Pour étoffer la présentation de la devinette que vous allez découvrir à la fin de ce billet, j'ai cherché des tableaux représentant des moines et j'en ai trouvé des quantités, certains plus intéressants que d'autres.
Aux multiples scènes anecdotiques montrant des religieux grassouillets, plus préoccupés de cuisine et de bons vins que de psaumes et d'oraisons, tel celui-ci, j'ai préféré les moines, lisant ou méditant, sobrement représentés par un peintre soucieux d'authenticité.
Camille Corot est considéré avant tout comme un paysagiste. Cependant, ses paysages sont presque toujours animés par de petits personnages, unissant ainsi l'humain à ses représentations de la nature.
En dehors de ses paysages, il a peint de nombreux portraits. Des portraits de femmes, d'enfants et d’hommes. Parmi ces derniers, une figure émerge et réapparait tout au long de son œuvre, c'est l’image du moine.
Corot ayant renoncé à fonder un foyer par amour de l'Art, l’image du moine était le reflet de son existence, entièrement consacrée à la peinture. Tel un talisman, il conserva toute sa vie le Moine italien assis, lisant (ci-dessus) peint lors de son premier voyage en Italie.
Ce moine italien lisant, uniquement préoccupé de religion, c'était un peu Corot lui-même.. ou du moins, son double. Ce qui explique qu'il n'ait jamais vendu ce tableau.
Camille Corot n'était pas un mondain, la notoriété n'était pas sa préoccupation première. Il est entré en peinture comme on entre en religion et, tout en effectuant ses pèlerinages en Italie et à travers la France, Corot a vécu dans son cercle d'amis à la manière d'un moine dans sa communauté.
En mars 1826, Corot est à Rome. Dans une lettre adressée à Abel Osmond, son camarade de collège et ami, évoquant deux dames qu'il a connues à Paris, il mentionne qu'il vit comme un ermite".
Le tableau ci-dessus fut l'une des toutes premières peintures de Corot achetées par un particulier. Dans le premier tome de L'Œuvre de Corot, Étienne Moreau-Nélaton raconte :
Dans la vie de Corot, l'argent ne jouait qu'un rôle secondaire. La petite pension que lui servait son père suffisait à la modicité de ses besoins.
(...)
Ses toiles restaient des mois en vitrine sans qu'on les marchandât.
(...)
Aussi, quelle joie quand un véritable client se présente ! Après le Salon, il avait envoyé son Moine à l'exposition du Havre. Un amateur ne s'avisa-t-il pas de lui en demander le prix ? Le prix ? il n'y avait même pas songé. Appelé à se prononcer à l'improviste, il se rappela certaine dette qu'il avait sur la conscience : vingt-cinq louis empruntés à son beau-frère, un jour de gêne, et il dit : « C'est 500 francs ». Le tableau fut vendu, et Corot de l'annoncer triomphalement à ses amis. L'un d'eux, son camarade de Rome, Poirot, était sourd. Pour causer avec lui, Corot usait souvent de son crayon et de ses albums. Un de ces petits carnets contient d'amusantes bribes de cette causerie à bâtons rompus. On y lit cette phrase relatant l'événement mémorable : « J'ai vendu mon Moine au Havre, 500 francs ».
« Mlle A. me plaisait beaucoup, me plaît encore mais je n'ai qu'un but dans la vie que je veux poursuivre avec constance, c'est de faire des paysages. Cette ferme résolution m'empêchera de m'attacher sérieusement, je veux dire en mariage. »
Lettre de Camille Corot adressée en août 1826 à Abel Osmond.
Le dimanche, toute besogne cessante, il faisait toilette et assistait à la grand'messe. La simplicité de son cœur s’accommodait de la religion de nos pères, dont le merveilleux plaisait au poète. Il n’était pas rare de trouver sous sa plume des expressions comme celle-ci :
« Si je fais quelque chose de bon, c’est que le Seigneur aura envoyé un petit ange. »
Étienne Moreau-Nélaton, Histoire de Corot et de ses œuvres (page 258)
La lumière, la lumière bénie : c'est pour elle seule que Corot respire. C'est pour traduire sa magie divine que son pinceau court sur la toile.
« La nature est une éternelle beauté ! » Voilà sa profession de foi.
Humble ouvrière au service de cette beauté, sa main peine et s'acharne dans un amoureux labeur. Tant pis si l'ignorance du public prend pour de la maladresse la candeur de sa touche naïve.
Histoire de Corot et de ses œuvres (page 104)
À propos de son grand-oncle, Fernand Corot rapporte cette autre citation
« Je prie tous les jours le bon Dieu qu’il me rende enfant, c'est-à-dire qu'il me fasse voir la nature et la rendre comme un enfant, sans parti-pris. »
Histoire de Corot et de ses œuvres (page 259)
Parfois, les thèmes favoris qui chantent dans sa mémoire appellent sur ses lèvres de lumineux commentaires. Il analyse une symphonie comme un tableau. Il vante l'art qui tire d'un même motif les effets les plus divers, à l'imitation de la nature dont la face, en apparence immuable, se transforme complètement par un sourire du soleil ou une colère du vent. Il loue Beethoven ou Mozart, Gluck ou Haydn : mais, sans qu'il y prenne garde, c'est son propre éloge qui sort de sa bouche. Car Corot connaît aussi le secret des variations multiples et, sous sa baguette de magicien, un même paysage se pare tour à tour des brillantes couleurs de l'allégresse ou bien des voiles obscurs de la mélancolie.
Histoire de Corot et de ses œuvres (page 197)
Après tous les bons moines du Père Corot, pour terminer ce billet, comme prévu voici la devinette annoncée au début :
Comme d'habitude en pareil cas, les commentaires resteront cachés jusqu'à la publication de la solution.
Edit du samedi 10 Mai à 1 heure
Puisque jusqu'ici personne n'a encore trouvé la solution de la devinette, je publie les commentaires postés sur ce billet entre les 7 et 9 mai inclus. Comme prévu initialement, les futurs échos postés à partir d'aujourd'hui resteront cachés jusqu'à la publication de la solution de l'énigme, mais j'ajouterai des indices de temps à autre.
En attendant, à la demande de Miss Yves, voici quelques précisions sur l'objet en question
Sa hauteur est de 26,60 cm et il pèse 210 grammes.
Les matériaux qui le constituent sont principalement le bois, le carton et le papier, ainsi qu'une petite partie en acier.
Indices : il y a un lointain, mais réel, rapport entre cet objet, Lamartine et le lac du Bourget...
Aucun rapport entre la fonction de cet objet et la religion.
Ma photo a été faite dans un musée parisien.
Le quatrième commentaire "AVIGNON" est sur la bonne voie :
l'indication donnée par la capuche basculante représente l'utilité de cet appareil.
Aux multiples scènes anecdotiques montrant des religieux grassouillets, plus préoccupés de cuisine et de bons vins que de psaumes et d'oraisons, tel celui-ci, j'ai préféré les moines, lisant ou méditant, sobrement représentés par un peintre soucieux d'authenticité.
Florence. Vue prise des jardins Boboli (détail) Camille Corot - vers 1835-1840 Musée du Louvre (notice et tableau entier) |
Camille Corot est considéré avant tout comme un paysagiste. Cependant, ses paysages sont presque toujours animés par de petits personnages, unissant ainsi l'humain à ses représentations de la nature.
En dehors de ses paysages, il a peint de nombreux portraits. Des portraits de femmes, d'enfants et d’hommes. Parmi ces derniers, une figure émerge et réapparait tout au long de son œuvre, c'est l’image du moine.
Moine italien assis, lisant (N°105 au Catalogue raisonné) Camille Corot - vers 1826-1828 Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, USA (notice) |
Corot ayant renoncé à fonder un foyer par amour de l'Art, l’image du moine était le reflet de son existence, entièrement consacrée à la peinture. Tel un talisman, il conserva toute sa vie le Moine italien assis, lisant (ci-dessus) peint lors de son premier voyage en Italie.
Ce moine italien lisant, uniquement préoccupé de religion, c'était un peu Corot lui-même.. ou du moins, son double. Ce qui explique qu'il n'ait jamais vendu ce tableau.
Moine assis Camille Corot - vers 1835-1840 Collection privée (notice) |
Camille Corot n'était pas un mondain, la notoriété n'était pas sa préoccupation première. Il est entré en peinture comme on entre en religion et, tout en effectuant ses pèlerinages en Italie et à travers la France, Corot a vécu dans son cercle d'amis à la manière d'un moine dans sa communauté.
En mars 1826, Corot est à Rome. Dans une lettre adressée à Abel Osmond, son camarade de collège et ami, évoquant deux dames qu'il a connues à Paris, il mentionne qu'il vit comme un ermite".
Un moine, dans la campagne italienne (N°375 au Catalogue raisonné) Camille Corot - 1840 Musée du Louvre (notice) |
Le tableau ci-dessus fut l'une des toutes premières peintures de Corot achetées par un particulier. Dans le premier tome de L'Œuvre de Corot, Étienne Moreau-Nélaton raconte :
Dans la vie de Corot, l'argent ne jouait qu'un rôle secondaire. La petite pension que lui servait son père suffisait à la modicité de ses besoins.
(...)
Ses toiles restaient des mois en vitrine sans qu'on les marchandât.
(...)
Aussi, quelle joie quand un véritable client se présente ! Après le Salon, il avait envoyé son Moine à l'exposition du Havre. Un amateur ne s'avisa-t-il pas de lui en demander le prix ? Le prix ? il n'y avait même pas songé. Appelé à se prononcer à l'improviste, il se rappela certaine dette qu'il avait sur la conscience : vingt-cinq louis empruntés à son beau-frère, un jour de gêne, et il dit : « C'est 500 francs ». Le tableau fut vendu, et Corot de l'annoncer triomphalement à ses amis. L'un d'eux, son camarade de Rome, Poirot, était sourd. Pour causer avec lui, Corot usait souvent de son crayon et de ses albums. Un de ces petits carnets contient d'amusantes bribes de cette causerie à bâtons rompus. On y lit cette phrase relatant l'événement mémorable : « J'ai vendu mon Moine au Havre, 500 francs ».
Moine assis accoudé sur le bras Gauche (N°388 au Catalogue raisonné) Camille Corot - vers 1840-1845 Collection privée (notice) |
« Mlle A. me plaisait beaucoup, me plaît encore mais je n'ai qu'un but dans la vie que je veux poursuivre avec constance, c'est de faire des paysages. Cette ferme résolution m'empêchera de m'attacher sérieusement, je veux dire en mariage. »
Lettre de Camille Corot adressée en août 1826 à Abel Osmond.
Moine blanc assis, lisant (N°1044 au Catalogue raisonné) Camille Corot - vers 1850-55 Musée du Louvre (notice) |
Le dimanche, toute besogne cessante, il faisait toilette et assistait à la grand'messe. La simplicité de son cœur s’accommodait de la religion de nos pères, dont le merveilleux plaisait au poète. Il n’était pas rare de trouver sous sa plume des expressions comme celle-ci :
« Si je fais quelque chose de bon, c’est que le Seigneur aura envoyé un petit ange. »
Étienne Moreau-Nélaton, Histoire de Corot et de ses œuvres (page 258)
Moine assis, lisant Camille Corot - vers 1865 Fondation Collection E.G. Bührle, Zurich (lire la notice en français) |
La lumière, la lumière bénie : c'est pour elle seule que Corot respire. C'est pour traduire sa magie divine que son pinceau court sur la toile.
« La nature est une éternelle beauté ! » Voilà sa profession de foi.
Humble ouvrière au service de cette beauté, sa main peine et s'acharne dans un amoureux labeur. Tant pis si l'ignorance du public prend pour de la maladresse la candeur de sa touche naïve.
Histoire de Corot et de ses œuvres (page 104)
Moine brun en prière, à genoux (N°1043 au Catalogue raisonné) Camille Corot - vers 1850-55 terminé vers 1870 Musée du Louvre (notice) |
À propos de son grand-oncle, Fernand Corot rapporte cette autre citation
« Je prie tous les jours le bon Dieu qu’il me rende enfant, c'est-à-dire qu'il me fasse voir la nature et la rendre comme un enfant, sans parti-pris. »
Histoire de Corot et de ses œuvres (page 259)
Le Moine au violoncelle Camille Corot - 1874 Hamburger Kunsthalle, Hambourg (Allemagne) |
Parfois, les thèmes favoris qui chantent dans sa mémoire appellent sur ses lèvres de lumineux commentaires. Il analyse une symphonie comme un tableau. Il vante l'art qui tire d'un même motif les effets les plus divers, à l'imitation de la nature dont la face, en apparence immuable, se transforme complètement par un sourire du soleil ou une colère du vent. Il loue Beethoven ou Mozart, Gluck ou Haydn : mais, sans qu'il y prenne garde, c'est son propre éloge qui sort de sa bouche. Car Corot connaît aussi le secret des variations multiples et, sous sa baguette de magicien, un même paysage se pare tour à tour des brillantes couleurs de l'allégresse ou bien des voiles obscurs de la mélancolie.
Histoire de Corot et de ses œuvres (page 197)
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Après tous les bons moines du Père Corot, pour terminer ce billet, comme prévu voici la devinette annoncée au début :
À quoi sert l'objet représenté ci-dessus ?
Comme d'habitude en pareil cas, les commentaires resteront cachés jusqu'à la publication de la solution.
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Edit du samedi 10 Mai à 1 heure
Puisque jusqu'ici personne n'a encore trouvé la solution de la devinette, je publie les commentaires postés sur ce billet entre les 7 et 9 mai inclus. Comme prévu initialement, les futurs échos postés à partir d'aujourd'hui resteront cachés jusqu'à la publication de la solution de l'énigme, mais j'ajouterai des indices de temps à autre.
En attendant, à la demande de Miss Yves, voici quelques précisions sur l'objet en question
Sa hauteur est de 26,60 cm et il pèse 210 grammes.
Les matériaux qui le constituent sont principalement le bois, le carton et le papier, ainsi qu'une petite partie en acier.
Indices : il y a un lointain, mais réel, rapport entre cet objet, Lamartine et le lac du Bourget...
Aucun rapport entre la fonction de cet objet et la religion.
Ma photo a été faite dans un musée parisien.
Le quatrième commentaire "AVIGNON" est sur la bonne voie :
l'indication donnée par la capuche basculante représente l'utilité de cet appareil.
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014
Bonjour Tilia
RépondreSupprimerJe préfère ses paysages à ses moines.
C'est mon avis et je partage.
Je le suis mis un com sur mon post d'hier.
Contrairement à moi avec ta devinette où je sèche lamentablement, tu as vu juste.
Je voulais dire un presse papier mais suis sûre que ce n'est pas ça et que Miss Yves va trouver, elle.
Bises
L'impression étrange qu'il peint à chaque fois le même moine...
RépondreSupprimerMerci pour ce billet Tilia!
joli sujet ...même si j'ai fait une rencontre désagréable avec un moine italien...!
RépondreSupprimerl'objet, un tampon.. (cire) ? bises du sud...encore...
"une rencontre désagréable avec un moine italien..."
Supprimertu excites ma curiosité, là !..
Comme dans un roman gothique????
SupprimerMerci Tilia, je ne connaissais pas du tout cette propension corotienne pour les moines ! Étonnant, non ? Par ailleurs, je me prends à rêver que le "A" de mademoiselle A. est celui d'une certaine Anne-Virginie... Il faut décidément que je mette sérieusement à la lecture de la correspondance de Corot.
RépondreSupprimerTon objet mystère est tout à fait intéressant et je n'en connais absolument pas l'usage. Il est curieux que le personnage soit plat et monté sur un socle en volume, mais je pense que la solution viendra de l'usage de sa capuche basculante. Je dirai donc qu'il s'agit de l'équivalent de la petite pancarte que l'on accroche à la poignée de sa chambre d'hôtel : tête couverte = "ne pas déranger" (moine en prière). Ou quelque chose dans cet ordre d'idées...
Il est possible qu'il y ait un trou sous le socle...
RépondreSupprimerIngénieux et amusant...Un peu iconoclaste, mais c'est ce qui est amusant!
SupprimerBonjour Tilia
RépondreSupprimerJe n'ai pas de réponse à ta devinette mais cet objet me rappelle une sorte de "tirelire" ou il fallait insérer une pièce dans une fente et le personnage opinait, c'était dans l'entrée d'une maison des oblates de l'Assomption.
bises d'une journée mitigée
C'est peut-être un cachet
RépondreSupprimernt
Peut-être un porte-allumettes et son grattoir (pyrogène) ??...
RépondreSupprimerEn tout cas, merci en particulier pour l'article sur Corot et pour votre blog en général:)
J'ai vu l'expo Corot au Grand Palais au siècle dernier, et j'ai gardé le ticket d'entrée, une autre vue prise des jardins Boboli, la variété des sujets et des manières de peindre de Corot est assez surprenante.
RépondreSupprimerMais j'ignorais tout de cet aspect de son oeuvre et de sa personnalité!
Pour l'instant , aucune idée concernant cet objet: je sèche.
http://photograff.blogspot.fr/2009/11/homere-et-les-bergers-corot-1-musee-des.html
RépondreSupprimerLibellé: Corot
Je connaissais mieux les paysages de Corot que ses moines !!! Merci encore une fois de mettre notre regard en direct sur une sélection dont je n'avais même pas idée !!!
RépondreSupprimerQuant à la devinette... Il part faire les vendanges ??? Il veut récolter qqchose mais quoi ??? Il part pour un pèlerinage ,,,? Je n'ai pas dit mon dernier mot !
A bientôt
Bises
Tout d'abord merci Tilia pour ce sujet, je suis étonnée par le nombre de toiles sur les moines peintes par Corot, j'étais loin d'imaginer qu'il en avait peint autant ! J'aime beaucoup le "Moine assis lisant" de 1865, 3e à partir du dernier Corot.
RépondreSupprimerAh la devinette... Le socle est en 3 dimensions, mais la statuette n'est pas une ronde-bosse, elle est plate, avec un "truc", comme une serrure dans l'épaule. En tous cas, il y a un "bitoniau" sur lequel doit venir se fixer un objet, mais dans quel but ?
Ce n'est pas un objet utile à une célébration (style patène, calice etc..) peut-être un céroféraire, mais avec ce machin en relief, sur l"épaule du moine et non sur le pied de l'objet, ce ne doit pas être cela. Mais il semble tout de même que cet objet serve de support.
Pour ce soir, je n'ai pas d'autres options à proposer, je vais réfléchir...lol
Ah j'adooore ! Je ne vais pas trouver, car l'énigme est corsée, mais j'aime chercher ! lol
Bisous Tilia, belle nuit et journée
J'y songe, ce n'est peut-être pas un objet ecclésiastique. Mais je ne vois pas quelle peut être son utilité. Je vais revenir, j'aurais peut-être une idée d'ici ce soir...
RépondreSupprimerbisous Tilia, bel aprem !
Coucou Tilia, il fallait le faire ce billet, ,quelle imagination tu as !
RépondreSupprimerChapeau pour tes connaissances sur ce sujet.
Je ne connaissais par ce trait de caractère de Corot, bon c'est un peu taciturne pour moi.
J'ai pensé à un éteignoir pour cierges ?
Bisous
Danielle
Je n'aurais jamais pensé que les moines fussent tant représentés en peinture : moines causant, moines songeant, moines faisant la lecture, moine musicien, moine priant...
RépondreSupprimerEn cherchant un peu, j'ai trouvé aussi : des moines mangeant, des moines buvant......
Bon, de nos jours, on les imagine aussi appréciant leur fromage !
Pour la devinette, je pense à deux choses :
- un sceau pour cacheter le courrier des moines à la cire ?
- un bouchon de radiateur de voiture ancienne ?
Evidemment, comme les copinautes, j'attends la réponse avec impatience !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Merci, Christineeeee, pour tes liens très pertinents et intéressants. Biiiiiiiises
Supprimer...
RépondreSupprimer- Une pièce de jeu (échec ou autre) ?
"Le père Corot" me fait penser au "Père Collot" comme nous appelions mon prof de géométrie descriptive. C'était une figure ! Aucun rapport avec ton message mais c'est un souvenir que je chéris même s'il nous terrifiait...
RépondreSupprimerCorot, semble-il, n'avait guère besoin de vendre ses toiles puisqu'il touchait une sorte de RSA qui lui suffisait... Il lui falllit tout de même acheter des toiles (à moins qu'il ait été adepte des palimpsestes), des couleurs et des pinceaux et financer ses voyages...
Peut-être que l'objet mystérieux est une sorte de sceau de moine, quoique je n'imagine pas le véritable sceau de moine aussi figuratif et coloré...
Merci pour ton billet, Tilia ! De Corot, je ne connaissais que les paysages. Le tableau qui me touche le plus, c'est "le moine italien, lisant" de ta deuxième image, il est comme un paysage avec ces couleurs de terre lourde et féconde et ce visage au sourire tout intérieur.
RépondreSupprimerPour ta devinette, je pense que la capuche du moine sert de bénitier :-)
RépondreSupprimerUn reliquaire? (Non,le métal est utilisé et non le bois)
Un bougeoir?
Tout dépend s'il s'agit d'indiquer sa fonction première, ou sa fonction détournée...
Savoir sa taille serait également utile
Une enseigne ?
Merci pour les infos..qui pour l'instant n'éclairent pas ma lanterne(ou mon cierge)
SupprimerPas encore eu le temps d'aller voir ton lien
Un réceptacle pour les indulgences ?
Ah non! j'ai lu trop vite.
SupprimerPas de rapport avec la religion.
Dernière tentative : un tronc servant à récolter les offrandes pour les noyés du lac ( Abbaye de Hautecombe ) ...vivement la solution ;) :)
RépondreSupprimerou bien encore : un distributeur de friandises (les larmes de l'ange !!) et je m'arrêterai là plutôt que de continuer à dire des sottises :D
RépondreSupprimerUn objet de l'un des films tournés sur les rives du lac du Bourget.
RépondreSupprimerN'y a -t-il pas un antiquaire dans "Mon petit doigt m'a dit"?
Le saint auquel s'est voué Ghislain Lambert pour gagner la course
RépondreSupprimerUn mélange entre un santon et une pièce de jeu d'échec, typique de l'artisanat du lac du Bourget.
RépondreSupprimerLa reproduction, en grandes dimensions de l'écritoire utilisé par Lamartine pour écrire son célèbre poéme , Le lac
L'insigne des" Voix du prieuré", où se tient un festival d'art vocal contemporain
RépondreSupprimer(Lac du Bourget, of course)
Au hasard :
RépondreSupprimerUn genre d'erseau qui se visserait sur une barque du lac et tiendrait la rame...
Non...
Cela ne peut pas être une pelle à écoper ? (non quand j'y pense cette hypothèse est ridicule)
Un objet utile dans le château ?
Bon je reviendrai... Pas dit mon dernier mot ! lol
Bisous Tilia, bon après-midi !
Tout compte-fait, 26, 60 cm , cela va , pour la reproduction de l'écritoire de Lamartine.
RépondreSupprimerLu à propos de l'abbaye royale d" Hautecombes:"Le Chemin Neuf a notamment repris certaines productions des moines bénédictins : Voilà! c'est la reproduction d'une de ces icônes !", vendues aux touristes par les marchands du temple!
Un bougeoir ? Je verrais plutôt un éteignoir de chandelle, pour moucher la bougie.
RépondreSupprimer...un sablier ?!
RépondreSupprimerpeut être le haut d'un instrument de musique, une harpe
RépondreSupprimerUne truc à idées?
RépondreSupprimerOn glisse sous le socle un mot avec une idée, par exemple pour trouver ce qu'est ce truc
Une forme prédécoupée servant de modèle pour dessiner et découper la silhouette du moine (Dt François de Salles) , objet utilisé à l'atelier enfants de la bibliothèque de la région citée
RépondreSupprimerJe relis:
RépondreSupprimer" Il est curieux que le personnage soit plat et monté sur un socle en volume, mais je pense que la solution viendra de l'usage de sa capuche basculante. "
La capuche bascule -t-elle sur le devant?
Ou de façon à cacher la tête du moine qui prend l'attitude du moine en prières ....
ou celle de l'inquiétant Moine de M . G. Lewis, qu'a rencontré Elfi , prisonnière dans un des châteaux D'Anne Radcliffe ...
Joli sujet littéraire: les moines en littérature (cf Une Histoire sans nom, de Barbey d'Aurevilly)
Elle se trouve dans un musée?
Des traditions populaires?
Lamartine a vu cette curieuse figurine ou une du même genre, qui lui a donné l'idée d'écrire Jocelyn (bien que ce personnage ne fût pas un moinillon)
Au musée Faure à Aix-Les -Bains
RépondreSupprimerqui co ntient une reconstitution libre de la chambre de Lamartine?
Ce qui nous ramène à l'hypothèse numéro 4:
"l'équivalent de la petite pancarte que l'on accroche à la poignée de sa chambre d'hôtel : tête couverte = "ne pas déranger" (moine en prière). Ou quelque chose dans cet ordre d'idées..."
Ne pas déranger: poète en quête d'inspiration!
Une petite sonnette , placée à la réception de l'hôtel où séjourna Lamartine, faite pour appeler le personnel, lorsque celui -ci n'est pas en service
RépondreSupprimerJ'avoue préférer et de loin Corot paysagiste.
RépondreSupprimer" Il étonne lentement, il enchante peu à peu" disait Baudelaire à son propos
Dans le cas présent il m'étonne mais m'enchante peu
Je n'ai vraiment aucune idée en ce qui concerne cet objet et pourtant j'ai cherché
Bonne fin de journée
Je t'embrasse
À TOUT LE MONDE
RépondreSupprimerMerci ! merci ! merci !
Vous avez été formidables, même si vous n'avez pas trouvé la clé de l'énigme.
J'ai eu grand plaisir à suivre l'évolution de vos recherches et, pour certaines, à lire vos hypothèses successives ;-)
La solution va être publiée à midi dans le billet suivant.
À bientôt, et encore merci pour votre participation et votre fidélité
Je me souviens de cette recherche!
RépondreSupprimerSur quel site avais-tu rencontré notre moine en prière ? Peut-être le site de notre musée?
Pour Madeleine Dinès.
Je te pose la question car j'envisage une recherche sur Madeleine Dinès (j'ai repéré un site"en construction" la concernant,(dont je connais d'ailleurs l'auteur) et je sais que ses archives, comme celles de Jean
Follain sont à l'IMEC à Caen, mais j'aimerais bien de toute façon faire un tour un jour au Prieuré, quand nous irons dans les Yvelines, chez notre fille. (L'ennui, c'est que pour aller à St Germain-en -Laye, nous repartons dans la direction d'où nous venons, c'est fâcheux)
Eh non je n'avais ni vu donc pas lu ce billet, je n'avais pas l'honneur de connaître ton blog à l'époque.
RépondreSupprimerQuel plaisir de lire ces détails et de voir ces tableaux qui complètent notre visite, tu peux t'imaginer...
Entre temps je lis un livre écrit par Gustave Geffroy sur Corot et Millet fort intéressant où je viens de lire entre autres que Corot n'avait jamais été reconnu pour son côté peintre par son père et qu'il avait dû très certainement en souffrir. Bien que son père après lui avoir fait apprendre le métier de marchand de drap pendant huit ans avait fini par lui accorder 1500 francs par an pour qu'il puisse exercer sa peinture soit trois fois le salaire d'un ouvrier si nous avons bien compris avec ma moitié la correspondance de salaires de l'époque. Petite anecdote son père avait quand même compris que quelque chose se passait lorsque son fils reçut la légion d'honneur suite à son tableau sur la forêt de Fontainebleau et décidait de lui donner un peu d'argent en plus...
Merci de m'avoir signalé ces billets.