Dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, le musée des Beaux-Arts de Caen présente cette année une rétrospective de l’œuvre de Frits Thaulow.
L'ampleur de cette exposition est une première, en ce qui concerne ce peintre norvégien dont les tableaux n'ont jamais fait l'objet d'une exposition en Norvège, et encore moins en France.
C'est grâce à Nathanaëlle que j'ai eu connaissance (il y a déjà quelques années) du talent de Frits Thaulow peintre de l'eau.
En visitant le mois dernier l'exposition de Caen, à la fin du parcours j'ai eu le plaisir de découvrir qu'en dehors des paysages enneigés et des rivières, Thaulow avait également une prédilection pour les ambiances nocturnes.
En complément de son voyage en Norvège, Miss Yves (qui a vu l'expo Thaulow à Caen bien avant moi) en a tiré une série de reportages que je vous invite à découvrir si ce n'est déjà fait. C'est grâce à elle que vous pouvez voir ci-dessous le panneau d'information concernant la partie finale de l'exposition où sont présentés les nocturnes qui m'ont enchantée (ma photo de ce panneau s'étant malheureusement avérée floue).
C'est le texte de ce panneau que je reprends ci-dessous, afin de le commenter et surtout de l'illustrer.
En 1906, le critique d’art Maurice Guillemot voit en Frits Thaulow un maître de « la nuit des cités désertes, [de] la petite lumière qui veille, [de] la vitre solitaire qui flamboie, [de la] lampe de poète ou d’ouvrière, [de la] prunelle vivante parmi le silence et l’ombre ; il aimait ainsi le décor d’une pensée imprécise, énigmatique, vers quoi la rêverie allait. »
Les termes employés par Maurice Guillemot "petite lumière qui veille", "vitre solitaire qui flamboie", "lampe de poète" et surtout "rêverie" font penser à la pensée de Gaston Bachelard, notamment dans La Flamme d'une Chandelle, petit opuscule où je viens de relever (p. 17) "Avec la lampe, nous rentrons au gîte de la rêverie du soir dans les demeures de jadis, les demeures perdues mais qui sont, dans nos songes, fidèlement habitées."
Frits Thaulow peint la nuit et ses ambiances multiples : tantôt à la seule lumière de la lune, tantôt à l’aide d’une lampe à acétylène.
Les tableaux faits sans le secours de l'éclairage sont peints à la tombée de la nuit, au crépuscule ou pendant la pleine lune.
Les tableaux réalisés à la lumière d'une lampe sont teintés d'une lueur bleu foncé violacé irréelle, dont de nombreux peintres nordiques sont considérés, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, comme des spécialistes.
Thaulow est l'un des très grands parmi eux, aux côtés de son ami et compatriote Erik Werenskiold.
Bien que j'aime beaucoup les nocturnes de Thaulow, lors de ma visite de l'exposition au château de Caen, c'est le réverbère d'Erik Werenskiold qui s'est ancré le plus durablement dans ma mémoire.
Mais poursuivons jusqu'au bout cette petite série de crépuscules et ambiances nocturnes de Frits Thaulow.
Au terme de cette promenade parmi les images de Frits Thaulow baignant dans la clarté lunaire, je dois vous conter une chose extraordinaire. Depuis mon billet intitulé "En attendant l'expo", il s'est écoulé beaucoup plus de temps que prévu. Allez savoir pourquoi...
Ce n'est que dimanche dernier, en parcourant les collections permanentes du Musée des Beaux-Arts de Rouen (après avoir visité l'exposition Manet, Renoir, Monet, Morisot... Scènes de la vie impressionniste) que j'ai compris pourquoi mon billet sur Frits Thaulow était toujours à l'état de brouillon.
Souvent, lorsque le retard s'installe indéfiniment, parce que je repousse sans cesse le moment d'entreprendre une chose, il y a une bonne raison à cela. Quelque chose comme une rencontre qui attend son heure.
En l’occurrence, c'est dans la salle réunissant une partie de la collection de tableaux impressionnistes du Dr Barnes et quelques ferronneries du musée Le Secq des Tournelles, que m'attendait cette Vieille Fabrique qui vient à point pour ponctuer mon billet et dont je me suis demandée pourquoi elle se trouve là au lieu de faire partie de l'exposition Thaulow (qui se poursuit actuellement jusqu'au 26 septembre au musée des Beaux-Arts de Caen).
N.B. : Parmi les tableaux présentés dans ce billet, ceux dont la légende porte un astérisque (*) font partie de l'exposition à Caen, les autres non. Mes photos n'égalant pas la qualité de celles des professionnels, j'ai préféré vous présenter celles de meilleure qualité que j'ai pu trouver sur la toile.
L'ampleur de cette exposition est une première, en ce qui concerne ce peintre norvégien dont les tableaux n'ont jamais fait l'objet d'une exposition en Norvège, et encore moins en France.
Le Soir* Frits Thaulow - 1893 Lillehammer Kunstmuseum |
C'est grâce à Nathanaëlle que j'ai eu connaissance (il y a déjà quelques années) du talent de Frits Thaulow peintre de l'eau.
Ambiance du soir Frits Thaulow - 1893 collection privée |
En visitant le mois dernier l'exposition de Caen, à la fin du parcours j'ai eu le plaisir de découvrir qu'en dehors des paysages enneigés et des rivières, Thaulow avait également une prédilection pour les ambiances nocturnes.
Le soir à Quimperlé, bretonne sur le Pont Fleuri* Frits Thaulow - vers 1902 collection privée |
En complément de son voyage en Norvège, Miss Yves (qui a vu l'expo Thaulow à Caen bien avant moi) en a tiré une série de reportages que je vous invite à découvrir si ce n'est déjà fait. C'est grâce à elle que vous pouvez voir ci-dessous le panneau d'information concernant la partie finale de l'exposition où sont présentés les nocturnes qui m'ont enchantée (ma photo de ce panneau s'étant malheureusement avérée floue).
C'est le texte de ce panneau que je reprends ci-dessous, afin de le commenter et surtout de l'illustrer.
En 1906, le critique d’art Maurice Guillemot voit en Frits Thaulow un maître de « la nuit des cités désertes, [de] la petite lumière qui veille, [de] la vitre solitaire qui flamboie, [de la] lampe de poète ou d’ouvrière, [de la] prunelle vivante parmi le silence et l’ombre ; il aimait ainsi le décor d’une pensée imprécise, énigmatique, vers quoi la rêverie allait. »
Nuit à Dieppe Frits Thaulow collection privée |
Les termes employés par Maurice Guillemot "petite lumière qui veille", "vitre solitaire qui flamboie", "lampe de poète" et surtout "rêverie" font penser à la pensée de Gaston Bachelard, notamment dans La Flamme d'une Chandelle, petit opuscule où je viens de relever (p. 17) "Avec la lampe, nous rentrons au gîte de la rêverie du soir dans les demeures de jadis, les demeures perdues mais qui sont, dans nos songes, fidèlement habitées."
Landsby i måneskinn (Village au clair de lune) Frits Thaulow - vers 1897 collection privée |
Ville au clair de lune Frits Thaulow - vers 1896 Musée Rodin (lire la notice) |
Frits Thaulow peint la nuit et ses ambiances multiples : tantôt à la seule lumière de la lune, tantôt à l’aide d’une lampe à acétylène.
Nuit Frits Thaulow - vers 1880 Musée de l'Ermitage, St Pétersbourg (voir les autres tableaux et la notice) |
Les tableaux faits sans le secours de l'éclairage sont peints à la tombée de la nuit, au crépuscule ou pendant la pleine lune.
Clair de lune à Beaulieu Frits Thaulow - 1904 collection privée |
Les tableaux réalisés à la lumière d'une lampe sont teintés d'une lueur bleu foncé violacé irréelle, dont de nombreux peintres nordiques sont considérés, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, comme des spécialistes.
Thaulow est l'un des très grands parmi eux, aux côtés de son ami et compatriote Erik Werenskiold.
Lampadaire public* Erik Werenskiold - 1900 Nasjonalgalleriet, Oslo |
Bien que j'aime beaucoup les nocturnes de Thaulow, lors de ma visite de l'exposition au château de Caen, c'est le réverbère d'Erik Werenskiold qui s'est ancré le plus durablement dans ma mémoire.
Mais poursuivons jusqu'au bout cette petite série de crépuscules et ambiances nocturnes de Frits Thaulow.
Kveldstemning, Dieppe (Atmosphère du soir, Dieppe)* FritsThaulow - entre 1894 et 1898 Nasjonalgalleriet, Oslo (notice du musée) |
Måneskinn, Dieppe (Clair de Lune, Dieppe)* FritsThaulow - entre 1894 et 1898 Nasjonalgalleriet, Oslo (notice du musée) |
Canal à Venise Frits Thaulow collection privée |
Dieppe, place du Marché après l'orage Frits Thaulow collection privée |
Messe de minuit Frits Thaulow - 1901 collection privée |
Kveldstemning fra Beaulieu (Atmosphère du soir à Beaulieu) Frits Thaulow - 1901 Nasjonalgalleriet, Oslo (notice du musée) |
La diligence, Place Marbot, Beaulieu-sur-Dordogne Frits Thaulow - 1904 collection privée |
Soirée Frits Thaulow collection privée |
Havnen-i-Dieppe (Port de Dieppe) Frits Thaulow collection privée |
Clair de Lune Frits Thaulow collection privée |
Au terme de cette promenade parmi les images de Frits Thaulow baignant dans la clarté lunaire, je dois vous conter une chose extraordinaire. Depuis mon billet intitulé "En attendant l'expo", il s'est écoulé beaucoup plus de temps que prévu. Allez savoir pourquoi...
Ce n'est que dimanche dernier, en parcourant les collections permanentes du Musée des Beaux-Arts de Rouen (après avoir visité l'exposition Manet, Renoir, Monet, Morisot... Scènes de la vie impressionniste) que j'ai compris pourquoi mon billet sur Frits Thaulow était toujours à l'état de brouillon.
La Vieille Fabrique Frits Thaulow Musée des Beaux-Arts de Rouen (notice) |
Souvent, lorsque le retard s'installe indéfiniment, parce que je repousse sans cesse le moment d'entreprendre une chose, il y a une bonne raison à cela. Quelque chose comme une rencontre qui attend son heure.
L'étrange goût du Docteur Barnes accrochage inédit dans une salle du musée des Beaux-Arts de Rouen |
Panneau d'information dans un coin de la salle |
En l’occurrence, c'est dans la salle réunissant une partie de la collection de tableaux impressionnistes du Dr Barnes et quelques ferronneries du musée Le Secq des Tournelles, que m'attendait cette Vieille Fabrique qui vient à point pour ponctuer mon billet et dont je me suis demandée pourquoi elle se trouve là au lieu de faire partie de l'exposition Thaulow (qui se poursuit actuellement jusqu'au 26 septembre au musée des Beaux-Arts de Caen).
Pour celles et ceux qui n'ont pas la possibilité de se rendre à Caen
N.B. : Parmi les tableaux présentés dans ce billet, ceux dont la légende porte un astérisque (*) font partie de l'exposition à Caen, les autres non. Mes photos n'égalant pas la qualité de celles des professionnels, j'ai préféré vous présenter celles de meilleure qualité que j'ai pu trouver sur la toile.
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2016
merci,merci,merci... une découverte! les scènes en perspective sont mes préférés..pour voir tout avec plus d'attention..à ce soir...biz
RépondreSupprimerun très grand merci Tilia... je ne connaissais que les peintures de neige et je découvre une femme à Quimperlé, j'ignorais beaucoup de ce peintre et ta citation de Bachelard est parlante !
RépondreSupprimerje passe tout à l'heure pour regarder la vidéo
je t'envoie des bises rafraîchies du matin
Un peintre de l'eau qui peignait à l'huile !
RépondreSupprimerC'est surtout le peintre de la nuit.
Beaucoup de talent ce peintre méconnu de moi comme beaucoup d'autres d'ailleurs.
J'aime beaucoup le premier tableau "la nuit" parce qu'il me rappelle une maison longère dans laquelle je suis allée en vacances dans le Morvan (là où à 9 ans je fus paysanne comme je te l'ai raconté par mail).
J'aime aussi "le canal à Venise" et "la vieille fabrique".
Les autres sont un peu tristounets pour moi mais j'aime assez aussi "un soir à Qumperlé".
Je repasserai pour la vidéo, moi aussi.
Bises estivales !
On ne s'en lasse pas!
RépondreSupprimerMerci pour tous ces compléments (sur lesquels je reviendrai posément) et pour le lien vers mon blog.
La vue de Venise nous renvoie à l'installation que tu as montrée en lien , toujours sur mon blog.
J'aime beaucoup ton parti pris pour les billets courts.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup aussi le rendu de l'eau dans le tableau reproduit sur l'affiche.
A-t-il commencé à peindre, Frits, tôt l'eau ?
Quelle série !
Chassez le naturel, il revient au galop !
SupprimerOui, sans doute a-t-il commencé à peindre tôt l'eau, Frits ;-))
Comme Bichel, c'est ce que je me suis di : "Tiens, un post long !"
SupprimerAh, le jeu de mots de Bichel !
SupprimerMagnifique exposition !
RépondreSupprimerFascinante la manière dont le peintre arrive à rendre des ambiances nocturnes. On s'y sent à l'aise, en sécurité comme au coeur d'un mystère complice et aimant.
J'aime tout particulièrement, Le soir à Quimperlé, Le lampadaire, Village au clair de lune, Nuit à Dieppe, Messe de minuit, Atmosphère du soir
Bien-sûr, je ne connaissais pas ce peintre.
Merci Tilia !!!
Bonne fin de semaine à l'abri de la chaleur.
Merci Tilia Je ne connaissais ce peintre et ses atmosphères de nuit , beaucoup de tendresse et de mélancolie dans ses paysages et cette exposition est un bienfait qui apporte un complément à cette époque il serait intéressant de savoir un peu plus de son parcours et des amis je reviendrai voir la vidéo Belle soirée
RépondreSupprimerUne totale découverte ! A Caen ! Nous aurions pu y aller ensemble !!! Mais maintenant cela fait un peu loin pour moi...
RépondreSupprimerBelle exposition !
Le lampadaire me rappelle, celui, petite, que je devais dépasser pour rentrer chez moi et il me restait 200 m à faire...
Bonne soirée et je file chez Missyves
Contente de savoir que pour toi aussi les lampadaires étaient une présence réconfortante, quand tu étais gamine, et que tu en as gardé un bon souvenir.
SupprimerOh que oui, c'est de la virtuosité ! Je suis sous le charme ! (cela fait 2 fois que je viens lol)
RépondreSupprimerJ'ai visionné plusieurs fois la vidéo, je suis ravie, merci Tilia ! Même si je suis totalement Ok avec Olivier Mériel, sur d'un coté, l'incertain du tourbillon dont il nous parle, et la fin d'un cycle, de l'autre, j'ajouterai tout de même que les eaux de Thaulow sont vivantes, elles bougent, elles vibrent, on les voit bouillonner, courir... De ce point de vue là, pas d'abstrait là dedans, c'est très figuratif ! (et j'en bave d'admiration lol)
Même si on ressent les interrogations de l'artiste sur chaque toile, quelle maîtrise ! J'admire Thaulow depuis bien longtemps, il fait partie de mes peintres favoris, j'admire pratiquement tout de son oeuvre, et là, tu nous montres quelques toiles que je ne connaissais pas du tout ! (ah tant pis je t'en ai chipé 3 pour ma "collec perso" lol, merci Tilia) Ah les merveilles !
Gros bisous à toi et mille mercis pour toutes ces beautés ! Quel extraordinaire billet !
Non pas 3, 4 ! J'en ai chipé 4 ! Roooo !
SupprimerPeintre de l'eau, ou peintre de la nuit et des clairs de lune, moi aussi Frits Thaulow m'enchante.
Supprimer"Atmosphère du soir à Beaulieu" et "La diligence, Place Marbot, Beaulieu-sur-Dordogne", aurais-tu noté quelque chose de bizarre sur ces deux tableaux ? Pour l'instant, personne n'a encore rien remarqué, cependant...
Bon dimanche Nathanaëlle, malgré cette monstrueuse canicule qui joue les prolongations (plus pour longtemps heureusement). D'après la météo, dès lundi on va enfin retrouver des températures raisonnables. Courage ! on tient le bon bout.
P.S. : N'oublie pas de me dire quels sont les 4 tableaux que tu ne connaissais pas du tout (ceux que tu as "chipés" :-)) ça m'intéresse vraiment
Ah mais oui ! Maintenant que tu le soulignes, je n'avais pas prêté attention à la diligence, c'est quasiment la même ! Il a repris son dessin en changeant juste le chargement sur le toit, ni vu ni connu lol mais on lui pardonne tout de même ! lol C'est Thaulow ! lol Mais cela n'a pas échappé à l'oeil de Tilia ! lol
SupprimerAlors je t'ai chipé : Le Soir (1893) Nuit à Dieppe et Clair de Lune, je ne les connaissais pas, et j'ai pris aussi Ville au Clair de Lune. Merci Tilia !
Thaulow devait être inspiré par la pleine lune, il est vrai que les lumières de la pleine lune sont extraordinaire, on y voit parfois presque comme au petit matin, c'est troublant, et il a parfaitement su dépeindre ces atmosphères à la fois bleutées et mystérieuses, et puis c'est beau tout simplement beau, admirable, il savait regarder et interpréter cet artiste là !
Encore merci Tilia, gros bisous et belle fin de dimanche...
"Nuit à Dieppe" est mon préféré, j'aime énormément le reflet de la lampe dans la flaque d'eau.
SupprimerQuant à "Kveldstemning fra Beaulieu (Atmosphère du soir à Beaulieu)" j'ai mis un sacré bout de temps pour comprendre ce que représente la grosse tache noir au-dessus du cheval blanc. Ce n'est qu'en découvrant (plus tard) "La diligence, Place Marbot, Beaulieu-sur-Dordogne" que j'ai fini par piger :-))
Bisous, Nathanaëlle, bonne soirée pour toi aussi, la température devient enfin plus clémente !
Oui le reflet de la lampe dans la flaque et les étoiles dans le ciel ! Splendides, les étoiles !
SupprimerLa tache noire est sur les 2 tableaux ! Mais sur le 2e je l'avais pris pour la silhouette du cocher... Il faut que j'ajuste mes lunettes, tu mets le doigt sur plein de trucs que je n'avais pas remarqués... Et pourtant on ne voit que ça ! lol En fait (à ma décharge lol) je regarde surtout tout ce qui crée l'atmosphère, (ah les lumières de Thaulow !) et les sujets passent au 2e plan ! lol
Bon ben je ne vois pas ce que c'est ce truc noir... Visiblement c'est rattaché à la diligence puisque on le voit sur les 2 tableaux...
A demain, il est tard, je ne réfléchis plus lol
Gros bisous Tilia !
Donc je te laisse chercher encore un peu avant de te donner mon avis ;-)
SupprimerBises et bon lundi (les températures se sont enfin rafraîchies, mais pas pour très longtemps, hélas !)
Il y a comme un halo de lumière sur la croupe du cheval, et ceci sur les 2 oeuvres, je me demande si ce ne serait pas le "phare" de la diligence, mais en même temps, il serait gros tout de même... Et suspendu en l'air... A part cela, je ne vois pas quoi...
SupprimerOui la température est supportable, mais hélas pas de pluie de prévue d'ici 15 jours... peut-être dimanche prochain un orage si tout va bien... Oh que c'est sec ! Mon jardin est pourtant arrosé chaque jour mais la pelouse a pas mal de jaune et la terre est sèche de chez sèche... C'est triste c'te saison ! Triste et hideux.
Allez courage, le vert reviendra. Gros bisous Tilia
Exactement ! c'est ce "spot" de lumière blanche sur la croupe du cheval qui a fini par éclairer ma lanterne et me faire penser au phare de la diligence.
SupprimerC'est vrai que ce phare est un peu gros et que le peintre ne s'est même pas donné la peine de représenter la fixation qui doit logiquement le relier à la diligence.
Mais quand on voit comment il a représenté le fouet du cocher dans le premier tableau (cette espèce de corde blanche qui parait fixée à la fois au phare et au toit de la maison) inutile de persister à essayer de comprendre le pourquoi du comment :D
Merci pour la promesse de verdure. Justement, aujourd’hui je me désolais de voir l'état des pelouses qui ont été tondues il y a environ un mois et sur lesquelles l'herbe n'a pas repoussé d'un centimètre :-(
Bisous et bonne fin de soirée, Nathanaëlle
Donc, c'est bien ça ! lol En effet, il faut deviner ce que le dessin suggère, cela reste de l'impressionnisme... lol Et c'est ça aussi que j'aime dans l'impressionnisme, et puis chez Thaulow, c'est tellement réussi ! Parce que tout y est, et rien n'est approximatif, tout est vrai et même parfois sublimé, comme ces atmosphères de pleine lune, ces lumières, ces reflets, c'est magnifique !
SupprimerPromesse de vert, je ne sais quand..Snifff... Pas avant Octobre j'imagine, j'ai regardé le site de MétéoFrance, vers chez moi, le cagnard (ah vi : 27° !) est là jusqu'au 13 septembre... snifff
Pluie et fraicheur où êtes vous ?
Gros bisous Tilia, bon courage...
Merci pour cette découverte, pour moi qui ne connaissais pas ce peintre. J'adore sa peinture, notamment ses scènes de nuit. Et tu n'as pas à rougir de tes photos, si tu n'avais pas mis d'astérisque, franchement, je n'aurais pas fait la différence.
RépondreSupprimerMerci pour nous avoir fait découvrir ce peintre que je ne connaissais pas! J'aime beaucoup la toile Dieppe après l'orage, il sait saisir et rendre quelque chose dans l'air et la lumière! Merci
RépondreSupprimerUn peintre qui avait de quoi te séduire avec ses ambiances nocturnes et l'imprécision qui favorise l'imagination et la rêverie.... A coté de cela une tendance à la rigueur de la composition, de longues fuyantes.... 1847-1906, c'est un contemporain de Degas (1834-1917) quasi, j'avais fait un messge sur ce dernier au tout début de Cergipontin >
RépondreSupprimerhttp://cergipontin.blogspot.fr/2006/06/degas-saint-valery-sur-somme.html
Le rapprochement des points de vue est troublant.... J'aime beaucoup aussi les petits personnages suggérés, et leur coiffe blanche
(Merci pour la stratégie -gagnante ?- de la chenille de l'Azuré de la sanguisorbe... Le monde des insectes est très inventif ! Et parfois le végétal n'est pas en reste : les violettes exploitent aussi les fourmis en leur offrant un petit cadeau pour qu'elles transportent leurs graines et en favorisent la dispersion)
SupprimerUne présentation vidéo remarquable, en peu de mots, d'images essentielles et grâce au rythme soutenu, on a l'impression d'avoir compris l'essentiel en très peu de temps :-)
RépondreSupprimerSur la vidéo, j'aime le tableau de neige et celui de la rivière. Magnifiques !
RépondreSupprimerBises
Coucou Tilia.
RépondreSupprimerSuper, merci pour la découverte de ce peintre dont j'ignorais tout...
Bon dimanche.
A + ☼
Bonsoir Tilia, me voici revenue pour regarder la vidéo que je n'avais pas eu le temps de visionner. Intéressantes analyses surtout / les vides pleins et la neige. Je ne me souviens plus ce que disait Monet à propos des ombres qui étaient bleues (?). Le tabeau de neige que tu montres me fait penser à la Pie qui est au musée d'Orsay et que j'ai vue lors de la rétrospective très complète consacrée à Monet au Grd Palais (les ombres sur la neige y sont bleues comme on les obtient en photographie) Ce tableau m'avait beaucoup... impressionnée
RépondreSupprimerLe pont fleuri de Quimperlé qui est la ville natale de mon gendre me rappelle la promenade que nous avons faite et que je me suis penchée sur la rivière pour regarder les fleurs, des érigérons surtout, une merveille ! Quant à la série sur Dieppe, la ville n'a guère changé, la place du marché, les rues avec les échoppes, le port, le temps semble s'être arrêté...
Supprimer(Seulement sur le front de mer les bâtiments ont été détruits lors de la seconde guerre mondiale et reconstruits)
Ce n'est pas le pont fleuri mais le pont Fleuri... J'ai retrouvé mes photos de 2007, je me suis contentée des érigérons et aussi de la belle halle de Quimperlé... Il faudrait que je prenne le temps de les montrer quelque part un jour....
SupprimerBonjour Tilia, j'espère que tu t'es bien remise de ta chute et que tu n'as fait de malaise vagal (c'est arrivé une fois à mon mari qui a dégringolé un escalier avec un gros bouquet dans chaque main, il a eu un bleu tellement énorme en plus qu'il lui est descendu le long de la jambe - un bleu c'est du sansg - et qu'il a fait rire son médecin lorsqu'il l'a vu)
RépondreSupprimerMa vosine en tombant d'un escabeau s'est cassé le poignet et a été opérée, bras immobilisé bien longtemps. J'ai glissé moi-même dans l'escalier de notre gite de vacances dans le Morvan, plus de peur que de mal (mais un peu courbatue tout de même)
Je fais très attention lorsque je porte certaine paire de chaussure avec des semi=elles de crêpes, en temps de pluie elles sont dangereuses, notamment sur le joli marbre dont les villes raffolent en guise de pavés ; mais on ne pense pas toujours à poser le pied bien à plat....
SupprimerIl y a tjrs à découvrir lorsqu'on repasse te voir... L'affichage de la ferronnerie avec les tableaux... Je remarque les affreux cadres qui dénotent avec la modernité des oeuvres, qui me rappellent ceux du musée d'Orsay, notamment un citron de Manet riquiqui avec un cadre immense.... J'avais apprécié l'affichage de l'exposition au Grand Palais, "Vienne 1900 : Klimt, Schiele, Moser, Kokoschka" aussi pour les matières des cadres, leur somptuosité
RépondreSupprimerBon week-end, Tilia !
Des scènes de nuit absolument magnifiques. Merci pour cette découverte et le travail de recherche autour d'un artiste que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerTu as fait une chute ? J'espère que ce n'est rien de grave.
Je t'embrasse
Merci, chère Nadezda, pour ta visite et ta sollicitude. Lors de ma chute lundi dernier, j'ai eu beaucoup de chance et, à part mon dos qui n'a guère apprécié la blague, rien de bien grave.
SupprimerEn te souhaitant un bon rétablissement, moi aussi je t'embrasse.
Merci tilia pour ta visite chez moi :)
RépondreSupprimerEt merci pour ce partage magnifique, des tableaux d'une grande profondeur et d'une ambiance vraiment dramatique!
Je te souhaite un excellent weekend!
Merci Tilia pour ta participation poétique à l'image ♥ J'avoue que j'ai un énorme coup de coeur pour cette celle-ci (faite avec téléphone :-)
RépondreSupprimerElle signifie quelque chose comme un moment de grâce, de "coeur à coeur avec la nature", comme tu le dis si justement. Et puis, il y a mon petit rayon de soleil à moi :-)
J'ai vu chez Lucie que tu avais fait une chute :-( Tu as eu de la chance, pas de membre cassé ! Cela va très vite...J'essaie d'être prudente mais bon parfois on se hâte de façon inappropriée et vlan ! Une copine s'est cassée une jambe en décrochant un rideau et en marchant sur le rideau qui trainait au sol...
RépondreSupprimerAutre point glissant, les passages piétons et autres bandes blanches, la peinture est glissante...et bien-sûr les chaussures aussi peuvent être plus ou moins "casse-gueules". Enfin tu quitte pour probablement un gros bleu, ça suffit !
Je t'embrasse Tilia !
J'ai hâte comme toi que les températures automnales s'installent pour de bon.
Oups ! "tu es quitte"
RépondreSupprimerQuitte pour la peur.. et quelques courbatures lombaires, accompagnées de douleurs dorsales engendrées par mon brutal effondrement sur le fondement !
SupprimerBises, toujours aussi chaleureuses en cette nouvelle journée caniculaire (grrrr !)
Quel merveilleux complément aux billets de Missive. J'ai d'autant plus apprécié que j'ai eu la chance d'aller voir l'exposition avec une amie hollandaise de passage à Caen.
RépondreSupprimerJe te dédierai un petit billet sur cette expostion. Comme nombre de tes lecteurs j'ai beaucoup aimé "Le soir à Quimperlé" aujourd'hui 3La Villeneuve Braouïc".
Si tu as la chance d'aller voir l'exposition Tchchoukine tu verras encore un tableau de Frits Taulow: "Le Boulevard de la Madeleine" A signaler la présence d'une grande et d'une petite diligence... et d'un discret réverbère...
Grand merci Thérèse, pour l'information sur l'exposition de la collection Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton. Si j'y vais, ce sera une première pour moi car je n'ai encore jamais visité d'expo dans ce musée plutôt dédié à l'art contemporain
Supprimeraujourd'hui "La Villeneuve Braouïc".
RépondreSupprimerJ'écris des bêtises, "La Villeneuve Braouïc" c'est l'endroit où se rendait la famille, ma mémoire défaille.
Console-toi, tu n'est pas la seule à avoir une mémoire fantasque !
SupprimerDejan, ma moitié, fut marqué par ces lumières blanches de lampes à acétylène repérées sur les bateaux des pêcheurs au large de Brach en Croatie pendant ses étés au bord de la mer.
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