Hôtesses d'accueil en musique |
La canicule 2015 continuant à sévir ça et là sur la France, comme suite au premier coup voici un second petit coup de fraîcheur au grenier.
Après une première visite le 6 avril 2012, nous revoici le 20 juin dernier à La Folletière-Abenon, dans la lumière du soleil couchant, à peu près à la même heure que la première fois.
Nous sommes venus revoir l'endroit de la naissance de l'Orbiquet, ce site réellement enchanteur, autant pour le seul plaisir que pour compléter ma collection d'images.
Vue sur l'Orbiquet depuis la passerelle des vannes |
Située à quelques kilomètres d'Orbec, la minuscule commune normande de La Folletière-Abenon est née lorsque l'ancienne cure d'Abenon (concédée à l'abbaye de l'Isle-Dieu par Philippe le Bel en 1302) a été rattachée administrativement à la commune de La Follière par l'ordonnance du 22 juin 1825.
Notée sous ce nom depuis 1793, c'est au tout début du dix-neuvième siècle, en 1801, que La Follière est devenue La Folletière. La légende des feux follets s'ébattant la nuit autour de la source de l'Orbiquet, n'a donc pas pris corps avant cette époque-là.
Pour les nouveaux venus, lire ici mon premier billet sur la Source de l'Orbiquet.
Le site de la source vu depuis la route où se trouve le parking |
Avant la réunion des deux communes (en 1825) le recensement de 1821 comptait 230 habitants à Abenon et 214 à La Folletière. Après leur rattachement, le recensement de 1831 décomptait 408 habitants au lieu des 444 escomptés. Et depuis cette année là, la population de La Folletière-Abenon n'a cessé de décroître, lentement mais inexorablement. Le recensement de 2006 indiquait 153 habitants et celui de 2012 n'en dénombre plus que 149. Un exemple parmi tant d'autres de la désertification des campagnes.
L'entrée du site de la source |
Labellisé Espace Naturel Sensible, l'enclos de la source de l'Orbiquet est un endroit agréable, aménagé pour la connaissance des lieux grâce à quelques panneaux d'information. C'est également un cadre idéal pour pique-niquer, grâce ses tables à l'ombre des pommiers.
Vestige de l'ancien moulin |
Avec la roue, ces murs sont tout ce qu'il reste d'un ancien moulin à blé. Premier d'une cinquantaine de moulins qui tournaient tout au long du cours de la rivière durant le XIXe siècle, celui-ci témoigne du fort débit et du flux constant de l'Orbiquet, capable de faire tourner un moulin à seulement quelques dizaines de mètres de sa source.
Panneau d'information (cliquer dans la photo pour l'agrandir et lire les informations) |
Passons maintenant au bassin de la source. Je vous présente mes photos dans l'ordre de mon circuit sur le site. La source est évidemment le lieu qui m'attire le plus, en raison de l'aura mystérieuse qu'engendre le long parcours souterrain de ses eaux.
Actuellement, la longue galerie d'environ 900 mètres dans laquelle circule le flot souterrain donnant naissance à l'Orbiquet, a été explorée par les plongeurs dans sa presque totalité.
Le bassin de la source dans son ensemble (complétement à droite : l'échelle de mesure du débit) |
Dans la plaquette présentant le site (éditée par le Conseil Général du Calvados) on apprend que « Dans la source même, une très grosse truite a élu domicile, nʼhésitant pas à remonter la rivière dans sa partie souterraine. »
Atmosphère mystérieuse de la source |
Fraîche, vive et silencieuse,
sans cesse l'eau mystérieuse
chemine en solitaire
dans l'ombre de la pierre.
© Tilia
L'échelle de mesure du débit |
La puissance du débit de l'Orbiquet est telle qu'à peine sorti de terre - ou plutôt précisément de sa grotte de calcaire - il faisait tourner le moulin à blé dont la roue est située à environ quatre-vingt mètres de la source (mesure effectuée dans Google Earth). Extraordinairement puissante, cette source est classée première source vauclusienne au niveau régional et quatrième au niveau national.
Le panneau d'information (planté entre la source et le pressoir) indique :
- son débit moyen oscille entre 270 l/s et 400 l/s
avec des pointes à plus d'1 m3/s en période de fortes pluies.
Sous les feuillages, quelques rides circulaires signalent la naissance de la rivière |
« Ainsi que tous les cours d'eau sortant d'un terrain crayeux, cet affluent est très limpide. Il le doit au calcaire qu'il traverse et qui clarifie ses eaux en les filtrant. Celles-ci ne sont pas moins abondantes que limpides, aussi, vers leur source, à la Folletière, font-elle moudre un moulin. »
Ainsi s'exprimait le professeur E. Levasseur dans sa "Géographie du Calvados", publiée en 1878 à l'usage des écoliers normands.
À la claire fontaine... |
« À la claire fontaine,
M'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle... »
mais je ne m'y suis pas baignée !
À droite le bassin de la source, à gauche la grotte aux chauve-souris |
Ce n'est qu'une fois rentrée chez nous, en examinant mes photos après les avoir transférées dans l'ordinateur, que j'ai remarqué sur celle-ci un départ d'escalier entre le bassin de la source et la grotte aux chauve-souris.
En recherchant des photos de la source de l'Orbiquet sur internet, c'est sur le site d'un randonneur que j'ai fini par découvrir l'escalier menant au chemin qui longe l'arrière du bassin (pour voir la photo en question, cliquez sur le lien).
Ni lors de ma première visite, ni cette fois-ci, je n'ai soupçonné ce chemin, masqué par les feuillages. Mais comment ai-je fait pour ne pas voir le départ de l'escalier ? Quand il fera moins chaud, vers le mois d'octobre lorsque les feuillages seront éclaircis, nous y retournerons.
La grotte aux chauve-souris |
Cavités de la Folletière-Abenon
"Le suivi de cette cavité, utilisée par les chauves-souris pour passer l’hiver, a été réalisé par le Groupe Mammalogique Normand. Une centaine d’individus a été recensée, effectifs moyens pour le site, dont une majorité de Grands Murins Myotis myotis, espèce prioritaire en terme de conservation." Rapport d'activité 2012 du Conservatoire d'Espaces Naturels Basse-Normandie (CEN-BN)
"Comme toutes les chauves-souris, cette espèce est en régression (...) C'est une espèce strictement protégée (en tout temps et tous lieux en France, en vertu de la loi sur la protection de la Nature de juillet 1976)." source : article Grands Murins dans Wikipédia.
L'ancien pressoir à cidre restauré en 2002 |
Il y a deux vergers de pommiers sur le site de la source de l'Orbiquet.
Ceci explique cela.
Le bâtiment de l'ancien pressoir à cidre vu sous un autre angle |
Le bâtiment à pans de bois qui abritait l'ancien pressoir datant du XIXe siècle a été entièrement restauré par le Conseil Général du Calvados en 2002.
À droite, le départ du bief d'irrigation |
Après avoir vu la grotte et le pressoir, je reviens sur mes pas pour aller photographier les deux lavoirs, le privé et le public. Au passage, je fais une photo du départ du bief.
Le bief (dont on voit le départ à droite de la photo ci-dessus) est une dérivation d'une partie de la rivière, sans doute destinée à irriguer le site de la source à l'époque où il était public et habité. Voir le plan du site.
Lavoir privé le même en 2012 |
Le canapé, disposé là en 2012 et qui m'avait tant plu, a maintenant disparu du lavoir de cette jolie maison particulière, idéalement implantée sur la rive gauche de l'Orbiquet (donc en dehors du site).
En outre, ce qui faisait office de hourdage a été retiré au profit d'une baie vitrée, installée derrière les pans de bois demeurés en place.
Ce lavoir privé figure en tant que tel sur le site qui répertorie les lavoirs de France.
Demeure de rêve, les pieds dans l'eau |
Un lavoir faisant partie d'une habitation, ce n'est pas si courant.
Cette maison, établie là depuis plus d'un siècle, a certainement une longue histoire. Dans le passé, elle avait un toit de chaume, comme on peut le voir sur les plus anciennes des cartes postales montrant la source de l'Orbiquet au début des années 1900.
L'ancien lavoir du village vu depuis le site de la source |
À l'origine, ce lavoir érigé au XIXe siècle était fermé sur trois côtés, afin de réduire au maximum les courants d'air et protéger ainsi les lavandières des intempéries.
Comme le pressoir, il a été restauré par le Conseil Général du Calvados.
L'ancien lavoir du village vu depuis la route qui mène à l'église |
Là, je suis sortie du site de la source pour venir jusqu'à l'ancien lavoir communal, aujourd'hui restauré.
Depuis ma première visite en 2012, le lierre qui pousse au pied du premier poteau a été taillé. Mais il commence déjà à reprendre son escalade.
Attention, un lavoir peut en cacher un autre ! |
Les traces laissées par le lierre sur le bois du premier poteau sont encore bien visibles.
Le lavoir privé vu du lavoir public |
On peut imaginer qu'au temps ancien des lavandières, les conversations d'un lavoir à l'autre volaient à tire-d'ailes au dessus de la rivière, telles des hirondelles.
Reflets et transparence |
La clarté de cette eau, il faut l'avoir vue !
La route menant à l'église vue depuis le lavoir communal |
L'église étant fermées, nous ne l'avons pas visité.
Vue de la charpente du toit |
Les vannes du moulin vues depuis le lavoir |
Gros plan sur la charpente du toit |
Autres reflets et transparence de l'eau |
Zoom sur l'église depuis le lavoir |
Après cette longue pause à l'ombre du lavoir je vais réemprunter la route, seul chemin pour revenir sur le site de la source, afin d'aller faire des photos des vannes et de la roue du moulin.
Le site de la source vu depuis la route menant à l'église |
Le moulin à blé, attesté en 1791, est agrandi vers 1872 par Isidore Damiens. Reconstruit entre 1885 et 1890 par Auguste Bertrand, il est converti en filature de lin vers 1923 par Désiré Veraex.
Une paire de meules attestée en 1865, deux paires de meules en 1890.
Extrait de la notice de l'Inventaire général du patrimoine culturel, à lire en entier en cliquant ici.
La carte de visite de l'Orbiquet au pont de La Folletière |
Photo faite juste avant de franchir le pont afin de passer par l'autre entrée du site de la source.
La roue du moulin, les vannes et au fond le lavoir vus depuis le pont sur l'Orbiquet |
La roue de l'ancien moulin et les vannes sur l'Orbiquet vues depuis la rive droite de la rivière |
Roue hydraulique verticale de type Poncelet, en métal, en place (4 mètres de diamètre sur 1, 60 mètre de large).
Extrait de la notice de l'Inventaire général du patrimoine culturel, à lire en entier en cliquant ici.
La roue du moulin |
Les pales de cette roue à aube sont fortement incurvées, ceci afin de faire face au puissant débit de l'Orbiquet.
Rigole Déversoir (?) |
En l'absence d'informations sur la rigole visible au premier plan de la photo ci-dessus, il m'est difficile de dire avec certitude qu'elle est sa raison d'être. Peut-être fait-elle office de déversoir évacuateur de crue. Après avoir lu cet article, j'ai un doute à ce sujet...
Quoi qu'il en soit, cette rigole me permet de faire le lien avec un sujet directement lié au formidable débit de l'Orbiquet. Une histoire dans laquelle on rigole bien, mais dont la conclusion n'est pas du tout marrante... Je veux parler des "prés baignants" de la vallée de l'Orbiquet.
Contournement des vannes |
Dans une vidéo aux superbes images, l'histoire des "prés baignants" de la vallée de l'Orbiquet nous est contée de belle manière par deux acteurs et une conteuse des plus sympathiques. Je vous incite vivement à la visionner en cliquant ici. Ou bien, si vous êtes pressés par le temps, à en lire le résumé.
Pourquoi la conclusion de cette histoire n'est-elle pas marrante ? parce que cette pratique traditionnelle d'irrigation et de fertilisation naturelle des pâturages — saine pour les gens et les bêtes et respectueuse de l'environnement — est en train de mourir.
Tuée par l'emploi des engrais (plus rapide, moins fatigant) la pratique des "prés baignants" de la vallée de l'Orbiquet s'est peu à peu effacée des mémoires. Et, achevée par les réglementations contraignantes de Bruxelles, il n'en restera bientôt plus aucune trace matérielle dans les prés.
Ce savoir ancestral sera alors à jamais perdu. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi c'est consternant.
Les vannes servent de garde-fou à la passerelle posée là pour traverser l'Orbiquet au fond à droite, le pont de la route venant d'Orbec |
Ce passage aménagé au niveau des vannes se trouve sur le chemin qui enjambe l'Orbiquet pour se rendre au bassin de la source. Après quoi il est possible de continuer au-delà en empruntant l'escalier que j'ai loupé. Voir le plan du site.
La pierre servant de passerelle et les vannes |
La retenue des eaux avant leur chute et le chemin menant au bassin de la source |
À cet endroit, l'eau de l'Orbiquet se réparti en trois passages. À gauche, le conduit souterrain amenant l'eau à la roue du moulin, au centre le double passage des vannes, et à droite l'orifice du déversoir, ou "trop-plein".
La sortie des vannes et du "trop-plein" vue depuis la rive gauche |
Les vannes et la passerelle en pierre |
Une belle roue désormais immobile |
L'ancien moulin à blé construit au XVIIIe siècle a été converti en filature de lin en 1923. L'usage du lin ayant périclité au fil des ans, la filature a fermé ses portes et le bâtiment a fini par disparaître dans la seconde moitié du vingtième siècle. Démoli par son propriétaire, incendié, ou tombé en ruine ? Je ne sais.
Gros plan sur une toile, qui n'est pas de lin mais de soie |
Cette belle toile d'araignée semble perpétuer le souvenir de l'ancienne filature de lin dont la roue constitue le dernier vestige.
Roue de type Poncelet, aux pales incurvées |
Inventée en 1824 par l'ingénieur et mathématicien Jean-Victor Poncelet, la roue hydraulique à aubes courbes, dite roue Poncelet, a des aubes arrondies pour permettre une meilleure récupération de la force hydraulique. Elle a l'avantage de compenser les pertes de vitesse provoquées par le choc de l'eau sur les pales.
La route menant au parking situé en face de la Mairie |
La visite terminée, nous reprenons le chemin du parking.
La mairie de La Folletière-Abenon |
En passant devant la Mairie, je la photographie. Ce faisant, j'entends des gazouillis familiers...
Des hirondelles, perchées sur le fil qui traverse la route tiennent un conciliabule. Clic-clac, les voilà dans ma boîte. Ce sont elles qui sont postées à l'entrée de ce billet afin de vous accueillir en musique.
Recto du panneau d'informations générales placé près de la Mairie (cliquer dans la photo pour l'agrandir et lire les informations) |
Avant de monter en voiture, j'engrange également dans ma boîte à images le panneau ci-dessus, ainsi que son verso
Verso du panneau d'informations (cliquer dans la photo pour l'agrandir et lire les informations) |
Le Murin de Natterer, ou vespertilion de Natterer, se rencontre également à proximité de la source de l'Orbiquet car cette chauves-souris apprécie les espaces aquatiques.
Si vous avez déjà consulté le plan du site, vous savez sans doute, qu'en plus de l'escalier, j'ai loupé les deux cavernes se trouvant à l'extrémité du site de la source (mais elles n'ont pas échappé à l’œil de la google-car).
Comme je n'ai pas vu non plus les quatre bornes mentionnés dans le panneau ci-dessus.
Décidément,
il faut absolument que je retourne voir la source de l'Orbiquet.
Obligé !
il faut absolument que je retourne voir la source de l'Orbiquet.
Obligé !
Edit du 15 Aout 2015
À la demande de Fifi, fidèle lectrice qui me l'a gentiment suggéré, j'ai recadré la photo dans laquelle elle voit un Petit Prince Bleu.
La voici :
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2015
Un billet fraîcheur pour adoucir rafraîchir nos têtes et nos coeurs :-)
RépondreSupprimerQuand j'arrive sur un nouveau billet chez toi, je commence par regarder tes photos. Et là surprise, je me rends compte que tu es arrivée à attraper le génie des lieux ! Sur l'image 16 je vois nettement une superbe silhouette bleue qui ressemble à s'y méprendre à celle du Petit Prince mais un Petit Prince Bleu ♥ ♥ ♥ qui court après sa libellule préférée...
Ton génie des lieux rejoint l'idée de mon cher et tendre qui l'a reconnu lui aussi.
SupprimerUn Petit Prince ondin, sur une planète aquatique, avec une loutre en guise de renard et une fleur de nénuphar.. une idée géniale ;-)
Je vais revenir plus tard, tu t'en doutes quand l'intendance sera satisfaite.
RépondreSupprimerJe n'ai malheureusement pas de mainzelmännchen à domicile
:-))
Mille mercis, Fifi, et deux gros bisous pour m'avoir fait découvrir les Mainzelmännchen. C'est gai, inventif et poétique en diable. J'adore ! ♥♥♥
SupprimerDans cette vidéo il y a une ancre de bateau qui se dilue dans l'eau comme de l'encre de seiche. C'est curieux car d'après mon mini Collins "ancre" et "encre" ne sont pas homonymes en allemand. Il y a gros à parier que ce jeu de mots imagé est l'idée d'un scénariste francophone.
Les Mainzelmännchen sont apparus dans les années 60 à la ZDF (deuxième chaine allemande). Ils faisaient la transition entre les différentes émissions et la publicité.
SupprimerDans le langage commun, les Mainzelmännchen sont aussi des "lutins domestiques" qui travaillent la nuit pour soulager la mère de famille et le matin quand elle se lève, tout est fait. :-))
Quant à "l'ancre" qui se dilue en "encre", je pense que l'imaginaire des créateurs doit être polyglotte, s'ils ne le sont pas tout simplement :-)
Wolf Gerlac est l'inventeur de ces charmants petits bonshommes. J'ai affiché la page traduite, je ne sais pas si cela est convaincant comme traduction ?
Oups ! "Wolf Gerlach
SupprimerD'après la traduction, j'ai cru comprendre que "Mainzel" signifie tout simplement habitant Mayence (Mainz) et que "männchen" veux dire "gamin" comme dans "les gamins de Paris", autrement dit les Poulbots avec lesquels les Mainzelmännchen ont une certaine ressemblance, je trouve...
SupprimerOui, un joli rapprochement.
SupprimerBonne journée, Tilia !
une virgule après "tu t'en doutes" serait mieux :-))
RépondreSupprimerLes sources ! Des lieux à garder secrets sous peine de les voir peu à peu dégradés pas les afflux humains... :(
RépondreSupprimerIl y a trop longtemps que je n'ai pas mis ma bouche sous le jet froid d'une source. Cet été nous sommes passés devant une source où Napoléon (c'est dans deux jours son anniversaire) s'arrêta. Mais, au bord d'une route de montagne, la difficulté de stationner sans danger nous fit continuer notre route et abandonner l'idée de faire demi-tour.
♫ Il faut boire à la source, boire à la source...
"Boire à la source"...
Supprimerdu coup je me suis précipitée sur l'article correspondant (chez l'ami wiki) dans lequel on apprend qu'en France, une eau de source ne provient généralement pas d'une source, mais d'un forage.
Chez nous, la station d'épuration étant trop près de notre résidence le chlore n'a pas eu le temps de s'évaporer et l'eau du robinet a un goût de Javel prononcé. Du coup, on boit beaucoup de celle-ci et un peu de celle-là.
Quant à la source de l'Orbiquet, malgré de fréquentes animations destinées à distraire les gens du coin, le site entier est parfaitement propre. On dirait que les habitants des alentours d'Orbec ont un sens civique beaucoup plus développé que ceux des grandes villes comme Paris, Marseille, ou... Avignon !
Orniquet quel joli nom et tu as su décortiquer cette région magnifique Je vais y revenir pour apprécier certaines images d'un autre temps
RépondreSupprimerdésolée je relis c'est "orbiquet " toujours aussi joli
RépondreSupprimerFelix culpa Arlette ! Merci pour ce joli lapsus clavis.
SupprimerLa limite du département de l'Orne se trouve à moins de 3 kms de la source de l'Orbiquet ;-)
Très belle promenade et un bon moment de fraîcheur. Heureuse de te lire aussi.
RépondreSupprimerBonjour Françoise, ravie de ta visite au grenier.
SupprimerMais malheureuse de n'avoir pas assez de temps pour commenter chez toi aussi souvent que je le souhaite.
Je t'embrasse
Je reviens parler images. Tes photos 19, 22 23 28 32 sont magnifiques par le rendu de l'eau claire, l'harmonie du bleu profond et du vert dans les reflets. Bien-sur la deuxième photo qui annonçait ce billet dans le précédent. Et puis cette extraordinaire image 16.
RépondreSupprimerTu pourrais peut être tenter un recadrage pour éliminer cette "vilaine" échelle de mesure" blanche et donner toute l'importance au Petit Prince Bleu :-) Elle est dingue cette photo !
A plus tard, Tilia.
Bisous du soir !
Bientôt je vais ouvrir les fenêtres pour aérer..
:-)
L'Orbiquet est merveilleusement photogénique.
SupprimerEt tes désirs sont des ordres, chère Fifi, mission accomplie ;-)
Belle fête de l'Assomption, bisous de la nuit
Chouette le recadrage ! Bien-sûr il manque un peu d'espace maintenant pour attraper grenouilles et crapauds mais il a vraiment la vedette qu'il mérite amplement.
SupprimerTu es une photographe toute particulière qui a le don inimaginable de capturer le génie des lieux sur tes images.
A quel moment l'as tu découvert ? Tout de suite ou sur l'écran ?
J'en suis encore baba !
Seulement sur l'écran de l'ordinateur, une fois les photos transférées. Sur l'écran riquiqui de l'APN, je ne vois pas grand chose et je n'avais rien remarqué de particulier dans la rivière en prenant la photo, vu que c'est l'embranchement avec le départ du bief et l'échelle de mesure de débit que je visais.
SupprimerSi génie il y a (ce que j'ai tendance à croire) c'est lui qui a choisi de se manifester ainsi. Peut-être pour me remercier de l'amour que je porte à ce lieu magique entre tous, qui m'a totalement ensorcelée !
Bonne nuit, Fifi baba ;-) et bon dimanche
Le Conseil Général a en effet bien œuvré ! Mais toi aussi Tilia, quels détails, quelles photos, je n’en ai jamais tant appris sur une rivière du Calvados…
RépondreSupprimerLa rigole était peut être quand même un déversoir évacuateur antérieur aux constructions postérieures…
Très intéressant le levage des vannes. Il y a un peu le même système d’irrigations de certains jardins à Mesa Arizona (à telle heure, certains jours, les propriétaires reçoivent le calendrier à l’avance) cela permet surtout là-bas d’utiliser l’eau de façon économe et l’eau est surement moins pure là-bas que le long de l’Orbec, aujourd’hui l’Orbiquet.
Tous ces témoignages inestimables ne subsisteront bientôt que dans les livres… et dans les blogs.
Merci Tilia.
Tu as une image Incroyable avec cette toile d’araignée !
La rénovation du pressoir par le CG c'est du Viollet-le-Duc à l'échelle normande, un peu :-)
SupprimerPour ce qui est du partage équitable des ressources en eau, il va bien falloir que tout le monde s'y plie.
Cet été des mesures de restriction sont actuellement en vigueur dans les départements touchés par la sécheresse.
D'accord avec toi Thérèse, cette toile d'araignée est d'un "à propos" incroyable ;-)
de belles images...une promenade magnifique.. à refaire... dès que mon travail avance un peu...:))))
RépondreSupprimerMerci, Elfi, à bientôt
SupprimerClaire comme de l'eau de Sorgue... Une seule envie, s'y tremper...
RépondreSupprimerOui, Chri, l'eau de la source de l'Orbiquet est aussi claire que celle de la Sorgue à la Fontaine de Vaucluse.
SupprimerPour ce qu'y est de se baigner au Partage des Eaux, en rêve seulement, maintenant :-(
Que d'eau! que d'eau, mon chien vient d’accourir il a comprit que d'os! que d'os!
RépondreSupprimerce n'est que chien après tout...
Arrête le robinet ici nous rentrons dans une période de pluie...
Bon weekend ☺ ☼
C'est où, "ici" ? je n'en ai qu'une vague idée, Pays de Loire, c'est vague..
SupprimerBon dimanche ensoleillé
(ici c'est ☂ et ça fait du bien!)
Ton coup de fraîcheur a fait changer la météo et depuis cette nuit, il pleut. J'aime la pluie. C'est un des moyens les plus sûr - hormis les catastrophes, de régénérer la nature et ses habitants que nous sommes.Tes photos sont parfaite et ton cheminement bien agréable, même si nous avons moins chaud, maintenant, en Bretagne.
RépondreSupprimerBel été à toi en toute amitié.
Roger
La pluie n'a pas duré longtemps. Ici elle n'est tombée que durant la journée du 14.
SupprimerMais les nuages, « les merveilleux nuages ! » continuent à passer plus ou moins vite dans le ciel et je les remercie avec ferveur de m'épargner les ardeurs du soleil.
Beau temps sur ta chère Bretagne, Roger, à bientôt
Amitiés
je croyais avoir commenté tes belles photos si rafraîchissantes...
RépondreSupprimerj'y voyais des fées converser d'un lavoir à l'autre et se disputer les ondins séduisants !
bises matinales Tilia
D'après Barbey d'Aurevilly, en Normandie Les Mille-Lorraines (femmes-fées lavandières) ne sont pas spécialement amicales. Mieux vaut éviter leurs lavoirs la nuit !
SupprimerBises nocturnes, et amicales ;-)
Magnifique publication Tilia, comme d'hab', si détaillée, si documentée.
RépondreSupprimerJ'aime bien la maison avec son lavoir et en général je suis très lavoirs anciens.
Là-bas dans le Berry nous avions le nôtre juste une planche et nous avions aussi une source à laquelle nous allions chercher de l'eau dans des brocs sur notre brouette qui servait un peu à tout. J'aime bien ton jeu de mot aussi "l'avoir" pour lavoir.
Je repasserai plus tard.
Bises
Oui, je me souviens de ta petite rivière, elle me rappelle la Barboure, au bord de laquelle ma tante faisait ses lessives, les grandes et les petites, en Lorraine.
SupprimerBisous, à bientôt Claude
Chouette promenade (et joli Petit Prince bleu)!
RépondreSupprimerChouette promenade, oui. Pas la première à la source de l'Orbiquet et j'espère pas la dernière :-)
SupprimerLe Petit Prince est revenu de sa planète bleue par ton charme attiré
RépondreSupprimeret l'oeil perspicace de Fifi
Une visite à l'improviste, totalement inattendue !
SupprimerComme toujours tant à lire et à commenter sur cette ode à l'Orbiquet qu'il me faudra plusieurs passage pour y arriver (peut-être)
RépondreSupprimerTout d'abord, quelle extraordinaire cours qui est si puissant à peine né ! Sous d'autres cieux ce pourrait être un enfant Kirikou. Il y a de la magie dans ce message, peut-être une grosse bête cachée dans les entrailles avant le bassin de la source ?
Une source qu'est une source ? C'est comme une naissance. Alors pourquoi pas par puisage. Et plusieurs sources peuvent donner un cours, comme les trois sources de la Loire (où j'ai été enchantée en 2013).... J'aime beaucoup les teintes dominantes vertes de tes photos avec des petites notes blanches apportées par le sureau. Le bleu du ciel est là pour créer des illusions pour l'oeil, que Fifi qui voit tout a comme un scanner...
SupprimerBelle comparaison, l'enfant Kirikou.
SupprimerL'Orbiquet n'est pas grand, mais il est vaillant ;-))
(Les hirondelles, funambules sur un fil, sont le choeur antique de ce message...)
RépondreSupprimerAh avant que j'oublie, je rebondis sur le canapé ! Mon fils lorsqu'il était en Erasmus à Constance (à moins que ce soit un autre échange étudiant) avait été logé en studio dans une résidence universitaire mais il avait récupéré un canapé lit (dans lequel nous avons dormi mon mari et moi lors de notre première visite ; il avait été si infernal que lorsque nous sommes revenus les deux fois suivantes nous sommes allés à l'hôtel). Sympa comme nous étions, nous sommes revenus le déménager, nous avons mis son canapé dehors à l'abri sous une avancée. Le temps de faire un aller-retour il y avait un petit mot dessus : ce canapé avait trouvé un nouveau propriétaire !
SupprimerBonne fin de journée Tilia !
Voici pourquoi ce canapé au bord de l'eau m'avait tant fascinée. C'est un ancien souvenir de lecture dont les images oniriques sont gravées dans ma mémoire.
SupprimerLe passage en question se situe au début de Mémoires sauvés du vent de Richard Brautigan.
Mémoires Sauvés du Vent,
Poussières d'Amérique...
La Seconde Guerre mondiale était terminée depuis deux ans, et ils se dirigeaient en brinquebalant vers l'étang, le long d'une route défoncée par des ornières de boue durcie, dans une vieille camionnette à l'arrière de laquelle étaient entassés leurs meubles de pêche. On approchait toujours de sept heures, ces soirs d'été 1947, au moment où ils venaient se ranger au bord de l'étang et commençaient à décharger leurs meubles du camion.
D'abord, ils déchargeaient le canapé. C'était un canapé énorme et lourd, mais cela ne les gênait pas car ils étaient tous deux énormes et lourds. Elle était presque aussi énorme que lui. Ils déposaient le canapé sur l'herbe tout au bord de l'étang, de manière à pouvoir s'y asseoir et pêcher de leur siège. Ils déchargeaient toujours le canapé en premier puis allaient chercher le reste des meubles. Il leur fallait trois fois rien de temps pour installer leurs affaires.
Sept heures un soir d'été. C'est à la même heure et dans la même saison que nous avons fait notre promenade... mais le canapé n'était plus là !
Belle journée, Cergie !
Au fait, si j'ai bien compris ton histoire, le canapé dont tu parles avait trouvé un acquéreur, ce qui signifie que vous étiez bien contents d'être dispensés de la corvée de le déménager...
SupprimerExtraordinaire ton histoire ! Si j'ai bien compris ils déménageaient leur coin de pêche pour se faire à chaque fois un petit chez eux ?
SupprimerLe canapé de notre fils n'était pas destiné à être emporté par nous. Notre fils d'ailleurs est assez expéditif et pas matérialiste. Tu sais bien que lorsque l'on va dans une résidence étudiante au moment des fins de cycle on trouve plein de choses, notamment des séchoirs pliants... De Constance nous avons récupéré une petite cocotte émaillée bleue que j'ai refilée plus tard à ma fille pour ses petites déchets d'épluchures (elle n'en voulait pas mais l'a adoptée), de Bordeaux un seau bleu qui me sert pour tirer l'eau de la douche avant qu'elle soit chaude pour ensuite la mettre dans le jardin ou l'utiliser ailleurs. De la cave de son amie à Ménilmontant des assiettes en porcelaine de Limoges, du Lunéville, du Giens et une toute petite cocotte Le Creuset neuve que je leur ai redonnée pour réchau=fer éventuellement des petits trucs pour Monsieur O (mais l'ont-ils seulement conservée ? Je crois qu'ils regrettent les assiettes blanches de Limoges qu'ils voulaient pourtant mettre à la déchetterie)
(Les hirondelles m'ont rappelé les petites souris du film "Babe, le cochon devenu berger". Je suis sûre que tu l'as vu et que tu te souviens des petites souris)
SupprimerIl y a tellement longtemps que j'ai vu ce film que je ne me souviens plus des petites souris chantantes. Et j'ai eu énormément de difficultés à les trouver en vidéo ! Elles apparaissent juste un instant, à la fin de la bande annonce, dans un encart sur le côté du générique.
Supprimer(La cocotte et le seau bleus avait été utilisés par notre fils, je ne fais tout même pas les poubelles des autres :-)
RépondreSupprimerCertains parlent aux fontaines.
RépondreSupprimerIls disent qu'il ne faut pas dire :
« Je ne boirai pas de ton eau. »
Je parle aussi aux fontaines.
Je leur dis :
« Je ne boirai que de tonneau. »
« Je ne boirai que de tonneau. »
SupprimerAu diable la tempérance ! Pas question de mettre de l'eau dans le petit vin blanc, celui qu'on boit sous les tonnelles... ;-)
Pendant l'orage, l'eau déborde. Elle envahit les caves, où les foudres se mettent à flotter, roulant les uns contre les autres dans un bruit de tonnerre.
Re coucou Tilia,
RépondreSupprimerLorsqu'il fait très chaud on n'est pas bien lorsqu'il pleut trop ce n'est pas mieux. Mon beau frère et ma belle soeur du Var on bien donné avec les inondations ces dernières années. Le ciel leur est pas mal tombé sur la tête et le fleuve est monté presque jusque chez eux. Et pourtant ils habitent une bastide classée. Les anciens ont fait ce qu'il fallait en la situant au niveau de mémoire ancestrale au dessus de la limite de crue. Et c'est là que ton "déversoir évacuateur de crue" m'interpelle. Ils pensaient à tout les anciens, sans doute qu'ils avaient la mémoire longue, qu'ils devaient interroger leurs anciens qui se souvenaient de ce que leur avaient raconter leur propre anciens... Ils se gardaient et se prémunissaient des risques naturels... Ma belle soeur nous a raconté que la pluie ne vient pas seulement donc de la rivière mais aussi de la montagne, et qu'elle avait découvert lorsqu'il avait tant plu que des rigoles avaient été prévues qui évacuaient les eaux loin de la bastide et qu'elle ne savait même pas qu'elles existaient...
Les Anciens savaient. Mais la mémoire se perd, de nos jours. On construit n'importe quoi n'importe où. Et on n'entretient pas les déversoirs comme ils devraient l'être.
SupprimerAinsi que tu le fais remarquer, l'inondation par eau de ruissellement est tout aussi dangereuse (si ce n'est davantage) que le débordements des cours d'eau.
Le Gard aussi a beaucoup souffert des inondations. Nîmes en 1988, et puis toute la région nîmoise, d'Alès à Aramon (où vit une amie qui a eu tout le rez-de chaussée de sa maison dévasté) en 2002.
La catastrophe de 1988 a été en grande partie le résultat du manque d'entretien des cadereaux, la plupart étant obstrués par toutes sortes d’embâcles.
On a le même problème en ville avec la rivière qui la traverse. Par manque d'entretien elle a débordé une fois inondant d'ailleurs l'ancien magasin de mon Chéri. Depuis rien a été fait, toujours pas d'entretien et un jour ça recommencera.
SupprimerEn fait en ce qui concerne la force de Coriolis ce n'est pas une déviation linéaire mais circulaire qui dans l'hémisphère nord tourne de façon inverse aux aiguilles d'une montre.
RépondreSupprimerPour ce qui concerne les êtres vivants qui peuvent maîtriser toutefois leurs déplaments, la tendace est tout de même de tenir sa droite dans les pays qui roulent à droite (et la gauche sans doute dans ceux qui roulent à gauche) pour éviter de se heurter et gérer les flux. De même, une expo se lira différemment selon que l'on écrit de droite à gauche (écriture arabe) ou de gauche à droite (latine ou grecque)
(Bise, Tilia !)
SupprimerNous avons aussi en Suisse des maisons à colombages. J'en ai vu pas mal dans ma dernière *virée * en Suisse Allemande, en compagnie d'amie de là-bas. Publié sur le blog. Depuis Lausanne c'était une sacrée balade. je me suis retrouvée de l'autre côté de la Suisse. Même si la Suisse est petite...
RépondreSupprimerCoucou Béatrice !
SupprimerC'est gentil de venir faire un petit tour au grenier.
Il y a d'autres trésors que les colombages suisses chez toi ;-)
Je découvre ton reportage sur la "folie" Hundertwasser. C'est fantastique !
J'adorais déjà l’œuvre de Friedrich Hundertwasser. À présent le voilà dans le trio de tête de mes architectes préférés, en compagnie d'Hector Guimard et d'Antoni Gaudí.
Hector Guimard je ne connais pas. Mais Gaudi, oui. Ayant habité Minorca, pas loin de Barcelone !!!
SupprimerIl y a d'autres architectes que tu pourrais admirer, Jean Nouvelle par exemple, qui a construit le musée du Quai Branly à Paris, et la gare de Lucerne, avec son toit en porte à faux. Je me demande comment ça tient ! Et la rénovation de l'opéra de Lyon, rouge et noir. Peu commun ! Aussi la salle de concert à Lucerne, tout blanc, avec les *lames * qui donne l'acoustique.
Il y a aussi notre architecte Suisse Mario Botta, Tessinois. Il a construit la *cathédrale* d'Evry en dehors de Paris, que je suis allée voir. Fascinant ! Et plein de trucs partout ! Même au japon !
Tu vois, j'adore aussi l'architecture. Si tu reviens sur mon blog, et remonte Hundertwasser, tu verras la musée Würth avec des parois originales que je n'avais encore jamais vues.
Bonne journée depuis Lausanne.
Coucou Tilia.
RépondreSupprimerIl faut en faire du chemin sur ton blog pour arriver jusque ici !
Passe une belle journée.
Super le "Petit Prince Bleu"...
A + ☺ ☼
Moins long que ta balade au pays des aztèques ;-)
SupprimerBelle fin de semaine, Daniel
Coucou Tilia
RépondreSupprimerJe suis repassée pour te suivre au fil de l'eau.
L'Orbiquet c'est un nom qui me plait bien, Mêh mêh !
Merci de tes passages et commentaires chez moi.
Bises couçi couça, je parle du temps.
Oui, Orbiquet ça fait vraiment penser à "mon biquet" :-)
SupprimerMais c'est tout simplement le nom actuel de cette rivière qui se nommait dans le temps "la rivière d'Orbec".
Bises couça couçi de l'après-midi (mieux que ce matin, sous la douche céleste !)
Les roues qui amènent l'eau, m'ont toujours impressionnées. La roue... quelle invention géniale ! J'ai eu la chance de voir les grandes norias en Syrie.
RépondreSupprimerSi tu aimes les greniers, les maisons de Suisse Allemandes devraient te charmer. Ce sont des maisons rustiques que les gens s'efforcent de conserver en remplaçant les *tavillons *... métier qui se perd.
Native d'Avignon, les roues de la Sorgue ont enchanté mon enfance.
SupprimerBonjour, Tilia
RépondreSupprimerTu aurais fait une fonctionnaire de la DDE épatante, Tilia (je crois qu'on dit à présent du ministère de l'environnement ou qchose comme cela) ! Et ce n'est pas une critique il faut des personnes qui sachent contrôler et qui connaissent les normes et les techniques...
Mon beau-frère du sud dit que justement les écolos empêches que l'on nettoie l'Argens pour préserver la reproduction des tritons ou qchose comme cela. Je croyais que c'étaient les riverains qui ne nettoyaient plus les rives mais cela semble plus compliqué que cela...
Bonsoir, Tilia !
(Là je me fais penser à l'allumeur de réverbère du "Petit Prince" :-)
Fonctionnaire ? moi ? "La consigne c'est la consigne" ? Bonjour !
Supprimer:-))
L'allumeur de réverbères est en chemin, dans un mois il sera de retour...
Bon dimanche, Cergie, bises lumineuses
Bienvenue sur mon blog. Pour un échange de culture, de vagabondages, de beauté plein les yeux, D'idées joyeuses... et tout et tout....
RépondreSupprimerj'avoue que je suis toujours sur tes pas te suivant comme on suit un guide, n'ayant même pas besoin de dégainer mon appareil car tu as devancé mon désir d'aller plus loin et d'y ajouter les explications. Magnifique promenade guidée dans un lieu très pittoresque et poétique... j'attends la découverte le long de ce petit escalier.
RépondreSupprimer"Promenade guidée" dis-tu, c'était bien mon but ;-)
SupprimerPour l'escalier, je suis dépendante de la forme physique de mon chauffeur (et de son humeur !).
J'ajoute que j'aime tes 2 hirondelles en "conciliabule" c'est un de mes mots préférés. Quand j'étais gamine je le réintroduisais dans toutes les rédactions dont le sujet permettait de l'utiliser.
RépondreSupprimer"Concile à bulle" voilà ce que j'entends dans ce mot qui te plait tant et qui résonne pour moi de manière très papale. Normal, puisque je suis née dans la cité des papes ;-)
SupprimerMerci Tilia pour ta description minutieuse et poétique de mon "ébouriffé".
RépondreSupprimerC'est un plaisir de voir détailler ainsi sa photo !
Je retrouve avec plaisir ton "petit prince bleu" ! Je l'ai enregistré sur mon bureau pour le montrer à mes copines photographes. C'est un phénomène rare que cette rencontre de reflets qui s'assemblent pour composer une silhouette "humaine" et si joliment teintés de bleu pour évoquer le rêve et la poésie ! Je pense que tu l'as enregistré précieusement.
Je t'embrasse, Tilia !
Belle journée à toi !
Merci à toi, Fifi, pour ton attention soutenue à la source de l'Orbiquet. Le regain de chaleur aujourd'hui (encore 30° à Paris) donne envie d'aller s'y tremper les pieds ;-)
SupprimerConcernant le "Petit Prince Bleu" je viens de chercher durant un bon moment avant de trouver le mot correspondant au phénomène dont tu parles. J'ai trouvé artefact, un terme que je connaissais, mais qui en fait correspond à un phénomène artificiel, ce qui ne m'avance guerre. À moins de préciser naturel. Ainsi, les reflets donnant naissance au "Petit Prince Bleu" sont sans doute un artefact photographique naturel...
Bises, légères, pour ne pas accentuer la chaleur :-)
et belle fin d'août, chère Fifi
C'est revenu d'un coup !
SupprimerÀ propos d'artefact photographique, pourquoi n'ai-je pas pensé plus tôt au "petit pêcheur", un farfadet en train de pêcher, qui m'a sauté aux yeux en regardant la première photo de ce billet ?
Mystère. Il faut demander ça aux connexions chargées de faire le tri dans mon cerveau :-))
La charmante blogueuse, auteure de Venetiamicio, m'a fait l'honneur de publier la photo de cet artefact photographique (que je ne qualifierai pas de "naturel" puisque je lui ai ajouté une ligne artificielle pour préciser ma pensée) au début de cet autre billet.
Comme par hasard, ton Petit Prince bleu et mon petit pêcheur se sont manifestés dans, ou au bord, de l'eau. C'est à croire que l'élément aquatique (salé ou non) favorise les apparitions étranges !..
J'ai eu un peu plus de mal à distinguer le "petit pêcheur" que ton petit prince bleu mais c'est vrai qu'au départ j'ai cherché dans l'eau et non sur le mur. C'est pas pour te flatter mais Ton Petit Prince est quand même plus joli et plus évident :-)
Supprimer"Artefact" ou non, moi je suis lou ravi et toi probablement aussi :-)
Ce qui m'enchante c'est la coïncidence des reflets qui crée une forme si jolie et poétique. Comme l'oiseau-nuage non pas dans l'eau mais dans le ciel, de mon amie Lili.
Comme toi j'attends septembre avec ferveur ainsi que, espérons, des températures plus fraîches
A plus tard, Tilia...
Oh ! merci Fifi.
SupprimerMa mémoire à trous sélectifs avait envoyé aux oubliettes ton "évanescente colombe".
Ainsi, tout comme l'aquatique, l'élément aérien produit également des images miraculeuses.
Le Stac Levenish cliff's face silhouette prouve que la pierre, elle aussi fait partie des imagiciens naturels.
Reste à trouver de semblables imagiques dans des flammes, pour que les quatre éléments soient promus "Grands Imagiciens Naturels" ;-)
Fabuleux !
SupprimerLe rêve et la poésie que nous offre la nature sont encore plus précieux que ceux de la littérature. Mais ne t'inquiètes pas, je suis une adepte fervente de la poésie écrite :-)
Bon dimanche, Tilia ! Merci pour Odile !
PS
Une température acceptable, je revis :-)
Superbes cours d'eau,,bonjour belge.
RépondreSupprimerhttp://louisette.eklablog.com blog de ma ville Mons
Bonjour des Yvelines, Louisette.
SupprimerMons est une belle ville, que nous ne connaissons pas encore bien que nous ayons séjourné pas loin quand nous avons visité les ascenseurs à bateaux du canal du Centre (les anciens et le nouveau) ainsi que d'autres sites intéressant aux alentours de La Louvière, tel le plan incliné de Ronquières et la cité ouvrière du "Bois-du-Luc".
Tiens bon ! Il va faire chaud aujourd'hui.
RépondreSupprimerBises ensoleillées.
Merciiiiiiiiiii Claude !
SupprimerNe suis pas encore sortie, j'attends encore un peu avant d'aller aux provisions.
Bises calorifiques et bon dimanche caniculaire (Météo-France prévoit 32 ° pour demain dans ton coin... et pareil ici. Au secours !!!)
Je n'avais pô vu ton billet ! Je reviens le relire ce soir, j'aurais plus de temps, à très vite....Bisous
RépondreSupprimerEt attends, ce n'est pas fini... ils annoncent 30 degrés par ici.
RépondreSupprimerEt attends, ce n'est pas fini, de plus en plus chaud d'année en année. les glaciers en suisse fondent à une vitesse grand V.
Le soleil va-t-il nous tomber sur la tête ?!
L'avenir de la planète est fortement compromis. Pas pour elle, la Terre s'en sortira toujours, mais pour le genre humain. Il n'y a que les hommes pour être assez stupides en sciant la branche sur laquelle nous sommes tous assis, les gens comme les bêtes qui, elles, n'y sont strictement pour rien :-((
SupprimerJe te l'accorde 100 %.
SupprimerLa roue de Poncelet... Je vais retenir ! lol J'adore ton Grenier, j'apprends toujours quelque chose d'utile !
RépondreSupprimerCe lieu est totalement enchanteur. Il y a tout plein de gens qui vont courir à l'autre bout de la planète pour trouver de l'exotisme ! L'exotisme n'est pas forcément tropical, et l'exotisme de nos vertes campagnes françaises ou européennes (car j'adore l'Angleterre ou encore les Pays Bas...le Nord, j'aime le Nord..) me convient tout à fait, et me fait totalement rêver.
Je me souvenais de ce nom, Orbiquet...Et de ton premier billet à son sujet, billet très "fantasy" lol J'aime beaucoup ce lieu, il est toujours aussi beau !
En effet, l'entrée des cavernes n'a pas échappé à la caméra Google, alors retourne voir l'Orbiquet pour les photographier et pour notre plus grand plaisir, car tes photos sont magnifiques, et tu trouveras peut-être d'autres mystères, ou d'autres personnages comme le petit prince en bleu remarqué par Fifi !
Merci Tilia pour cette très belle et rafraichissante promenade au bord de l'eau...
Gros bisous à toi et doux weekend
Comme toi, Nathanëlle, grâce à mes recherches sur l'Orbiquet j'ai appris plein de choses. Le type de roue à aubes courbes, telle que celle inventée par Victor Poncelet, est particulièrement adapté aux cours d'eau à fort débit comme l'Orbiquet.
SupprimerJ'ai appris aussi en quoi consiste (consistait !) la technique des "prés baignants".
Et j'ai découvert l'existence du Vespertilion de Natterer.
N'est-il pas mignon ? ;-))
Nous retournerons sûrement là-bas d'ici la fin de l'année, enfin, j'espère. Et j'ai hâte de voir ces anciennes carrières, refuges des chauve-souris.
Belle journée dominicale, Nathanëlle.
Bisous, bien rafraîchis par la nuit (j'ai aéré en grand l'appartement en prévision de la canicule annoncée pour ce dimanche, et maintenant je vais tout refermer et filer au dodo:-))
Bonsoir Tilia, la canicule nous est tombée dessus à Päris samedi après midi, en réalité une drôle de touffeur qui m'a rappelé la Guyane, humide et chaude. Les pluies des jours précédents en étaient sans doute la cause. Bien plus difficile encore à supporter que la chaleur sèche. Ce soir il fait très bon, mais je me suis toutefois rafraîchie dans la douche en rentrant d'avoir marché d'un bon pas (il est plus agréable de se doucher lorsque l'on a chaud...
RépondreSupprimerMerci de ton analyse de mon dernier message / valait-il mieux profiter de l'intérieur des maisons ou de l'extérieur. Tout cela est question de point de vue. Cela m'a rappelé une analyse que j'ai lue / Les Ménines de Vélasquez... Qui regarde qui, qui est regardé ?
Passe une bonne nuit. Demain c'est la rentrée !
;-)
Bises...
Sèche ou humide, la chaleur m'incommode fortement. Et, comme tu le sais, je fuis le soleil. La semaine dernière en fait il n'a plus que deux jours : le lundi 24 en fortes rafales tempétueuses, et le jeudi 27 plus calmement mais inlassablement, de la pluie plus ou moins abondante mais sans un seul arrêt du matin jusqu'au soir !
SupprimerEh bien, comme Nathanaëlle, je préfère la pluie aux ardeurs du soleil :-)
Les façades des maisons m'ont toujours fascinée. Quant aux intérieurs, je suis autant curieuse des occupations des gens qui les habitent que de leur style d'ameublement ou de leurs tableaux quand ils en ont. C'est pour cela que je suis accro aux "scènes de genre". Les intérieurs de Vallotton par exemple.
Belle journée de rentrée, pour toi et tes bons petits diables
Bises (invariablement nocturnes !)
Tilia c'est une mauvaise nouvelle qui m'amène ce matin je viens d'apprendre qu'Aloïs (Françoise d'Autour du puits) nous a quitté.
RépondreSupprimerJe suis désolée d'être cet oiseau de mauvaise augure.
C'est affreux, je suis atterrée.
SupprimerJe pensais justement à elle hier et je suis allée déposer un commentaire sur son blog afin d'avoir de ses nouvelles. Étrange coïncidence. Un mauvais pressentiment, peut-être...
Hi Tilia
RépondreSupprimerJe constate que tu es toujours tapie dans ton trou ! Permets moi une petite plaisanterie : parait-il que les sangliers adorent se maintenir au frais près des points d'eau lorsqu'il fait si chaud ! Mais bientôt tu vas en sortir : la fraîcheur nous guette et je vais changer la couverture pour remettre celle d'hiver (ce qui me permettra d'ouvrir la fenêtre au vent de la nuit)
Ma plaisanterie tombe mal, je lis à l'instant les deux commentaires du dessus. On ignore tout les uns des autres, des chagrins, des soucis, même les joies sont parfois tues... Parfois le silence est juste causé par le désintérêt, le détachement, ce que l'on peut comprendre et accepter mais la vie est si cruelle parfois que lorsqu'il s'installe on s’inquiète et guette des petits frémissements qui rassureraient...
SupprimerL'espacement de mes billets ne correspond pas vraiment à un désintérêt qui me pousserait à jouer les ermites cavernicoles, ni le murin parmi ceux de la Foletière.
SupprimerDisons que pour l'instant, c'est ma façon à moi de prendre des vacances d'été.
Un peu comme Claude, j'ai réduit le rythme de mes billets parce que j'ai trouvé des occupations parallèles (non ! surtout pas dans Face de Bouc :D). En fait, je passe pas mal de temps dans Pinterest. Et j'envisage de "bricoler" un peu chez moi.
Comme j'ai horreur de ne pas terminer ce que j'ai commencé, je compte reprendre d'ici peu ma série sur August Macke et la terminer. Pour la suite, j'envisage une formule moins chronophage, genre une photo ou deux (voire 3 tout au +) et quelques phrases par billet.
Pour virtuelle qu'elle soit, la blogosphère n'est pas exempte de disparition. Et, à l'instar des jeux vidéo il n'y a (hélas !) pas de "game over".
SupprimerRaison de plus pour profiter au maximum du présent en sortant de chez soi afin de rencontrer les gens "pour de vrai" (ce qui raccourci d'autant le temps passé devant l'écran).
Françoise - Aloïs se battait contre une longue maladie depuis plusieurs années. Jusqu'à aujourd'hui j'avais toujours l'espoir qu'elle sorte vainqueur de ce combat.
En tous les cas les coeurs de boeuf de grande surface ne remplaceront jamais les vraies qui sont si fragiles qu'elles ne se conservent pas et sont difficiles à transporter... La grande distribution est à l’affût de produits qui ont une peau épaisse et paraissent mûres lorsqu’elles ne le sont pas... Et puis les tomates sont cueillies alors que point juste une touche de rouge, elles "mûrissent" ensuite. Je le sais depuis près de 40 ans car mon mari a fait son diplôme sur les maladies des tomates et a alors travaillé chez un producteur...
RépondreSupprimerCe midi je lui ai demandé s'il avait des nouvelles de Victor Renaud, un maître du potager qui nous avait donné des plants de green zebra, de poire dorée, de noire de Crimée, d'andine cornue, de coeur de boeuf. Un plant de chaque, c'était suffisant pour nous et pour nos salades multicolores >
http://cergipontin.blogspot.fr/2006/10/22-heures-chut-je-dors-escargot-et.html
Il est temps que les gens apprennent à faire le ménage, non pas de leurs assiettes (pour ça ils savent très bien remplir le lave-vaisselle) mais dans leurs assiettes. En commençant, quand ils le peuvent, par s'approvisionner chez les producteurs les plus proches de leur domicile. Ou, au minimum en boycottant tout ce qui n'est pas produit en France, ou dans les département d'Outre-Mer (difficile de produire des bananes en France).
SupprimerMarrant ton escargot qui joue les chauve-souris, accroché non pas à une branche, mais à une tomate.
Victor Renaud a écrit (entre autres) "les tomates qui ont du goût"
RépondreSupprimerhttp://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/tomates-qui-ont-du-gout-142-cl.htm
Merci ! je note :-)
SupprimerBonjour Tilia, ne change rien à ta façon de bloguer ou plutôt n'agit que selon ta propre envie... Nous avons chacun notre façon de faire. Il n'empêche que nous nous entendons très bien. Je me souviens d'un petit séjour en Chine et que Peter trouvait que je n'étais pas très exhaustive. J'aime mieux suggérer ou même ne rien dire la plupart du temps. Ainsi de notre rencontre à Rouen entre blogueurs je n'avais tiré que ce message >
RépondreSupprimerhttp://cergie.blogspot.fr/2008/07/rouen-76-armada-2008-et-quais-de-la.html
Et toi tu nous instruis avec tant d’enthousiasme ! Merci du lien vers le Cuauhtémoc. Tu as bien fait de le faire, pour toi aussi car sinon, on oublie ! Il ne me reste pas grand chose de notre rencontre de 2008, sinon des notes éparses et des photos dans un dossier de mon disque dur externe
De mon côté, il reste une palanquée de photos de tous les voiliers que nous avons visités à Rouen lors de l'Armada 2013 et de ceux mis en boîte lors de leur passage au fil de l'eau pour la Grande Parade en Seine qui a clôturé l'Armada de la même année.
SupprimerComme la prochaine Armada de Rouen est annoncée en 2019, il me reste du temps pour exploiter mon fonds d'images dormantes :-)
Je ne t'ai pas répondu / la greffe pomme de terre et tomate, outre que cela me rappelle l'histoire du diable qui s'était fait avoir lors d'un marché avec un paysan (une année tout ce qui poussait au dessus de la terre pour lui, l'année suivante ce qui poussait en dessous. Moralité il n'avait rien eu du tout)
RépondreSupprimerLes pommes de terre et les tomates sont des solanacées, c'est pourquoi elles sont compatibles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solanaceae
De même que les fruitiers sont greffés sur des pieds plus résistants (par exemple pommier sur prunier). Mon pauvre père qui n'avait pas les doigts verts à ce sujet faisait des autogreffes de cerisier
Bon début de semaine, Tilia !
SupprimerTomates et patates dans la même famille.. Ça alors ! je n'y aurais jamais pensé. Merci d'avoir éclairé ma lanterne ;-)
SupprimerBises et bonnes promenades par ce beau temps retrouvé.
P.S. : cet après-midi, nous étions à la visite de la Coulée Verte. Stationnés en plein soleil, j'ai du abandonner une partie des explications de nos guides pour aller me réfugier à l'ombre des arbres, j'étais en train de mourir de chaleur !
Ton lien est brisé !
SupprimerTu n'avais pas pris ton petit parapluie avec toi ? Tu sais que comme la reine d'Angleterre qui évite le soleil tu as un teint de pêche (c'est ce que dit Stéphane Bern d'elle, je ne sais plus où j'ai lu cela, mais il ne te connais pas, il dirait la même chose de toi)
Hier, j'ai hésité à prendre mon ombrelle-parapluie, car s'il protège des rayons du soleil, par contre la chaleur s'accumule en dessous. J'avais donc opté pour mon blouson en coton et son grand capuchon, mais le résultat était le même :-(
SupprimerLa date passée, la ville a retiré la page qui mentionnait la visite de la Coulée Verte, normal ! Autant pour moi qui n'y ai pas pensé en indiquant ce lien. En voici un autre, mieux que le précédent. Tu ne perds pas au change :-)
Il est bien présent le Petit Prince bleu !
RépondreSupprimerSuperbe post, bravo.
Cath.
Bienvenue au grenier, Cath. Merci pour le bravo, il m'honore d'autant qu'il vient d'une pro de l'image.
SupprimerBonjour Tilia, "j'ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien" si tu étais allée voir au musée des Impressionnismes l'exposition "L'Impressionnisme et les Américains" lors de ta visite des jardins de Monet en juin 2014. Ta réflexion / le rouge m'y a ramenée, avec l'explication à propos du tableau de William Merritt Chase "Près de la plage, Shinnecock" que l'on voit sur le déroulant de photos sur ce lien >
RépondreSupprimerhttp://www.mdig.fr/fr/content/limpressionnisme-et-les-americains
Que le rouge est la couleur complémentaire du vert...
Fifi dit toujours que je mets une pointe de rouge dan mes photos, mais c'est tout à fait fortuit. D'ailleurs elle l'a redit aujourd'hui à propos d'une balise rouge, que je vois d'un autre oeil après être retournée sur place et après avoir lu ton commentaire
(Il ne m'étonnerait pas que, à défaut de Corot, Pissaro se soit baigné dans la Viosne qui passe à Osny ainsi que d'autres...
SupprimerLa Viosne me fait un peu penser à l'Orbiquet, elle n'est pas très longue mais a beaucoup de personnalité...)
J'attends ton prochain message avec impatience, que vas tu donc révéler que tu as découvert ?
Oui, nous avions bien visité l'expo "L'Impressionnisme et les Américains" lors de notre journée à Giverny, et Vernon, l'année dernière.
SupprimerEt (à mon tour d'avoir la mémoire qui flanche ;-)) il me semble avoir déjà dit quelque part (mais où ?..) que ce tableau de Childe Hassam intitulé Une Averse—rue Bonaparte, qui était accroché à l'entrée de l'expo, m'a frappée par ses dimensions et que, du coup, je suis restée un bon moment à l'admirer !
Les photos étant interdites, j'avais pris des notes à propos des tableaux qui m'ont intéressée... Mais il faudrait que j'entreprenne des fouilles archéologiques pour les retrouver !
Du point de vue de la longueur de leurs cours respectifs, la comparaison entre la Viosne et l'Orbiquet est pertinente. Avec ses 29,7 kilomètres, l'Orbiquet ne bat la Viosne que de 900 mètres ;-)
SupprimerFestina lente, je me hâte lentement dans l'élaboration de mon prochain billet. La tentation Pinterest est parfois trop forte ! Ces incartades me retardent pendant de longs moments durant lesquels, de fil en aiguille, je fais mille et une découvertes passionnantes, l'étonnante aventure de deux des quatre cadrans d’horloge du clocher de Bray-sur-Seine, par exemple ;-)
Coup de coeur pour le "petit prince bleu", un elfe qui s'est rendu visible juste pour te dire qu'il était là, même si les autres ne le voient pas.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il fait moins chaud dans ton grenier et que tu vas nous dévoiler encore quelques curiosités croustillantes !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Fifi a eu l’œil pour repérer cet ondin ! Une "imagique" fugitive, comme nous en offre parfois la nature.
SupprimerLa pluie est arrivée dans mon coin et je suis en train de préparer un 3e volet sur le site de la source de l'Orbiquet ;-))
Bises en retour
Il y a aussi plein de désastres du à l'eau en France. Lausanne risque moins. La ville est construite sur 3 collines. Mais, sait-on jamais, l'eau, en passant peut aussi inonder des caves...
RépondreSupprimerUn petit cou cou de Lausanne.
Coïncidence, hier justement j'ai mis en marque-pages photos de Daniel Berehulak sur les inondations au Pakistan.
SupprimerLes inondations dévastatrices deviennent de plus en plus fréquentes, dans presque toutes les régions du globe. Le dérèglement climatique en est le principal responsable, mais aussi hélas ! les constructions humaines anarchiques engendrées par l'appât du gain des promoteurs fonciers.
Que d'eau, que d'eau !!! Et quel billet que j'avais raté cet été ! En votant ton nom sur des blogs amis je me demandais pourquoi tu ne nous proposais plus de billet... Et je tombe sur le dernier ! Bravo Tilia ! Tu es incroyable et imbattable sur les histoires de cours d'eau, de moulins, de lavoirs et en particulier sur l'Orbiquet !!!
RépondreSupprimerA chaque visite ici, j'apprends énormément!! Merci Tilia !
A bientôt Bises
Coucou ! Enitram,
SupprimerTu as effectivement failli louper ce deuxième volet sur la source de l'Orbiquet (pour mémoire, le premier).
Heureusement que je procrastine à tout va pour l'élaboration de mon prochain billet, consacré... au site entourant cette source !
Nous y sommes retournés le 6 septembre et j'ai photographié les différents endroits que j'avais loupés les fois précédentes.
Maintenant il me reste à trier (parmi la centaine glanée) celles que je vais publier, puis à les mettre en forme (éventuellement régler la luminosité, réduire le format de 50%, ajouter un liseré, "signer"). Ensuite, rédiger le texte pour les accompagner.
Comme je l'avoue un peu plus haut à Cergie, c'est un boulot pour lequel je me hâte lentement... ce qui permet aux retardataires de profiter encore un peu de celui-ci ;-))
À tantôt, Enitram, bisous
Ta coulée verte et ses visites me fait penser que le WEnd prochain ce seront les journées du Patrimoine. Samedi nous sommes invités (mon mari du moins mais il m'emmène) à Versailles c'est la journée des sponsors si j'ai bien compris et il y aura les grandes eaux (je ne les ai jamais vues), j'espère que ce ne seront pas les vannes du ciel qui s'ouvriront en grand....
RépondreSupprimerDimanche, mon mari part en déplacement professionnel, j'irai peut-être revoir la résidence de Gérard Philipe en bord d'Oise à Cergy...
Il faudrait qu'il y ait une étude sérieuse sur les moulins de la Viosne, ce serait un bon sujet de thése... Le travail a été fait pour l'Orbiquet, ce qui m'épate est que l'énergie de l'eau est à la fois renouvelable et qu’elle ne s'use pas si l'on s'en sert...
SupprimerLa Viosne a trois sources, ce qui me fait penser à la Loiure qui en a aussi trois. Celles ci aurait pu couler vers la vallée du Rhône, la Loire en aurait seulement moins longue... J'ai découvert le "Nombre de Strahler", celui de la Viosne est de trois. Alors j'ai cherché pour l'Orbu=iquet, ce n'est pas indiqué sur Wiki, mais un de ses affluents est la Touque dont le rang de Strahler est de 3.... L'Orbiquet est donc un grand garçon (ou une grande fille, est-il (elle) féminin ou masculin ?) de rang de Strahler de 4 (au moins)
(Peut-être auras tu été derrière la grille côtoyer les chauves souris ?)
SupprimerJe ne serai pas là avant mercredi ou jeudi. Je couche à Belleville les deux prochaines nuits
"Bassins des Sources" c'est ainsi que s'appelle cet endroit que j'ai montré. Les anciens devaient savoir ce qu'ils faisaient....
SupprimerEn parlant de Versailles, tu me fais penser que je m'étais promis d'aller photographier les perles de verre de Jean-Michel Othoniel dans le bassin du Bosquet du Théâtre d'Eau.
SupprimerCe ne sera pas encore pour demain, vu ce que la météo nous annonce !
À La Folletière, pas question d'aller déranger les chauves-souris ! les grilles sont fermées à clefs et je suis trop corpulente pour passer entre les barreaux, seul mon appareil a pu le faire...
Comme tu peux le constater, j'ai reporté la publication de mes nouvelles photos de la source de l'Orbiquet au profit d'un sujet de la même région.
Pour moi, vu sa vigueur l'Orbiquet est masculin, sinon on l'appellerait l'Orbiquette :-))
La Viosne me semble plus calme mais tout aussi intéressante.
Il y aurait donc des sources qui alimentent le bassin de Boissy-l'Aillerie... C'est bien ce que je pensais, cet endroit a des points communs avec la forêt de Marly et ses alentours. L'eau sort de partout. Il y a une source dans la résidence voisine de la nôtre, dont le flux a dû être canalisé par le gardien le long de la haie, afin que notre parking ne soit pas inondé en permanence !
À bientôt Cergie