Bible de Charles V folio 204 (détail) |
Joli mois de Mai, quand reviendras-tu ? M’apporter des feuilles, m’apporter des feuilles.
Joli mois de Mai, quand reviendras-tu ? M’apporter des feuilles, pour torcher mon...
Joli mois de Mai, quand reviendras-tu ? M’apporter des feuilles, pour torcher mon...
Joli mois de Mai, quand reviendras-tu ?
Etc !
Tout le monde ou presque (parmi les sexagénaires et au delà) connait cette ritournelle de colonies de vacances à la chute indécente. Une chute qui entraîne une répétition à l'infini de la chanson, jusqu'à ce que le mot fatidique finisse par tomber.
Vous vous demandez où je veux en venir, avec cette ritournelle polissonne placée au-dessous d'un détail d'enluminure et La feuille de Mai en titre de ce billet ?
Si vous vous posez la question, c'est que vous n'avez pas encore validé votre déclaration de revenus et qu'il serait temps pour vous d'y penser !
À propos de feuilles hygiéniques, si vous allez souvent vous promener dans les bois, la lecture de ce livre là pourrait vous intéresser.
Passons maintenant au choses sérieuses.
Au sujet des percepteurs, L'Appel de Lévi est un thème de la peinture religieuse qui se retrouve dans de nombreux tableaux du XVIe au XIXe siècle. j'ai déjà abordé ce thème dans ce billet (en 2011, pour le premier anniversaire du grenier).
Aujourd'hui, je vous propose de regarder quelques autres tableaux et illustrations de ce cet épisode biblique qui se retrouve dans trois évangiles, ceux de Luc, Marc et Matthieu. Matthieu est celui que Luc et Marc désignent sous le nom de Lévi, c'est un publicain, un collecteur d'impôts appelé par Jésus pour devenir l'un de ses disciples.
À partir du XVIe siècle, les collecteurs d'impôts et les prêteurs à gages ont été les sujets de nombreux tableaux.
Marinus van Reymerswale est l'un des peintres hollandais ayant abondamment traité ce thème.
Une variante du tableau ci-dessus se trouve au musée des Beaux-Arts d'Anvers et une autre au Kunsthalle de Hambourg.
Une copie très proche du tableau ci-dessus, exécutée vers 1540 dans l'atelier de Van Hemessen, se trouve au Metropolitan Museum of Arts de New-York, voir le tableau et lire la notice.
Avec Mattia Preti (ci-dessus) et Charles Wautier (ci-dessous) on retrouve le style de La Vocation de saint Matthieu du Caravage et des peintres de l’École caravagesque d'Utrecht qui ont également traité ce thème (voir mon billet de 2011).
Le caractère caravagesque du tableau ci-dessus explique son ancienne attribution à Theodoor van Loon.
Dans le tableau ci-dessus, le premier personnage de gauche, debout et tenant à la main un papier signé de son nom, est un autoportrait du peintre. Dans ce tableau, exécuté l'année suivant le décès de Velázquez, Pareja se représente tourné vers le spectateur, comme s'il souhaitait nous prendre à témoin de sa réussite et de son talent.
D'origine en partie africaine, Juan de Pareja était entré au service de Velázquez, non pas comme apprenti, mais comme "esclave" assigné aux tâches subalternes. Néanmoins cette période fut pour lui l'occasion d'engranger un savoir qui l'amena par la suite à prendre lui-même les pinceaux.
Le portrait de Juan de Pareja, peint par Velázquez, lors de son second voyage en Italie, est tellement ressemblant qu'il fut unanimement loué par les peintres de l'Académie pontificale. De nos jours, ce magnifique portrait est exposé au Metropolitan Museum à New-York.
14. En passant il vit Lévi, fils d’Alphée, assis à la perception. Il lui dit : Suis-moi. Il se leva et le suivit.
15. Et voilà Jésus était à table dans sa maison, et beaucoup de percepteurs et de pécheurs attablés avec lui et ses disciples ; car ils étaient beaucoup à le suivre.
16. Et les scribes des pharisiens, en le voyant manger avec les percepteurs et les pécheurs, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il avec les percepteurs et les pécheurs ?
17. Et Jésus qui a entendu leur dit : Ce ne sont pas les vigoureux qui ont besoin de médecin, mais les mal-portants ; je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Marc II, 14-17 (traduction d'Édouard Dhorme).
Pour terminer ce billet comme il a commencé, sur une note humoristique, voici la version Lego de l'Appel de Lévi.
Si vous êtes un(e) irréductible de la version papier, et si ce n'est pas encore fait, il vous reste un peu plus de 24 h pour aller poster votre "feuille de Mai".
Etc !
Tout le monde ou presque (parmi les sexagénaires et au delà) connait cette ritournelle de colonies de vacances à la chute indécente. Une chute qui entraîne une répétition à l'infini de la chanson, jusqu'à ce que le mot fatidique finisse par tomber.
Vous vous demandez où je veux en venir, avec cette ritournelle polissonne placée au-dessous d'un détail d'enluminure et La feuille de Mai en titre de ce billet ?
Si vous vous posez la question, c'est que vous n'avez pas encore validé votre déclaration de revenus et qu'il serait temps pour vous d'y penser !
À propos de feuilles hygiéniques, si vous allez souvent vous promener dans les bois, la lecture de ce livre là pourrait vous intéresser.
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Passons maintenant au choses sérieuses.
Au sujet des percepteurs, L'Appel de Lévi est un thème de la peinture religieuse qui se retrouve dans de nombreux tableaux du XVIe au XIXe siècle. j'ai déjà abordé ce thème dans ce billet (en 2011, pour le premier anniversaire du grenier).
Aujourd'hui, je vous propose de regarder quelques autres tableaux et illustrations de ce cet épisode biblique qui se retrouve dans trois évangiles, ceux de Luc, Marc et Matthieu. Matthieu est celui que Luc et Marc désignent sous le nom de Lévi, c'est un publicain, un collecteur d'impôts appelé par Jésus pour devenir l'un de ses disciples.
Petite Bible de Charles V Bible historiale complétée 1362-1363 Folio 204 : Matthieu assis à sa table de percepteur Raoulet d’Orléans, copiste manuscrit enluminé par le Maître du Livre du sacre de Charles V (notice complète en cliquant sur informations détaillées) |
À partir du XVIe siècle, les collecteurs d'impôts et les prêteurs à gages ont été les sujets de nombreux tableaux.
Vocazione di san Matteo Vittore Carpaccio - 1502 Scuola di San Giorgio degli Schiavoni, Venise |
Marinus van Reymerswale est l'un des peintres hollandais ayant abondamment traité ce thème.
L'appel de Matthieu Marinus van Reymerswale - 1530 Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid (lire la notice) |
Une variante du tableau ci-dessus se trouve au musée des Beaux-Arts d'Anvers et une autre au Kunsthalle de Hambourg.
L'appel de Matthieu Marinus van Reymerswale - 1530 Musée Jean-Paul 2, Galerie Porczyński, Varsovie |
L'appel de Matthieu Marinus van Reymerswale - 1536 Musée des Beaux-Arts de Gand, Belgique (notice du musée) |
La vocation de Matthieu Jan Sanders Van Hemessen - 1536 Alte Pinakothek, Munich (notice de la RMN) |
La vocation de Matthieu Jan Sanders Van Hemessen - 1537 Alte Pinakothek, Munich |
Une copie très proche du tableau ci-dessus, exécutée vers 1540 dans l'atelier de Van Hemessen, se trouve au Metropolitan Museum of Arts de New-York, voir le tableau et lire la notice.
L'appel de saint Matthieu Theodoor van Loon - 1620 Musée national, Varsovie |
Vocazione di San Matteo Mattia Preti - 1635-40 Kunsthistorisches Museum, Vienne (notice du musée) |
Avec Mattia Preti (ci-dessus) et Charles Wautier (ci-dessous) on retrouve le style de La Vocation de saint Matthieu du Caravage et des peintres de l’École caravagesque d'Utrecht qui ont également traité ce thème (voir mon billet de 2011).
La vocation de saint Matthieu Charles Wautier - vers 1650 Musée des Augustins, Toulouse (lire la notice) |
Le caractère caravagesque du tableau ci-dessus explique son ancienne attribution à Theodoor van Loon.
L'appel de saint Matthieu Nicolaes Pietersz Berchem & Jan Baptist Weenix - vers 1657 Mauritshuis, La Haye, Pays-Bas (notice du musée) |
La vocación de San Mateo Juan de Pareja - 1661 Musée du Prado, Madrid (notice du musée) |
Dans le tableau ci-dessus, le premier personnage de gauche, debout et tenant à la main un papier signé de son nom, est un autoportrait du peintre. Dans ce tableau, exécuté l'année suivant le décès de Velázquez, Pareja se représente tourné vers le spectateur, comme s'il souhaitait nous prendre à témoin de sa réussite et de son talent.
D'origine en partie africaine, Juan de Pareja était entré au service de Velázquez, non pas comme apprenti, mais comme "esclave" assigné aux tâches subalternes. Néanmoins cette période fut pour lui l'occasion d'engranger un savoir qui l'amena par la suite à prendre lui-même les pinceaux.
Le portrait de Juan de Pareja, peint par Velázquez, lors de son second voyage en Italie, est tellement ressemblant qu'il fut unanimement loué par les peintres de l'Académie pontificale. De nos jours, ce magnifique portrait est exposé au Metropolitan Museum à New-York.
Vocation de saint Matthieu James Tissot - 1886-96 Gouache illustrant "La Vie de N.S. Jésus-Christ" Brooklyn Museum, New-York (notice du musée) |
14. En passant il vit Lévi, fils d’Alphée, assis à la perception. Il lui dit : Suis-moi. Il se leva et le suivit.
15. Et voilà Jésus était à table dans sa maison, et beaucoup de percepteurs et de pécheurs attablés avec lui et ses disciples ; car ils étaient beaucoup à le suivre.
16. Et les scribes des pharisiens, en le voyant manger avec les percepteurs et les pécheurs, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il avec les percepteurs et les pécheurs ?
17. Et Jésus qui a entendu leur dit : Ce ne sont pas les vigoureux qui ont besoin de médecin, mais les mal-portants ; je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Marc II, 14-17 (traduction d'Édouard Dhorme).
Jesus calls Levi William Hole - 1900 illustration pour "The Life of Jesus of Nazareth" |
Pour terminer ce billet comme il a commencé, sur une note humoristique, voici la version Lego de l'Appel de Lévi.
The Brick Testament |
Si vous êtes un(e) irréductible de la version papier, et si ce n'est pas encore fait, il vous reste un peu plus de 24 h pour aller poster votre "feuille de Mai".
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014
Tilia l'humour et ce beau billet ne suffiront pas à me faire digérer ce devoir sadique encore que je me contente de signer les yeux fermés le devoir rédigé par ma moitié !
RépondreSupprimerje te souhaite une nuit paisible et allégée
bises encore ensoleillées mais ça ne devrait pas durer
Merci, Josette.
SupprimerJ'ai grand besoin d'une nuit paisible et allégée en insomnies. Pas réussi à dormir plus de trois heures cette nuit, marre de compter les moutons !
Bises sereines, et optimistes malgré tout
De plus en plus fort, ton sens des recherches, de l'humour et du faux coq à l'âne !
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne m'attendais pas à cela, mais à une iconographie sur "l'arbre de mai", tout simplement !
Une fois de plus, une lecture par épisodes s'impose , pour apprécier TOUTE ta documentation
Quant au livre cité, son résumé et sa conclusion méritent le qualificatif de "rabelaisien "
Merci pour ton écho et pour le lien, bien que le torche-cul de Gargantua ne me soit pas tout à fait inconnu :-)
SupprimerDans le même esprit potache, d'après les critiques et avis divers Le Monde merveilleux du caca me semble désopilant et tout-à-fait intéressant. Je viens de le commander et compte bien le lire avant de l'offrir à l'un de mes petits-enfants.
http://www.point-fort.com/index.php?2012/12/07/908-le-torchecul-de-rabelais
RépondreSupprimerOui, je suis "version papier" et je l'ai déposé ce matin dans la boite aux lettres de la perception, ce fichu papier ! lol
RépondreSupprimerBon passons aux choses plus sympa lol
Je ne connaissais pas du tout cette comptine ! Je la découvre ! lol
Elle est dans la même veine que le "pantalon décousu", mais en plus trash lol
J'avais entendu une fois lire à la TV le "torchecul" de Rabelais, oh quelle horreur, j'étais encore une petite fille et j'avais trouvé cela cruel et détesté Rabelais à jamais ! C'est le duvet d'un petit oiseau vivant ! Et je déteste toujours Rabelais.
Je suis très étonnée par le nombre de "Vocation de Saint-Matthieu" mais le nom le plus logique pour cette illustration de ce passage Biblique est "l'Appel de Lévi". Lévi est devenu Matthieu après.
J'adore la version de Tissot, quelle oeuvre ! Il y une telle lumière et une force dans le manteau blanc de Jésus ! J'aime aussi la version de Hole.
Les autres sont trop adaptées à leurs époques de création. Ce n'est pas pour autant que ces oeuvres ne soient pas réussies, bien que leur anachronisme vestimentaire les rende moins attrayantes, mais les 2 dernières sont tellement extraordinaires qu'elles en éclipsent les autres.
Pour tes insomnies, si je puis me permettre : la valériane.
Gros bisous Tilia ! Merci pour ce rappel de la feuille du joli Mois de Mai ! lol
À vrai dire je n'ai jamais été en colonies de vacance et la première fois que j'ai entendu chanter cette ritournelle c'était par... mon époux ! Quand je dis "chanter", le petit Fabian la chante très bien. Interprétée par mon cher et tendre qui est incapable de chanter juste, c'est un massacre :D)
SupprimerEntièrement d'accord avec toi le 'torchecul" de Gargantua a de quoi dégouter une enfant de la lecture de Rabelais pour un bon bout de temps. Lu à l'âge adulte, ce passage (que je n'apprécie pas plus que toi) n'a pas le même impact. Comme le reste du Gargantua , il faut le laisser pour ce qu'il est : un épisode, à ne pas prendre au pied de la lettre, d'un récit grotesque, plein d'énormités, contant les aventures d'un géant.
Ta remarque sur le titre des tableaux est tout-à-fait pertinente, et je partage pleinement ton enthousiasme pour l'illustration de James Tissot. Cette image est originale, ne serait-ce que par le vêtement du Christ, mais aussi par les deux dromadaires du premier plan et par la position et la gestuelle des deux personnages.
Merci pour ton éclairage sur ces "Appel de Lévi". En dehors des illustrations de Tissot et Hole, mon préféré est le Van Hemessen de 1536.
Bisous et à bientôt, Nathanaëlle
Je découvre le Nouveau Testament ...en playmobil!
RépondreSupprimerPuisque tu cites la marque des personnages, j'ajouterai que, outre les murs en Lego, les meubles sont en Duplo ;-)
SupprimerAlors là, je suis allée deux fois en colo, je n'ai jamais chanté cette chansonb !
RépondreSupprimerIl est vrai que j'étais les Bonnes Soeurs. Ceci explique peut-être cela.
Il n'y a pas franchement une peinture qui m'interpelle.
Je repasserai plus tard pour les liens.
Bises
Ah oui, chez les bonnes sœurs on chantait plutôt "trois kilomètres à pied, ça use, ça use" :-))
SupprimerBises et bonne journée, Claude
Exactly !
SupprimerPar contre j'aime assez le rapprochement de la feuille d'impôts avec le PQ.
RépondreSupprimerSache que je ne fais jamais de politique sur mon blog. Et pourtant des fois ça me démange. Mon Chéri a dit ce qu'il a dit suite à la journée de la jupe.
Ton Chéri pense comme moi !
SupprimerMe too !
SupprimerJ'aime bien les meubles en légo.
RépondreSupprimerCollecteur d'impôts, un métier vieux comme le monde.
Pour les meubles, voir ma réponse à Miss Yves, un peu plus haut.
SupprimerAussi vieux que l'impôt, le métier de percepteur, mais pas le plus vieux métier du monde ;-))
Je sais mais je n'ai pas voulu le dire. Des fois que cela choque.
SupprimerBillet toujours aussi extraordinaire qui me rappelle le "Livre d'Heures" du duc de Berry à Chantilly
RépondreSupprimerPour mon PQ c'est cher je ne vais pas le gaspiller d'autant qu'ils ne vont pas en manquer. Je passe par internet dès l'ouverture du créneau donc, aujourd'hui ... Pénard
Chez nous on en reste à la version papier qui, photocopiée, prouve tangiblement que nous avons bien coché la case indiquant que nous n'avons pas de téléviseur. Chose utile, car il est déjà arrivé que la redevance nous soit réclamée, bien que nous l'ayons cochée !!
SupprimerBen dis donc, heureusement qu'on ne paye pas une redevance par téléviseur.
SupprimerNous aussi on est resté à la version PQ vu que c'est le comptable de mon Chéri qui fait la paperasse.
Dans ma case "impôts" j'enregistre tout ce que je reçois, internet ou papier, de même pour ce que j'envoi le tout par date
RépondreSupprimerLes curés aussi sont forts en salades !
RépondreSupprimerNous, les feuilles de mai, c'est samedi 24 !
Bises !!!
Bonnes ensaladas Avignon ;-)
SupprimerBises vertes
Version "Papier" pour payer ses impôts ? A vous de choisir !
RépondreSupprimerCLIQUEZ ICI !
J'aime bien la citation de Pierre Dac !
Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! pour le lien Christineeeeeeee :D
SupprimerÀ propos de papier, Pierre Dac avait rédigé cette petite annonce "Vends papier glacé pour lettres de rupture"
Biiiiiiiiises tempérées
"Soleil soleil
RépondreSupprimertu n'as pas ton pareil
pour faire pousser
les feuilles d'oseille
soleil, soleil
tu n'as pas ton pareil
pour sécher mon...
soleil....."
Une ritournelle qu'on chantait en vacances à Ambenay dans l'Eure quand j'avais 7, 8 ans...
Bon pour la feuille du moi de mai, je m'en réfère complètement à mon amoureux comptable qui l'a remplie sur internet...
Quant à Mattieu, je n'en ai jamais tant vus à la fois !!!
Quelle recherche encore une fois !!!!
Belle fin de semaine
Bises
Merci Enitram, pour ce petit soleil qui fait parfaitement écho aux feuilles de Mai de la chanson. De plus, la feuille d'imposition qui nous pique une partie de notre oseille est bien en rapport avec ces feuilles d'oseille que tu m'envoies fort à propos :-)
SupprimerBises et belle fin de semaine chez toi aussi
Mon espade d'hier, j'étais seule pour aller voir ma Maman dans sa jolie Maison de retraite. Tous les mois, j'y vais seule, soit avec mon Chéri, soit avec Belle Maman, soit avec l'ancienne femme de ménage ou la voisine de Maman.
RépondreSupprimerBises
Bonne fête à ta Maman, Claude, tous mes vœux pour que tu la gardes encore très longtemps.
SupprimerBises de printemps capricieux
Merci Tilia !
SupprimerBon, alors, je vais semer la zizanie, où sont les femmes dans ton dernier tableau en lego? :D
RépondreSupprimerAvec ton billet, je remarque qu'on immortalisait la vie de tous les jours, partout et toujours alors que maintenant la notion de l'art change et avec l'arrivée de l'art contemporain il suffit d'une feuille vide pour évoquer tout un sujet.
Comme bien souvent en Palestine (et ailleurs) les femmes font la cuisine !
SupprimerMerci pour ta remarque tout à fait pertinente sur la peinture des siècles passés.
Concernant la vacuité de l'art contemporain, je te soutiens à 100% :-))
je suis version en ligne car comme je déteste cette épreuve j'aime avoir un délai encore que je l'ai déjà faite et j'imprime tout... c'est moi qui m'y colle mon philosophe de mari n'aimant pas voir les chiffres.
RépondreSupprimermais c'est lui qui paye les trois "tiers" .
J'ai beaucoup aimé ce billet et suis aussi étonnée de voir tant de Matthieu (Lévy)
je ne connaissais pas la comptine mais en revanche j'en connais au moins trois du même tabac
"le curé de Marseille assis sur une bouteille priait l'enfant Jésus en se grattant. Le curé de..."
Cunégond veux-tu du fromage , non papa y a pas d'beurre dessus, mon garçon ce n'est pas l'usage et bien papa tu peux te l'foutre au..Cunégond
Et alors celle-là qui nous mettait en joie quand on bravait les interdits en la chantant" j'ai mal occu, j'ai mal occupé ma jeunesse à faire des cu, à faire des culottes de soie, pour un gros cu pour un gros curé de campagne qui n'aimait que les cu qui n'aimait que les culottes de drap
ouf voilà un répertoire qui défoulait les enfants aux parents trop stricts. Une de mes collègues prof de français, me demande un jour si je connaissais les paroles de la dernière car son fils de 7 ans n'avait pas bien retenu les mots et elle voulait qu'il ne soit pas ridicule dans la cour!
Merci Marguerite-Marie pour ce bel écho, très instructif. Je vois que tu en connais un rayon question chansons grivoises, et grâce à toi je viens d'accroître mon savoir en la matière ;-)
SupprimerDans la même veine, il y a aussi Là-haut sur la montagne que mon cher et tendre viens de me suggérer (en tant qu'ancien enfant de chœur et de la communale, il en connais pas mal !) mais là, on sort du créneau école primaire, je pense :D
Sourire aussi, en lisant que c'est toi qui déclare alors que c'est ton époux qui règle les tiers. Pour ma part, vu ma négligence innée pour tout ce qui est calcul, je me contente de signer :-)
Je me suis beaucoup amusée et écouté deux fois le bambin qui chante avec cet accent délicieux et dont les yeux roulent comme des billes :-)
RépondreSupprimerIl y aun autre percepteur célèbre qui a sûrement changé de métier après sa rencontre
:-)
Mon tableau préféré est aussi celui de Tissot.
Une petite variante dans le troisième tableau de Marinus van Reymerswale par rapport au deuxième : le regard de Jésus change, de sévère il devient compatissant alors que celui des autres personnages ne change pas
Bravo Tilia !!!
L'accent du midi de Fabian est exactement celui que j'entendais quand je vivais encore à Avignon, ou dans sa région. De plus, les mimiques de ce charmant bambin (un brin coquin ;-)) sont très proche de celles qu'avait l'un de mes deux petits-fils au même âge.
SupprimerMerci pour la vidéo, fort à propos. Elle illustre les dix premiers versets de l'évangile de Luc (ch. 9). La parabole qui suit l'histoire de Zachée (12e verset et suivants) fait partie des passages des évangiles que j'ai un peu de mal à admettre, surtout dans le contexte de crise économique actuel !
Marinus van Reymerswale a peint encore une autre version de l'appel de Lévi-Matthieu, mais je ne l'ai pas publiée par crainte de lasser, le voici.
Bises et bon début de semaine, Fifi (merci pour le bravo :-))
J'ai éclaté de rire quant aux conseils avisés pour les promeneurs...
RépondreSupprimer:-))
SupprimerBêtement lorsque tout d'abord j'ai vu que tu parlais de "l'appel de Levi", je me suis souvenu de l'évangile et ai fait le rapprochement avec un percepteur. Tu expliques tout fort bien dans la fin de ton message, je me souviens que lorsque mon neveu Matthieu est né, mon père a parlé de la profession du Saint. C'est curieux comme à changement de situation correspond changement de nom. Simon > Pierre, Saul > Paul et donc Levi > Matthieu
RépondreSupprimerLorsque ma mère a été baptisée, adulte, elle a choisi de s'appeler Marie et en second prénom, Anne...
Quant à la feuille de mai, elle me fait penser plus poétiquement à l'arbre de mai (l'aubépine) ou tout un tas de fleurs dont un nom vernaculaire est dédié à ce mois, d'une façon plus justifiée... Au fond la feuille d'impôt pourrait tout aussi bien "tomber", comme toutes les feuilles, à un autre moment de l'année...
Au sujet du changement de nom des futurs apôtres, il y a aussi « Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie fils du tonnerre »
SupprimerMarc, III, 17
Bien amusante ta premiere partie, je vais de ce pas commander ce livre pour notre numero deux qui est une environementaliste ne... :-)
RépondreSupprimerOn a eu la chance de partir 15 jours alors on a tout envoye avant et maintenant: paf il faut ajouter quelque chose ca complique le tout.
Quant a la suite j'ai eu beaucoup de plaisir a observer les regards et les mains tactiles. De l'interet pour Jan Sanders qui s'interesse egalement aux femmes...
Et bien sur toujours ces lumieres extraordinaires propres aux peintre flamands de l'epoque.
J'aime beaucoup egalement l'etude que tu fais du tableau La vocación de San Mateo ou Juan de Pareja nous prend a temoin.
En conclusion je prefere quand meme Zachee a Levi
"Mais Zachée se présenta devant le Seigneur et lui dit : — Écoute, Maître, je donne la moitié de mes biens aux pauvres et, si j'ai pris trop d'argent à quelqu'un, je lui rends quatre fois plus (Luc 19.8)"
Encore un billet bien brillant Tilia.
Contente que ce billet te plaise.
SupprimerÀ l'occasion, tu me diras si ta fille apprécié le livre en question.
À propos de Zachée, selon Clément d'Alexandrie, il était surnommé Matthias par les apôtres et il a été désigné pour prendre la place de Judas Iscariote après la trahison de ce dernier.
Merci pour ton appréciation
Tout d'un coup je me suis demandee: une fille? J'ai une fille? Puis je me suis relue... quelle etourdie... Non nous avons trois garcons :-)
SupprimerBonjour Tilia, je prends un peu de temps pour la blogosphère ce matin de jour férié, cela devient de plus en plus compliqué la vie de retraitée, ou alors c'est moi qui deviens de plus en plus lente et fais de moins en moins de choses dans la journée. Merci une fois encore pour ce billet qui m'a appris beaucoup sur cet épisode de la Bible que je connaissais mal, pour ne pas dire pas du tout. Et surtout parce qu'il est l'occasion pour les peintres du passé de parler de leur présent et de la vie quotidienne. Bon jeudi férié et bonne fin de semaine à toi
RépondreSupprimer« moi qui deviens de plus en plus lente et fais de moins en moins de choses dans la journée »... Pareil pour moi !!
SupprimerJ'ai de plus en plus de mal à suivre le rythme et à visiter régulièrement tous mes blogs amis.
Faut dire que, victime de mon naturel qui me porte à aller au fond des choses, je perds un temps fou dans des recherches qui entraînent de nouvelles découvertes, donc de nouvelles recherches, et ainsi de suite !
Du coup, j'ai décidé de prendre les choses comme elles viennent sans me préoccuper du temps.
Belle fin de semaine pour toi aussi, Françoise, merci de ta visite, c'est toujours un plaisir pour moi de te lire.
Je suis revenue écouter Fabien :-) et vais l'envoyer à une copine pour un petit sourire du soir.
RépondreSupprimerMerci Tilia !
Coucou Fifi ! c'est sympa de me laisser un écho de ton nouveau passage. À tantôt
SupprimerJe me demande comment j'ai fait pour manquer ce billet?! Un acte manqué réussi puisqu'il concerne les impôts?
RépondreSupprimerVieux motard que j'aimais :D
Supprimer:-)
RépondreSupprimerOu as-tu ete chercher cet Argopecten_irradians?? Ce petoncle est magnifique.
:-)
Mémoire visuelle ! je connaissais cette particularité des coquilles type St Jacques par le biais de ma collection de fiches sur le monde animal éditée par les éditions Rencontres (Lausanne) dans les années 75.
SupprimerJe donne le lien vers ton billet, pour mémoire et plus de clarté à l'intention d'un(e) éventuel(e) lecteur-trice.