Temple de l'Amour Domaine de Marie-Antoinette Château de Versailles |
Voici la solution de la devinette posée par les deux photos du billet précédent, qui ont été extraites du cliché ci-dessous.
Cergie la première, suivie de près par Josette, ont reconnu les célèbres carpes de la pièce d'eau autour de laquelle sont disposés les différents bâtiments du Hameau de la Reine à Versailles.
La photo ci-dessus est la seule intéressante que j'ai réussi à prendre, vu l'affluence des spectateurs en ce lendemain de 15 août 2012 embrasé par un soleil caniculaire m'obligeant à me réfugier le plus possible sous les ombrages.
J'ai redressé la photo afin de montrer d'aplomb la base de la Tour de Marlborough que l'on aperçoit tout au fond.
Sempiternellement affamées, ces carpes font la manche en véritables professionnelles des arts de la rue. Elles n'hésitent pas à grimper les unes sur les autres pour parvenir à gober avant leurs copines les petits morceaux de pain que leur jettent les enfants (petits et grands) se promenant autour du lac.
Si leur numéro est bien rôdé, l'impression que donne une telle précipitation n'est pas toujours amusante. La manière dont ces poissons s'escaladent rappellent certaines ruées humaines, dans lesquelles seule prévaut la loi du chacun pour soi.
Les carpes qui s'ébattent aujourd'hui dans l'étang du Hameau de la Reine ont sans doute pour ancêtres celles qui ont été déversées dans ce même étang en 1786. au pied de la Tour de Marlborough, anciennement dénommée Tour de la Pêcherie.
Marie-Antoinette avait fait installer le hameau campagnard près de sa demeure du Petit Trianon afin de pouvoir s'évader facilement de la Cour de son royal époux (beaucoup trop protocolaire à son goût) pour aller se divertir dans le cadre verdoyant du jardin anglais.
Les promenades en barque et les parties de pêche sur le l'étang faisaient partie des plaisirs offerts par le domaine privé de la reine, qui aimait y recevoir ses amis en toute simplicité.
Telle la carpe sautant hors de l'eau, il est temps à présent d'effectuer un saut qui va nous amener au Temple de l'Amour ouvrant ce billet.
Non, ce tableau n'est pas l'une des scènes romantiques de Marcus Stone !
C'est Jules Girardet qui a peint cette partie de pêche idyllique ayant pour cadre le jardin anglais et le Temple de l'Amour du domaine de Marie-Antoinette. Ce tableau inaugure un nouveau libellé pour les cartons du grenier, libellé que je vais m'empresser d'aller ajouter au billet sur Marcus et Frank Stone.
Le 14 mars prochain l'exposition "De Watteau à Fragonnard" va débuter au Musée Jacquemart-André à Paris. Ce sera l'occasion d'explorer tout un pan de la peinture de genre, du libertinage à la Watteau aux scènes sentimentales plus intimistes à la Stone.
Cergie la première, suivie de près par Josette, ont reconnu les célèbres carpes de la pièce d'eau autour de laquelle sont disposés les différents bâtiments du Hameau de la Reine à Versailles.
Distribution de pain aux carpes de l'étang Hameau de Marie-Antoinette |
La photo ci-dessus est la seule intéressante que j'ai réussi à prendre, vu l'affluence des spectateurs en ce lendemain de 15 août 2012 embrasé par un soleil caniculaire m'obligeant à me réfugier le plus possible sous les ombrages.
J'ai redressé la photo afin de montrer d'aplomb la base de la Tour de Marlborough que l'on aperçoit tout au fond.
Sempiternellement affamées, ces carpes font la manche en véritables professionnelles des arts de la rue. Elles n'hésitent pas à grimper les unes sur les autres pour parvenir à gober avant leurs copines les petits morceaux de pain que leur jettent les enfants (petits et grands) se promenant autour du lac.
Si leur numéro est bien rôdé, l'impression que donne une telle précipitation n'est pas toujours amusante. La manière dont ces poissons s'escaladent rappellent certaines ruées humaines, dans lesquelles seule prévaut la loi du chacun pour soi.
Distribution de vin et de comestibles aux Champs-Elyséees, à l'occasion de la fête du roi Louis Léopold Boilly - 1822 Musée Carnavalet, Paris |
L'entrée du théâtre de l'Ambigu-Comique à une représentation gratis Louis Léopold Boilly - 1819 Musée du Louvre, Paris (notice ici) (présentation et analyse, là) |
Les carpes qui s'ébattent aujourd'hui dans l'étang du Hameau de la Reine ont sans doute pour ancêtres celles qui ont été déversées dans ce même étang en 1786. au pied de la Tour de Marlborough, anciennement dénommée Tour de la Pêcherie.
La Tour de Marlborough |
La Tour de Marlborough, l'étang et le Colombier |
Le Colombier et la Maison de la Reine |
Marie-Antoinette avait fait installer le hameau campagnard près de sa demeure du Petit Trianon afin de pouvoir s'évader facilement de la Cour de son royal époux (beaucoup trop protocolaire à son goût) pour aller se divertir dans le cadre verdoyant du jardin anglais.
Fête au Petit Trianon Émile-Charles Dameron (1848-1908)collection privée (lire la notice) |
Les promenades en barque et les parties de pêche sur le l'étang faisaient partie des plaisirs offerts par le domaine privé de la reine, qui aimait y recevoir ses amis en toute simplicité.
Le dernier beau jour de Marie-Antoinette au Trianon J. Emmanuel van den Bussche (1837-1908) collection privée (voir la notice) |
Telle la carpe sautant hors de l'eau, il est temps à présent d'effectuer un saut qui va nous amener au Temple de l'Amour ouvrant ce billet.
Le Temple de l'Amour au Petit Trianon Jules Girardet collection privée |
Non, ce tableau n'est pas l'une des scènes romantiques de Marcus Stone !
C'est Jules Girardet qui a peint cette partie de pêche idyllique ayant pour cadre le jardin anglais et le Temple de l'Amour du domaine de Marie-Antoinette. Ce tableau inaugure un nouveau libellé pour les cartons du grenier, libellé que je vais m'empresser d'aller ajouter au billet sur Marcus et Frank Stone.
Le 14 mars prochain l'exposition "De Watteau à Fragonnard" va débuter au Musée Jacquemart-André à Paris. Ce sera l'occasion d'explorer tout un pan de la peinture de genre, du libertinage à la Watteau aux scènes sentimentales plus intimistes à la Stone.
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014
Okaaayyyyy ! lol C'était les carpes du Hameau de la Reine à Versailles ! Je n'y ai même pas songé ! J'étais à Marly à cause du célèbre "Bassin aux Carpes" qui n'est donc plus lol Elles sont bien jolies !
RépondreSupprimerCette oeuvre de Girardet est superbe, on a envie de sauter dans le tableau !
J'aime aussi les lumières de l'oeuvre de Émile-Charles Dameron, la fête au Petit Trianon. La lumière du tableau "Dernier beau jour de Marie-Antoinette au Trianon" de J. Emmanuel van den Bussche est déjà sous de sombres auspices...
Merci pour l'énigme et pour ces belles photos de carpes, bien coquines, elles savent quémander lol on leur donnerait tout notre goûter ! lol
Bisous Tilia et bon week-end !
Quand j'ai découvert ce tableau de Girardet j'ai sauté de joie ! c'est le lien idéal entre ce billet et mon prochain sujet.
SupprimerFigure-toi que je devais retourner ce dimanche au Domaine de Marie-Antoinette (avec mes petits-fils, cette fois-ci) vu que l'entrée était libre pour l'ensemble du parc, y compris le château. Mais mon rhume s'étant subitement aggravé j'ai dû rester chez moi car j'ai le nez telle une fontaine un jour de grand jet ! :-((
Belle semaine, Nathanaëlle, bisous
Les carpes ont l'avantage de glisser lorsqu'elles se montent dessus et de retomber dans l'eau qui leur sert de ramasse-choc :-) ce qui n'est pas le cas des humains lorsqu'ils sont affrontes au macadam ou au beton:-) Et [puis elles ont cet autre avantage que leur "petit intestin" n'est pas sensible au gluten du pain. Interdiction de donner du pain aux animaux dans beaucoup d'endroits publics aux US.
RépondreSupprimerAh je comprends maintenant d'ou est venue l'inspiration pour le caviste Nicolas en 1822!
Tu nous presentes des vues romantiques a souhait. Je sens que je pourrais rattraper tout mon retard en lecture dans un lieu pareil avec bien sur comme obligation que l'endroit soit ferme au public pendant ce temps la ou seulement ouvert aux lecteurs affames.
Encore bravo.
Ta référence à Nicolas m'intrigue fortement, Thérèse !
SupprimerJ'ai visionné toutes ses anciennes publicités, mais je n'ai rien trouvé en relation avec Versailles. Pourrais-tu m'en dire un peu plus pour éclairer ma lanterne ?..
la foule et les carpes.. nathanaële avait raison...!
RépondreSupprimer(c'était trop difficile pour moi...) bon dimanche!
Les mouvements de foule peuvent être meurtriers, on en a eu hélas de multiples exemples
SupprimerBelle semaine , Elfi
La mise en forme de ta photo est très intéressante,tout comme les rapprochements avec les tableaux de foules affamées.
RépondreSupprimerPersonnellement, j'avais eu à l'esprit le refrain d'une chanson de Thomas Fersen "Toutes ces bouches à nourrir..."
Comme je te l'ai dit, j'ai suivi l'hameçon lancé par Cergie pour retrouver ses photos de carpes en ce même lieu, elle t'i'ndiquera peut-être elle-même le lien!
Le temple de l'amour est toujours aussi beau à voir, au naturel ou en peinture, et le titre de l'avant-dernier tableau fort émouvant
Merci pour la chanson de Thomas Fersen, je ne la connaissais pas. Elle évoque bien le problème de la faim dans le monde dont je te parlais dans le billet précédent.
SupprimerEn 2006, Cergie a fait quatre billet sur le Domaine de Marie-Antoinette, celui-ci est le premier. Elle aurait pu en faire trois fois plus, tant cet endroit est pittoresque et son histoire passionnante !
Si je n'ai pas vu l'endroit, j'avais quand même capté que c'était des poissons.
RépondreSupprimerQuelle belle lumière dans la Fête au Petit Trianon. J'aime beaucoup aussi la partie de pêche idyllique.
J'attends le post prochain car j'aime bien Fragonard. J'ai sa liseuse chez moi.
Bises
Fragonard, ce ne sera pas pour tout de suite, l'expo ne démarre qu'au 14 mars et, vu qu'elle se termine le 21 juillet, je ne vais pas m'y précipiter ! surtout que j'ai d'autres priorités qui, tournant autour du même thème, devraient te plaire aussi..
SupprimerAh Marie-Antoinette !
RépondreSupprimerIl ne te reste plus qu'à mettre en peinture la photo qui nous a si joliment donné le change. La saturation un peu poussée de l'image lui a vraiment donné un air de peinture.
Le ciel bleu vif de tes photos font un magnifique contraste avec le vert de la végétation et le clair des bâtiments. J'aime beaucoup tes photos du domaine de la reine !
Merci, Fifi !
SupprimerLes photos de Cergie publiées en juin 2006 ne sont pas mal non plus, il y a quatre billets qui se suivent, tu trouveras le lien dans ma réponse à Miss Yves un peu plus haut.
Aha! c'était donc ça! une surprise bien gardée, bravo Tilia. Quant aux carpes, je ne savais pas qu’elles sont encore dans le bassin et ce n'est pas par la faute de ne pas connaître les lieux mais je ne m'approche jamais des bords, je préfère contempler de loin, tu es plus courageuse que moi sur ce coup :D
RépondreSupprimerA part ça, le dernier tableau est ne merveille et je note la date de l'expo pour y aller jeter un coup d'oeil, c'est toute une époque.
Et ce coin du domaine de Versailles c'est l'un des plus beaux.
Les bords du bassin n'ont rien de vertigineux et le terrain était sec, je n'ai aucun mérite ;-)
SupprimerTrès joli ! Je connais bien ce lieu, mais je ne connaissais pas les tableaux, merci de me les faire découvrir !
RépondreSupprimerBonjour Louisianne, bienvenue au grenier !
SupprimerMerci pour le compliment
Merci Tilia pour la vidéo.
RépondreSupprimerChose qui ne se fait plus dans les écoles, j'ai appris toute petite, outre la Marseillaise, le chant des Partisans. C'est de là que m'est venu plus tard l'intérêt historique de cette époque.
Bises
bravo pour la transition; le rapprochement entre la ruée sur la mie et les ruées bien tristes où chacun pour soi et Dieu qui s'en fout!
RépondreSupprimerJe n'ai aucune préférence, rien à jeter tout est bon.
"Dieu c'est celui qui s'en fout".. je n'ai pas vu le film, mais je trouve que la réplique est juste.
SupprimerJe ne savais pas qu'il y avait autant de carpes à Versailles ! Pourtant, j'y suis allée quelques fois, mais ça ne date pas d'hier. Il y a tant à voir dans le parc du château. Si j'y retourne un jour, j'irai les admirer en pensant à toi.
RépondreSupprimerMerci pour les tableaux qui illustrent parfaitement ton billet.
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Il y en a plein dans l'étang, ou lac, du domaine de la Reine, et tout autant dans le Grand Canal !!
SupprimerBises (pas de cheval ;-))
Pour moi visiter Versailles c'est aller au hameau de la reine, petit trianon et la ferme, j'ai d'ailleurs fait des articles à ce propos
RépondreSupprimerOui, Caphadock, je viens de voir vos billets, vos photos sont superbes !
Supprimerle hameau était souvent une sortie du dimanche quand enfant j'habitais paris...une promenade gratuite à l'époque, avec ma nourrice et sa fille nous prenions le train à Javel...déjà les carpes étaient en surnombre !
RépondreSupprimerbises ensoleillées et chaudes du retour de Moselle
Pour les carpes, je devais aller les revoir avec mes petits-fils dimanche dernier (vu que c'était gratuit) et .. patatras ! sortie annulée.
SupprimerLa raison de cette déception se trouve dans le billet que je viens de publier :-(
Bises (dans l'hygiaphone)
contente de te savoir de retour (pas trop fatiguée, j'espère ?)
On comprend mieux son goût pour ce lieu si romantique. Ce que je comprends moins c'est comment les carpes peuvent être aussi affamées dans un lieu aussi visité... En supposant que les visiteurs les nourrissent tous ou presque...
RépondreSupprimerJe n'aurais pas reconnu! En fait, je me rends compte que je connais mal Versailles, vu une fois, il y a très longtemps.
RépondreSupprimerJ'aime bien la "simplicité" de Marie-Antoinette!