(crédit photo) |
Après avoir enquêté dans de précédents billets sur Grace Maud et Kate Edith (les filles jumelles de Thomas Rolls Hoare dont John Everett Millais a fait un superbe portrait en 1876) voici venu le tour du chien tenant compagnie aux Twins sur ce tableau.
En examinant ce bel animal, je me suis interrogée sur trois points :
The Twins, Kate and Grace Hoare John Everett Millais - 1876 The Fitzwilliam Museum, Cambridge (notice du musée) |
En examinant ce bel animal, je me suis interrogée sur trois points :
1. la race du chien,
2. l'objet dans la main de Kate,
3. le mouchoir dépassant de la poche de Kate.
2. l'objet dans la main de Kate,
3. le mouchoir dépassant de la poche de Kate.
1. C'est grâce à cette page de l'élevage Lilac Wind, dans laquelle figure le tableau des Twins, que j'ai découvert la race du chien. Lilac Wind précise qu'il s'agit d'un deerhound fauve avec un masque noir.
Le chien des jumelles Hoare est donc un lévrier écossais, autrement dit un Scottish Deerhound, dénommé en français seulement Deerhound.
Deerhound signifie chien de chasse au cerf, les ancêtres de ces chiens ayant été principalement utilisés en Écosse pour chasser le daim et le cerf. Comme tous les lévriers, les Deerhounds ont été sélectionnés par les chasseurs éleveurs en fonction de leurs aptitudes à la poursuite du gibier, que ce gibier soit le lièvre ou de plus gros animaux tels les cervidés.
Contrairement aux chiens courants qui chassent en meute en flairant la piste de l'animal qu'ils finiront par encercler, les deerhounds chassent à vue et n'utilisent pas leur odorat pour rattraper l'animal qu'ils poursuivent et parviennent à happer en pleine course.
Notez bien que si j'aborde ici un sujet aussi controversé que la chasse, c'est uniquement à titre informatif. J'aime trop les animaux pour apprécier ce "sport" et je n'ai absolument aucune sympathie pour les personnes qui le pratiquent.
Une certaine Mrs P.M. Hoare figurant dans les archives de pedigree de Kilbourne Deerhounds cette mention m'incite à penser que le deerhound présent sur le portrait des jumelles devait être un chien de compagnie appartenant à la famille Hoare, plutôt qu'un chien de chasse.
Sans doute participait-il à des expositions canines, ainsi que cela se pratique couramment depuis que la reine Victoria a mis cette race à l'honneur.
La reine Victoria aimait beaucoup ses animaux de compagnie. Parmi eux, Hector était un deerhound bringé. Il est représenté ci-dessus devant Nero, un greyhound noir et blanc.
2. Lorsque j'ai vu le portrait des Twins pour la première fois, je me suis interrogée sur la nature du costume de Kate et Grace.
Portent-elles, ou non, un costume de chasse ?
D'après les informations que j'ai recueillies dans ce document, au début des séances de pose les jumelles étaient en costume d'équitation. Pour une raison demeurée inconnue, à un moment donné au cours de ces séances qui se sont échelonnées sur plusieurs mois, elles ont revêtu les tenues qu'elles portent sur le tableau achevé et qui ressemblent à celles des amazones de l'époque victorienne.
Au vu des images contenues dans l'album de Kate, il me paraît peu probable que Kate et Grace aient participé à des chasses à courre. Cependant, l'objet que Kate tient en main n'est ni une laisse, ni une cravache...
Tout comme la trompe de chasse et le sifflet, le fouet de chasse (hunting whip) est un instrument de vénerie. Lorsque les chiens courants sont trop excités et risquent de se battre entre eux, le piqueux fait claquer son grand fouet au-dessus de la meute pour la ramener au calme. Le fouet sert également d'instrument de communication : tenu verticalement il immobilise les chiens et quand le maître d'équipage abaisse son fouet, les chiens s'élancent à la poursuite du gibier.
Très semblable à celui de Kate, le fouet de vénerie de l'époque victorienne qui est reproduit ci-dessous réunit deux accessoires en un. En guise de pommeau, il possède un sifflet destiné à rappeler les chiens. À l'inverse du sifflet, ce genre de fouet à courte flotte est utile au cavalier pour écarter les chiens qui viennent trop près des sabots du cheval.
John Everett Millais a peint les jumelles Hoare devant le mur d'un jardin, ce qui cadre mal avec un éventuel retour (ou départ) de chasse. Le fouet et les costumes me semblent être les accessoires d'une mise en scène conforme au goût de la gentry pour les sports de plein air (tels l'équitation et la chasse à courre) qu'il était de bon ton de pratiquer.
3. Tel qu'il est placé, pile au dessus de la tête du chien, le mouchoir dépassant de la poche de Kate semble un ajout uniquement destiné à attirer l'attention du spectateur sur le chien qui, sans ce détail incongru, aurait tendance à se confondre avec l'arrière plan.
À moins que ce mouchoir soit un langage secret signalant que la jeune femme cherche un mari...
Après avoir évoqué les aptitudes cynégétiques du Deerhound, passons maintenant à ses qualités d'animal de compagnie.
Lors d'une exposition du tableau de Sir Millais à la Grosvenor Gallery en 1878, un critique du Times a comparé les jumelles Hoare à deux Maid Marian, aussi fraîches et proches de la nature que si elles avaient passé leur enfance à courir entre lande et forêt.
De Maid Marian à Ivanhoé en passant par Robin des Bois, il n'y a qu'un pas de trois ans séparant les deux romans. Ce pas franchi, Ivanohé nous amène directement à un grand amateur de deerhounds, Sir Walter Scott.
Célèbre écrivain et poète écossais, Walter Scott a toujours aimé les animaux. Nombre de chevaux, de chiens et même de chat(s ?) l'ont accompagné tout au long de sa vie. La majorité de ses portraits représentent Scott avec au moins un de ses amis canins. Parmi eux, les deerhounds étaient ses préférés. Deux d'entre eux sont passés à la postérité : Maida, dont il a écrit qu'elle était « a most perfect creature of heaven » et Nimrod, qui figure sur quelques tableaux.
Avec une jambe handicapée par les séquelles d'une poliomyélite contractée dans l'enfance, Walter Scott ne se déplaçait dans la nature qu'à cheval. C'est de cette manière qu'il chassait de temps à autre le lièvre en compagnie de Maida. Scott raconte dans cette page (en anglais) une amusante anecdote à ce sujet.
Sir Edwin Henry Landseer était un ami de Sir Walter Scott. Il a illustré ses romans et il fréquentait la demeure de l'écrivain depuis 1824, année durant laquelle il a découvert et exploré les hautes terres écossaises. Sur la gravure reproduite ci-dessus, Maida est représentée en chien de berger des Highlands.
De nature, Scott n'était guère attiré par les chats, mais Hinse of Hinsefeldt l'a réconcilié avec la gent féline. On le voit ci-dessus, Walter Scott aimait écrire en compagnie de son chat tigré.
Pour le portrait de Maida et Nimrod (les deux deerhounds de Walter Scott) reproduit ci-dessus, Sir Edwin Lanseer a conçu une mise en scène évoquant à la fois les ancêtres chasseurs de cerfs des deux chiens et le décor d'Abbotsford, cette demeure néo-gothique édifiée par Scott qui était aussi un grand amateur d'antiquités médiévales. Sur ce tableau (post-mortem en ce qui concerne Maida) le tout jeune Nimrod semble veiller sur une Maida très affaiblie et proche de sa fin.
Maida est morte en 1824 et elle a été enterrée à la porte sud d'Abbotsford. Une pierre tombale la représente veillant pour toujours sur la demeure de son maître.
Après Maida, Nimrod à pris la relève, mais sans jamais occuper la place de la plus parfaite créature des cieux dans le cœur de Walter Scott.
Autre écrivain ayant eu un deerhound comme compagnon de vie, Karen Dinesen, plus connue en tant que baronne Karen von Blixen, l'auteur de La Ferme Africaine.
Dans Out of Africa, le film issu de La Ferme Africaine, c'est Meryl Streep qui tient le rôle de Karen Blixen. Par contre, on ignore le nom du deerhound qui joue celui de Pania.
Toujours au cinéma, il est amusant de retrouver le deerhound auprès de Fergus, le royal paternel de Merida. Héroïne de Rebelle, Merida est une princesse écossaise au tempérament récalcitrant, elle préfère vivre dans les bois plutôt que de demeurer tranquillement au château.
En tant qu'animal de compagnie, le deerhound contemporain est d'un caractère calme et docile. Très dévoué à son maître, il s'efforce toujours de le satisfaire. Cependant, le deerhound n'est pas un chien de garde. Il est fidèle, mais il est aussi très sociable, il serait bien capable de faire ami-ami avec les cambrioleurs !
Si vous envisagez de choisir un tel chien comme compagnon, n'oubliez pas que ses antécédents de chasseur se manifestent pas un grand besoin de courir. Il est impératif qu'il ait au moins un jardin à sa disposition. Même s'il se plait à dormir devant la cheminée, le deerhound n'est pas un chien de salon.
Pour qu'il soit heureux, son maître doit avoir l'envie et la possibilité de l'emmener régulièrement dans des espaces verts suffisamment étendus pour lui permettre de s'ébattre librement. Vous trouverez une description complète du deerhound et de bons conseils dans cette page. Pour vous faire une idée de son tempérament sportif, rien ne vaut une bonne vidéo.
Le chien des jumelles Hoare est donc un lévrier écossais, autrement dit un Scottish Deerhound, dénommé en français seulement Deerhound.
Scottish Deerhounds James Hardy (1832-1889) (crédit image) |
Deerhound signifie chien de chasse au cerf, les ancêtres de ces chiens ayant été principalement utilisés en Écosse pour chasser le daim et le cerf. Comme tous les lévriers, les Deerhounds ont été sélectionnés par les chasseurs éleveurs en fonction de leurs aptitudes à la poursuite du gibier, que ce gibier soit le lièvre ou de plus gros animaux tels les cervidés.
Contrairement aux chiens courants qui chassent en meute en flairant la piste de l'animal qu'ils finiront par encercler, les deerhounds chassent à vue et n'utilisent pas leur odorat pour rattraper l'animal qu'ils poursuivent et parviennent à happer en pleine course.
Notez bien que si j'aborde ici un sujet aussi controversé que la chasse, c'est uniquement à titre informatif. J'aime trop les animaux pour apprécier ce "sport" et je n'ai absolument aucune sympathie pour les personnes qui le pratiquent.
Scottish Deerhounds chassant (crédit image) |
Une certaine Mrs P.M. Hoare figurant dans les archives de pedigree de Kilbourne Deerhounds cette mention m'incite à penser que le deerhound présent sur le portrait des jumelles devait être un chien de compagnie appartenant à la famille Hoare, plutôt qu'un chien de chasse.
Sans doute participait-il à des expositions canines, ainsi que cela se pratique couramment depuis que la reine Victoria a mis cette race à l'honneur.
Hector, Nero et Dash, avec le perroquet Lory Sir Edwin Landseer - 1838 Royal Collection (notice du musée) |
La reine Victoria aimait beaucoup ses animaux de compagnie. Parmi eux, Hector était un deerhound bringé. Il est représenté ci-dessus devant Nero, un greyhound noir et blanc.
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2. Lorsque j'ai vu le portrait des Twins pour la première fois, je me suis interrogée sur la nature du costume de Kate et Grace.
Portent-elles, ou non, un costume de chasse ?
D'après les informations que j'ai recueillies dans ce document, au début des séances de pose les jumelles étaient en costume d'équitation. Pour une raison demeurée inconnue, à un moment donné au cours de ces séances qui se sont échelonnées sur plusieurs mois, elles ont revêtu les tenues qu'elles portent sur le tableau achevé et qui ressemblent à celles des amazones de l'époque victorienne.
Au vu des images contenues dans l'album de Kate, il me paraît peu probable que Kate et Grace aient participé à des chasses à courre. Cependant, l'objet que Kate tient en main n'est ni une laisse, ni une cravache...
Tout comme la trompe de chasse et le sifflet, le fouet de chasse (hunting whip) est un instrument de vénerie. Lorsque les chiens courants sont trop excités et risquent de se battre entre eux, le piqueux fait claquer son grand fouet au-dessus de la meute pour la ramener au calme. Le fouet sert également d'instrument de communication : tenu verticalement il immobilise les chiens et quand le maître d'équipage abaisse son fouet, les chiens s'élancent à la poursuite du gibier.
Très semblable à celui de Kate, le fouet de vénerie de l'époque victorienne qui est reproduit ci-dessous réunit deux accessoires en un. En guise de pommeau, il possède un sifflet destiné à rappeler les chiens. À l'inverse du sifflet, ce genre de fouet à courte flotte est utile au cavalier pour écarter les chiens qui viennent trop près des sabots du cheval.
Ancien fouet de chasse anglais avec un sifflet en forme de tête de beagle (crédit photo) |
John Everett Millais a peint les jumelles Hoare devant le mur d'un jardin, ce qui cadre mal avec un éventuel retour (ou départ) de chasse. Le fouet et les costumes me semblent être les accessoires d'une mise en scène conforme au goût de la gentry pour les sports de plein air (tels l'équitation et la chasse à courre) qu'il était de bon ton de pratiquer.
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3. Tel qu'il est placé, pile au dessus de la tête du chien, le mouchoir dépassant de la poche de Kate semble un ajout uniquement destiné à attirer l'attention du spectateur sur le chien qui, sans ce détail incongru, aurait tendance à se confondre avec l'arrière plan.
À moins que ce mouchoir soit un langage secret signalant que la jeune femme cherche un mari...
Le signal William Powell Frith - 1858 collection privée (notice de Bonhams) |
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Après avoir évoqué les aptitudes cynégétiques du Deerhound, passons maintenant à ses qualités d'animal de compagnie.
Lors d'une exposition du tableau de Sir Millais à la Grosvenor Gallery en 1878, un critique du Times a comparé les jumelles Hoare à deux Maid Marian, aussi fraîches et proches de la nature que si elles avaient passé leur enfance à courir entre lande et forêt.
De Maid Marian à Ivanhoé en passant par Robin des Bois, il n'y a qu'un pas de trois ans séparant les deux romans. Ce pas franchi, Ivanohé nous amène directement à un grand amateur de deerhounds, Sir Walter Scott.
Sir Walter Scott and Maida Scott Memorial, Édimbourg |
Célèbre écrivain et poète écossais, Walter Scott a toujours aimé les animaux. Nombre de chevaux, de chiens et même de chat(s ?) l'ont accompagné tout au long de sa vie. La majorité de ses portraits représentent Scott avec au moins un de ses amis canins. Parmi eux, les deerhounds étaient ses préférés. Deux d'entre eux sont passés à la postérité : Maida, dont il a écrit qu'elle était « a most perfect creature of heaven » et Nimrod, qui figure sur quelques tableaux.
Charlotte Sophia (fille de Walter Scott) et Maida William Nicholson - 1818 (gravure de 1839, lire la notice) |
Avec une jambe handicapée par les séquelles d'une poliomyélite contractée dans l'enfance, Walter Scott ne se déplaçait dans la nature qu'à cheval. C'est de cette manière qu'il chassait de temps à autre le lièvre en compagnie de Maida. Scott raconte dans cette page (en anglais) une amusante anecdote à ce sujet.
A Shepherd's Dog Sir Edwin Landseer - 1824 Royal Academy of Arts, Londres (notice) |
Sir Edwin Henry Landseer était un ami de Sir Walter Scott. Il a illustré ses romans et il fréquentait la demeure de l'écrivain depuis 1824, année durant laquelle il a découvert et exploré les hautes terres écossaises. Sur la gravure reproduite ci-dessus, Maida est représentée en chien de berger des Highlands.
Sir Walter Scott in His Study with His Dog Maida Sir Willam Allan - 1831 Abbotsford House |
Sir Walter Scott in his Study at Castle Street (détail) Sir John Watson Gordon - vers 1810 (gravure entière et notice) gravure d'après le tableau de Gordon |
De nature, Scott n'était guère attiré par les chats, mais Hinse of Hinsefeldt l'a réconcilié avec la gent féline. On le voit ci-dessus, Walter Scott aimait écrire en compagnie de son chat tigré.
A scene at Abbotsford Sir Edwin Landseer - 1827 Tate Britain (lire la notice) |
Pour le portrait de Maida et Nimrod (les deux deerhounds de Walter Scott) reproduit ci-dessus, Sir Edwin Lanseer a conçu une mise en scène évoquant à la fois les ancêtres chasseurs de cerfs des deux chiens et le décor d'Abbotsford, cette demeure néo-gothique édifiée par Scott qui était aussi un grand amateur d'antiquités médiévales. Sur ce tableau (post-mortem en ce qui concerne Maida) le tout jeune Nimrod semble veiller sur une Maida très affaiblie et proche de sa fin.
Sir Walter Scott in His Study Sir Francis Grant - vers 1832 City of Edinburgh Council (autre version de ce tableau) |
Maida est morte en 1824 et elle a été enterrée à la porte sud d'Abbotsford. Une pierre tombale la représente veillant pour toujours sur la demeure de son maître.
Charlotte Hope-Scott et Mary-Monica sur la tombe de Maida à Abbotsford (la petite-fille et l'arrière-petite-fille de Walter Scott) Descendance de Sir Walter Scott |
Après Maida, Nimrod à pris la relève, mais sans jamais occuper la place de la plus parfaite créature des cieux dans le cœur de Walter Scott.
High Life (portrait de Nimrod adulte) Sir Edwin Landseer - 1827 Tate Britain (lire la notice) |
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Autre écrivain ayant eu un deerhound comme compagnon de vie, Karen Dinesen, plus connue en tant que baronne Karen von Blixen, l'auteur de La Ferme Africaine.
Karen avec Pania son Scottish deerhound en Afrique, aux alentours de 1920 |
Dans Out of Africa, le film issu de La Ferme Africaine, c'est Meryl Streep qui tient le rôle de Karen Blixen. Par contre, on ignore le nom du deerhound qui joue celui de Pania.
Meryl Streep et un deerhound, dans Out Of Africa |
Toujours au cinéma, il est amusant de retrouver le deerhound auprès de Fergus, le royal paternel de Merida. Héroïne de Rebelle, Merida est une princesse écossaise au tempérament récalcitrant, elle préfère vivre dans les bois plutôt que de demeurer tranquillement au château.
Rebelle (Brave en VO)
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En tant qu'animal de compagnie, le deerhound contemporain est d'un caractère calme et docile. Très dévoué à son maître, il s'efforce toujours de le satisfaire. Cependant, le deerhound n'est pas un chien de garde. Il est fidèle, mais il est aussi très sociable, il serait bien capable de faire ami-ami avec les cambrioleurs !
Si vous envisagez de choisir un tel chien comme compagnon, n'oubliez pas que ses antécédents de chasseur se manifestent pas un grand besoin de courir. Il est impératif qu'il ait au moins un jardin à sa disposition. Même s'il se plait à dormir devant la cheminée, le deerhound n'est pas un chien de salon.
Silent Sympathy Herbert Dicksee - vers 1894(lithographie) |
Camarades Herbert Dicksee |
Pour qu'il soit heureux, son maître doit avoir l'envie et la possibilité de l'emmener régulièrement dans des espaces verts suffisamment étendus pour lui permettre de s'ébattre librement. Vous trouverez une description complète du deerhound et de bons conseils dans cette page. Pour vous faire une idée de son tempérament sportif, rien ne vaut une bonne vidéo.
Avant de terminer
voici encore quelques belles images de ce chien magnifique
voici encore quelques belles images de ce chien magnifique
Patience Herbert Dicksee |
Écossaise avec un panier et un chien assis Alfred Dedreux - vers 1845 Victoria & Albert Museum, Londres (lire la notice) |
Portrait d'un Deerhound, champion Earl II Arthur Wardle - 1896 British sporting Art Trust (notice de la BBC) |
Portrait d'une femme avec un chien Alfred Stevens (localisation inconnue) |
Le poids des ans Andrew Scott Rankin - 1921 Perth & Kinross Council |
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2013
Ah les beaux toutous ! (Je viens de regarder la vidéo) c'est trop chou de voir jouer et courir des chiens, on a envie de courir avec eux.
RépondreSupprimerJe trouve le Deerhound élégant, il a une allure qui me fait un peu penser au Barzoi, en tout cas il est magnifique.
Oui, les jumelles portent, à première vue, une tenue d'amazone, mais on pense tout de suite à la chasse, à cause du fouet, et ce serait voulu : ton lien qui amène vers le document (page 59) apprend que Millais avait exigé qu'elles changent leurs costumes d'amazone pour les tenues qu'elles portent sur le portrait, mais Kate a tenu a garder en main le fouet, pour simuler un départ à la chasse. ("sport?" que j'exècre et abomine autant que toi). Donc à la base, elles devaient souhaiter porter d'autres tenues d'amazone, certainement plus chasseresses, et elles auraient changé pour celles-ci, non chasseresses, lol à la demande de l'artiste, mais Kate a souhaité garder le fouet en main, pour faire "comme si", enfin c'est ce que je comprends à la lecture de ce texte.
Peut-être les premières tenues étaient elles moins représentatives pour le portrait, ou bien elles ne devaient pas plaire à Millais lol
Hey, je ne connaissais pas "Rebelle" ç'est sympaaaaa !
Merci pour ces superbes et tendres portraits de Deerhounds, j'aime beaucoup ces toutous !
Merci pour ce passionnant billet, l'amour de Walter Scott pour sa belle Maira.
Bisous Tilia et encore bravo, on est toujours agréablement surprise dans ton Grenier, et on y apprend et découvre toujours quelque chose !
Bisous et bonne nuit !
Nath.
Le lévrier Afghan a une démarche époustouflante ! et une allure générale extrêmement élégante. Quant au Barzoï, il y a une trentaine d'années, nous avons eu la garde pendant quelques jours d'une femelle Barzoï. C'était une bête excessivement affectueuse, au comportement plus félin que canin. Elle grimpait sur nos genoux pour se faire câliner et nous avions l'impression de l'entendre ronronner :-)
SupprimerPour revenir au problème du costume des jumelles, la phrase de l'article en lien est : At some point during these months he was required to change the costume worn by the girls from a riding habit to the dresses which they now wear, but Kate still holds a riding crop as if she has returned from, or is poised for a ride.
Le commentateur du musée qui a rédigé cet article parle d'un riding crop (une cravache d'équitation). Il est évident qu'il a pris pour une cravache le fouet de chasse que Kate à dans les mains. On ne peut lui tenir rigueur de son erreur, vu qu'il faut faire des recherches pour différencier ces deux accessoires souvent confondus pas les non chasseurs.
Néanmoins, j'ai déduit de son texte qu'au départ les jumelles portaient bien une tenue d'équitation, puis pour x raison elles ont changé de costume.
À mon avis, la jupe de leur tenue actuelle pourrait être une jupe d'amazone...
Je vais poser la question à Christineeeee qui s'y connait bien dans ce domaine.
Quoi qu'il en soit, je suis d'accord avec toi sur le fait que c'est sans doute Millais qui a proposé le changement.
Bisous et à très bientôt, Nathanaëlle (merci pour ta réactivité ;-))
Il y a qq années j'avais fait des croquis d'après les documents de la collection Maciet, au Musée des Arts-Déco et j'ai toujours la tenue d'amazone dans mes cartons, je vais la scanner pour te la montrer. C'est juste une esquisse, pas complètement mise en couleurs mais tu pourra voir le peu de largeur de la jupe. en dessous, il y a un pantalon d'équitation. La tenue date de 1829. Je fais ça au plus vite, si tu veux l'inserer au billet, pas de souci.
SupprimerJe me suis permis de cliquer sur le lien de Christineeeeeeeeeeee, c'est passionnant sa présentation de la tenue. Ce que c'est beau un cheval monté par une amazone !
Bisous
un beau 'grand' chien...( moi avec mes chichis...)
RépondreSupprimerj'admire..et j'apprécie ton billet comme toujours.. tu es une fouineuse (une grande qualité !) as tu un odorat comme ce deerhound? bises e.
Pour le nez, je ne sais pas si j'en ai plus ou moins que le lévrier écossais. Ce qui est sûr, c'est que je coure beaucoup moins vite que lui (voire plus du tout avec l'âge !) :D
SupprimerBises pour toi et caresses à tes "chichis"
Le greyhound est un chien avec une belle et noble allure, il merite bien de figurer sur les tableaux en tant qu'ami fidele.
RépondreSupprimerLes deux soeurs ont problablement choisi l'habit d'amazone par souci de gracieusete ou pour imiter Sissi...
Encore une fois un delicieux billet avec comme matiere premiere deux femmes qui ont bien du chien!
Greyhound ? tu voulais dire "deerhound" je suppose ;-)
SupprimerLe scottish deerhound, ou lévrier écossais, a un poil "dur" plutôt hirsute. Il est très différend du lévrier anglais "greyhound" qui lui, a le poil ras.
Grand merci pour l'évocation de l'Impératrice amazone. Grâce à toi je découvre un épisode de la vie de Sissi que je ne connaissais pas !
Of course! Où ai-je la tête?? :-)
SupprimerIl me semble bien que j'avais suggéré une tenue d'amazone (héhéhé) lors du dernier billet qui leur était consacré : j'étais sur la bonne voie.
RépondreSupprimerQuelle belle race de chien : je ne connaissais pas vraiment.
Je suis bluffée par ta capacité à traiter un sujet pareil. Certainement des heures de recherches pour trouver les tableaux et les références.
Bref... comme Nathanaelle, je trouve que ton "grenier" est fabuleux !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Tout à fait ! tu avais parfaitement deviné dès le premier billet ;-)
SupprimerEt en réponse à ton écho clairvoyant, je t'avais demandé ton avis sur la jupe, qui me paraissait un peu étroite pour la monte en amazone. Mais il est vrai que le bas n'est pas visible... Qu'en penses-tu ?
Bisouuuuuuuuuus renouvelés et merci pour les compliments
Les jupes d'amazone paraissent étroites mais elles ont une coupe spéciale qui permet de ne pas être gênées, du moins celle qui se font actuellement.
SupprimerSur le tableau des jumelles, effectivement, ça ne se voit pas trop.
Si tu veux tout savoir sur les jupes, je te conseille d'aller visiter le blog de Marie-Laure (ml ou bien Eimelle). Voici le billet qui leur est consacré. Tu verras, dans l'avant-dernière photo...un petit groupe d'amazones : sauras-tu reconnaître quelqu'une ? (j'y étais avec ma fille !!!)
Il suffit de CLIQUER ICI
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Merci Chrisitneeeee, pour ce lien très éclairant.
SupprimerDu coup, je repense aux arlésiennes de ma Provence natale. Lors des défilés, on les voyait "en amazone", seules ou en croupe derrière un gardian apparemment sans selle ni jupe spéciales...
Les femmes en croupe derrière le cavalier sont juste assises, effectivement pas de fourches ni de selles pour elles, et donc pas de jupe spéciale !
SupprimerTu ne sautes pas du coq à l'âne mais du Greyhound au Deerhound (et vice-versa), comme toujours avec une doc impressionnante...
RépondreSupprimerLu récemment que de plus en plus de jeunes s'adonnaient à la chasse.
Tu as raison, Miss Yves, Greyhound et Derrhound sont presque aussi différents que le coq et l'âne !
SupprimerL'un est anglais, alors que l'autre est écossais. Surtout ne jamais traiter un écossais d'anglais :))
Un temps j'ai eu une voisine où nous habitions il y a 20 ans qui élevait des lévriers, elle avait 5 afghans et 1 greyhound (je les croyais irlandais et non écossais !)la maison et le terrain n'étaient pas assez grand et ils sautaient tous allègrement le grillage qu'elle avait pourtant rehausser...suite à une portée nous avons eu 12 lévriers et l'été je te fais grâce de l'odeur dans ce petit jardin inapproprié !
RépondreSupprimerMerci Tilia pour ces recherches minutieuses qui comme d'habitude ma fascinent , toujours de bonnes surprises dans ton grenier.
bises mitigées
Ton histoire d'élevage sauvage me rappelle les plaintes d'il y a quelques années, d'habitants d'un bâtiment de ma résidence qui avaient le malheur d'avoir leurs balcons au-dessus de celui d'un propriétaire de chien trop flemmard pour sortir son animal !
SupprimerComme je l'explique à Thérèse, un peu plus haut, le greyhound est un lévrier anglais qui n'a pas grand chose à voir avec l'écossais deerhound.
Quantà l'Irish wolfhound, l'irlandais chasseur de loups, c'est la pointure au-dessus du deerhound (pourtant chasseur de cerfs). Outre une stature plus imposante, le museau du wolfhound est plus court que celui du deerhound et son poil aussi.
En dehors de ces différences de taille, on peut les confondre ;-)
Bises grisounettes
donc c'est bien l'irlandais qui était chez elle... vu mes don linguistique je n'avais pas bien noté le nom !
Supprimermerci pour ta connaissance animalière Tilia.
je m'envole qq jours vers des cieux que je souhaite un tout petit peu plus chaud !
bises
Ton grenier est vraiment plein de trésors !! C'est incroyable comme tu as l'art de développer un thème avec autant de richesses à découvrir !!!
RépondreSupprimerD'ailleurs encore une fois, je le lirai en plusieurs épisodes, je prends le temps...
Un chien altier et tout à la fois attendrissant...
Belle soirée Tilia !
Bises
Le proverbe dit "abondance de biens ne nuit pas".
SupprimerLe problème, quand je tombe sur un sujet dont toutes le ramifications sont intéressante, c'est que j'ai un peu de mal à élaguer, d'où la longueur de mes billets !
Bises et bonne lecture, Enitram, merci pour ta fidélité au grenier
Je suis prise par les soucis en ce moment, mais dès que j'ai un petit moment, je reviens ici pour m'offrir le plaisir de déguster ce billet lentement...
RépondreSupprimerÀ tout bientôt donc
Décidément cette année n'est vraiment pas fameuse pour toi, Marie-Josée. Ici nos soucis sont en suspens, mais on ose à peine respirer, sachant bien que nous sommes loin d'en voir le bout. J'espère que les tiens vont vite se dissiper. C'est toujours un plaisir de te lire.
SupprimerC'est extraordinaire ! J'ai rencontré dans les Ardennes il y a dix jours un homme qui est le portrait vivant de Sir Walter Scott. Un homme remarquable aussi en son domaine, qui a monté une entreprise de sciage de bois et a une science inouïe des arbres et la façon de les exploiter en les respectant.
RépondreSupprimerQuant au chien, j'imagine qu'il est mythique et a été détourné pour être de compagnie comme en France l'épagneul breton ! Tu as une façon de chercher très pointue et efficace, tu me fais penser à une remarque d'un intervenant à la radio qui parlait de l'évolution de la connaissance se déroulant en trois temps : tout d'abord la connaissance en des personnes uniques > les érudits. Puis celle encyclopédique. De nos jours c'est la connaissance < google : savoir ce que l'on cherche pour le trouver. On ne peut tout savoir (j'imagine que l'on ne peut encore tout trouver non plus)
Oui, comme tu l'imagines, Cergie, l'ami google a des limites. D'autant plus qu'il fonctionne grâce aux subsides des société qui le rémunèrent pour qu'il fasse leur promotion. Ainsi, lorsqu'on l'interroge, les réponses qui apparaissent en premier sont toujours des liens commerciaux ayant plus ou moins de rapport avec notre question. C'est assez barbant !
SupprimerPar ailleurs, malgré l'immense contribution des internautes qui rentrent toutes sortes d'informations dans les serveurs de la planète, la totalité de l'Histoire et des Sciences est encore loin d'avoir été "saisie", donc pas encore accessible. Le sera-t-elle un jour ?..
Pour ceux qui te lisent depuis un petit moment, c'est toujours avec plaisir les découvertes commentées par ici. En plus ce qui est superbe c'est cet enchaînement de liens, de définitions, de portraits, de tableaux qui rendent vraiment ton récit digne d'un "petit roman". Est-ce que tu as enquêté aussi sur la fleur rouge sur le buste de l'une des soeurs? Je me demandais dès le début ce que faisait ce bout de mouchoir visible à moitié à côté de la tête du chien eh bien voilà deux bonnes réponses au lieu d'une m'attendent aujourd'hui :-)
RépondreSupprimerBref, c'est un plaisir de lire tes beaux billets Tilia.
Les fleurs sur les vestes des jumelles sont sans doute là pour renforcer l'impression de "nature" que suggèrent leurs tenues d'amazones, le chien, ainsi que l'arrière-plan de jardin.
SupprimerQuant au mouchoir qui dépasse de la poche de Kate, malgré l'idée qu'il pourrait s'agir d'un code utilisé à la période victorienne, (mais dont la clé nous échappe aujourd'hui) cela demeure un mystère pour moi.
Merci d'apprécier mes "petits romans". J'aime bien ton expression ;-)
Wouaf ! Wouaf !
RépondreSupprimerBillet riche en explications et en oeuvres. Ce chien a une bonne tête. Nous aussi, on a eu un chien, Pipo, gentil, câlin, un peu chiant sur les bords mais très affectueux. Pipo ne vivait pas pas dans son élément. Je suis sûre qu'il aurait préféré battre la montage et rassembler les troupeaux de moutons. Lui aussi avait une bonne tête. IL mettait des grands poils blancs partout, c'était génial. Un soir, le voyant souffrir de je ne sais quel mal (tumeurs au tétons) nous l'avons emmené chez le véto pour son dernier voyage. C'était un labrit des Pyrénées.
Bises
C'est le problème avec les animaux, on s'y attache mais ils finissent toujours par tomber malade, ou arriver au terme de leur vie avant nous. C'est pour ça qu'après le chat qui a partagé notre vie durant près de vingt ans, nous n'en avons pas adopté un autre.
SupprimerContente de te retrouver après 15 jours de disparition de la blogosphère, tu finissais par me manquer ;-)
Bisous
J'ai suivi une fois encore l'enquète de Tilia qui est une fois encore approfondie, fouillée, précise, complète, riche, surprenante... Bravo et merci de toutes ces recherches!
RépondreSupprimerChri, vous avez l'art et la manière de me faire rougir... et sourire jusqu'aux oreille ! Merci à vous
SupprimerMon Docteur ès ordinateur est très occupé, il est le seul à faire ça dans le coin. En plus au bout d'une semaine, il s'est absenté quelques jours pour cause de paternité. Il a fallu que je le booste car j'avais du boulot à faire pour mon Chéri.
RépondreSupprimerC'est pareil pour les chats à la maison, après deux morts sur la route, nous n'en voulons plus.
Contente de te retrouver aussi ainsi que tous les autres.
C'est curieux quand même car avant j'aurais pesté de plus avoir mon ordi, là, je suis restée zen et pour tout te dire, j'ai fais plein de trucs dans la cabane. C'est mon Chéri qui était content !!!
Tout comme toi, Claude, je peux me passer de l'ordi en cas de force majeure. Panne ou vacances, j'en profite pour faire du rangement ou aller me balader !
SupprimerJe me réserve un moment cet après-midi, pour savourer ton article finement détaillé comme à l'accoutumée ! A tout à l'heure, Tilia !
RépondreSupprimerComme toi, je n'ai guère de sympathie pour la chasse ! :-( Et je pense que nous avons aussi en commun l'amour des chiens :-) Je suis ravie du développement pictural que tu as donné au Deerhound ! As-tu remarqué que l'attitude du chien des jumelles est jumelle de celle du chien d'Alfred Dedreux dans le tableau "Ecossaise avec panier et un chien assis" ? Comme une attente humble et patiente.
RépondreSupprimerLe qualificatif de: "la plus parfaite créature des cieux" est bien souvent applicable au chien qui nous a accompagné durant toute sa vie d'une façon irréprochable, affectueuse, fidèle.
Merci Tilia pour ton superbe travail de recherche et de mise en forme attrayante et belle !
Oui, j'ai remarqué l'attitude patiente du Deerhound. On la retrouve sur d'autres tableaux, celui-ci par exemple.
SupprimerSais-tu que Lamartine aimait énormément les chiens, ses lévriers en particulier ?
Dans Jocelyn, il a inclus un hommage à Fido, son lévrier préféré.
Extrait :
Ah ! mon pauvre Fido, quand, tes yeux sur les miens,
Le silence comprend nos muets entretiens ;
Quand, au bord de mon lit épiant si je veille,
Un seul souffle inégal de mon sein te réveille ;
Que, lisant ma tristesse en mes yeux obscurcis,
Dans les plis de mon front tu cherches mes soucis,
Et que, pour la distraire attirant ma pensée,
Tu mords plus tendrement ma main vers toi baissée ;
Que, comme un clair miroir, ma joie ou mon chagrin
Rend ton œil fraternel inquiet ou serein,
Que l’âme en toi se lève avec tant d’évidence,
Et que l’amour encor passe l’intelligence ;
Non, tu n’es pas du cœur la vaine illusion,
Du sentiment humain une dérision,
Un corps organisé qu’anime une caresse,
Automate trompeur de vie et de tendresse !
Non ! quand ce sentiment s’éteindra dans tes yeux,
Il se ranimera dans je ne sais quels cieux.
Que ce soit pour ton chien, ou pour mon chat, je pense que nous avons tous l'espoir de retrouver un jour nos chers amis qui ont partagé notre vie durant tant d'années.
Comme tu vois, je suis contente de partager avec toi, Fifi, l'amour des chiens et de tous les animaux.
Bises et bonne fin de semaine.
Merci Tilia pour ta réponse si joliment illustrée et pour l'hommage à Fido de Larmatine ! Le texte décrit bien cette fidélité du chien, au diapason avec son maître. J'ai aussi un chat tu sais, il est tout noir et s'appelle "tam tam". Ce que j'admire chez les chats c'est leur indépendance, leur sobriété et leurs étirements jouissifs.:-)
SupprimerMerci pour ce joli retour ! Bon dimanche à toi !
Un billet passionnant pour un chien qui l'est tout autant! Merci, Tilia-Sherlock pour cette nouvelle enquête!
RépondreSupprimerMerci à toi, Claudialucia, pour la régularité de tes visites au grenier.
SupprimerSavais-tu que
RépondreSupprimer" jadis, ne pouvaient posséder un deerhound que les personnes ayant au moins le titre de comte, il était le favori des chefs de clans des Highlands. Le nombre diminua lorsque le régime des clans s’effondra. L’enthousiasme de la reine Victoria et de quelques uns de ses contemporains lui fit connaître un regain de popularité."
Source internet
Sur ce site tu trouveras d'autres illustrations dont le Square du Parlement à Edimbourgh.
Douce fin de semaine un peu pluvieuse hélas!
Bises
Oui, bien sûr j'avais lu ce que tu cites. Notamment dans la première partie de l'article sur le Deerhound publié par FA, dont j'ai indiqué le lien en fin de billet (tempérament sportif). Mais tu fais bien de le rappeler.
SupprimerMerci pour ton lien dans lequel figure la table du musée Ironbridge. Tu auras une meilleure idée de cette œuvre d'art ici et là.
L'automne approche à grands pas, néanmoins je te souhaite un temps magnifique pour ton séjour dans le Sud et je t'embrasse.
Pour moi, la coupe et le large galon de leur tenue plaident pour une tenue de cheval. Ainsi que le chapeau d'ailleurs.
RépondreSupprimerQuant au mouchoir, j'ai une autre piste.
Il était un signe (l'est-il encore ?) de reconnaissance des homosexuels : un mouchoir dépassant de la poche arrière du jean. Mais cette coutume a-t-elle une résonance ancienne ?
Un signe de piste un tantinet impertinent. Lorsqu'elles ont posé pour leur portrait par John Everett Millais, les jumelles étaient toutes deux sur le point de se marier. Autres temps, autres mœurs :)
SupprimerJ'arrive avec un peu de retard, mais je voulais prendre le temps de savourer...
RépondreSupprimerÉvidemment, j'ai eu grand plaisir à lire et relire ce billet même s'il a fait lever un peu de nostalgie qui n'est pas encore heureuse contrairement à celle d'Amélie Nothomb. Je reviendrai certainement encore, car je n'ai pas réussi à lire le texte de Lamartine pour les raisons que tu imagines.
Je constate, par contre, que la terre d'Écosse à laquelle je suis reliée par un lointain lien du sang, m'est toujours aussi sympathique. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela que j'étais en parfaite harmonie avec mon berger d'Écosse.
En regardant les illustrations de Maida, je me suis demandé s'il n'y avait pas un lien de parenté entre les collies et les deerhounds en raison du collier blanc qu'elle présente comme c'est aussi le cas dans le dessin de Landseer qui montre un chien de berger. La longueur de la toison n'est pas nécessairement un critère à prendre en compte, car il existe des collies à poils courts, ce que l'on sait peu puisque l'image de Lassie est celle qui est désormais associée aux collies.
Une petite info en terminant : je n'ai pas pu retrouver la source, mais je me souviens avec précision, car cela m'avait frappée, que Karen Blixen a expressément demandé d'être enterrée auprès de son chien. Était-ce le deerhound? Je viens de réécouter le Carnet nomade de Colette Fellous consacré à Copenhague où il est beaucoup question de Blixen, et j'ai donc appris qu'elle était enterrée dans le jardin de sa maison d'enfance, mais ce n'est pas là que j'avais entendu cette information qui m'a touchée.
Merci beaucoup pour ce beau billet! Je crois que ma peinture préférée est celle qui s'intitule «Camarades» de Dicksee avec le petit terrier écossais couché auprès du deerhound...
Tout d'abord, merci Marie-Josée pour ce bel écho.
SupprimerTrès intéressant ce que tu dis à propos du Colley.
Concernant Maida, Walter Scott a écrit qu'elle était issue du croisement d'un Deerhound et d'un "Blue Spanish wolf-dog" (?). Pour moi, elle ressemble énormément au Border Collie, un berger effectivement très proche du Colley.
Moi aussi j'aime beaucoup les deerhounds de Herbert Dicksee.
Bonjour Tilia,
SupprimerJe crois que le border collie est beaucoup plus petite que Maida même si la répartition du blanc et du noir correspond.
J'ai une petite question pour toi : je suis revenue voir ton billet, car j'espérais y découvrir la notice s'attachant à la toile que j'ai tant aimée : «Camarades» de Dicksee... Je suis effectivement à la recherche d'une reproduction, car j'aime vraiment beaucoup cette oeuvre, mais, à première vue, rien de disponible.
Comme je connais tes qualités d'enquêtrice, pourrais-tu jeter un petit coup d’œil, si tu as le temps évidemment, pour m'indiquer un site qui me permettrait de me procurer cette oeuvre? si cela ne t'embête pas trop, bien sûr...
Si je trouve entre-temps, je te fais signe... Cette illustration viendrait enrichir mon petit musée personnel.
Très bonne journée
Il y a une adresse de courriel dans la page de catalogue indiquée en référence au bas de l'article "Herbert Dicksee" de Wikipédia (in english), dont le lien se trouve sous l'illustration "Silent Sympathy" dans mon billet.
SupprimerJe pense que c'est en te renseignant à cette adresse que tu pourras trouver ce que tu souhaites.
Bonne chance et à tantôt, Marie-Josée
Je vais regarder cela, car, pour le moment, il faut compter $200 pour une reproduction!
SupprimerMerci beaucoup
Tu continueras à m'émerveiller avec tes billets, quelle documentation, quel travail de recherches, on lit ici et ailleurs avec tous les liens... Chapeau ma belle, je n'en perds pas une miette.
RépondreSupprimerJ'ai lu ton histoire avec le Barzoï, c'est génial ! Dis on ne devait plus te voir derrière elle !
Ange était amoureux de l'autre race des lévriers du désert, je crois les Saluki, mais nous sommes restés fidèles au Cocker spaniel.
Je n'ai pas vu Rebelle, Tosca m'en a parlé, j'aimerais bien le voir.
Le Deerhound méritait bien ce beau billet, c'est vraiment un très beau chien, élégant et certainement attachant.
Bravo encore pour tout ce partage et merci
Je t'embrasse
Danielle
Grand merci pour ton "Chapeau" ma belle Danielle ! tu ne peux pas savoir à quel point il me fait plaisir et comme je suis fière de le porter :)
SupprimerLa Barzoï en question appartenait à des amis d'une sœur de mon mari (qui habitait à Roussillon à l'époque et avait la garde de leur chien pendant les vacances). Elle s'appelait Farah, comme l'épouse du Shah. Dans son cas le "F" initiale correspond aux chiens nés en 1980, alors elle n'est évidemment plus de ce monde.
Tout comme toi, je suis tentée par "Rebelle" bien que...
Encore merci pour tes encouragements, chère Dany, bonne fin de journée, je t'embrasse chaleureusement
Passionnant ton billet Tilia.
RépondreSupprimerMerci Alba !
SupprimerJe suis revenue voir ce beau toutou, la statue de Walter Scott et de la belle Maïda est d'un très beau réalisme et surtout, l'homme a l'air doux, cela fait du bien (dans ce monde de brutes). (Le billet sur lequel tu renvoies en cliquant sur la "tombe de Maïda" est passionnant aussi). J'aime le portrait de Nimrod adulte, il est magnifique.
RépondreSupprimerEncore merci pour ce passionnant billet et cette enquête si bien menée.
Bisous et belle fin d'après-midi Tilia !
Incroyable ! tu as validé cet écho à l'instant même où je cliquais sur "publier" en répondant à Alba (ci-dessus) !!!
SupprimerUn truc de + à ajouter à nos convergences ;-)
Tu as bien fait de revenir aujourd'hui, car je m'apprête à publier un nouveau billet sous forme de photo-mystère. Les commentaires vont donc rester secrets durant quelques jours.
Je fais confiance à ta perspicacité pour deviner de quoi il s'agit quand tu découvrira la photo en question et je te souhaite bonne chance pour trouver où je l'ai prise ces jours derniers..
Bisous et à bientôt, Nathanaëlle
Surement lol, nous avons un truc... Branchées sur la même constellation, les mêmes étoiles, le même centre cosmique lol je ne sais pas mais comme on dit,"les grands esprits se rencontrent" lol :D
SupprimerJ'ai vu en arrivant ta photo mystère... Hé hé hé ! lol
Bisous Tilia et belle soirée...