
Il faudra que tu nous montres ça !
SupprimerFranchement je suis en extase devant la richesse de tes billets.
RépondreSupprimerQuel travail de recherches, l'histoire de ces jumelles est passionnante grâce à toi et ces albums en images nous font découvrir une multitude de choses.
Bravo Tilia et merci pour le partage
Je t'embrasse
Danielle
L'enthousiasme de ton écho me ravit. Merci pour les encouragements, j'aime quand on lit et apprécie le fruit de mon travail :)
SupprimerEncore merci pour ta fidélité, chère Danielle, je t'embrasse et te souhaite une belle fin de semaine