Chat noir (détail) Hishida Shunsō (1874-1911) estampe entière cliquer ici |
Je suis le diable. Le diable. Personne n'en doit douter. Il n'y a qu'à me voir, d'ailleurs. Regardez-moi, si vous l'osez ! Noir, — d'un noir roussi par les feux de la géhenne. Les yeux vert poison, veinés de brun, comme la fleur de la jusquiame.
J'ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes. Combien de griffes? je ne sais pas. Cent mille, peut-être. J'ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, impérieuse, expressive, — pour tout dire, diabolique.
« Je suis le diable, et non un simple chat. Je ne grandis pas. L'écureuil, dans sa cage ronde, est plus gros que moi. Je mange comme quatre, comme six, — je n'engraisse pas.
« J'ai surgi, en mai, de la lande fleurie d'œillets sauvages et d'orchis mordorés. J'ai paru au jour, sous l'apparence bénigne d'un chaton de deux mois. Bonnes gens ! vous m'avez recueilli, sans savoir que vous hébergiez le dernier démon de cette Bretagne ensorcelée. « Gnome », « Poulpiquet », « Kornigaret », « Korrigan », c'est ainsi qu'il fallait me nommer, et non « Poum » ! Cependant, j'accepte pour mien ce nom parmi les hommes, parce qu'il me sied.
« Poum ! » le temps d'une explosion, et je suis là, jailli vous ne savez d'où. « Poum ! j'ai cassé, d'un bond exprès maladroit, le vase de Chine, et « poum ! » me voilà collé, comme une pieuvre noire, au museau blanc du lévrier, qui crie avec une voix de femme battue... « Poum ! » parmi les tendres bégonias prêts à fleurir, et qui ne fleuriront plus...
« Poum ! » au beau milieu du nid de pinsons, qui pépiaient, confiants, à la fourche du sureau... « Poum ! » dans la jatte de lait, dans l'aquarium de la grenouille, et « poum ! » enfin, sur l'un de vous.
« En trois secondes, j'ai tiré une mèche de cheveux, mordu un doigt, marqué quatre fleurs de boue sur la robe blanche, et je m'enfuis... N'essayez pas de me retenir par la queue, ou je jure un mot abominable, et je vous laisse dans la main une pincée de poils rêches, qui sentent le brûlé et donnent la fièvre !
« Et gardez-vous, si je chante trop haut, cette nuit, de mettre le nez à la fenêtre : vous pourriez mourir soudain de me voir, sur le faîte du toit, assis tout noir au centre de la lune !... »
Colette, « Poum » La Paix chez les bêtes
Éditions George Crès et Cie, Paris, 1916
Vous pouvez continuer la lecture de cette nouvelle de Colette (dans l'un des volumes d'origine) en cliquant ici.
Comme vous l'avez peut-être deviné, ce billet sur le chat noir n'est pas sans rapport avec l'approche de la fête d'Halloveen. La mauvaise réputation des chats noirs ne date pas d'hier. Depuis le Moyen-Âge jusqu'au siècle dernier, toutes sortes de superstitions collent aux pattes de ces infortunés félins. Accusés de servir de déguisement aux sorcières en partance pour le Sabbat, tout comme les Cathares accusés d'adorer le diable, moults chats noirs finirent sur les bûchers de l'Inquisition ou de l'obscurantisme populaire.
En 1958, le chat noir a été remis à l'honneur, sous forme de Bagheera miniature, avec la création de la race Bombay.
Dans l'attente d'un prochain billet présentant des chats noirs peints par des artistes plus ou moins connus, je vous propose une petite mosaïque mystère. Si cela vous tente, à vous de reconnaître (ou pas !) les peintres des tableaux dont les détails ci-dessous sont issus.
Et pour terminer en musique cette courte apologie du chat noir, voici un extrait de la célèbre comédie musicale du début des années quatre-vingt...CATS !
Pierrot et le Chat Théophile-Alexandre Steinlen - 1889 Poppenspel Museum,Vorchten, Pays-Bas |
J'ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes. Combien de griffes? je ne sais pas. Cent mille, peut-être. J'ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, impérieuse, expressive, — pour tout dire, diabolique.
Affiche du Chat Noir Théophile-Alexandre Steinlen - 1896 BNF |
« Je suis le diable, et non un simple chat. Je ne grandis pas. L'écureuil, dans sa cage ronde, est plus gros que moi. Je mange comme quatre, comme six, — je n'engraisse pas.
Automne Hishida Shunsō - vers 1910 |
« J'ai surgi, en mai, de la lande fleurie d'œillets sauvages et d'orchis mordorés. J'ai paru au jour, sous l'apparence bénigne d'un chaton de deux mois. Bonnes gens ! vous m'avez recueilli, sans savoir que vous hébergiez le dernier démon de cette Bretagne ensorcelée. « Gnome », « Poulpiquet », « Kornigaret », « Korrigan », c'est ainsi qu'il fallait me nommer, et non « Poum » ! Cependant, j'accepte pour mien ce nom parmi les hommes, parce qu'il me sied.
Chat Noir (Kuroki Neko) Hishida Shunsō - 1910 Musée Eisei Bunko, Tokyo (notice) |
« Poum ! » le temps d'une explosion, et je suis là, jailli vous ne savez d'où. « Poum ! j'ai cassé, d'un bond exprès maladroit, le vase de Chine, et « poum ! » me voilà collé, comme une pieuvre noire, au museau blanc du lévrier, qui crie avec une voix de femme battue... « Poum ! » parmi les tendres bégonias prêts à fleurir, et qui ne fleuriront plus...
Chat et bambou - Chat et cyclamen Hishida Shunsō - vers 1910 crédit images : 菱田 春草 (page longue à charger, mais qui vaut la peine d'être vue) |
« Poum ! » au beau milieu du nid de pinsons, qui pépiaient, confiants, à la fourche du sureau... « Poum ! » dans la jatte de lait, dans l'aquarium de la grenouille, et « poum ! » enfin, sur l'un de vous.
Des chats: images sans paroles Théophile-Alexandre Steinlen - 1898 The Metropolitan Museum Of Art (voir la notice) |
« En trois secondes, j'ai tiré une mèche de cheveux, mordu un doigt, marqué quatre fleurs de boue sur la robe blanche, et je m'enfuis... N'essayez pas de me retenir par la queue, ou je jure un mot abominable, et je vous laisse dans la main une pincée de poils rêches, qui sentent le brûlé et donnent la fièvre !
Chat au clair de lune Théophile-Alexandre Steinlen |
« Et gardez-vous, si je chante trop haut, cette nuit, de mettre le nez à la fenêtre : vous pourriez mourir soudain de me voir, sur le faîte du toit, assis tout noir au centre de la lune !... »
Colette, « Poum » La Paix chez les bêtes
Éditions George Crès et Cie, Paris, 1916
Vous pouvez continuer la lecture de cette nouvelle de Colette (dans l'un des volumes d'origine) en cliquant ici.
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Comme vous l'avez peut-être deviné, ce billet sur le chat noir n'est pas sans rapport avec l'approche de la fête d'Halloveen. La mauvaise réputation des chats noirs ne date pas d'hier. Depuis le Moyen-Âge jusqu'au siècle dernier, toutes sortes de superstitions collent aux pattes de ces infortunés félins. Accusés de servir de déguisement aux sorcières en partance pour le Sabbat, tout comme les Cathares accusés d'adorer le diable, moults chats noirs finirent sur les bûchers de l'Inquisition ou de l'obscurantisme populaire.
En 1958, le chat noir a été remis à l'honneur, sous forme de Bagheera miniature, avec la création de la race Bombay.
Dans l'attente d'un prochain billet présentant des chats noirs peints par des artistes plus ou moins connus, je vous propose une petite mosaïque mystère. Si cela vous tente, à vous de reconnaître (ou pas !) les peintres des tableaux dont les détails ci-dessous sont issus.
Et pour terminer en musique cette courte apologie du chat noir, voici un extrait de la célèbre comédie musicale du début des années quatre-vingt...CATS !
Bonne fin de semaine
à bientôt
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2013
Merci Tilia pour tout ces chats noirs, Le ptit qui dort sur l'imprimante pendant que je tape s'en est réveillé!
RépondreSupprimerLongue vie à votre petit noir :-)
SupprimerC'est fini, oui, de diaboliser ces pauvres bêtes ?
RépondreSupprimerDe faire perdurer ces croyances moyenâgeuses ?
Mais que fait la S.P.A. ?
La S.P.A. a d'autres chats à fouetter.
SupprimerMoi, perso, je n'ai rien contre les chats noirs. On a eu un Pompon qui était tout mignon. J'aime bien le chat au clair de lune.
RépondreSupprimerJe crois que j'en ai un "La Sorcière au chat" de Ranson. C'est le plus grand sur ton montage, en dessous la robe rose.
Je vais continuer à chercher.
Bravo, Claude ! tu as bien reconnu la sorcière du Nabi ésotérique ;-)
SupprimerTon Pompon était-il noir ?
Bises venteuses et pluvieuses (cette fois-ci c'est sûr, cette nuit ça va valdinguer sur les balcons !)
Coup de coeur pour la totalité de ton billet ! A commencer par les magnifiques dessins de Hishida Shunsō ! Je vais revenir plus tard pour visiter tes liens et en attendant je vais envoyer ton lien à ma nièce, amatrice de chats et à une jeune blogueuse qui les aime beaucoup également. Je t'enverrai son lien. Bisous Miaou !!!
RépondreSupprimerMerci pour ton sympathique écho, chère Fifi.
SupprimerBises ronronnantes
J'adore les chats-noirs ou pas - et leurs représentations!
RépondreSupprimerDonc, j'adore ce billet.
à suivre ...de près)
Et moi itou, pour les chats ;-)
SupprimerUnited colors of Cats, Yes !
Il y aurait bien du Maurice Denis ou du Vuillard dans ce collage, bref, du Nabi
RépondreSupprimerExact... pour Nabi !
SupprimerVoici le lien vers Amandine :-)
RépondreSupprimerhttp://arret-sur-image-photo.blogspot.fr/2013/09/les-quadruples.html#comment-form
Merci, Fifi.
SupprimerQuelle adorable histoire !
j'ai mis un petit mot à la jeune Amandine
Claude a trouvé le tableau récemment acquis par le musée d'Orsay
RépondreSupprimerJuste à côté: encore Steinlen
RépondreSupprimerExact
Supprimerc'est la deuxième fois que j'essaye de mettre un commentaire... mais le chat noir a passé par là...
RépondreSupprimerDésolée, Elfi, je n'y suis pour rien. Je pense vraiment qu'il y a un esprit maléfique qui hante les corridors de Blogger et qu'il a encore frappé.. à l'improviste, selon sa détestable habitude :((
SupprimerEn voyant ton titre je pensais que c'était la sortie du Dictionnaire amoureux du diable qui t'avait inspirée
RépondreSupprimerLe chat noir d'Edmond Rostand n'était si diabolique que cela
"C'est un petit chat noir effronté comme un page,
Je le laisse jouer sur ma table souvent.
Quelquefois il s'assied sans faire de tapage,
On dirait un joli presse-papier vivant.
Rien en lui, pas un poil de son velours ne bouge ;
Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
A ces minets tirant leur langue de drap rouge,
Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.
Quand il s'amuse, il est extrêmement comique,
Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
Quand on met devant lui la soucoupe de lait.
Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
La frôle, puis, à coups de langue très petits,
Il le happe ; et dès lors il est à son affaire
Et l’on entend, pendant qu'il boit, un clapotis...."
Merci, Aloïs pour ce charmant poème (dont j'avais oublié le nom de l'auteur, bien que je me souvienne l'avoir appris à l'école primaire :))
SupprimerHi hi hi... moi aussi, je l'avais appris à l'école !!!
SupprimerMerci pour "l'herbe à chats", Tilia ! :-))
RépondreSupprimerDe rien, Fifi ! les brins d'herbes de ta photo ressemblent beaucoup à cette herbe qui coupe les doigts si l'on essaie de la cueillir à la main sans précaution (cuisants souvenirs d'enfance !).
SupprimerCe sont des pousses de graminées (il me semble) dont j'ai vu maintes fois mes chats se gaver afin de les aider à régurgiter leurs touffes de poils accumulées dans l'estomac.
Coucou Tilia !
RépondreSupprimerJ'adore les chats, noirs, roux, gris, toutes les couleurs me conviennent, alors les horreurs que la stupidité et la cruauté humaine ont fait subir aux chats noirs au fil des siècles me rendent profondément triste et me révoltent.
Je vais répondre à ta géniale devinette, mais elle n'est pas facile, facile lol
Le premier en haut à gauche est de Guiseppe de Nittis, celui-ci j'en suis sure, je crois que le tableau se nomme "jeune fille au chat noir sur les genoux"
Le 2e en descendant...Pour l'instant je ne sais pas.. il me dit quelque chose mais...mais...mais...lol
Le 3e en dessous, le chat est devant une cheminée, aux pieds d'une femme, il y a un toutou qui dort derrière. Je connais ce tableau, il est dans mes archives, mais j'ai un trou de mémoire pour l'auteur, lol je vais aller regarder le nom de l'artiste, si tu me le permets.
Le 4e, en remontant sur la droite est le chat noir de la danseuse assise de Carrier Belleuse, plus exactement, l'un des tableaux aux chats noirs car il en existe plusieurs, j'en connais 2, je crois qu'il y en a 3. On peut presque le prendre pour un Degas celui-ci ! lol
Le 5e... Une colle ! Je le connais... C'est un joli tableau dans les roses corail poudré et vert céladon, le chat est contre une longue dame en toilette 1900. Je suis incapable de donner le nom de l'artiste...
Je donne ma langue "aux chats" lol pour les deux tableaux suivants... Je vais revenir...Le chat sur fond jaune me dit quelque chose... mais quoi ? lol
A ce soir ou demain, Bisous Tilia et merci pour ce riche billet !
Bravo, Nathanaëlle, pour le De Nittis ! Portrait de jeune femme avec un chat noir n'est pas un tableau des plus célèbres, du moins sur la toile ;-)
SupprimerIdem pour le Carrier-Belleuse. Là, tes connaissances me laissent bouche bée !
Dommage que tu aies un trou de mémoire pour le chat noir contre la longue dame Arts Déco. Un indice : c'est un peintre hongrois.
Bisous ébahis, à bientôt
re-coucou Tilia,
RépondreSupprimerJ'ai donc cherché dans mes dossiers et le tableau numéro 3 est de George Dunlop Leslie. Autant pour moi : il n'y a pas de toutou couché derrière !
OOps...
Quant aux chats manquants, je n'ai toujours pas la réponse...
A plus tard bisous
Alors là, Chapeau Madame !
SupprimerTu es bien partie pour trouver les restants :-)
Rebisous
Pas de mérite lol, il est dans mes docs lol Les autres, je ne pense pas y arriver... Et pourtant le style du minou sur fond or me dit quelque chose... De Nittis, je le connaissais, et Carrier Belleuse, j'en suis dingo depuis que j'ai "étudié" à fond lol le Palais Garnier, il y a bien des années de cela lol Mais l'artiste hongrois, je ne vois pas... Sa nationalité ne fait "avancer le smilblick" lol Si d'ici la parution de la solution quelque chose fait tilt, je viendrai l'écrire, mais je crois bien en rester là... Ah c'est une colle de chez Glu cette fois-ci ! lol
SupprimerBisous
Serai-je un peu ringuedingue ? lol Oui certainement... Je m'explique : Le tableau du peintre hongrois, je te l'ai décrit, ben oui, je viens de le trouver dans mes dossiers car je suis entrain de préparer mon prochain billet : Il s'agit de Geza Farago (Slim woman with a cat) "Femme mince avec un chat" 1913. Voilà ce que j'ai noté, j'ai dû le "chiper" sur Pinterest, je n'ai pas encore cherché le lieu d'exposition....
SupprimerRooo, et je pars ainsi, sans te dire un mot sur le merveilleux texte de Colette et sur ces sublimes chats japonais... L'oubli est réparé ! :D
RépondreSupprimerUn délice que je garde précieusement , même si j'ai déjà presque tous les chats japonais et ceux de Steinlen en bonne place sur mes étagères
RépondreSupprimerEffectivement le début de ton billet semblait faire le procès du chat noir et
ne me souvenais plus de cette nouvelle de Colette
Merci pour ce ravissant intermède ronronnant
D'autres tableaux représentant de noirs mistigris sont en préparation dans les cartons du grenier. Les amoureuses et amoureux des chats noirs vont être comblés ;-)
SupprimerGrâce à l'internet on peut à présent relire le livre entier !
Merci pour ton avis favorable.
La ballerine au chat , avec ses voiles légers m'avait également fait penser à Degas, en plus mièvre. Mais Nathanaëlle l'a justement attribué à Pierre Carrier Belleuse. Le mais le chat esquissé est plaisant .
RépondreSupprimerLe chat en haut à droite adopte le même style que les artistes japonais cités
RépondreSupprimerIl y a de ça, mais le peintre n'est pas spécialement connu pour être japonisant...
Supprimer"Endormons-nous, petit chat noir.
RépondreSupprimerVoici que j’ai mis l’éteignoir
Sur la chandelle.
Tu vas penser à des oiseaux
Sous bois, à de félins museaux...
Moi rêver d’Elle..."
De Charles Cros
C'est une berceuse, je suis sans doute hors sujet !!! Ma grand mère avait un chat noir qui était très doux et pas malicieux pour un sou...
Je laisse aux spécialistes le soin de chercher les auteurs de ces toiles !
Il y avait eu une très belle exposition à Montmartre sur le chat noir...
Belle soirée Tilia ! Bises
Mais pas du tout ! le petit chat noir de la berceuse de Charles Cros est au contraire bien dans le sujet. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, mon billet se veut une apologie du chat noir. Grand merci pour m'avoir indiqué ce poème que je ne connaissais pas.
SupprimerLes chats noirs ne sont pas plus malicieux que les autres, j'en suis tout-à-fait persuadée. Et le Poum de Colette ne l'était sans doute pas autant qu'elle le prétend :-)
Par contre, j'ai connu il y a fort longtemps, une toute jeune chatte noire complétement givrée ! Elle venait d'un refuge et nous (Papa et moi) ne l'avons pas gardée longtemps. Mon père l'a donnée à des amis agriculteurs.
Bises et excellent début de semaine, Enitram
Chat noir, chat noir... Stop au phallocentrisme.
RépondreSupprimerQuid des chattes noires ?
Elles sont diaboliques !
Supprimerhttp://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_verlaine/femme_et_chatte.html
RépondreSupprimerMerci pour ce joli poème.
SupprimerCependant, la "blanche patte", contrairement à la berceuse de charles Cros indiquée par Enitram, n'est pas de la bonne teinte ;-)
femme mince au chat
RépondreSupprimerGézo Farago
Merci pour l'indice: "peintre hongrois"
Bravo pour ta réactivité, Miss Yves !
SupprimerReste à trouver qui a peint le chat noir sur fond jaune en haut à droite...
"Il y a de ça, mais le peintre n'est pas spécialement connu pour être japonisant..."alors, e n'est pas Bonnard, le Nabi japonard...
RépondreSupprimerRéponse dans le billet suivant ;-)
SupprimerJ'ai un chat noir, un simple chat errant qui n'erre plus. J'admire son indépendance, sa sobriété, sa ténacité: libre et fier il est ! Je crois même qu'il me manipule un peu :-) "Poum" quel plaisir de lire Colette !
RépondreSupprimerPS
Sympa ta visite chez Amandine :-)
Tu as un chat noir ? Génial !
SupprimerBises et à très bientôt, Fifi
Bonsoir !
RépondreSupprimerJe suis agréablement surprise par ton blog, et tout particulièrement par ce billet ( comme tu auras pu le deviner ! )
J'aime beaucoup ces représentations, et mes coup de cœur vont à celles de Hishida Shunsō, ou encore celle du Chat au clair de Lune...
Ah, les chats noirs ! Je déteste ces superstitions ridicules, qui causent tant d'abandons chaque année, voire de la torture ou des sacrifices... Parfois c'est à se demander qui de l'homme ou de l'animal est le plus humain !
Parmi mes nombreux ( et c'est peu de le dire...) chats, nous en avons des noires, dont la jeune Aélya que tu as découvert sur mon blog.
Ce fut un plaisir de lire ce merveilleux billet, et je repasserai avec plaisir , qu'ils parlent de chats ou non !
Bonne soirée,
Amandine
Bonsoir et bienvenue au grenier, Amandine.
SupprimerAmie des chats depuis toujours, je suis heureuse de te compter parmi les lectrices de ce blog et de te redire toute ma sympathie envers ta petite famille féline.
À très bientôt dans le billet suivant qui, j'en suis sûre, va te plaire ;-)
A tous les chats dans la Nature,
RépondreSupprimerAux chats noirs, aux chats gris,
Aux minous minces ou un peu enveloppés
Aux chats célèbres,
A ceux se baladent sur les toiles
Et ceux qui envahissent sans bruit
La Grande Toile....
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Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeee
Merci pour le lien
Supprimerbises et à très bientôt Christineeeeeeeee
Moi aussi j'avais pensé à Degas pour la ballerine au chat mais dans ses oeuvres je n'ai point trouvé.
RépondreSupprimerOui Pompon était noir de chez noir, avec de beaux yeux jaunes.
Noir avec des yeux d'or.. ton Pompon était peut-être un Bombay....
SupprimerBises et bon weekend, Claude
Plus qu'une autre couleur de pelage, le chat noir crée de jolis tableaux contrastés, facilite les ombres chinoises et cette robe noire, quoique sombre, lui apporte cette touche d'élégance en toutes circonstances.
RépondreSupprimerSi un tel diable noir est chasseur de souris, je l'invite volontiers chez moi pour protéger mes provisions de grain !
Dans les années 70, nous habitions un petit village aux environs de Nîmes et la maison était infestée de souris au point qu'elles cavalaient la nuit sur notre lit ! J'en ai ainsi chopé une par la queue pour aller la mettre dehors et cet animal a essayé de me mordre. Comme je la tenais bien par le bout du bout de la queue elle n'a pa réussi à planter ses petites dents dans ma main et, de dépit (ou de frousse...) elle s'est fait pipi dessus !!!
SupprimerAprès cet épisode, nous avons adopté un chat et les souris ont fini par décamper :)
Une bien bonne et belle facon de me faire aimer les chats... :-) en fait je les aime mais pas chez moi: re :-) j'ai lu chaque petit detail de ce billet.
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