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| Le Montreur de Marmotte Melchior Brassauw 1709-1757 collection privée (notice) |
Dans les Alpes, il existait autrefois une tradition à usage météorologique qui consiste à observer le réveil de la marmotte le jour de la Chandeleur, soit le 2 février. Une tradition qui a traversé l'Atlantique avec les migrants allemands qui ont quitté l'Europe au XVIIIe siècle pour aller vivre en Amérique. Nombreux sont leurs descendants (notamment ceux qui se sont installés en Pennsylvanie) qui célèbrent toujours le Groundhog Day, le Jour de la Marmotte.
Le Jour de la Marmotte est en relation avec le dicton "À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur" dont l'explication nous est donnée par un autre proverbe — provençal celui là — en forme de poème signé Mistral :
À la Chandeleur, l'ours fait trois sauts hors de son trou : s'il neige, il s'en va ; s'il fait soleil, il rentre et ne sort plus de quarante jours.
En Lorraine, c'était le loup qui tenait le rôle de "Monsieur Météo" :
Le nom de la marmotte vient du latin murem montis sigifiant "rat de montagne".
Les anglophones la nomment, soit groundhog (littéralement : « cochon de terre »), soit Woodchuck (adaptation d'un mot indigène).
En Amérique du Nord, c'est la marmotte qui remplace l'ours et le loup pour annoncer (ou pas) la fin de l'hiver. Si elle voit son ombre en sortant de son terrier le 2 février, elle rentre roupiller six semaines de plus. Si au contraire le ciel est couvert, cela annonce l'arrivée du printemps et la marmotte commence à vaquer à ses occupations.
Selon le dictionnaire, le mot "marmotte" possède plusieurs significations
1. Mammifère rongeur hibernant, au corps ramassé, au pelage fourni.
2. Coiffure de femme, faite d'un fichu enveloppant la tête (XVIIIe s.). Coiffure des petites Savoyardes, montreuses de marmottes.
3. Marmotte de voyage, ou simplement marmotte (par allusion à la "boîte à marmotte" des Savoyards) malle formée de deux parties qui s'emboîtent l'une dans l'autre. Marmotte de commis voyageur, boîte à échantillon.
Source : dictionnaire alphabétique analogique de la langue française Le Robert, Paris, 1976.
À condition de la prendre au berceau, la marmotte des Alpes peut facilement s'apprivoiser. Tout comme sa sœur américaine qui, comme elle, fait partie de la famille des écureuils.
Autrefois, en pays de Savoie, les marmottons étaient souvent dressés afin de produire un spectacle de rues au bénéfice des enfants et jeunes gens qui étaient dans l'obligation de quitter leur région pour aller chercher fortune à la capitale, ou dans quelque autre grande ville.
Les marmottes accompagnaient les nombreux migrants savoyards, saisonniers ou non, qui voyageaient dans toute la France et une partie de l'Europe. Pour ces jeunes contraints de quitter leur parents, trop pauvres pour les nourrir, la marmotte était à la fois source de revenus et compagne de voyage.
Leur réputation a ainsi largement franchi le cadre des Alpes et, par assimilation, les Savoyards furent appelés "marmottes". Avec parfois une connotation péjorative, comme dans l'extrait ci-dessous de "Romain Kalbris", un roman d'Hector Malot.
Ma frégate ou plutôt le morceau de bois que j’honorais de ce nom paraissait les étonner beaucoup.
Ils s’interrogeaient entre eux.
- Hé ! Joseph, qu’est-ce donc qu’il a sous le bras ?
- Tu ne vois pas que c’est une planche ?
- Non, c’est une musique.
- Une musique, bêta ! il n’a pas de marmotte.
Pas de marmotte ? Ils me prenaient donc pour un Savoyard. Ma fierté en fut blessée.
L'errance des enfants savoyards vivant de la charité publique était une réalité au 19e siècle. En dehors des petits ramoneurs de cheminée, qui circulaient avec un passeport officiel de travailleur itinérant, d'autres enfants entre huit et vingt ans allaient de ville en ville montrer leur marmotte savante pour amuser la population. Dans la peinture, ils sont souvent représentés accompagnés de leur boîte à marmotte (moins souvent d'un singe) et jouant éventuellement de la vielle ou de la flûte.
La boîte d'échantillons des colporteurs fut ainsi dénommée marmotte, d'après celle dans laquelle voyageait la marmotte apprivoisée des jeunes savoyards.
Pour en revenir aux définitions du mot "marmotte", la "Fille à la Marmotte" de Fragonard, ainsi que la "Comtesse Christina Margareta Augusta Törnflycht" de Gustaf Lundberg (vues plus haut) ont toutes les deux les cheveux en partie couverts par un fichu de paysanne. Fragonard a peint plusieurs versions à l'huile de son aquarelle conservée au musée de Vienne. L'une se trouve au Musée Pouchkine à Moscou, elle est très abimée. Voici celle du musée de Portland.
Si le fichu des "Fille à la Marmotte" de Fragonard n'a rien d'étonnant sur la tête de ces jeunes campagnardes, par contre, il a de quoi surprendre un peu sur celle de la comtesse dont Gustaf Lundberg a fait le portrait "en montreuse de marmotte". Tout comme la boite de transport des marmotte, ce fichu a également été baptisé "marmotte".
On retrouve ci-dessus le fichu "marmotte" sur la tête bien faite de Marie-Josèphe de Saxe. Dauphine de France, elle sera plus tard la mère de Louis XVI. Au moment de ce portrait, elle était enceinte de Marie-Zéphyrine de France, dont Nattier a également fait le portrait.
La transposition de tout, ou partie, d'un costume paysan en mode aristocratique avait donc débuté bien avant les robes de bergère de Marie-Antoinette.
Après ce petit clin d’œil vestimentaire, voici pour terminer une note musicale : « La Marmotte » paroles de Goethe sur une musique de Beethoven (ou l'inverse).
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| Les petits Montreurs de Marmotte Étienne Jeaurat 1699-1789 collection privée |
Le Jour de la Marmotte est en relation avec le dicton "À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur" dont l'explication nous est donnée par un autre proverbe — provençal celui là — en forme de poème signé Mistral :
A la Candelouso, l'ourse fai tres saut
Foro de soun trau :
S'es nivo, s'envai ;
Se fai soulèu, intro mai
E sort plus de quaranto jour.
Foro de soun trau :
S'es nivo, s'envai ;
Se fai soulèu, intro mai
E sort plus de quaranto jour.
À la Chandeleur, l'ours fait trois sauts hors de son trou : s'il neige, il s'en va ; s'il fait soleil, il rentre et ne sort plus de quarante jours.
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| Les Enfants du duc de Bouillon en montagnards faisant danser une marmotte Francois-Hubert Drouais - 1756 collection privée |
En Lorraine, c'était le loup qui tenait le rôle de "Monsieur Météo" :
Ès Chandôles, quand lo slo béille,
lo loup enteure dans sè grotte pou hheille semaines ;
quand î n'béille-me, c'ast pou quarante jonées.
lo loup enteure dans sè grotte pou hheille semaines ;
quand î n'béille-me, c'ast pou quarante jonées.
À la Chandeleur, quand le soleil brille, le loup rentre dans sa grotte pour six semaines ; quand il ne brille pas, c'est pour quarante jours.
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| Un Savoyard avec une Marmotte dans un paysage Pieter Snyers 1681-1752 collection privée (notice) |
Le nom de la marmotte vient du latin murem montis sigifiant "rat de montagne".
Les anglophones la nomment, soit groundhog (littéralement : « cochon de terre »), soit Woodchuck (adaptation d'un mot indigène).
En Amérique du Nord, c'est la marmotte qui remplace l'ours et le loup pour annoncer (ou pas) la fin de l'hiver. Si elle voit son ombre en sortant de son terrier le 2 février, elle rentre roupiller six semaines de plus. Si au contraire le ciel est couvert, cela annonce l'arrivée du printemps et la marmotte commence à vaquer à ses occupations.
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| Fille à la Marmotte Jean-Honoré Fragonard - vers 1780 Albertina, Vienne, Autriche (notice) |
Selon le dictionnaire, le mot "marmotte" possède plusieurs significations
1. Mammifère rongeur hibernant, au corps ramassé, au pelage fourni.
2. Coiffure de femme, faite d'un fichu enveloppant la tête (XVIIIe s.). Coiffure des petites Savoyardes, montreuses de marmottes.
3. Marmotte de voyage, ou simplement marmotte (par allusion à la "boîte à marmotte" des Savoyards) malle formée de deux parties qui s'emboîtent l'une dans l'autre. Marmotte de commis voyageur, boîte à échantillon.
Source : dictionnaire alphabétique analogique de la langue française Le Robert, Paris, 1976.
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| Comtesse Christina Margareta Augusta Törnflycht (née) Comtesse Wrede-Sparre de Sundby (1714-1780) en Montreuse de Marmotte Gustaf Lundberg - 1739 collection privée (notice) |
À condition de la prendre au berceau, la marmotte des Alpes peut facilement s'apprivoiser. Tout comme sa sœur américaine qui, comme elle, fait partie de la famille des écureuils.
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| Le Savoyard et sa Marmotte Louis-Joseph Watteau - 1783 Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (lire la notice) |
Autrefois, en pays de Savoie, les marmottons étaient souvent dressés afin de produire un spectacle de rues au bénéfice des enfants et jeunes gens qui étaient dans l'obligation de quitter leur région pour aller chercher fortune à la capitale, ou dans quelque autre grande ville.
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| L'entrée du Jardin Turc Louis Léopold Boilly - 1812 Musée J. Paul Getty, Los Angeles (lire la notice) |
Les marmottes accompagnaient les nombreux migrants savoyards, saisonniers ou non, qui voyageaient dans toute la France et une partie de l'Europe. Pour ces jeunes contraints de quitter leur parents, trop pauvres pour les nourrir, la marmotte était à la fois source de revenus et compagne de voyage.
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| Un petit Savoyard Vasily Perov - 1863 Galerie Tretiakov, Moscou (notice) |
Leur réputation a ainsi largement franchi le cadre des Alpes et, par assimilation, les Savoyards furent appelés "marmottes". Avec parfois une connotation péjorative, comme dans l'extrait ci-dessous de "Romain Kalbris", un roman d'Hector Malot.
Ma frégate ou plutôt le morceau de bois que j’honorais de ce nom paraissait les étonner beaucoup.
Ils s’interrogeaient entre eux.
- Hé ! Joseph, qu’est-ce donc qu’il a sous le bras ?
- Tu ne vois pas que c’est une planche ?
- Non, c’est une musique.
- Une musique, bêta ! il n’a pas de marmotte.
Pas de marmotte ? Ils me prenaient donc pour un Savoyard. Ma fierté en fut blessée.
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| L'entrée du Jardin Turc (détail) Louis Léopold Boilly Le joueur de vielle |
L'errance des enfants savoyards vivant de la charité publique était une réalité au 19e siècle. En dehors des petits ramoneurs de cheminée, qui circulaient avec un passeport officiel de travailleur itinérant, d'autres enfants entre huit et vingt ans allaient de ville en ville montrer leur marmotte savante pour amuser la population. Dans la peinture, ils sont souvent représentés accompagnés de leur boîte à marmotte (moins souvent d'un singe) et jouant éventuellement de la vielle ou de la flûte.
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| Savoyard avec une Marmotte Antoine Watteau - 1716 Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (lire la notice) |
La boîte d'échantillons des colporteurs fut ainsi dénommée marmotte, d'après celle dans laquelle voyageait la marmotte apprivoisée des jeunes savoyards.
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| L'entrée du Jardin Turc (détail) Louis Léopold Boilly Jeune savoyard avec une marmotte et sa boîte |
Pour en revenir aux définitions du mot "marmotte", la "Fille à la Marmotte" de Fragonard, ainsi que la "Comtesse Christina Margareta Augusta Törnflycht" de Gustaf Lundberg (vues plus haut) ont toutes les deux les cheveux en partie couverts par un fichu de paysanne. Fragonard a peint plusieurs versions à l'huile de son aquarelle conservée au musée de Vienne. L'une se trouve au Musée Pouchkine à Moscou, elle est très abimée. Voici celle du musée de Portland.
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| Fille à la Marmotte Jean-Honoré Fragonard - 1780 Portland Art Museum, Oregon, USA (notice) |
Si le fichu des "Fille à la Marmotte" de Fragonard n'a rien d'étonnant sur la tête de ces jeunes campagnardes, par contre, il a de quoi surprendre un peu sur celle de la comtesse dont Gustaf Lundberg a fait le portrait "en montreuse de marmotte". Tout comme la boite de transport des marmotte, ce fichu a également été baptisé "marmotte".
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| Marie-Josèphe de Saxe en marmotte Jean-Marc Nattier - 1751 Château de Versailles (notice) |
On retrouve ci-dessus le fichu "marmotte" sur la tête bien faite de Marie-Josèphe de Saxe. Dauphine de France, elle sera plus tard la mère de Louis XVI. Au moment de ce portrait, elle était enceinte de Marie-Zéphyrine de France, dont Nattier a également fait le portrait.
La transposition de tout, ou partie, d'un costume paysan en mode aristocratique avait donc débuté bien avant les robes de bergère de Marie-Antoinette.
Après ce petit clin d’œil vestimentaire, voici pour terminer une note musicale : « La Marmotte » paroles de Goethe sur une musique de Beethoven (ou l'inverse).
La Marmotte interprétée par Zara Dolukhanova
Beau dimanche
bonne crêpes
n'oubliez pas de sortir
pour regarder si vous voyez votre ombre !
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014
pas d'ombre aujourd'hui.. je sors seulement par beau temps.. dans 40 jours?
RépondreSupprimerun beau billet, illustré.. pour apprendre ..pour regarder la savoie d'en face autrement ! merci tilia
Si tu as du soleil aujourd'hui, d'après les dictons cela annonce du froid pour les 40 jours à venir. Mais, à moins d'une grosse couche de neige, cela ne t'empêchera pas de sortir ;-)
Supprimer« À la Chandeleur, quand le soleil brille, le loup rentre dans sa grotte pour six semaines ; quand il ne brille pas, c'est pour quarante jours. »
RépondreSupprimerSix semaines = 42 jours.
La différence n'est pas grosse. Le dicton ne prend pas beaucoup de risques !
:D)
Bien vu ;-)
SupprimerPAS_SION_NANT!
RépondreSupprimerMerrr-ciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :-)
SupprimerBonjour Tilia et comme d'habitude j'apprends tout chez toi !
RépondreSupprimerj'ignorai totalement que les marmottes étaient apprivoisées et que les savoyards les exposaient pour gagner qq sous, j'en étais restée aux petits ramoneurs... à l'époque de l'école j'étais donc coiffée d'une "marmotte" obligatoire pour ne pas sortir "en cheveux", j'ai encore dans un tiroir ce foulard de l'uniforme !
ce dimanche matin il y a de l'ombre dans le jardin que devons nous en déduire , 40 ou 42 jours d'hiver encore ???
je te souhaite une belle journée et bises avec ou sans marmottes
(comme Miss_Yves : passionnant)
Coucou Josette !
SupprimerDans mon enfance la "pointe" sur la tête, c'était uniquement pour aller à la messe ou au vêpres. Surtout dans les églises de campagne (comme celle du village lorrain de mes grands-parents maternels) où les bancs des hommes et des femmes étaient séparés par l'allée centrale.
Au pensionnat de filles, tenu par les religieuses de la Présentation de Marie, l'uniforme se composait d'une jupe plissée et d'un cardigan bleu marine assorti, non pas d'une "marmotte", mais d'un béret (genre béret basque !) que j’exécrais.
Oui, selon les dictons, le soleil de ce matin annonce six semaines de froid. Vu qu'il n'y en a guère eu jusqu'ici, on peut se demander si ce sera bien le cas !
Bises ensoleillées par ton écho
Jean Valjean et le petit Savoyard
RépondreSupprimerhttp://www.ibibliotheque.fr/les-miserables-victor-hugo-hug_miserables/passages-cle/page1
Merci pour cette belle contribution !
SupprimerAutre citation littéraire concernant le sort des petits savoyards au XIXe siècle :
SupprimerCoupe-en-Deux joignait le métier d'avoir je ne sais combien de tortues, de singes, de cochons d'Inde, de souris blanches, de renards et de marmottes, qui correspondaient à un nombre égal de petits Savoyards ou d'enfants abandonnés.
«Tous les matins, Coupe-en-Deux distribuait, à chacun sa bête et un morceau de pain noir, et en route... pour demander un petit sou ou faire danser la Catarina. Ceux qui le soir ne rapportaient pas au moins quinze sous étaient battus, mais battus! que dans les premiers temps on entendait les enfants crier d'un bout de la Petite-Pologne à l'autre.
Eugène Sue "Les Mystères de Paris" tome IV, 8e partie, Gringalet et Coupe-en-Deux
J'aime beaucoup la facture , les couleurs des deux tableaux de Boilly, surtout le premier
Supprimer"Nombreux sont leurs descendants (notamment ceux qui se sont installés en Pennsylvanie) qui célèbrent toujours le Groundhog Day, le Jour de la Marmotte."
Voilà l'explication du point de départ de cet excellent film un jour sans fin"=le jour de la marmotte!
Le tableau de Vasily Perov est pathétique, tout comme le sort de ces malheureux enfants...
SupprimerErreur : surtout le 2, Le joueur de vielle
SupprimerJ'ai le vague souvenir d'avoir vu d'autres tableaux du XVIII ème siècle mettant en scène des nobles (enfants? ) portraiturés en "montreurs de marmottes"
Quant au fichu "à la marmotte" coiffant des grandes dames, il me semble que c'était très à la mode, d'après d'autres tableaux, de la même époque, que je ne saurais citer
Le portrait fait par Nattier est d'une finesse!
En ouvrant ton billet ma première reflexion a été "ben je croyais que c'était la chandeleur !"
RépondreSupprimer"Si le deuxième de février
Le soleil apparaît entier,
L'ours, étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière,
Et l'homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin
Car l'hiver, tout ainsi que l'ours,
Séjourne encore quarante jours."
Proverbe vosgien
Eh bien je crois que nous sommes bons pour quarante jour au nord de la Loire
Tu vas faire bondir les chrétiens pour lesquels la chandeleur n'est pas une fête païenne mais religieuse
Te voila un sujet de billet La célébration de Jésus au temple dans la peinture et aussi des recherches sur le mot hypapante
Bon la punaise retourne à ses rangements te voila soulagée!
Je t'embrasse et te souhaite une douce fin de journée
Tu ne vas pas me croire devine quel était le mot de contrôle ?
bear !!!!!!!!
Merci pour ce beau proverbe rimé, Aloïs. Je l'apprécie d'autant plus que j'ai des ancêtres de part et d'autre des Vosges (Lorraine et Alsace).
SupprimerMalheureusement, il y a belle heurette qu'il n'y a plus d'ours dans les Vosges ma bonne dame ! Plus moyen de savoir quand le printemps arrivera ;-)
En dehors des Annonciations, des Nativités et des Épiphanies, mon intérêt pour la peinture religieuse est très limité. Donc il y a peu de chance que je me penche sur la Purification de la Vierge ou la Présentation de Jésus au Temple. D'autres que moi le font très bien. Celles de Mantegna et de Bellini, que Nathanaëlle présente dans son dernier billet, sont magnifiques.
Belle fin de journée et excellent début de semaine, Aloïs, je t'embrasse bien amicalement
Coucou Tilia !
RépondreSupprimerWow, j'ai appris plein de choses grâce à ton billet ! Notamment ces pauvres petites marmottes qui gagnaient le pain des petits Savoyards... Je déteste que l'on fasse travailler les animaux, mais le sort des petits Savoyards n'était guère enviable au XIXe siècle...Et même au XVIIIe... Le vie était dure à ces époques...
Alors pour la marmotte ou le nounours qui voit son ombre et rentre de nouveau dans sa tanière, j'ignorais tout ! lol Donc chez moi, aujourd'hui cela a été moitié-moitié, des éclaircies entre deux petites averses... Tout dépend quand les marmottes ont pointé le bout du nez, si ce fut sous le ciel gris ou pendant l'éclaircie... lol Perso, je prendrai bien encore un peu d'hiver, j'aime cette saison. C'est mignon les marmottes ! Leur frimousse à bisous me fait fondre... Elles sont chou !
Tu as trouvé une riche iconographie pour illustrer ton sujet ! Merci pour toutes ces découvertes, images et musique comprises.
Bisous Tilia et belle fin dominicale, doux début de semaine !
Entièrement d'accord avec toi, Nathanaëlle, les marmottes ont de vraies "frimousse à bisous" comme tu le dis si bien.
SupprimerRegarde ce reportage photos. Elles sont vraiment craquantes ces "petites" marmottes, n'est-ce pas ? :-)
Belle fin de soirée et bonne nuit, Nathanaëlle, bisous (sans les moustaches ;-))
Adorables ! Elles sont gracieuses et jolies ! Merci Tilia ! J'avais vu une vidéo sur ces douces marmottes charmées par ce petit garçon, c'était très joli, je ne sais plus où,par contre... Je crois que c'est sur FB.
SupprimerBisous et bon mardi Tilia (je suis en retard pour répondre à mes comms oopssssss lol)
Un dicton :
RépondreSupprimer"A la chandeleur
Grand froid, grand’ douleur.
Quand la chandeleur est claire
L’hiver est en arrière,
Quand elle est trouble,
L’hiver est dans la douve."
Je connaissais les petits ramoneurs de Savoie mais je ne me souvenais plus des petits montreurs de marmottes !
Pourtant quand je vais chez une soeur en Savoie, je vois bien toutes ces adorables petites marmottes dans tous les magasins... Un animal fétiche, s'il en est !
Franchement je préfère les voir dans la montagne en liberté !!!
Ta série de tableaux est encore intéressante !
As-tu fait sauter tes crêpes ?
Bonne soirée !
Bises
Oui, nous avons fait sauter quelques crêpes, mais nous n'avons toujours pas de pièce d'or à tenir dans l'autre main, hélas !
SupprimerMa réponse à Nathanaëlle (commentaire juste au-dessus du tien) contient un lien vers un adorable reportage photographique d'un jeune garçon entouré de marmottes.
Bises et belle semaine, Enitram
Je repasse demain.
RépondreSupprimerPasse et repasse, mais ne trépasse surtout pas ;-)
Supprimerbisous, à bientôt, Claude
comme une marmotte je ressors au printemps qui ne s'annonce pas et comme je n'ai pas vu mon ombre je me remets à lire tes messages : Celui-ci est un pur ravissement! aucune préférence tout est bon, il n'y a rien à jeter.
RépondreSupprimerTu as bien fait de venir faire un tour par ici, Marguerite-Marie, car du coup je suis allée sur ton blog et j'ai découvert (avec beaucoup de retard, j'en conviens) que tu as publié le reportage de ton dernier voyage sur un blog spécial, ce qui m'avait échappé. Je vais l'ajouter dans ma liste "allez-voir si j'y suis" pour ne pas manquer la suite du voyage ;-)
SupprimerEt maintenant je file me délecter de tes images, toutes plus grandioses les unes que les autres, d'après ce que j'ai aperçu lors d'un premier survol !
J'ignorais que les marmottes étaient tant "utilisées" jadis... en devenant des animaux familiers.
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces découvertes !
Super la petite vidéo, surtout lorsqu'on a déjà expérimenté l'affût aux marmottes et constaté la manière qu'elles ont de disparaître aussi vite que leur ombre !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
Les animaux, ont un sixième sens qui leur indique à quels enfants ils peuvent faire entièrement confiance, je pense !
SupprimerBises et belle journée, Christineeeee
Tu as en face de toi de l'autre côté de ton écran une ratte de montagne.
RépondreSupprimerJe ne sors que contrainte et forcée jusqu'à la fin de mon hibernation, soit début mars si le temps est beau, si je constate que le printemps est là, un chouïa en avance.
Quant à repasser, mon panier à linge est plein (ça déborde même) , il va falloir que je n'y colle. Pas ce tantôt car il faut que j'aille au boulot, pas demain, je vais dans le Poitou. Peut-être à la fin de la semaine.
Suis pas en super forme mais quand même loin de trépasser.
Bises
Contente que mon post t'ait plu.
RépondreSupprimerContente de te savoir contente :-)
SupprimerLa suite est tout aussi intéressante
Bisous, à bientôt, Claude
Le jour de la marmotte m'a bien manque! Mais d'apres les dires de nos amis l'hiver va durer encore 6 semaines...
RépondreSupprimerMerci pour la traduction.
L'hiver ? quel Hiver ?!!..
SupprimerJ'aime beaucoup "L'entrée du Jardin Turc", ses plages lumineuses de toilettes féminines et sa belle palette de verts ! Le tableau le plus émouvant est pour moi "le petit Savoyard" de Vasily Perov qui donne à voir misères et tendresses de l'enfance en ce temps là !
RépondreSupprimerQuel beau billet encore ! Tu nous fait découvrir tellement de choses à travers la peinture ! Merci pour ce travail de recherche et de belle mise en page ! De beaux échos en ton grenier, Tilia !
Tel Hitchcock dans ses films, Boilly apparait dans "L'entrée du Jardin Turc". Si tu as cliqué sur "lire la notice" tu sais où il se cache ;-)
SupprimerTout à fait d'accord avec toi, Fifi, le petit Savoyard endormi de Vasily Perov est vraiment touchant.
En faisant mes recherches, j'ai trouvé d'autres tableaux représentant les vicissitudes des enfants qui donnaient des spectacles de rues pour survivre au XIXe siècle, voici un autre petit saoyard.
Un peu plus sophistiqué que celui de Vasily Perov mais bien triste aussi !
SupprimerBisous de bonne nuit, Tilia !
Merci pour ces belles peintures !
Encore un bien agreable moment passe a lire ce billet bien informatif et avec de delicieux tableaux a l'appui. Fille a la marmotte de Fragonard restant le clou de cette serie pour moi ce soir.
RépondreSupprimerHeureusement tu n'as pas choisi cette peinture de Andrew Wyeth"Groundhog day!"
RépondreSupprimerhttp://www.andrew-wyeth-prints.com/gallery_andrew-wyeth-groundhog-day.html
si tu lis en anglais.
Non, je ne lis pas l'anglais couramment et je le regrette profondément ! j'utilise la traduction automatique de google qui la plupart du temps ne fonctionne pas trop mal.
SupprimerGrand merci, Thérèse, pour cet article sur le jour de la marmotte vu par "Aine-drou Ouaille-œuf" ;-)
J'avoue que j'avais un peu oublié cet excellent article depuis l'an passé.
Merci Tilia pour tes liens instructifs.
RépondreSupprimerAu fichu marmotte, je préfère la charlotte.
Toi qui sait tout. est- ce que ça vient de Charlotte Cordet.
Cela me rappelle qq chose, mon petit frangin quand il voulait savoir qq chose disait
à mon Papa, "Dis, toi, l'encyclopédie...
Bises
Claude, s'il te plaît fais-moi plaisir, arrête de dire que je "sais tout" ;-)
SupprimerJe m'intéresse à plein de choses, ça me passionne, je fais des recherches et je partage mes trouvailles, c'est tout ! Mon "savoir" se limite à ce que j'apprends en cherchant.
Alors, après recherches approfondies, il m'est impossible de répondre de manière précise à ta question au sujet de la charlotte. Sur la toile, nul ne sait avec certitude comment on en est venu à baptiser "charlotte" ce bonnet que porte Charlotte Corday sur la plupart de ses portraits.
Ce qui est sûr, c'est que ce bonnet est apparu dans le courant du XVIIIe siècle et que la reine Charlotte (aïeule de l'actuelle reine d'Angleterre) affectionnait ce genre de coiffe.
Dans la notice de ce portrait il est mentionné que "The lace cap was much favoured by Queen Charlotte". De là à penser que le bonnet a été nommé "charlotte" (si ce n'est en Angleterre, du moins en France) cela me semble probable.
Par ailleurs, la charlotte aux pommes a été inventée en l'honneur de la reine Charlotte et comme son moule ressemble fort au bonnet que portait la reine, je penche pour cette hypothèse.
Bises et belle fin de semaine, Claude
Encore un billet superbe pleins de jolies choses et de connaissance... Les marmottes on en entend les sifflements annonçant l'arrivée des marcheurs en montagne... Certains en mangent. En lisant le billet j'ai pensé au film un jour sans fin qui se passe lors du Jour de la marmotte... Merci encore Tilia!!!
RépondreSupprimerUn jour sans fin... je sais que j'ai vu ce film avec l’inénarrable Bill Murray. Mais il faudrait que je le revoie car, même en lisant le résumé dans Wikipédia, je ne m'en souviens pour ainsi dire pas et je ne revois pratiquement aucune image. Une fois de + : fichue mémoire ! :-(
SupprimerTu es géniale, Tilia, moi je suis nulle je n'ai même pas été fichue d'écrire le nom de Charlotte Corday comme il faut.
RépondreSupprimerJe trouve que la charlotte de notre Charlotte à nous ressemble plus à une charlotte que la charlotte of the Queen Charlotte.
Bises
La différence avec la charlotte de Charlotte Corday est due au fait que la reine Charlotte a fait épingler un bijou sur le devant du bonnet, dont le bord a été relevé vers le haut par un nœud qui en maintient les plis ainsi formés. En dehors de cette modification, il me semble que c'est le même type de bonnet...
SupprimerBisous (et arrête de dire que tu es nulle, c'est totalement !!)
Je viens de lire que Charlotte vient de Charles dont Carlotta vient de Carlo.
RépondreSupprimerIl y avait déjà une Charlotte du temps de César Borgia. Portait-elle une charlotte ?
Là, je vois que tu n'as pas bien lu ma réponse de cette nuit : la charlotte en tant que bonnet est apparue dans le courant du XVIIIe siècle ;-)
SupprimerCharlotte d'Albret a vécu entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Alors non, la Carlotta de César Borgia ne portait pas de charlotte... et sûrement pas de culotte :D
Bises et bonne fin de journée, Claude
Dans mon enfance dans le Berry, il y avait dans la famille une vieille tante qui ne portait pas de culotte mais , et c'est là que ça me fait rire, elle portait une petite charlotte grise sur la tête.
SupprimerPerso, je préfère la Charlotte sans bijou.
Cergie a pensé à la même chose que moi mais elle elle en parle, le petit fichu de GK et BB. Quant à moi on pourrait dire que j'ai porté un foulard sur ma caboche, vu que j'habitais la ville. Je me demande si le fichu n'était pas plus petit que le foulard. Je suis sûre que tu vas trouver la réponse.
Bises et bonne journée.
Oui, moi aussi je pense que le fichu des paysannes d'antan était plus petit. Car, une fois nouées sous le menton, ses extrémités sont bien plus courtes que celles du foulard des années 60, avec lesquelles on pouvait (après les avoir croisées sous le menton) faire le tour du cou pour les nouer derrière la tête (afin de l'empêcher de s'envoler lors des trajets en décapotable ;-)).
SupprimerBisous, Claude, à bientôt
Les fichus me font penser à ceux de Grace Kelly ou de Brigitte Bardot et à la fameuse appellation CPCH pour les habitantes de Versailles, que tu connais sans aucun doute (collier de perle fichu hermès)
RépondreSupprimerEst ce que qqn t'a parlé du film très inspiré "un jour sans fin" partant d'un reportage sur le jour de la marmotte et de la rédemption d'un type assez imbuvable en contact, jour après jour ans cesse recommencé, avec une vie simple et chaleureuse ?
Pardon, collier de perle carré hermès...
SupprimerIl y a eu pas mal d'émissions ces derniers temps sur l'apprivoisement et la domestication des animaux, chiens, chevaux, vaches, chats qui ces derniers ne sont pas trop domestiqués mais on toutefois avec le temps changé de physionomie
Je ne savais pas que les marmottes s'apprivoisaient autrefois, il y a distingo entre domestication de toute une espèce et apprivoisement d'un individu. Les ours s'apprivoisent, un livre que tu as peut-être lu et m'a fait mourir de rire d'Arto Paasilinna : "Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen" ?
Etant donné tout le ramdam qu'il y a eu autour du renard Zouzou (je crois) je me demande si les marmottes pourraient encore de nos jours être montrées puisque ce sont des animaux sauvages....
SupprimerEn tous les cas elles sont bien sympa, vivent en communautés solidaires et savent s'adapter à leurs conditions de vie ! En ce moment même s'il ne fait pas très froid et que les jours rallongent je fais volontiers des longs sommes la nuit et des petits le jour...
:)
Ils étaient bien utiles aux jeunes femmes qui roulaient en décapotables, ces fichus de Grace et de BB ! De nos jours, on n'ose plus employer le mot "foulard" pourtant plus précis (le fichu étant plutôt campagnard), tellement ce terme est devenu connoté.
SupprimerMerci pour CPCH, je ne connaissais que BCBG (devenu "bécébeige" dans le langage branché). Près de chez moi, les bourgeoises sont toutes en serre-tête velours, jupe plissée, mocassins. Donc merci d'enrichir mon vocabulaire ;-)
Pour Un jour sans fin, plusieurs échos l'on mentionné et tu peux lire ma réponse à Chri un peu plus haut (au-dessus de Claude).
À propos des ours, je l'ai dit dans ce billet, je suis une inconditionnelle d'Arto Paasilinna et j'ai adoré l'histoire du pasteur :-)
Bonne fin de semaine, Cergie, et bonnes siestes hivernales, diurnes ou nocturnes peu importe, pourvu qu'elle t'apportent de beaux rêves
Merci d'abord pour tout ce travail de recherche digne d'une encyclopédiste marmottéenne. De toute ta collection de chef d’œuvres, j'ai choisi La fille à la marmotte, de Fragonard. J'aurai aimé avoir ses dons.
RépondreSupprimerA propos de marmottes cela me rappelle une histoire. Nus étions en vacances d'été à Super-Besse et j'avais entendu dire que les marmottes étaient nombreuses dans le massif du Sancy. Je pris la route un matin, lunettes de soleil, neuves, sur le nez. Sans doute très mauvais traqueur je n'en vis aucune mais j'y laissais, par étourderie, ma paire de lunettes en route. J'ai vu bien des marmottes depuis, en montagne et qu'on les entende siffler ou qu'on les aperçoive, ma femme me demande toujours de regarder si par hasard, elles ne porteraient pas ma paire de lunettes.
Je te souhaite un très beau week-end et je t'embrasse.
Roger
Fragonard était si content de sa montreuse de marmotte qu'il l'a déclinée en trois versions.
SupprimerMerci pour l'anecdote de la marmotte à lunettes :-)
Bises et belle semaine, Roger
Quel passionnant article ! j'ignorais comme beaucoup sans doute que les marmottes avaient été utilisées ainsi, je les auraient cru absolument sauvages et impossibles à apprivoiser ...je me coucherai moins sotte ce soir , merci à vous Tilia , merci aussi pour votre très gentil message chez moi...
RépondreSupprimerBienvenue au grenier, Catherine !
SupprimerC'est avec un infini plaisir que j'ai découvert, grâce à Aloïs, votre domaine merveilleux Rose&Gris.
Merci pour la visite et le compliment, revenez quand vous voudrez, Catherine ;-)
J' ai bien ri en lisant ton com chez Zozette.
RépondreSupprimerBises
J'avais raté ce billet et ton lien chez Michel Benoit tombe à pic parce que je me demandais moi aussi qui étaient ces gamins et ce qu'ils faisaient. L'hypothèse de petits savoyards avec leurs boites à marmotte semble très plausible. Merci encore une fois pour ton érudition illustrée, si savoureuse !
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