C'est en lisant Bleak House, un roman de Charles Dickens (édité en deux tomes dans une nouvelle collection au format de poche), que j'ai découvert récemment les scènes sentimentales de Marcus Stone.
Couvertures des deux tomes de Bleak House dans la collection Archipoche Réunies côte à côte, les couvertures des deux livres reproduisent en miroir le tableau In Love, peint en 1888 par Marcus Stone. |
En 1852, Marcus Stone n'avait que douze ans lorsque Dickens, voisin et ami de ses parents, commença à publier Bleak House dans la presse. Chaque semaine, Marcus attendait avec impatience la parution du nouveau numéro du feuilleton, pour connaître la suite de l'histoire, mais aussi pour admirer les dessins de Hablot Knight Brown qui illustrait alors Bleak House sous le pseudonyme de "Phiz".
La même année, en voyant une scène de son roman dessinée par Marcus, l'attention de Charles Dickens fut attirée sur les dons d'illustrateur du jeune garçon et il lui suggéra d'envisager l'idée de travailler pour lui. Ce qui ne manqua pas d'arriver sept ans plus tard, lorsque suite au décès de son père Dickens prit Marcus Stone, alors âgé de dix-neuf ans, sous sa protection. Ainsi, parralèlement à sa carrière de peintre, Marcus Stone a illustré trois d'œuvres de Dickens, dont "Les Grandes Espérances", et son dernier roman "L'Ami commun" (voir ici les illustrations de Our Mutual Friend).
In Love Marcus Stone - 1888 Nottingham City Museum (lire la notice de la BBC) |
Si Marcus Stone n'a jamais réalisé d'illustration pour une quelconque édition de Bleak House, il semblerait que certains de ses tableaux romantiques ont été inspirés par ce roman.
Le couple In love, qu'il a peint en 1907 (voir plus bas), colle parfaitement avec les descriptions de celui formé par la délicieuse Ada Clare et son cousin, le beau Richard Carstone, amoureux l'un de l'autre dans le roman de Dickens. Roman dont le titre en français La Maison d'Âpre-Vent fait référence à l'habitude de John Jarndyce, le maître de Bleak House, de toujours mettre en cause le vent d'Est quand quelque chose le contrarie fortement.
La mystérieuse Lady Dedlock (Bleak House, Tome 1) Charles Dickens extrait du chapître 3, Une avancée |
In Love Marcus Stone - 1907 Collection privée |
Étude pour "In Love" Marcus Stone (voir la notice) |
In Love Marcus Stone - 1913 Laing Art Gallery, Newcastle (lire la notice) |
Marcus Stone était le fils de Frank Stone, artiste aux multiples dons, peintre totalement autodidacte, rédacteur Beaux-Arts pour Athenaeum (une revue littéraire londonienne de première importance vers le milieu du XIXe siècle) et comédien pour la troupe de théâtre amateur de Charles Dickens.
Au début de sa carrière, Marcus Stone a peint plusieurs tableaux inspiré par des pièces de Shakespeare. Ce n'est que vers la fin des années 1870 qu'il a commencé à produire des scènes sentimentales. L'une d'entre elles se trouve exposée à la très prestigieuse Tate Gallery de Londres sous le titre français "Il y en a toujours un autre".
Il y en a toujours un autre Marcus Stone - 1882 Tate Gallery (notice) |
Maintenant, assez parlé, je vous laisse regarder les autres scènes romantiques de Marcus Stone. Elles tournent toutes autour de la naissance de l'amour, ou de ses conséquences. Certaines (comme nous l'avons vu précédemment pour In Love) ont été déclinées en plusieurs versions.
A lover's spat Marcus Stone - 1884 Collection privée (notice de Skinner) |
Lovers embracing by moonlight Marcus Stone - 1884 Collection privée (notice de Skinner) |
Waiting Marcus Stone - entre 1875 et 1921 Walker Art Gallery, National Museums, Liverpool (notice de la BBC) |
A stolen kiss Marcus Stone - non daté Collection privée (notice Atrnet) |
The love letter Marcus Stone - 1878 Collection privée (notice de Christie's) |
In the shade Marcus Stone - non daté Collection privée (notice de Bonhams) |
Love at first sight Marcus Stone - non daté Collection privée |
Her First love Letter Marcus Stone- 1889 Auckland Art Gallery (Nouvelle-Zélande) (notice du musée) |
A passing cloud Marcus Stone - 1891 Manchester City Galleries (notice de la BBC) |
Two's Company - Three's None Marcus Stone - 1892 Blackburn Museum and Art Gallery, Lancashire (notice de la BBC) Lire la description du même tableau dans cette notice de la version se trouvant à la Manchester Art Gallery |
The garden seat Marcus Stone - non daté Collection privée (notice de Bonhams) |
Married for loveMarcus Stone - non daté Collection privée (notice de Sotheby's) |
The Honeymoon Marcus Stone - 1892 collection privée |
Waiting in the woods Marcus Stone - 1894 Collection privée (notice d'Artnet) |
Welcome footsteps Marcus Stone - 1898 Aberdeen Art Gallery and Museums (notice du musée) |
The Honeymoon Marcus Stone - 1892 gravé en 1899 par Edward Gilbert Hester (1843-1903) |
The soldier's return Marcus Stone - 1900 Collection privée (notice Artnet) |
Absence makes the Heart grow fonder Marcus Stone - 1902 Collection privée (notice Artnet) |
Persuasion (or Two lovers) Marcus Stone - 1906 Collection privée |
Au vu de cette longue série de scènes romantiques, on peut se demander ce qui a orienté Marcus Stone vers ce genre de peinture. Pour ma part, je pense que c'est tout simplement l'exemple d'une partie des peintures de son père.
The Bashful Lover and Maiden Coy Frank Stone - 1842 Walker Art Gallery, National Museums, Liverpool (notice de la BBC) |
Mated Frank Stone - non daté Walker Art Gallery, National Museums, Liverpool (notice de la BBC) |
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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Ce billet est ma cinquième participation au Challenge Romantique de ClaudiaLucia
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014
Autant j'abhorre la St Valentin et tout ce qu'elle représente j'entendais une dame interviewée ce matin dire "j'ai été beaucoup trompée mais il m'offre une rose rouge chaque année....." autant je suis sous le charme des tableaux que tu nous présentes
RépondreSupprimerAurais-je une âme de midinette....au mieux un brin de romantisme chez moi
J'avoue ne pas trop avoir d'idée sur ta question je ne suis pas assez calée en peinture
Tu sais moi une peinture elle me parle ou elle ne me parle pas mais Nathanaëlle aura certainement une idée elle
Douce journée
Je t'embrasse
D'accord avec toi, Aloïs, pour bouder tous les aspects commerciaux de la fête de ce saint dont la légende me semble trop belle pour être vraie.
SupprimerCependant, le jour dédié aux amoureux demeure une belle occasion de promouvoir le sentiment amoureux, quand il est le soubassement de toute une vie de couple et de famille harmonieuse et qu'il n'a pas subi les coups de canifs menant aux hypocrisies dont tu parles.
Toutefois, notre St Valentin à nous, c'est le 25 février :-)
Belle et heureuse fin de journée, je t'embrasse pareillement
Tel père, tel fils.
RépondreSupprimerLes tableaux de Marcus sont super beaux. Quelle finesse dans le coup de pinceau. Les robes de ces Dames sont remarquablement peintes.
J'aime beaucoup les expression des visages du dernier tableau du Père.
Merci pour celle belle galerie et bonne Saint Valentin !
Bises.
Les robes, et surtout les costumes masculins, ne correspondent pas à l'époque où Marcus Stone les a peint. C'est la mode du dix huitième siècle qu'il a représenté. Tricornes et bicornes ont disparu de la garde-robe des gentlemen après 1800.
SupprimerBises, toutes ébouriffées par le vent !
Délicieux billet, approprié au sujet du jour- qu'on le prenne au premier ou au second degré, ou qu'on le prenne en grippe!
RépondreSupprimerJe connaissais les illustrations de Phiz, son trait acéré , mais pas du tout le pinceau de Marcus Stone , ses ravissantes variations sur le thème "scène d'amour dans un parc"
(Je remarque la joliesse des bancs où se tiennent les amoureux)
Une fois de plus,merci pour cette documentation inédite!
Il est vrai que toutes les fêtes, traditionnelles ou non, sont devenues de vastes pièges à clients, de quoi déclencher des crises de festiphobie !
SupprimerQuand on s'échangeait encore des lettres d'amour par la poste, les cartes de la St Valentin avaient un certain charme, si ce n'est un charme certain ;-)
Bonjour Tilia
RépondreSupprimerj'avoue préférer les tableaux du fils...mon coté fleur bleue se délecte dans le sirop, je remarque aussi que c'est toujours "la dame" qui attend...
quelques envie de lire Dickens je fait fouiner dans le bibliothèque, je viens de terminer Miss Mackensie d'Anthony Troloppe l'ambiance de l'Angleterre du XIX siècle me fait apprécier encore plus ces tableaux.
Merci et très belle journée à toi sans plus zozotter mais toujours dans le gris du ciel hélas
Ne te déplace surtout pas pour voir la chaussure bling bling dans ce nouveau centre commercial qui veut se la jouer de luxe Tilia ! la seule chose que j'ai apprécié c'est la photo de la verrière !
Supprimerexploit j'ai réussi à aller et revenir de la bibliothèque sans prendre la pluie.
La lecture de "Bleak House" est un peu fastidieuse au début, mais par la suite (à condition de bien s'y retrouver dans tous les personnages) c'est un passionnant témoignage sur une société dont certains aspects se perpétuent (hélas) de nos jours.
SupprimerDe plus l'intrigue sentimentale y est bien ficelée (analyse ici). Pour lire un chapitre (ou davantage), cliquer là.
Merci pour la mise en garde, je vois que nous partageons les mêmes idées :-)
Joli billet qui reflete bien l'esprit que devait prendre la journee du 14...
RépondreSupprimerJe retiens le tableau "a lover's spat" Les petites querelles d'aujourd'hui n'engendreraient probablement pas les memes pauses.
Le style victorien du pere s'estompent doucement et Marcus Stone continue probablement la tradition du genre adopte par son pere en plus des commandes pour un style qui avait du succes a l'epoque.
Oui, je pense que c'est surtout le succès commercial qui a motivé Marcus Stone à persister dans cette veine ;-)
SupprimerBonjour Tilia
RépondreSupprimerMoi aussi je me refuse à photographier mon assiette, c'est pourquoi que je ne photographie mes recette que dans mes gamelles.
Point d'interdiction sur la plage de Sainte-Anne.
Bises
Mon commentaire n'a pas l'air d'être passé; je recommence mais plus rapidement!
RépondreSupprimerje disais donc que ce peintre est d'inspiration romantique influencé par son père donc! Disons que c'est un post-romantique,et qu' il pourrait figurer dans notre challenge romantique.
La présence du livre sur les genoux de la jeune femme dans le "Mated" de Frank Stone me fait penser aux « Amours funestes de Francesca de Rimini » de Marie-Philippe Coupin de La Couperie. Tu en trouveras une reproduction dans mon billet de la St Valentin 2011 dont tu te souviens peut-être.
SupprimerCe qui va dans le sens que tu suggères, puisque le style "troubadour" appartient au Romantisme.
J'ai inclus Marcus dans mon bilan partiel du challenge romantique.
SupprimerOui, je me souviens bien de ton billet de la st Valentin.
Merci pour cet honneur, ClaudiaLucia.
Supprimer(je viens d'ajouter le logo du challenge au bas de ce billet)
Je préfère les tableaux de Marcus Stone. Ses paysages sont plus fouillés, les scènes plus complexes, souvent d'autres personnages en arrière fond ou au premier plan qui parlent de jalousie, de suspicion...
RépondreSupprimerSes peintures mettent en scène aussi la difficulté de la relation amoureuse : l'attente, l'absence, l'indécision amoureuse, la mésentente : bref tous les stades de la relation amoureuse qui peuvent succéder à la "The Honeymoon" :-)
Coup de coeur tout particulier à : "Il y en a toujours un autre"
Et bien sur à "la lune de miel" qui inaugure ton billet !
Bravo encore Tilia pour ton merveilleux grenier !
tous les stades de la relation amoureuse qui peuvent succéder à "The Honeymoon"...
Supprimerou la précéder ;-)
Pour la stabilité du foyer (surtout s'il y a des enfants) il vaut sans doute mieux que les deux parties expérimentent les péripéties de la séduction amoureuses avant, plutôt qu'après, le mariage, je pense.
Merci, Fifi, pour ton bravo qui fait vibrer les planches de mon grenier !
Tu as raison Tilia !!! J'avais complétement oublié que "la lune de miel" est cette courte période (un mois d'après notre ami google ) après le mariage. Je la situait simplement au début de la relation amoureuse. C'est évident, pour les enfants, il vaut mieux que l'attachement de leurs parents ne soit pas remis en question !
SupprimerQue de tableaux sur un même sujet !
RépondreSupprimerQue de problèmes entre les touches !
Pauvre Angleterre !
Ça ferait de la peine à Peynet !
:D)
Et pourtant, les amoureux de "The Honeymoon", enlacés sur leur banc, ne sont pas sans évoquer ceux de Peynet ;-)
SupprimerOops... Un peu de retard pour visiter le Grenier des merveilles...
RépondreSupprimerCe que j'en pense ? Mais que c'est superbe !
OK, les scènes sentimentales ne sont pas ma tasse de thé, surtout celles-ci, romantiques à souhait, mais sans tenir compte du thème, le réalisme et la facture de l'artiste sont magnifiques !
J'en préfère une : "Absence makes the Heart grow fonder" (L'absence rend le coeur plus affectueux) Wow la mousse sur le tronc d'arbre ! Su-bli-me !
Mais cette pauvre fille est d'une tristesse...On a envie d'aller la voir et de lui dire :
a): Ne t'en fais pas, tout va bien, ton soupirant n'est pas mort, il pense à toi, tu le sais bien,
ou bien b) : arrête de chouiner, prend un bouquin ou va faire un tour, bouge, va t'amuser et arrête ce cinéma.
Je pencherai pour la seconde ! lol
Trêve de plaisanterie lol J'ai un net penchant pour le talent du fils par rapport à celui du père, le coup de pinceau est plus enlevé, la palette plus gaie, mais c'est aussi une question d'époque.
Quant à l'époque, justement, Marcus Stone, pour illustrer le roman de Dickens, donnait un peu dans "l'Incroyable" lol quoique la mode anglaise en ce temps là était beaucoup plus sage et plus chic que la mode française (d'ailleurs les Anglais riaient beaucoup, à l'époque Napoléonienne, des "emplumés" de la Cour, là je m'égare lol) tout cela pour dire que son père aussi flirtait avec le 17e et le 18e siècles.
Et dans les "contemporains" : "Waiting" fait penser à un tableau préraphaélite, il est superbe.
De plus, il y a une lumière incroyable dans la robe de "The love letter", magnifique tableau !
Je ne connaissais pas le roman de Dickens, ni Stone, que je trouve très talentueux. Je me souviendrai de lui pour son tronc d'arbre moussu, si réussi.
Merci pour ces découvertes, beau billet de Saint-Valentin !
Bisous Tilia et doux week-end
C'est vrai que la mousse au pied de l'arbre dans "Absence makes the heart grow fonder" est admirablement rendue.
SupprimerEn faisant abstraction du titre du tableau, l'attitude chagrinée de la jeune femme pourrait aussi s'expliquer par le repentir d'avoir blessé l'arbre en y gravant ces cœurs enlacés, même si c'est certainement sont amoureux qui maniait le canif :-)
En mentionnant l'Incroyable, tu fais certainement allusion au bicorne du jeune homme dans les "In Love". Il m'a suffisamment intriguée pour que j'enquête afin de déterminer s'il était ou non une pièce du costume masculin en Angleterre à une certaine époque. Après investigation poussée, je n'ai toujours pas de certitude à ce sujet, même si de rares tableaux (tel celui-ci) laissent à penser qu'en dehors des militaires, quelques gentlemen l'aient porté à l'époque Georgienne...
Enfin, mes recherches (si infructueuses soient-elles) m'ont tout de même permis de découvrir une piste dont je ferai un billet début mars.
Merci pour ton commentaire à rallonge, tu sais que c'est toujours un plaisir pour moi de te lire.
Bisous, à bientôt Nathanaëlle
Oui, c'est le chapeau, enfin le bicorne du jeune homme dans "Two's Company - Three's None" qui m'a fait penser aux "Incoyables" français. Car les Anglais portaient bien le bicorne sous George III, mais les bords étaient plus sages que ceux des "Incoyables" et des "Méveilleuses" qui le portaient aussi ! (Ils ne prononçaient pas les "R"), à vrai dire je n'ai jamais vu un Anglais porter un tel bicorne, mais c'était d'avantage les militaires qui le portaient vers 1890, les civils avaient déjà un petit haut de forme. Et puis plus tard, les Anglais ont eu la chance d'avoir Brummell, et la réputation du chic anglais sans faute de goût avec une touche d'audace est toujours très appréciée de nos jours... Pour la mode féminine, on regarde vers Paris, mais pour la mode masculine, on regarde vers London ! lol
SupprimerBisous Tilia et belle nuit ! :-)
"C'étaient les militaires" et pas "c'était"... en plus d'etre longue je fais des fautes lol
SupprimerOops pardon, je ne pensais pas avoir été si longue...
RépondreSupprimerC'est une belle découverte, j'aime la délicatesse de la touche et des couleurs de Marcus. En choisissant d'habiller ses personnages d'une mode révolue il leur donne une certaine intemporalité mais contrairement à son père, que j'aime moins, il brosse avec délicatesse, autour d'eux, un décor vivant de leur quotidien. Cela donne à ses tableaux beaucoup de grâce et de naturel, mais je pense que cette thématique devait plaire à sa clientèle et il ne devait pas hésiter à repeindre les sujets les plus demandés.
RépondreSupprimerTrès beau billet et très belle semaine.
Ravie de voir que tu apprécies ce genre de peinture, Marisol :-)
SupprimerJe suis d'accord avec toi pour l'impression d'intemporalité que produisent ces scènes romantiques.
Et moi aussi je pense que si MS a produit autant de tableaux dans cette veine, c'est qu'il y avait une clientèle pour les acquérir et, plus largement, un public pour les apprécier. J'en suis d'autant plus persuadée que je viens de découvrir un autre peintre qui a fait de même, j'en parlerai bientôt..
Merci pour ta fidélité, Marisol, à tantôt
un romantisme fou... pas trop à mon gout.. mais c'est comme les peintres pompiers..peut-être un jour... je tourne ma veste :)) bravo pour la recherche!!!
RépondreSupprimerbises
Sincèrement, à quelques exceptions près, je préfère le romantisme de Marcus Stone (beaucoup moins celui de son père) à la froideur ou la grandiloquence des peintres académiques. Je lui trouve plus de subtilité dans l'expression des sentiments.
SupprimerMaintenant, il faut de tout pour faire un monde et tu as bien le droit de ne pas aimer ce genre là ;-)
Bisous itou
Je ne suis pas fan des oeuvres de Marcus... mais c'est bien peint... Oui, je dirais ça: C'est bien peint. :-)
RépondreSupprimerAh ! je vois que vous aussi, le romantisme de Stone vous laisse de marbre :-)
SupprimerJe suis repassée admirer ces beaux tableaux.
RépondreSupprimerBonne journée !
Merci d'être repassée, Claude, je suis contente de voir que toi aussi tu apprécie ce genre de peinture.
SupprimerBises et belle journée
Bien agréable sujet à lire et à regarder.
RépondreSupprimerJe fais halte dans ton grenier avec toujours autant de plaisir, tout en notant bien qu'il faut le faire lorsqu'on a quelque temps devant soi : il y a tant à lire, entre ton billet toujours documenté avec soin et force détails, et tous les commentaires des copinautes que je lis aussi avec attention, ainsi que leurs réponses.
J'aime bien l'idée de reprendre le tableau pour en faire des couvertures de livres... tout en adaptant l'oeuvre en la retournant et en la coupant en deux.
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Ton attention à mes publications me fait chaud au cœur, Christine !
SupprimerJe suis heureuse que tu apprécies la beauté de ces tableaux, dont certains ont beaucoup de finesse, à la fois dans leur réalisation et dans l'attitude des personnages.
Si le tableau a été retourné pour faire la couverture des deux tomes du roman de Dickens, je pense que c'est surtout pour mettre le personnage féminin sur le premier tome, qui a pour titre "La mystérieuse Lady Dedlock".
Biiiiiises et bonne journée, Christineeeeee
Je ne sais ce que tu en penses toi, pour ma part je préfère l'étude pour "In Love" au tableau final : plus sensible un petit coté "impressionniste". Ces amoureux n'ont pas l'air de s'occuper trop l'un de l'autre ou est ce un genre qu'ils se donnent, la jeune fille est très affairée à son ouvrage....
RépondreSupprimerCouverture de livre, je me souviens du coté vaporeux de celle des grandes espérances et des visages de ceux de Jane Austen (notamment orgueil et préjugés) je ne les ai pas retrouvé rapidement dans ma bibliothèque mais elles auraient pu avoir été dessinées par Marcus Stone
A propos de ce nom de famille, mon plus jeune fils se prénomme Pierre, il s'étonnait que le héros d'une série se prénomme "Fox" = renard, je lui ai dit que "Pierre" c'était un peu pareil...
Il se pourrait que MS ait voulu faire ressortir le fait que c'est plutôt le jeune homme qui est "In love" avec la jeune femme. Elle, elle n'en pense peut-être pas moins, mais ne veut pas le laisser voir. Une hypothèse personnelle, mais qui me parait bien cadrer avec le puritanisme anglais...
SupprimerPour ce qui est de préférer l'étude, ce n'est pas mon cas. Je trouve qu'il y a plus d'intensité de sentiment dans le regard pensif du jeune homme sur la version de 1888 (celle qui fait la couverture de Bleak House 1 et 2). Celui de l'étude me semble avoir mal à la tête :-)
Quant aux couverture dont tu parles, bravo pour ta mémoire visuelle ! c'est bien un Marcus Stone qui fait la couverture d'Orgueil et préjugés en Folio classique.
Et pour ce qui est de Stone comme nom de famille, tu ne peux pas savoir comme c'est pénible de lire la traduction des textes en anglais concernant Marcus, pour moi qui suis obligée de passer par le traducteur automatique de Google incapable qu'il est de reconnaître un nom propre à sa majuscule et qui s'obstine à traduire Stone par Pierre !!!
Le jeune homme de l'études parait très tourmenté, ainsi je l'interprète mais c'est surtout la lumière dans les feuilles et le relief donné à l'ensemble qui m'a attirée. Le tableau est plat. Peut-être est ce l'attrait pour la photo qui a joué sur moi ?
SupprimerJe t'ai répondu sur mon blog.
RépondreSupprimerBises
Coucou, Claude !
SupprimerMerci d'avoir satisfait mon insatiable curiosité
Bises et belle fin de semaine
Après tout ce qui a été commenté je ne sais quoi te dire sinon que j'en ai pris plein les mirettes du début jusqu'à la fin de ton billet très romantique ! Et pour la saint Valentin c'est un beau sujet avec Marcus Stone que je d"couvre grâce encore à toi !!!
RépondreSupprimerBeau vendredi Tilia !!
Je t'embrasse
Voilà qui me fait plaisir ! heureuse de te compter dans les rangs de celles qui apprécient la peinture sentimentale, car je vais sans doute en remettre une couche d'ici peu ;-)
SupprimerBelle fin de semaine, Enitram, bises ensoleillées
Ne connaissais que très peu ce peintre , mes pensées vont vers John Keats et son romantisme douloureux avec bien sûr les images du film "Brigth Star"
RépondreSupprimer"Seul dans la splendeur du haut de la nuit "....et ses poèmes délicats
Merci Chère Tilia pour cet espace de rêve
Merci, Arlette, pour ce rapprochement, fort à propos, entre la brodeuse de "Brigth Star" et celles de Marcus Stone dans "In love".
SupprimerJe suis sous le charme des tableaux ici présentés... une bien jolie découverte dans votre grenier...merci
RépondreSupprimerBonjour et bienvenue au grenier, Catherine, merci pour le compliment
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