lundi 22 octobre 2012

Premier acte, planter le décor


© travail personnel, ne pas copier SVP


Telle une diva, la belle et mystérieuse dame du XIXe siècle, dont certain(e)s d'entre vous attendent impatiemment l'apparition, s'attarde encore dans les coulisses de ce grenier. À la fin de ce billet, j'ai parlé de l'enquête que je mène à son sujet depuis que son portrait m'a subjuguée et des préludes à son histoire, dont ce billet-ci fait partie.
Mes investigations se poursuivent, mais les informations concernant cette dame sont tellement disséminées sur la toile que je peine à les rassembler pour tenter de reconstituer son histoire. Enfin, tout cela sera révélé ici dans quelque temps, c'est promis.

En attendant, voici le décor dans lequel la somptueuse Madame X
évoluera en arrivant en France.


Vue générale, prise du rond-point des Champs-Élysées
Paris et ses environs, 1858” album de lithographies (23 vues de l'album)


Ce décor, c'est le Paris du Second Empire avec...
 
Place de la Concorde, vue prise de la terrasse des Tuileries


...les salons (littéraires, artistiques ou tout simplement mondains) et...

Intérieur d'un salon rue de Gramont
Charles Giraud - 1858
(collection privée)


...tous les lieux de rencontre et de divertissement de la haute société, telle la traditionnelle promenade au bois de Boulogne, où il était de bon ton de se montrer, à pied, à cheval, ou en calèche.

Amazone au Bois de Boulogne
Alfred Dedreux
(d'autre amazones d'Alfred Dedreux à admirer sur cette page)


Autre décor pour les aventures de Madame X, Biarritz, transformé en station balnéaire à la mode par l'engouement de l'impératrice Eugénie pour ce petit village de pêcheurs qui avait l'avantage de la rapprocher de son Espagne natale.

Biarritz, les bains du Port Vieux
lithographie, troisième quart du XIXe siècle


Tout au long du Second Empire, de grandes réceptions furent données au Palais des Tuileries et au château de Versailles, ayant pour principal objectif de rehausser l'image de la France auprès des autres cours d'Europe. Une image que le règne pantouflard de Louis-Philippe avait rendue bien terne.


Dîner aux Tuileries
Eugène Viollet-le-Duc - huile sur toile
Musée Carnavalet


Cependant ces réceptions, si fastueuses soient-elles, ne suffisaient pas à développer le rayonnement de la France dans le monde. Aussi, suivant l'exemple de Londres et de New-York, en 1853 Napoléon III décréta que la France aurait également son Exposition Universelle en 1855.

C'est à l'occasion de cette exposition que la reine Victoria et le prince Albert effectuèrent leur première visite officielle en France.

Souper à Versailles en l'honneur de la reine d'Angleterre, le 25 août 1855
Eugène Lami - aquarelle
Musée national du château de Versailles


Avec la réception de la reine Victoria à Versailles, la première Exposition Universelle française fut une excellente répétition pour la véritable grande expo universelle du Second Empire, celle de 1867. Entre temps, il y eut une autre réception royale à Versailles.

En 1864, à l'occasion de l'inauguration de la première liaison ferroviaire franco-espagnole, Napoléon III invita le roi et la reine d'Espagne à Paris.

Le spectacle des grandes eaux, assorti d'un grandiose feu d'artifice (produit par Désiré-François Ruggieri) fut offert en leur honneur dans le parc du château, le 21 août 1864. Cet évènement resta longtemps dans les mémoires des spectateurs qui eurent la chance d'y assister, dont la belle Madame X faisait probablement partie.



Les Grandes Eaux illuminées au bassin de Neptune en l’honneur du Roi d'Espagne, le 21 août 1864
Eugène Lami - huile sur toile
Musée national du château de Versailles


En 1867, pour sa seconde Exposition universelle, la France n'accueillit pas moins d'une vingtaine de souverains étrangers dans la capitale.

Ces séjours impériaux et royaux achevèrent de prêter à la vie parisienne de cette période déjà si animée et si brillante, un éclat qu'elle n'avait jamais connu et qu'elle n'a jamais retrouvé depuis. Ce fut vraiment l'apothéose d'une capitale et d'un régime.
(Comte Fleury et Louis Sonolet, La société du Second Empire, Albin Michel)

Les Souverains venus à Paris pour l'Exposition de 1867
Charles Porion - 1895
Musée national du château de Compiègne (notice)

Ci-dessus, le tableau de Charles Porion présente (de gauche à droite) Léopold II de Belgique,  Guillaume Ier de Prusse, François Joseph 1er d'Autriche, Napoléon III, Alexandre II de Russie, Ismaïl Pacha vice-roi d'Égypte, Édouard VII prince de Galles.

Le soir du 10 juin il y eut une grande fête de nuit dans les salons et les jardins du palais des Tuileries, éclairés "a giorno" pour la circonstance.

La façade du palais flambait sous l'éclat de ses illuminations. Les rampes de gaz accusaient les bandeaux, corniches, chambranles et couronnements des fenêtres. Des lignes de lumière bordaient les allées du jardin. La vieille demeure des rois apparaissait transfigurée dans une grandiose apothéose de feu. Dans les massifs s'allumaient des feux de Bengale et toutes les branches d'arbres soutenaient des lanternes de couleur. 
(Comte Fleury et Louis Sonolet, La société du Second Empire, Albin Michel)

Fête de nuit aux Tuileries, le 10 juin 1867
Pierre Tetar van Elven - vers 1867
Musée Carnavalet


On avait établi dans la cour un escalier à double révolution qui montait jusqu'au balcon du pavillon de l'Horloge. Des hommes en uniforme, des femmes en crinoline recouverte de gaze ou de soie claire ne cessaient d'en monter et d'en descendre les degrés. Le nombre des invités ne dépassait pas six cents. Tous les salons leur étaient ouverts : la galerie de Diane, la salle du Trône, la salle des Maréchaux, la salle du Premier Consul, la galerie de la Paix et jusqu'aux boudoirs de l'appartement de l'Impératrice. 
(Comte Fleury et Louis Sonolet, La société du Second Empire, Albin Michel)

Fête de nuit aux Tuileries (détail)
© photo Tilia

Au premier plan du tableau, l'impératrice Eugénie s'avance au bras du tsar Alexandre II, tandis que derrière elle l'empereur converse avec le roi de Prusse Guillaume 1er. À gauche, l'homme vêtu à l'orientale est sans doute le sultan ottoman Abdülaziz, à moins qu'il ne s'agisse du vice-roi d'Égypte Ismaïl Pacha.

Toutes ces têtes couronnées se retrouvèrent attablées au palais pour le souper servi dans la salle de théâtre complétement transformée et merveilleusement décorée.

Fête officielle au palais des Tuileries pendant l'Exposition Universelle de 1867
Henri Baron - aquarelle
Musée national du château de Compiègne (lire la notice de la BNF)

Une estrade dressée au fond avait été réservées aux souverains et aux princes héritiers.


Une soirée aux Tuileries - Henri Baron (détail)

Les autres invités occupaient le parterre. Durant tout le repas, les chœurs de l'Opéra se firent entendre, masqués par des tentures et groupés derrière une fontaine jaillissant au milieu d'un odorant massif de fleurs.
(Comte Fleury et Louis Sonolet, La société du Second Empire, Albin Michel)


Une soirée aux Tuileries - Henri Baron (détail)


Pour clôturer ce billet consacré en partie à la "Fête Impériale", voici un morceau qui se trouvait au programme de la première partie du grand festival musical couronnant l'Exposition Universelle de 1867.

Il s'agit du Chant des Soldats du "Faust" de Gounod


"Gloire immortelle de nos aïeux"
Chœurs de l'Armée Française et du Capitole de Toulouse
Orchestre du Capitole de Toulouse, dirigé par Michel Plasson



Le prochain billet sera publié la veille d'Halloween
d'ici là portez-vous bien et à bientôt



©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012

57 commentaires :

  1. Formidable évocation du Paris des oisifs ou des riches, le Paris des lumières et des fêtes grandioses...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On parlait récemment chez vous de toutes ces têtes couronnées qui vivent aux frais du contribuable. Il en faut bien un peu de ces parasites, pour faire rêver les pauvres gens de bien tels que votre Lucie.
      Merci pour le "formidable" Chri, et bonne soirée

      Supprimer
    2. Merci à vous de l'associer Tilia mais telle que je l'ai connue elle aurait été sur les barricades et dans la masse des communards, plutôt!

      Supprimer
  2. J'ai fait ton beau voyage que la peinture rend lumineux, mais je n'aime pas ce monde !
    Je préfère le premier Bonaparte (Badinguet c'est le second en pire).
    Je cherche la dame.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que ce soit au XIXe ou dans les siècles suivants, la jet-set se rend toujours aussi insupportable par sa méconnaissance, voire son mépris, des classes laborieuses.

      Quant à Napoléon III, en lisant les confidences de la princesse de Metternich, j'ai compris que les trois quarts des choses qui sont reprochées à Badinguet ne sont que le résultat de la bigoterie de Badinguette. Catho jusqu'à la moelle, légitimiste et fan de Marie-Antoinette, "Ugénie" appuie le retour à l'ordre moral prêché par les curés et, chose plus grave, elle pousse à la roue pour l'expédition du Mexique où l'église comptait bien conserver sa position par l'intermédiaire de Maximilien, alors que Juárez ne l'entendait pas de cette oreille !

      Pour ce qui est de la guerre de soixante-dix, elle a sottement fait partie de ceux qui croyaient que la France possédait encore une armée digne de ce nom capable de battre la Prusse, alors que Napoléon III savait à quoi s'en tenir et n'a tenté le tout pour le tout que contraint et forcé par les évènements.

      Contrairement à son oncle, Napoléon III n'était pas un va-t-en guerre. Mais c'était un chasseur (autant de gibier que de femmes) et cela ne me le rend pas vraiment sympathique, c'est le moins que je puisse dire.

      Supprimer
  3. Woooow ! Je sens que je vais adorer lire l'histoire de cette Madame X, tu viens de planter somptueusement le décor, il met l'eau à la bouche pour la suite... Les tableaux et gravures que tu as choisis pour illustrer ce billet sont superbes. Donc, notre Madame X fera son apparition pour Halloween... Rassure nous, ce n'est pas une sorcière, lol
    Bises et belle soirée Tilia, merci pour ces merveilles !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nan ! Madame X n'est pas une sorcière et le billet d'Halloween n'aura aucun rapport avec elle :)
      Il va falloir que je m'attèle sérieusement à la première partie de ses aventures si je veux que toute son histoire soit dévoilée avant Noël !
      Bisous et bonne nuit chère Nathanaëlle
      (contente de voir que ton ordichéri est réparé, je commençais à m'inquiéter de ton silence)

      Supprimer
    2. Je plaisantais, car tu as dû choisir une dame de la haute société, et certainement une jolie femme, mais forcément une dame à histoires puisque la sienne, forcément riche, va nous tenir en haleine jusqu'à Noël ! wowooooow ! J'attends avec impatience l'acte deuxième...

      Vi ! :) L'ordichéri va mieux, il est rentré samedi à la maison lol On lui a changé le disque dur, il n'avait pas de virus, mais son médeccin n'avait jamais vu ce problème. Et je patauge avec les nouveaux logiciels...Roooo ! Du coup, il plante ! Bisous Tilia

      Supprimer
  4. La Comtesse de Castiglione ?

    Madame de Rute ?

    La princesse Mathilde ?

    La duchesse de Morny ?

    Judith Gautier ?

    Louise Michel ?

    Cora Pearl ?

    Célestine Galli-Marié ?

    Céleste Mogador ?

    Augusta Mary-Anne Holmès ?

    Hortense Schneider ?

    Varva Rimsky Korsakov ?

    Elle est peut-être là-dedans...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas d'indice, à partir de ce méli-mélo?
      Je pencherais pour la première de la liste

      Supprimer
    2. La dame est-elle "mystérieuse "par la vie q'elle mène ou qu"elle met en scène?
      ou
      "mystérieuse "parce que son identité n'est pas connue?
      Dans le cas 1, la Comtesse de Castiglione cadre bien avec les bals aux Tuileries Etc

      Sinon...

      Relu , dans cette perspective quelques passages des mémoires de Valérie Feuillet
      (A suivre)

      Supprimer
    3. La Comtesse de Montebello ?

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Alban_de_Villeneuve-Bargemon

      Supprimer
    4. Comme je te vois bien "accrochée" par cette mystérieuse beauté, je vais te répondre par mél.
      J'ai cherché ton adresse dans ton profil pour t'envoyer une missive, mais je ne l'ai pas trouvée (un comble, non ? :)). Par contre tu trouveras la mienne dans le mien (de profil)

      Supprimer
  5. Que de feux, et bien de la poudre aux yeux. Et dire que quelques années plus tard, tout ce beau monde allait s'entre-tuer. Une de nos malheureuses périodes de l'Histoire.

    RépondreSupprimer
  6. des aquarelles lumineuses!..comme les lustres...

    RépondreSupprimer
  7. C'est le feuilleton de l'automne... Avec...

    Décors de choix...
    Faste et lumières...
    Riches toilettes...
    Mondanités...
    Suspens...

    On attend l'épisode II !

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment trouves-tu l'Amazone au bois de Boulogne ?..

      Patience pour l'épisode II :)

      Bises (au kilomètre) Christineeeeeeeeee

      Supprimer
    2. M A G N I F I Q U E !

      Je fais suivre le lien à ml... qui collectionne tout ce qui touche à la monte en amazone :
      Rebiseeeeeeeeees !

      Supprimer
    3. Quelle belle évocation! Et c'est un plaisir de retrouver en contexte cette belle amazone de de Dreux!
      Si vous voulez en voir d'autres, je lui avait consacré un article avec d'autres élégantes de cette époque
      http://www.eroschevauxpassion.com/article-quelques-amazones-de-dreux-86677155.html
      Bonne journée!

      Supprimer
    4. Merci Christineeeeee, très bonne idée !
      J'ai mis un lien vers le site de ML dans la légende du tableau.
      Bisouuuuuuus

      Supprimer
  8. Merci pour cette rétrospective imagée (en plus) de l'Histoire de France... Bonne journée Bises

    RépondreSupprimer
  9. Post somptueuse, Tilia !
    Je suis un peu de l'avis de Bichel dans son premier commentaire. C'était beau, fastueux et pendant ce temps là le peuple crevait la dalle.
    Les peintures sont magnifiques et j'aime les détail des robes des dames de la haute sur l'une d'entres elles.
    Le pense que ta femme mystérieuse oeuvrait dans le théâtre.
    J'ai une idée que je te donne par mail.
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas vraiment d'accord pour dire que le peuple "crevait la dalle" sous le Second Empire. Il suffit de parcourir cet article pour se faire une opinion objective.
      Je vais aller voir ta proposition, mais je peux dire d'ores et déjà que non, désolée, Madame X n'était ni comédienne, ni tragédienne, pas même cantatrice ! D'ailleurs, beaucoup de points de la biographie que je tente de restituer en épluchant les documents d'époque
      la concernant demeurent obscurs.
      Bises et à très bientôt, Claude

      Supprimer
  10. Il ne s'agit surement pas de moi :D (au moins une réponse vraie)
    Quel décor de théâtre et dire que tout ça existait vraiment. Dans la première photo des Champs, Paris a un air de village où s'élèvent quelques clochers,on reconnait certains coins qui n'ont finalement pas trop changé!
    Pour le reste, c'est un monde féerique comme si on représentait certaines idées sur papier glacé qui couvre une autre vie moins pimpante en vérité.
    Bon, ce n'est pas tout, je vais essayer de chercher cette madame X, bien que certains indices restent malgré tout mystérieux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si les vues de Paris en 1858 t'intéressent, il faut cliquer ici, faire défiler les images et zoomer dessus. C'est passionnant.

      Madame X doit conserver son mystère jusqu'au moment où elle fera son entrée dans mon grenier :)

      Supprimer
  11. Réponses
    1. Le but de mon billet n'est pas de démasquer avant l'heure celle dont j'ai bien du mal à tenter de reconstituer l'histoire.
      Si tu avais lu ma réponse à Claude, tu n'aurais pas proposé Pauline, elle a assez raconté sa vie dans ses souvenirs et sa biographie est parfaitement connue :)

      Supprimer
  12. Bichel est comme moi, il aime bien les devinettes.
    C'est bien de savoir que sous Napo III, les gens mangeaient à leur faim.
    J'avais pensé à LM parce qu'elle avait été écuyère.
    Bonne journée !

    RépondreSupprimer
  13. Quelle belle idée cette évocation devinette!
    Alors, vivement la suite!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le mystère fait partie du charme de Madame X :)
      La suite est encore à l'état de brouillon !

      Supprimer
  14. Passionnée d´histoire à notre grand bonheur.

    Ah ! Tilia, maintenant il faut déchiffrer pour publier ce commentaire, mes yeux fatiguent...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ma passion pour la peinture qui m'amène à farfouiller dans les recoins de l'Histoire, alors qu'à l'école ce n'était pas ma matière préférée.
      Comme quoi l'Art mène à tout :)

      Supprimer
  15. Merci pour les liens sur mon blog, Tilia.
    J'avais été sur celui du musée ; par contre je n'arrive pas à ouvrir la notice du chardonneret.

    RépondreSupprimer
  16. Toujours magnifiquement documenté Bravo
    et suis toujours étonnée du travail de peinture de nos peintres de cette époque Quel travail !!! un avant -goût de l'exposition au Musée d'Orsay que je compte voir
    Merci pour le lien suis très honorée Arlette

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour tes félicitations, Arlette.
      L'expo d'Orsay me tente aussi.
      Le lien ? dans "Allez voir si j'y suis ?.. une manière pour moi d'avoir toujours l'œil sur les nouvelles publications des blogs que j'apprécie :)

      Supprimer
  17. Cette époque voit un essor de la photographie très important.
    Ce témoignage ne mériterait-il pas de ne pas se limiter à la peinture ?
    (JDCPE)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sans doute... mais après ça tu te plaindrais que mon billet est trop long :)
      Le moment venu, il y aura deux photos de Mme X.
      J'envisage aussi les portraits des personnes qu'elle a côtoyées.
      De toute manière son histoire va paraître en plusieurs épisodes. Celui-ci n'est que le décor.
      (JDCPE : je dis ça pour ?... )

      Supprimer
  18. Bon, une bonne chose, voilà le décor campé et on attend maintenant la Dame !!!
    D'image en image je me croyais vivre à cette époque ! Remarquable ton décor !!!
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton appréciation favorable, je suis contente que le décor te plaise.
      Maintenant le plus dur reste à faire, pour qu'enfin cette belle intrigante fasse son apparition ici ! Patience, donc...
      Bisous, à bientôt Enitram

      Supprimer
  19. J'aime le lever de rideau illustré par la première image.
    Une scène, un décor un peu naïf qui fait fait penser à une entrée de marionnettes. C'est toi, Tilia, la montreuse d'images qui anime ce théâtre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le décor de cette image (confectionnée par mes soins) est un projet de décoration datant de 1853 pour un salon de musique à l'hôtel Galliéra (autrement dit Matignon) signé Félix Duban, à voir ici.

      Supprimer
  20. Je ne peux pas dire que j'aime le le chasseur mais le Va-t-en guerre, le boucher de l'Europe, ne m'est pas plus sympathique!
    Le décor est planté, on attend l'actrice!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'actrice est une belle étrangère, il faut lui laisser le temps de parvenir jusqu'ici :)

      Supprimer
  21. Bonjour Tilia,

    Je me suis régalée et j'ai pris en notes bien des choses pour y revenir lorsque je préparerai ma présentation du Second Empire, car vous disposez de ce qui me fait cruellement défaut en ce moment : le temps pour lire et potasser, et cela se voit dans votre billet si riche de détails et de peintures fort bien choisies.

    J'attends aussi la suite avec impatience, même si je devrai attendre la fin de semaine pour prendre le temps de lire votre prochain billet avec toute l'attention que vos posts méritent!

    Bonne semaine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'histoire de Madame X sera plus focalisée sur la petite histoire (les mœurs de la Cour et de la "haute-société") que sur la grande, ce qui ne correspond peut-être pas à votre attente...
      Bonne semaine également, Marie-Josée.

      Supprimer
  22. P.S. Vous qui êtes une pro en matière de blog, vous devriez être à même de retirer la nécessité de transcrire des caractères qui sont de plus en plus illisibles... c'est ce à quoi Alba faisait allusion. Il me semble que c'est vous qui m'aviez indiqué comment procéder. Si cela réapparaît dans mon propre blog, pourriez-vous me l'indiquer s'il-vous-plaît? Peut-être que cela se réinstalle périodiquement...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Au sujet du captcha, c'est une protection contre le spam et j'ai déjà répondu à Alba dans les commentaires de ce billet.
      Je suis désolée que cela vous pose problème, mais comme j'ai eu l'exemple d'un blog ami envahi en un rien de temps par une multitudes de messages publicitaires (qui n'ont pas pu être tous éliminés tellement il y en avait) un exemple au bas de cette page, je ne tiens pas à ce que mon grenier soit victime d'une telle attaque surprise.
      Alors je laisse en place ce verrou de sureté, qui est somme toute facile à manipuler (voir ce que je préconise à Alba dans ma réponse mise en lien).
      D'ailleurs, le captcha est activé sur le blog d'Alba (!)

      Supprimer
    2. Merci Tilia! Je n'étais pas consciente de ce fait. Je croyais que, lorsque des publicités apparaissaient, c'était parce que les gens avaient décidé de faire quelques sous avec leur blog!

      Comme d'habitude, vous avez réponse à tout.

      La prochaine fois que vous passerez sur mon blog, pourriez-vous me faire signe si des évènements déplaisants s'y produisent?

      à bientôt

      Supprimer