Deux semaines après avoir fêté le Nouvel An
les russes célèbrent « l’ancien Nouvel An »
Ancienne carte de Bonne Année russe,
datant des années 1900.
datant des années 1900.
L'Église orthodoxe russe n'a jamais abandonné le calendrier julien (qui a 13 jours de retard sur notre calendrier grégorien) et elle continue toujours à fonctionner "à l'ancienne" en célébrant la naissance du Christ dans la nuit du 6 au 7 janvier du calendrier civil.
De la même manière, le 14 janvier beaucoup de russes orthodoxes contemporains fêtent une seconde fois le Nouvel An.
C'est au cours de mes recherches à propos des différentes couleurs de la houppelande du père Noël sur les anciennes cartes de vœux (voir le billet précédent) que j'ai découvert les cartes de Nouvel An de l'époque soviétique.
L'occasion pour moi d'apprendre dans quel contexte se déroulait la fin d'année en Russie entre 1917 et 1991. Pour tout savoir sur la période de Noël au temps du régime soviétique, je vous invite vivement à lire cet excellent article.
En Russie, les premières cartes de fin d'année sont apparues à l'époque tsariste, vers la fin du XIXe siècle. Dès la parution du décret de 1894 autorisant leur envoi par le service postal, des artistes renommées ont participé à leur création. Les premières cartes postales de Noël russes ont été émises pour les œuvres de charité du Comité des Sœurs de la Croix-Rouge à Saint-Pétersbourg en 1898.
Mais dès le début de l'ère communiste, le Soviet suprême a fait campagne pour l’athéisme et tout a été mis en œuvre pour détourner le peuple de la religion. Noël n'est plus fêté et c'est au Nouvel an que des cadeaux sont offerts aux enfants.
À partir de 1917 les anciennes cartes de vœux souhaitant un Joyeux Noël à leurs destinataires ont été interdites et les cartes de Bonne Année aussi car considérées comme une coutume bourgeoise.
Définitivement prohibés par le gouvernement, les mots С Рождеством : Joyeux Noël ont totalement disparu de la sphère publique, remplacés par С Новым Годом! = Bonne Année !
Malgré tout, à partir de 1940 les cartes de Nouvel An sont peu à peu réapparues. Mais désormais ces cartes ne portent plus qu'un seul et unique souhait « С Новым Годом! » (prononciation approximative : s novim godôm !) Bonne année !
Officiellement, le Nouvel An a été de nouveau célébré à partir de 1937, quand il y a eu une décision conjointe du parti et du gouvernement au sujet de la célébration de la nouvelle année en URSS.
L'arbre de Noël a ses racines dans la mythologie germanique, pour laquelle le sapin symbolise le renouveau par le retour de la lumière au début de la nouvelle année.
Avant la révolution d'Octobre, l'Étoile de Bethléem à six, ou huit, pointes (voir ci-dessus et ci-dessous) était portée en tête des processions de Noël, ou par les enfants quêtant de maison en maison à cette occasion.
Or, dès 1918 l'église orthodoxe et son clergé ont été mis hors-la-loi et c'est l'étoile rouge à cinq branches (symbole de l'armée du même nom) qui désormais surmonte le sapin du Nouvel An, devenu un symbole, pour le pouvoir en place, du renouveau apporté par l'avènement du communisme en Russie.
St Nicolas (qui avait déjà été plus ou moins remplacé avant la Révolution par une sorte de bonhomme Noël russe) a été définitivement mis au rancart, au profit de « дед Мороз » Ded Moroz et de « Снегурочка » Snégourotchka, petite-fille de Grand-père Gel (en russe Ded est l'abréviation de « дедушка » signifiant Grand-père et Moroz signifie Gel) un personnage issu des anciens dieux slaves du vent, de l'hiver, du gel et de la nuit, qui fait désormais office de père Noël en Russie.
Ces deux personnages, Snégourotchka et Ded Moroz, viennent d'un conte russe du XVIIIe siècle. Sur les cartes de vœux, ils peuvent être représentés seuls chacun de leur côté, ou bien tous les deux ensemble.
Au vu de l'état de certaines cartes, il semble que le thème de Ded Moroz et Snégourotchka soit antérieur à la période soviétique. Quoi qu'il en soit, c'est un thème récurrent, un vrai classique des cartes russes pour la période des fêtes de fin d'année, avant, pendant et après l'URSS.
Ded Moroz étant à l'origine le dieu du Gel et de l'Hiver, si le froid se décide enfin à venir d'ici la fin de ce non-hiver 2015-2016, je consacrerai un billet aux cartes russes montrant Ded Moroz et Snégourotchka. car elles sont belles et très nombreuses.
Au fil des ans, le père Noël soviétique a été de plus en plus souvent représenté avec une houppelande rouge (couleur communiste par excellence) au lieu du traditionnel manteau bleu de Ded Moroz, personnage soupçonné de représenter une bourgeoisie cultivée perpétuant la tradition des contes folkloriques.
Accompagné ou non de Snégourotchka, le père Noël rouge soviétique (rien à voir avec le père Noël rouge occidental) est souvent mis en scène dans des décors illustrant les progrès de l'industrialisation et de la modernisation du pays,
Le plus gros de la production des cartes de vœux soviétiques a démarré au début des années 1950, avec deux thèmes abondamment illustrés à partir de cette période : Urbanisation et Industrialisation.
Les avancées technologiques et les appareils en résultant ont également fait partie des thèmes très illustrés par les cartes de vœux soviétiques.
Il y avait aussi les équipements en matière de communication, tel le service postal..
.. le télégraphe et..
.. les télégrammes..
.. le transport ferroviaire..
..le transport aérien..
..et la lunette astronomique, instrument préalable à la conquête spatiale.
Autre thème des cartes de Nouvel An à la gloire de l'URSS : la Course à l'Espace.
En 1957, le célèbre Spoutnik 1 a marqué le début de l'ère spatiale.
Le vaisseau soviétique Vostok 3KA a été lancé le 12 avril 1961 depuis le cosmodrome de Baïkonour, avec à son bord le cosmonaute Youri Gagarine.
En 1966, Luna 9 a été la première sonde spatiale à se poser en douceur sur le sol lunaire.
Après les cartes ci-dessus rendant hommage à Gagarine, ci-dessous l'apothéose de Ded Moroz dans une troïka tractée par trois engins spatiaux, en lieu et place des trois chevaux !
La conquête spatiale a été et demeure une des plus belles réussites de l'URSS, voir cet article de France Culture sur le sujet : Le temps des exploits de la Russie.
Les cartes de Bonne année ci-dessus et ci-dessous célèbrent un autre exploit de la Russie soviétique, la création de la branche nord du chemin de fer transsibérien : la « Байкало-амурская магистраль » Magistrale Baïkal-Amour (abrégé en БАМ sur le casque de Ded Moroz) prolongation dont la majeure partie des travaux s'est effectuée entre 1972 et 1984.
Les cartes publiées durant l'ère soviétique n'était pas exclusivement influencées par la propagande pour les grands travaux et la conquête spatiale. En voici la preuve avec les cartes ci-dessous, dont certaines ne sont toutefois pas dénuées d'allusions politiques, que vous noterez sans doute au passage...
Les quatre animaux ci-dessus se retrouvent sur nombre de cartes. Peut-être pour illustrer Kolobok l'équivalent russe de Le Renard et le Bonhomme de pain d'épices, un conte pour enfants également connu sous le titre Roule Galette.
La troïka de Ded Moroz attelée aux quatre animaux de Koloboc.
Ci-dessus, Ded Moroz porte une houppelande grise ou brune, couleurs neutres comme celles de la robe des moines, d'après ce qu'en a conclu une blogueuse russe qui s'est intéressée elle aussi à la question de la couleur d'origine de cette houppelande d'après les plus anciennes représentations de Ded Moroz.
Avant 1918, les mots paix « миръ » et monde « міръ» (ce dernier incluant le sens de "domaine intellectuel") étaient des homophones. Depuis la réforme orthographique russe de 1918 ils sont devenus des homonymes vrais « мир » МИР signifiant à la fois Paix et Monde.
Война и мир, (Voïna i mir) est le titre en russe de Guerre et Paix le célèbre roman de Tolstoï.
Ce que symbolise ce serpent couronné...
Pour bien terminer ce billet, j'ajoute quelques cartes de Bonne Année de l'époque tsariste et, en vous renouvelant mes meilleurs vœux pour 2016, je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui ont écrit de très gentils et sympathiques échos sur mon billet précédent
De la même manière, le 14 janvier beaucoup de russes orthodoxes contemporains fêtent une seconde fois le Nouvel An.
С Новым Годом! = Bonne année ! |
C'est au cours de mes recherches à propos des différentes couleurs de la houppelande du père Noël sur les anciennes cartes de vœux (voir le billet précédent) que j'ai découvert les cartes de Nouvel An de l'époque soviétique.
L'occasion pour moi d'apprendre dans quel contexte se déroulait la fin d'année en Russie entre 1917 et 1991. Pour tout savoir sur la période de Noël au temps du régime soviétique, je vous invite vivement à lire cet excellent article.
С Новым Годом! = Bonne année ! ancienne carte russe pour le Nouvel An 1903 |
En Russie, les premières cartes de fin d'année sont apparues à l'époque tsariste, vers la fin du XIXe siècle. Dès la parution du décret de 1894 autorisant leur envoi par le service postal, des artistes renommées ont participé à leur création. Les premières cartes postales de Noël russes ont été émises pour les œuvres de charité du Comité des Sœurs de la Croix-Rouge à Saint-Pétersbourg en 1898.
Сь Рождествомь Христовымь = Joyeux Noël ancienne carte de Noël russe, vers 1900 |
Ancienne carte de Noël russe (époque pré révolutionnaire) |
Mais dès le début de l'ère communiste, le Soviet suprême a fait campagne pour l’athéisme et tout a été mis en œuvre pour détourner le peuple de la religion. Noël n'est plus fêté et c'est au Nouvel an que des cadeaux sont offerts aux enfants.
С Новым Годом! = Bonne Année ! (carte de 1962 montrant la distribution publique des cadeaux aux enfants) |
À partir de 1917 les anciennes cartes de vœux souhaitant un Joyeux Noël à leurs destinataires ont été interdites et les cartes de Bonne Année aussi car considérées comme une coutume bourgeoise.
Définitivement prohibés par le gouvernement, les mots С Рождеством : Joyeux Noël ont totalement disparu de la sphère publique, remplacés par С Новым Годом! = Bonne Année !
С Новым Годом! = Bonne Année ! |
Malgré tout, à partir de 1940 les cartes de Nouvel An sont peu à peu réapparues. Mais désormais ces cartes ne portent plus qu'un seul et unique souhait « С Новым Годом! » (prononciation approximative : s novim godôm !) Bonne année !
Officiellement, le Nouvel An a été de nouveau célébré à partir de 1937, quand il y a eu une décision conjointe du parti et du gouvernement au sujet de la célébration de la nouvelle année en URSS.
Sur cette ancienne carte de Noël russe, l'Étoile de Bethléem à 8 pointes est portée en procession |
L'arbre de Noël a ses racines dans la mythologie germanique, pour laquelle le sapin symbolise le renouveau par le retour de la lumière au début de la nouvelle année.
Avant la révolution d'Octobre, l'Étoile de Bethléem à six, ou huit, pointes (voir ci-dessus et ci-dessous) était portée en tête des processions de Noël, ou par les enfants quêtant de maison en maison à cette occasion.
Or, dès 1918 l'église orthodoxe et son clergé ont été mis hors-la-loi et c'est l'étoile rouge à cinq branches (symbole de l'armée du même nom) qui désormais surmonte le sapin du Nouvel An, devenu un symbole, pour le pouvoir en place, du renouveau apporté par l'avènement du communisme en Russie.
St Nicolas (qui avait déjà été plus ou moins remplacé avant la Révolution par une sorte de bonhomme Noël russe) a été définitivement mis au rancart, au profit de « дед Мороз » Ded Moroz et de « Снегурочка » Snégourotchka, petite-fille de Grand-père Gel (en russe Ded est l'abréviation de « дедушка » signifiant Grand-père et Moroz signifie Gel) un personnage issu des anciens dieux slaves du vent, de l'hiver, du gel et de la nuit, qui fait désormais office de père Noël en Russie.
Ces deux personnages, Snégourotchka et Ded Moroz, viennent d'un conte russe du XVIIIe siècle. Sur les cartes de vœux, ils peuvent être représentés seuls chacun de leur côté, ou bien tous les deux ensemble.
Au vu de l'état de certaines cartes, il semble que le thème de Ded Moroz et Snégourotchka soit antérieur à la période soviétique. Quoi qu'il en soit, c'est un thème récurrent, un vrai classique des cartes russes pour la période des fêtes de fin d'année, avant, pendant et après l'URSS.
Ded Moroz étant à l'origine le dieu du Gel et de l'Hiver, si le froid se décide enfin à venir d'ici la fin de ce non-hiver 2015-2016, je consacrerai un billet aux cartes russes montrant Ded Moroz et Snégourotchka. car elles sont belles et très nombreuses.
Au fil des ans, le père Noël soviétique a été de plus en plus souvent représenté avec une houppelande rouge (couleur communiste par excellence) au lieu du traditionnel manteau bleu de Ded Moroz, personnage soupçonné de représenter une bourgeoisie cultivée perpétuant la tradition des contes folkloriques.
Accompagné ou non de Snégourotchka, le père Noël rouge soviétique (rien à voir avec le père Noël rouge occidental) est souvent mis en scène dans des décors illustrant les progrès de l'industrialisation et de la modernisation du pays,
Ded Moroz et Snégourotchka dans le rôle de la nouvelle année |
Le plus gros de la production des cartes de vœux soviétiques a démarré au début des années 1950, avec deux thèmes abondamment illustrés à partir de cette période : Urbanisation et Industrialisation.
Carte de 1952 célébrant, entre autres, le travail des ouvriers et des paysans |
Bonne Année 1959 par M. Yudin (un ouvrier soudeur et un lanceur de satellite) |
Bonne Année 1964 par Vladimir Zarubin |
Bonne Année 1980 par Vladimir Zarubin |
Bonne Année 1981 par Vladimir Zarubin |
Bonne Année 1985 par Vladimir Zarubin |
Les avancées technologiques et les appareils en résultant ont également fait partie des thèmes très illustrés par les cartes de vœux soviétiques.
La photo de reportage |
Le téléphone par K. Zotov, 1961 |
Le transistor FM, en 1970 |
Le taxiphone, en 1987 |
Il y avait aussi les équipements en matière de communication, tel le service postal..
почта (pôtchta) = courrier, ou bureau de poste. |
.. le télégraphe et..
Bonne Année par N. Stroganova et M. Alekseev, 1956 |
.. les télégrammes..
Les télégrammes de Bonne Année par A. Bazhenov, 1957 |
.. le transport ferroviaire..
Bonne Année par S. Gorlischev, 1979 |
..le transport aérien..
..et la lunette astronomique, instrument préalable à la conquête spatiale.
Autre thème des cartes de Nouvel An à la gloire de l'URSS : la Course à l'Espace.
Bonne Année par I. Kominarets, 1958 |
En 1957, le célèbre Spoutnik 1 a marqué le début de l'ère spatiale.
Bonne Année par V. Shubin, 1962 |
Le vaisseau soviétique Vostok 3KA a été lancé le 12 avril 1961 depuis le cosmodrome de Baïkonour, avec à son bord le cosmonaute Youri Gagarine.
URSS, en russe CCCP « Союз Советских Социалистических Республик » (Soyuz Sovetskikh Sotsialisticheskikh Respublik) |
En 1966, Luna 9 a été la première sonde spatiale à se poser en douceur sur le sol lunaire.
Bonne Année par Vladimir Chetverikov, 1978 |
Bonne Année par Vladimir Chetverikov, 1980 |
Après les cartes ci-dessus rendant hommage à Gagarine, ci-dessous l'apothéose de Ded Moroz dans une troïka tractée par trois engins spatiaux, en lieu et place des trois chevaux !
La conquête spatiale a été et demeure une des plus belles réussites de l'URSS, voir cet article de France Culture sur le sujet : Le temps des exploits de la Russie.
Les cartes de Bonne année ci-dessus et ci-dessous célèbrent un autre exploit de la Russie soviétique, la création de la branche nord du chemin de fer transsibérien : la « Байкало-амурская магистраль » Magistrale Baïkal-Amour (abrégé en БАМ sur le casque de Ded Moroz) prolongation dont la majeure partie des travaux s'est effectuée entre 1972 et 1984.
Ded Moroz et Snégourotchka |
Les cartes publiées durant l'ère soviétique n'était pas exclusivement influencées par la propagande pour les grands travaux et la conquête spatiale. En voici la preuve avec les cartes ci-dessous, dont certaines ne sont toutefois pas dénuées d'allusions politiques, que vous noterez sans doute au passage...
BonneAnnée par N. Stroganova et M. Alekseev, 1956 |
Les quatre animaux ci-dessus se retrouvent sur nombre de cartes. Peut-être pour illustrer Kolobok l'équivalent russe de Le Renard et le Bonhomme de pain d'épices, un conte pour enfants également connu sous le titre Roule Galette.
La troïka de Ded Moroz attelée aux quatre animaux de Koloboc.
Paix et Bonheur, message de Bonne Année 1956, par V. Govorkov |
Ded Moroz et Snégourotchka dans le rôle de la nouvelle année 1959 |
Bonne Année par Yu Prytkov et T. Sazonova, 1960 |
Ci-dessus, Ded Moroz porte une houppelande grise ou brune, couleurs neutres comme celles de la robe des moines, d'après ce qu'en a conclu une blogueuse russe qui s'est intéressée elle aussi à la question de la couleur d'origine de cette houppelande d'après les plus anciennes représentations de Ded Moroz.
МИР message de Paix pour le Nouvel An, par T. Gladkaya, en 1962 |
Avant 1918, les mots paix « миръ » et monde « міръ» (ce dernier incluant le sens de "domaine intellectuel") étaient des homophones. Depuis la réforme orthographique russe de 1918 ils sont devenus des homonymes vrais « мир » МИР signifiant à la fois Paix et Monde.
Война и мир, (Voïna i mir) est le titre en russe de Guerre et Paix le célèbre roman de Tolstoï.
Bonne Année par Yu Yasukevich, 1986 |
Bonne Année par Vladimir Chetverikov, 1987 |
Bonne Année ! 1989 |
Ce que symbolise ce serpent couronné...
Pour bien terminer ce billet, j'ajoute quelques cartes de Bonne Année de l'époque tsariste et, en vous renouvelant mes meilleurs vœux pour 2016, je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui ont écrit de très gentils et sympathiques échos sur mon billet précédent
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2016
Magnifique et beau reportage Tilia très surprise aussi de cette imagerie qui ressemble aux nôtres , entre légende et tradition c'est l'histoire d'un pays qui se déroule sous nos yeux dans chaque détail espoirs et survies se rencontrent Cela est très émouvant Merci infiniment pour cet énorme travail
RépondreSupprimerEffectivement sur ces cartes, annonçant toutes une "Bonne Année", apparait en filigrane l'évocation de la masse laborieuse de milliers d'ouvriers qui ont passé leur vie à bâtir des usines et à les faire tourner afin de moderniser l'ancienne Russie.
SupprimerEn rédigeant le compte rendu du voyage entre Moscou et Vladivostok de quelques écrivains français en 2010, Danièle Sallenave, l'auteur de "Sibir" (dont je termine actuellement la lecture) évoque tout au long de son récit, telle une basse continue, le douloureux passé de la Russie.
Merci, Arlette, pour la finesse de ton observation et pour ta fidélité au grenier.
Quelles trouvailles Tilia! Tu nous gâtes.
RépondreSupprimerMa préférée (de carte)? Probablement celle de Monsieur Pic Vert en train de relayer les messages en morse!
On célèbre également la nouvelle année aujourd'hui en Serbie: Srećna nova godina 2016!
L'ancien Nouvel An est effectivement célébré par les églises orthodoxes qui fonctionnent encore avec le calendrier julien : celles de de Jérusalem, de Russie, de Georgie, de Macédoine et de Serbie, ainsi que par la République monastique du Mont-Athos.
SupprimerLe Pic Vert dont tu parles à propos du pic tambourinant un message télégraphique sur la carte de Bonne Année (dessinée en 1956 par N. Stroganova et M. Alekseev) est peut-être un Pic Épeichette, beaucoup plus petit que le pivert, qui lui ne fait des trous dans les troncs que pour nicher et qui creuse le sol pour se nourrir de fourmis.
Quant au pic représenté par A. Bazhenov en 1957
il s'agit sans doute d'un Pic Épeiche mâle dont la tache rouge au bas du ventre n'est pas visible, ou a été omise.
Tu vois tout...
SupprimerAh ! Il n'y a que le web pour pouvoir réunir en une lecture si facile une si grande collection de cartes !
RépondreSupprimerPrête pour le 2 février ?
:D)
Toujours prête :-)
SupprimerVraiment bravo pour cette collection, il n'y a que toi pour trouver autant de richesses. La propagande a du mal à museler la créativité, c'est très intéressant de voir l'évolution au fil des années et des orientations politiques. Mais le père Noël a résisté. Merci encore Tilia
RépondreSupprimerNon, non, Françoise, il n'y a pas que moi ! les blogs russes ont des billets comportant des collections d'images souvent plus étendues que les miennes. Exemple ici, un billet, de la blogueuse qui s'est interrogée elle aussi à propos de la couleur d'origine de la houppelande du Père Noël.
SupprimerPurée ! La longueur !
RépondreSupprimerVais d'abord aller voir ta précédente publication.
Bises
:-))
SupprimerBisous
Ah, tu en as passé des heures à réunir toute cette documentation ! C'est formidable !Les symboles s'adaptent au contexte politique ou plutôt le pouvoir en place essaie de modeler les esprits à travers les symboles...
RépondreSupprimerJe vais revenir, Tilia, on épuise pas en une fois une si riche documentation :-)
Pour nous qui avons à présent connaissance de toutes les horreurs du système soviétique, notamment l'usage du travail forcé, la glorification du prolétariat sur certaines de ces images est un écran de fumée totalement révoltant.
SupprimerÀ bientôt, Fifi
Coucou Tilia.
RépondreSupprimerBen! Ding! Dong! On en découvre des choses dans ton grenier !
Da da tovarishch..
Et dire que notre propre calendrier a lui quatre jours de décalage suite à une erreur de transcription d'un moine.
A quelle époque vivons nous donc ?
Alors quand donc à eu lieu l’avènement ?
En toute franchise je dirais que jamais la chose ne m'a perturbé dans mon sommeille!
Bisous, A + ☼ ☼
Moi itou ;-)
SupprimerBisous, Daniel, à bientôt
Tiens, sur les dernières cartes, il y a un signe mou après le C... Très intéressant, comme d'habitude.
RépondreSupprimerPuis-je me permettre d'ajouter que "sneg" signifie "neige"? (Ce qui fait de la petite-fille du Grand-Père Gel une "Neigeounette", ou quelque chose comme ça.)
Effectivement ! sur toutes les cartes de l'époque tsariste il y a le signe dur "Ъ" après le "C" initial, ainsi qu'à la fin des deux autres mots, dans la formulation du souhait de bonne année "С Новым Годом!". Ce qui donne "СЪ НовымЪ ГодомЪ".
SupprimerPar contre, sur toutes les cartes datant d'après la révolution d'Octobre, le "Ъ" a été supprimé.
Il s'agit de la mise en application des Réformes orthographiques russes de 1917-1918, par lesquelles l'usage systématique du signe de dureté "Ъ" en fin de mot a été aboli.
Ces remarques sur l'alphabet russe me rappellent l'indice (ou le faux indice) du mouchoir portant l'initiale
SupprimerH
dans le roman d'Agatha Christie, le Crime de L'Orient-Express, dont tu as sûrement la solution en mémoire!
L'adaptation cinématographique par Sidney Lumet est récemment passée (de nouveau) à la télévision .
"Dans le train express Istanbul-Calais, un drame vient troubler la quiétude des passagers. M. Ratchett, un homme d'affaires américain, est retrouvé poignardé dans sa couchette. Une douzaine de personnes sont suspectées. Toutes ont un alibi, mais restent étrangement liées au meurtre. Passager du train lui aussi, Hercule Poirot mène l'enquête. Ses seuls indices : un mouchoir de femme marqué de l'initiale "H", un cure-pipe, un bouton d'uniforme, un peignoir de soie blanc et les cendres d'un message…"
Quelle belle collection !
RépondreSupprimerIl y en a certains que j'aime bien. Il aurait fallu que je prenne un papier et un crayon pour te les notées. Par exemple le petit garçon avec le téléphone.
Tu as fait un travail d'enfer.
Bises gelées.
Te connaissant, je parie que tu aimes bien aussi les trois dernières cartes de l'ancienne époque ;-)
SupprimerMaintenant que tu le précises, je vois effectivement un gamin au téléphone. Avant, comme la chapka lui fait une coiffure de fille, je pensais voir une gamine !
Un travail d'enfer, dis-tu... c'est pour me réchauffer of course :D
Bises, bien froides néanmoins
Très intéressant!
RépondreSupprimerQue de symboles et de codes, plus ou moins décelables: ou visibles, parfois moins que plus: merci pour ces décryptages.
Des décryptages plus détaillés et explicités par les questions-réponses des commentaires ci-dessus.
SupprimerComme toujours, ton billet est passionnant et on ne s'ennuie pas une seconde en le découvrant et le lisant. L'intérêt reste en éveil ! lol Quelle jolie collection de cartes tu as trouvée là ! (C'est vrai, on n'y pensais pas, mais Noël était quasiment hors la loi pendant l'URSS ! Triste époque...) Les cartes à la gloire de l'URSS... C'est un peu dommage, cela casse le charme lol mais bon...lol
RépondreSupprimerJe suis ravie que tu nous parles de Ded Moroz (que je connaissais sous le nom de Père Givre) et sa petite-fille Sniegourotska (ou ainsi que tu l'écris Snegourotschka) Il y a quelques années (mais le texte va devenir un album jeunesse) j'ai écris un ballet avec ce personnage, et d'après mes recherches de l'époque, je l'avais nommée Sniegourotska (j'avais aussi trouvé l'orthographe Sniegourotschka) la neige en russe se dit "snieg" (dans mon conte, elle déclenchait une tempête de neige). Ton billet me parle au fond du coeur...lol On m'avait demandé un petit ballet pour la période de Noël, et l'idée du conte a germé dans les rues, sous la neige, je suis entrée dans un salon de thé et j'ai écris mon histoire. On était en novembre tout devait être prêt pour le 18 décembre, aidée par une chorégraphe, ses petites élèves, et une costumière (je te raconterai mieux que cela par mail lol). C'est tout bébète tout simple, mais ton billet a réveillé ce joli souvenir. Merci Tilia ! Ah Sniegourotska !
Donc, pour en revenir à ces 2 personnages de la légende russe traditionnelle, Ded Moroz et sa petite-fille sont toujours en bleu et blanc, mais Sniegourostka peut être aussi uniquement en blanc. Et la Sniegouroska en rouge fait penser à Idun, la déesse des pommes de Jouvence que l'on voit dans les Noëls traditionnels Suédois.
Allez, j'arrête de bavarder lol Merci Tilia ! Gros bisous
Ravie que mon billet ait ressuscité ce beau souvenir de ta mémoire, pour notre plus grand plaisir.
SupprimerOui Nathanaëlle, tu as parfaitement raison, à l'origine, dans le conte recueilli par Alexandre Afanassiev, Sniegourotchka, la «Fille de neige» est habillée de blanc. C'est logique puisqu'elle prend naissance en animant le "bonhomme" de neige que ses parents viennent de façonner.
Bisous
Oops pardon, c'est un peu long...
RépondreSupprimerQuand on aime, on ne compte pas ;-))
SupprimerJe me plains du manque de temps et j'en ai honte devant ce billet magnifiquement illustré Tilia
RépondreSupprimerj'aime cette ambiance des cartes - avant l'ère soviétique- ce bonhomme hiver et la petite fille neige, on ressent le climat de ces grandes steppes.
je ne sais pas quel mot russe se dit pour rouge mais c'est une couleur importante et le coin "rouge" doit être celui du poêle qui réchauffe donc très important !
j'aime l'image de la petite paysanne qui se balance sous le fer à cheval.
Grand merci à toi pour cette page, je vais maintenant lire les liens.
Je te souhaite une bonne nuit dans l'hiver qui approche sournoisement cette année
Pour répondre à ta question sur le rouge, j'ai recherché l'article sur la Place Rouge. Dans "Origine du nom" il apparaît que l'ancien mot pour désigner la couleur rouge signifiait à la fois "rouge" et "beau"...
SupprimerLe style des trois dernières cartes, qui datent d'avant la révolution bolchevique, est très proche de celui des cartes qui se faisaient en France, en Angleterre, ou en Allemagne, avant (et même après) la guerre de 14-18. Il y a une énorme différence avec celles qui sont apparues en Russie soviétique après 1940 !
Bises nocturnes, de presque pleine lune (glaciale ! mais le temps va changer..) et belle fin de semaine, Josette
passionnant! le tapis volant et la fusée...!!!:)))
RépondreSupprimertu as aussi une collection de cartes chez toi?
le garçonnet avec les cochons et les trèfles ,le fer à cheval, deux thèmes autrichiens de mon enfance....
merci pour ce grand travail...!
Non, pas de collection de cartes de vœux anciennes chez moi.
Supprimerpour toi, chère Elfi !
Et qui c'est la Reine des Cartes Postales de Noël ?????
RépondreSupprimerC'est Tilia, évidemment !
Bon, je n'ai fait que "survoler" ta collection, je m'y poserai plus longuement à tête reposée !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
La reine des collectionneuses, je vaux bien... quoique, dans ce domaine les russes me battent d'une bonne longueur ! Pas la reine des créatrices dans ton genre, en tout cas ;-)
SupprimerBises, à bientôt Christineeeeee
Très intéressant! Mais où trouves-tu toutes ces références des cartes de voeux soviétiques?
RépondreSupprimerSnegourotchka, c'est aussi le conte de la petite fille de neige que le vieux couple sans enfants façonne , fillette qui disparaît avec le retour des beaux jours.
Où je trouve ces cartes de Nouvel An soviétiques ?.. sur les sites russes, pardi ! Ou bien sur celui-ci.
SupprimerLe conte que tu cites est l'une des sources de la légende de Sniegourotchka. Je vais en parler dans mon prochain billet ;-)
Donc tu connais, comprends et pratiques le Russe ?
SupprimerMeuuh non ! je ne suis pas du tout russophone. Sur les sites russes, je me contente de copier les images et j'utilise la traduction automatique de gougueul pour les légendes.
SupprimerCependant, j'ai tout de même dû me pencher sur l'alphabet cyrillique. Quant au signe de dureté, j'ai eu la chance de trouver l'article correspondant dans Wikipédia, comme tu as pu le constater si tu as suivi le lien indiqué à Bismarck.
Il y a pas mal d'articles concernant la langue russe dans Wikipédia et quelques très bon sites sur la toile expliquent les bases pour lire en cyrillique, mais je n'en suis pas encore là ! Quand je vois le mot "Снегурочка" j'ai encore trop tendance à lire Chéripoïka, au lieu de Sniegourotchka :D
Que c'est beau cette collection de cartes de voeux à l'époque où on n'en envoie plus beaucoup. Et ce thème russe est passionnant. J'espère que comme l'hiver a l'air de s'installer on aura droit à la rallonge promise !
RépondreSupprimerUne question. Dans un paragraphe tu écris :
"Accompagné ou non de Snégourotchka, le père Noël rouge soviétique (rien à voir avec le père Noël rouge occidental) est souvent mis en scène dans des décors illustrant les progrès de l'industrialisation et de la modernisation du pays"
Tu dis 'rien à voir avec le père noel rouge occidental' et pourtant l'iconographie est incroyablement pareille, c'est frappant sur la carte que tu postes sous ce paragraphe. N'est-il pas évident qu'il y a eu au moin des influences artistiques ?
Chose promise chose due, je travaille actuellement à mon billet sur Sniegourotchka, même si l'hiver tourne de nouveau à l'automne dans ma région (aujourd'hui, par exemple, brouillard et crachin toute la journée).
SupprimerLa ressemblance entre Ded Moroz et le père Noël occidental n'est qu'apparente. Si la racine commune à l'un comme à l'autre est bien Saint Nicolas, elle bifurque lorsque, aux alentours de 1900, apparaissent les deux figures profanes que sont, d'une part Santa Claus et, d'autre part Ded Moroz issu, lui, des anciens dieux slaves du Gel et de l'Hiver (et non pas de Saint Nicolas).
D'ailleurs, en russe, Ded Morozest le nom qui désigne le personnage qui fait office de père Noël en Russie. Ce qui prouve, si c'était nécessaire, qu'il ne s'agit pas du même personnage que Santa Claus.
À l'origine, vu qu'il est issu des dieux de l'Hiver, Ded Moroz est vêtu de bleu avec des broderies blanches. Peu à peu (influence du communisme, dont le rouge est la couleur emblématique ?..) sa houppelande devient rouge ; mais elle garde ses broderies, des étoiles dorées le plus souvent, et ses garnitures de fourrure sont souvent beiges (au lieu de blanc pour Santa Claus.
Merci !
SupprimerQuelles merveilles et quel dépaysement ! Tout d'abord les cartes anciennes traitées comme des icônes : richement enluminées... Il y a peu de cartes qui ne soient pas urbaines ou industrielles, il y en a seulement trois qui soient avec un sujet nature : deux avec ours et une avec lapin
RépondreSupprimerEt le thème du trèfle est intéressant pour les cartes de nouvel an d'autant que, cette année ,mon mari a adopté une de mes photos avec trèfle pour en faire sa carte de voeux 2016.
Ici sur mon blog jardin >
http://jardin-de-marguerite.blogspot.fr/2011/10/le-bonheur-est.html
Le trèfle n'est-il pas un des très nombreux synonymes de l'argent en tant que monnaie ?
Supprimer"Le blé, le trèfle, l'oseille ça veut dire le fric... l'argent" (Paul Vialar Clara et les Méchants, 1958)
Il est vrai que le trèfle est synonyme d'argent mais surtout il symbolise la chance (quoiqu'il m'arrive de trouver des trèfles à 4 feuilles régulièrement et partout, dans la nature comme dans les pelouses, et même au coin de notre maison).
SupprimerJe me suis intéressée au pourquoi du trèfle irlandais, c'est plutôt les trois feuilles qui sont considérées, la connotation celtique >
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A8fle_irlandais
Je n'ai rien trouvé sur le trèfle en Russie, sauf l'allusion au trèfle arctique dont se nourrissaient volontiers les troupeaux...
La fortune, la santé, l'amour (pour la perpétuation), le pouvoir voilà ce qui unit toutes les civilisations
Le trèfle, sur les cartes de vœux du Nouvel An, pour moi c'est surtout la prospérité (donc la chance) qui faisait partie des formules traditionnelles en Lorraine.
Supprimer« Bonne année et bonne santé, joie et prospérité et le paradis à la fin de vos jours ». Une formule toujours employée par les québecquois.
À propos de la prospérité, les Vosgiens ajoutaient « "la prospérité, c'est un cochon à la cheminée toute l'année, un bon grenier plein de pommes et une échelle pour y monter !" »
Amusant!
SupprimerLe film
Clara et les Méchants, ou Bourreaux d'enfants, de Raoul André(1958) ,
avec MINOU Drouet est passé hier soir sur GULLi.
Ce doit être une curiosité ( j'ai regardé autre chose)
Nous avons regardé "Clara et les méchants" :
Supprimerune curiosité mais plus encore...
Bref, un film touchant.
Boris et moi, nous nous sommes régalés, d'ailleurs Boris me demande de te remercier pour ce billet. C'est magnifique et un énorme travail.
RépondreSupprimerNous t'embrassons :)
Un compliment qui me va droit au cœur !
SupprimerMerci à vous deux
Bises
Quelque soit l'époque politique ou révolution technique, la magie des fêtes est toujours présente !
RépondreSupprimerIl y a beaucoup de cartes qui emportent une adhésion spontanée par l'harmonie du dessin et des couleurs. Quelques unes moins, liées plutôt à l'urbanisation et à l'industrialisation. Un coup de coeur tout particulier pour les dernières et celle surtout, de la petite fille faisant de la balançoire dans le vieux fer à cheval usé ♥
Merci encore, Tilia pour ce magnifique travail de documentation. Ton blog est une référence pour qui a envie de creuser un thème.
Bisous chaleureux ! (Le poêle aide à réchauffer l'atmosphère de la maison :-)
Ce sont pourtant ces cartes liées à l'urbanisation et à l'industrialisation de la Russie soviétique qui ont attiré ma curiosité, au point de me faire, comme tu le dis si bien, "creuser" le sujet ;-)
SupprimerMerci pour le compliment et pour ton attention soutenue au grenier.
Bises bien radoucies (tu vas pouvoir faire des économies de bois) et belle semaine, Fifi
C'est tout de même assez drôle que Noël ait été détrôné après la révolution et remplacé par le nouvel an. Le père Noël par un autre personnage, un personnage de conte.... Et les petits anges ? Il y en a pas mal tout de même sur ces cartes...
RépondreSupprimerIl est dur de renoncer à faire la fête sous prétexte de rigueur et de... laïcité. Le besoin s'en fait sentir au moment où l'hiver n'a pas encore dit son dernier mot...
Les anges que tu vois se trouvent sur les cartes de la période pré-révolutionnaire, au début du billet.
SupprimerSur les cartes de l'ère soviétique il n'y a plus un seul ange.
Par contre, le sapin est devenu le symbole de l'année nouvelle et il figure en bonne place, il apparaît même sur les cartes glorifiant le travail des ouvriers, soudeurs ou maçons.
Tu as raison de proposer un retour sur tous les commentaires et tes réponses Tilia encore et toujours des éclairages passionnants...
RépondreSupprimerMerci pour tout ce travail supplémentaire de précisions et pour répondre aux interrogations des uns et des autres ! J'ai été ravie de retrouver la formule de voeux lorraine dont j'avais le souvenir assoupi dans ma tête mais tu l'as réveillée et elle chantonne dans ma tête à présent. Eh oui, comme pour une récitation enfantine, il y a une musique qui va avec :-))
RépondreSupprimerUn blog vraiment intéressant et richement illustré par cette belle collection de cartes postales.
RépondreSupprimerUne vraie richesse.