Mécenat de Lila Bell Acheson Wallace co-fondatrice du Reader's Digest |
Le 25 juin dernier à bonheur (private joke for Claude ;-)) nous avons pris la route en direction de Giverny. Nous y pensions depuis si longtemps ! mais à chaque fois quelque chose était venu se mettre en travers.
La maison et les jardins de Claude Monet ouvrant à 9h 30, nous avions réglé le réveil à 6 heures pour être sûrs d'arriver les premiers devant la porte d'entrée et ainsi éviter le piétinement dans la file d'attente.
Nous aurions pu prendre nos billets sur le site, me direz-vous. Mais la prudence innée de ma moitié interdisant tout achat par internet, ce ne fut pas le cas.
Pourtant, les billets achetés à l'avance permettent d'accéder à l'entrée réservée aux groupes et de pénétrer plus tôt dans les jardins. Un gros avantage pour qui n'aime pas attendre et souhaite bénéficier pendant une petite demi-heure du calme et de la sérénité du jardin en comité réduit, avant la grosse affluence des visiteurs à 9 heures et demi.
Après avoir garé la voiture au parking indiqué, nous avons remonté à pied presque toute la rue Claude Monet et nous sommes passés devant la maison ci-dessus. Si vous avez lu mon avant-dernier billet, vous la reconnaissez sans doute, puisque elle était partiellement publiée en avant-première dans ce billet en forme de devinette. Cependant, cette maison est une demeure privée et elle n'a rien à voir avec celle de Monet, ni avec le Clos Normand.
En attendant 9 heures et demi, pour passer le temps j'ai pris quelques photos de l'artère principale du village.
Le jour de notre visite, la rue Claude Monet était bien arrosée. Pas par les nuages qui, à ma grande déception, n'ont pas quitté le ciel de la journée, mais par un tuyau d'arrosage mal orienté. Par chance, pas une goutte n'est tombée des nuages ce jour-là !
Vers 9 h 15, j'ai entendu la clé tourner dans la serrure de la porte d'entrée, devant laquelle je stationnais de pied ferme. Fausse joie ! ce n'était pas encore l'ouverture. Seulement un porteur de drapeaux sortant les mettre en place avec son escabeau, puis revenant disposer la chaîne destinée à contenir la file d'attente qui commençait à se former à vitesse grand V.
Enfin, à 9 h 33 nous franchissons la porte les premiers. Une fois les billets en main, nous descendons le petit escalier qui mène au grand atelier de Monet, transformé en boutique, passage obligé pour accéder aux jardins et à la maison.
Avant d'arriver à la maison, le chemin passe devant un enclos où se trouve, parquées derrière un grillage, quelques volailles. En glissant l'objectif de mon appareil photo dans un interstice du grillage et en zoomant au maximum, j'ai réussi à tirer le portrait du dindon qui s'avançait dans ma direction.
Ariane, l'une des guides de Giverny, parle ici des dindons qui ont été placés dans cet enclos en souvenir de ceux peints par Claude Monet dans le parc du château de Rottembourg à Montgeron, alors propriété d'Ernest Hoschedé et de son épouse Alice.
Il existe trois autres peintures commandées à Monet par Ernest Hoschedé, pour décorer son château de Montgeron.
Deux sont exposés au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, Coin de jardin et L'étang à Montgeron. La troisième, La chasse, est à Paris.
Ariane a également publié un billet sur L'étang à Montgeron, vous pouvez le lire en cliquant ici.
La seule chasse que je tolère étant celle des champignons, je ne ferai aucun commentaire sur ce tableau que par ailleurs, si ce n'était son sujet, je trouverais excellent.
Entrons plutôt dans le sujet de ce billet : la maison de Monet.
Après le bonjour de politesse de la part du préposé à la surveillance, la première chose que l'on entend en entrant dans la maison de Monet, c'est « pas de photos à l'intérieur, merci ». Même si je m'y attendais, je suis un peu déçue. Ainsi, en dehors de celle que j'ai prise depuis le bas de l'escalier extérieur, en sortant de la cuisine, les quelques photos d'intérieur illustrant la suite de ce billet ne sont pas de moi.
Le grand salon est la première pièce que l'on visite au rez-de-chaussée de la maison de Monet, ce fut son premier atelier. Juste au-dessus de cet ancien atelier, au sommet d'un petit escalier très étroit et très raide, on découvre la chambre de Monet. Pour moi, cette pièce de la maison est le Saint des saints, dans lequel m'attendait une belle découverte...
Le secrétaire à cylindre en acajou, qui trône entre la grande baie latérale et le lit de Monet, attire l'attention par son superbe décor de marqueterie, qui a nécessité l'emploi de pièces de bois provenant d'une bonne douzaine d'arbres d'essences différentes.
C'est dans la chambre de Monet, entre la porte et la fenêtre, que m'attendait la belle découverte dont j'ai parlé plus haut. Actuellement, le tableau, ou plus précisément la copie de l'original, qui est accrochée dans ce coin de la chambre n'est plus La leçon de Piano de Caillebotte que l'on voit sur la photo ci-dessus.
Le tableau maintenant exposé à cet endroit, m'a arraché un Oh ! de surprise quand je l'ai découvert. Il a été peint par Jongkind, qui se trouvait à Avignon en 1873, et il représente une rue de ma ville natale. J'en avais parlé dans ce billet et je remercie au passage Michel Benoit d'en avoir publié une bonne reproduction en même temps que sa photo de la même rue d'Avignon prise en 2012.
La stupéfaction que j'ai ressentie en retrouvant dans cette chambre le tableau que je connais bien, m'a fait m'exclamer :
« Mais, que fait-il là, ce Jongkind ? ».
C'est en interrogeant le surveillant de la salle que j'ai appris qu'il s'agit d'une copie, et non pas de l'original exposé à Marmottan Monet, ainsi que je l'avais supposé un instant en découvrant ce tableau.
Une fois rentrée chez moi, me doutant bien qu'il devait y avoir une raison pour que cette Rue d'Avignon soit accrochée dans la chambre de Monet, je n'ai eu de cesse de savoir pourquoi. À force de chercher, grâce à cet article généalogique, j'ai trouvé !
Du côté paternel, les aïeux de Claude Monet, étaient originaires d'Avignon, ou de ses environs. Ses arrière-grands-parents se sont mariés en 1779 dans l'église Saint-Symphorien d'Avignon - à deux pas du clocher des Augustins que l'on voit sur le tableau de Jongkind.
Et avant eux, le père de son arrière-grand-père, qui s'appelait comme lui Claude Monet, a épousé Jeanne Chambon en 1760 dans l'église Saint-Pierre d'Avignon
Il y avait donc une bonne raison pour que la chambre à coucher de Monet accueille la Rue d'Avignon immortalisée par Jongkind, peintre paysagiste hollandais d'origine, dont Monet dira plus tard (c'est moi qui souligne) « Jongkind se fit montrer mes esquisses, m'invita à venir travailler avec lui, m'expliqua le comment et le pourquoi de sa manière et, complétant par là l'enseignement que j'avais reçu de Boudin, il fut à partir de ce moment mon vrai maître. C'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon œil... »
Outre la chambre, il y a deux pièces de la maison de Monet que j'aime infiniment : la salle à manger et la cuisine. Non pas que je sois particulièrement attirée par la gastronomie, mais bien plutôt pour la jouissance de l'œil qu'engendre la vue de ces deux salles quasiment monochromes.
Presque toute jaune, en dehors du carrelage, la salle à manger est décorée avec une partie des estampes japonaises de la collection de Monet. J'ai particulièrement admiré la disposition des deux buffets jumeaux, peints en jaune de chrome comme tous les meubles de la pièce.
J'aime imaginer la table dressée et fleurie, pour le plus grand plaisir d'une assemblée de convives, charmés de se retrouver entre amis dans cette salle si chaleureusement colorée.
La vaisselle de Monet en porcelaine de Limoges me plaît énormément. Ses couleurs me rappellent la Provence (pour voir la photo en entier, cliquer ici).
En pénétrant dans la cuisine, ce fut pour moi un émerveillement. J'ai longuement admiré l'imposante cuisinière à bois, le grand évier en grès à l'ancienne et toute la batterie d'ustensiles en cuivre rutilant. À ces trésors d'autrefois, comme enchâssés dans l'écrin du magnifique carrelage mural, s'ajoute la lampe à pétrole trônant telle une aïeule bienveillante au centre de la pièce.
Pour voir l'autre côté de la cuisine et lire l'article d'Ariane, cliquer ici.
Après la cuisine, la visite de la maison de Monet prend fin. En sortant, j'étais totalement éblouie. Pas par le soleil, vu qu'il n'a pas dédaigné se montrer plus de dix secondes à la file (même pas le temps de cadrer correctement une photo !) mais par le charme fou de cette maison aux couleurs ensorcelantes.
Et voilà, il ne me reste plus qu'à mentionner le mérite des personnes qui ont sauvé la maison de Monet d'une ruine vers laquelle elle s'enfonçait inexorablement, avant que Gérald Van der Kemp commence, à partir de 1977, à la faire renaître.
Informations pratiques |
La maison et les jardins de Claude Monet ouvrant à 9h 30, nous avions réglé le réveil à 6 heures pour être sûrs d'arriver les premiers devant la porte d'entrée et ainsi éviter le piétinement dans la file d'attente.
L'entrée des visiteurs non munis de billets |
Nous aurions pu prendre nos billets sur le site, me direz-vous. Mais la prudence innée de ma moitié interdisant tout achat par internet, ce ne fut pas le cas.
Pourtant, les billets achetés à l'avance permettent d'accéder à l'entrée réservée aux groupes et de pénétrer plus tôt dans les jardins. Un gros avantage pour qui n'aime pas attendre et souhaite bénéficier pendant une petite demi-heure du calme et de la sérénité du jardin en comité réduit, avant la grosse affluence des visiteurs à 9 heures et demi.
Maison dans la rue Claude Monet |
Après avoir garé la voiture au parking indiqué, nous avons remonté à pied presque toute la rue Claude Monet et nous sommes passés devant la maison ci-dessus. Si vous avez lu mon avant-dernier billet, vous la reconnaissez sans doute, puisque elle était partiellement publiée en avant-première dans ce billet en forme de devinette. Cependant, cette maison est une demeure privée et elle n'a rien à voir avec celle de Monet, ni avec le Clos Normand.
L'entrée des visiteurs et, à gauche, le grand atelier avec ses verrières de toit lire ici l'article sur le grand atelier de Monet |
En attendant 9 heures et demi, pour passer le temps j'ai pris quelques photos de l'artère principale du village.
L'angle du grand atelier |
Le jour de notre visite, la rue Claude Monet était bien arrosée. Pas par les nuages qui, à ma grande déception, n'ont pas quitté le ciel de la journée, mais par un tuyau d'arrosage mal orienté. Par chance, pas une goutte n'est tombée des nuages ce jour-là !
La maison au crépi rose est celle de Monet |
Vers 9 h 15, j'ai entendu la clé tourner dans la serrure de la porte d'entrée, devant laquelle je stationnais de pied ferme. Fausse joie ! ce n'était pas encore l'ouverture. Seulement un porteur de drapeaux sortant les mettre en place avec son escabeau, puis revenant disposer la chaîne destinée à contenir la file d'attente qui commençait à se former à vitesse grand V.
Mise en place des drapeaux, l'heure de l'ouverture approche ! |
Enfin, à 9 h 33 nous franchissons la porte les premiers. Une fois les billets en main, nous descendons le petit escalier qui mène au grand atelier de Monet, transformé en boutique, passage obligé pour accéder aux jardins et à la maison.
La maison, vue depuis l'allée centrale du jardin appelé clos-normand |
Avant d'arriver à la maison, le chemin passe devant un enclos où se trouve, parquées derrière un grillage, quelques volailles. En glissant l'objectif de mon appareil photo dans un interstice du grillage et en zoomant au maximum, j'ai réussi à tirer le portrait du dindon qui s'avançait dans ma direction.
Deux dindons, une farce... |
Ariane, l'une des guides de Giverny, parle ici des dindons qui ont été placés dans cet enclos en souvenir de ceux peints par Claude Monet dans le parc du château de Rottembourg à Montgeron, alors propriété d'Ernest Hoschedé et de son épouse Alice.
Les dindons Claude Monet - 1877 Musée d'Orsay (notice du musée) (notice de la base Joconde) |
Il existe trois autres peintures commandées à Monet par Ernest Hoschedé, pour décorer son château de Montgeron.
Deux sont exposés au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, Coin de jardin et L'étang à Montgeron. La troisième, La chasse, est à Paris.
Coin de jardin à Montgeron Claude Monet - 1876 Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (lire la notice du musée) |
L'étang à Montgeron Claude Monet - 1876 Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (notice du musée) |
Ariane a également publié un billet sur L'étang à Montgeron, vous pouvez le lire en cliquant ici.
La chasse Claude Monet - 1876 Musée de la chasse et de la nature, Paris |
La seule chasse que je tolère étant celle des champignons, je ne ferai aucun commentaire sur ce tableau que par ailleurs, si ce n'était son sujet, je trouverais excellent.
Entrons plutôt dans le sujet de ce billet : la maison de Monet.
Entrée principale de la maison de Claude Monet |
Après le bonjour de politesse de la part du préposé à la surveillance, la première chose que l'on entend en entrant dans la maison de Monet, c'est « pas de photos à l'intérieur, merci ». Même si je m'y attendais, je suis un peu déçue. Ainsi, en dehors de celle que j'ai prise depuis le bas de l'escalier extérieur, en sortant de la cuisine, les quelques photos d'intérieur illustrant la suite de ce billet ne sont pas de moi.
Le grand salon est la première pièce que l'on visite au rez-de-chaussée de la maison de Monet, ce fut son premier atelier. Juste au-dessus de cet ancien atelier, au sommet d'un petit escalier très étroit et très raide, on découvre la chambre de Monet. Pour moi, cette pièce de la maison est le Saint des saints, dans lequel m'attendait une belle découverte...
Secrétaire à cylindre Nicolas Petit - XVIIIe siècle crédit photo |
détail de la marqueterie crédit photo |
Le secrétaire à cylindre en acajou, qui trône entre la grande baie latérale et le lit de Monet, attire l'attention par son superbe décor de marqueterie, qui a nécessité l'emploi de pièces de bois provenant d'une bonne douzaine d'arbres d'essences différentes.
Le lit de Monet (celui dans lequel il rendit le dernier soupir) et une partie de ses tableaux préférés crédit photo |
C'est dans la chambre de Monet, entre la porte et la fenêtre, que m'attendait la belle découverte dont j'ai parlé plus haut. Actuellement, le tableau, ou plus précisément la copie de l'original, qui est accrochée dans ce coin de la chambre n'est plus La leçon de Piano de Caillebotte que l'on voit sur la photo ci-dessus.
Le tableau maintenant exposé à cet endroit, m'a arraché un Oh ! de surprise quand je l'ai découvert. Il a été peint par Jongkind, qui se trouvait à Avignon en 1873, et il représente une rue de ma ville natale. J'en avais parlé dans ce billet et je remercie au passage Michel Benoit d'en avoir publié une bonne reproduction en même temps que sa photo de la même rue d'Avignon prise en 2012.
Rue d'Avignon Johan Barthold Jongkind - 1873 Musée Marmottan Monet, Paris |
« Mais, que fait-il là, ce Jongkind ? ».
C'est en interrogeant le surveillant de la salle que j'ai appris qu'il s'agit d'une copie, et non pas de l'original exposé à Marmottan Monet, ainsi que je l'avais supposé un instant en découvrant ce tableau.
Une fois rentrée chez moi, me doutant bien qu'il devait y avoir une raison pour que cette Rue d'Avignon soit accrochée dans la chambre de Monet, je n'ai eu de cesse de savoir pourquoi. À force de chercher, grâce à cet article généalogique, j'ai trouvé !
Du côté paternel, les aïeux de Claude Monet, étaient originaires d'Avignon, ou de ses environs. Ses arrière-grands-parents se sont mariés en 1779 dans l'église Saint-Symphorien d'Avignon - à deux pas du clocher des Augustins que l'on voit sur le tableau de Jongkind.
Et avant eux, le père de son arrière-grand-père, qui s'appelait comme lui Claude Monet, a épousé Jeanne Chambon en 1760 dans l'église Saint-Pierre d'Avignon
Il y avait donc une bonne raison pour que la chambre à coucher de Monet accueille la Rue d'Avignon immortalisée par Jongkind, peintre paysagiste hollandais d'origine, dont Monet dira plus tard (c'est moi qui souligne) « Jongkind se fit montrer mes esquisses, m'invita à venir travailler avec lui, m'expliqua le comment et le pourquoi de sa manière et, complétant par là l'enseignement que j'avais reçu de Boudin, il fut à partir de ce moment mon vrai maître. C'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon œil... »
Les deux premières fenêtres à gauche de l'étage de la maison sont celles de la chambre de Monet |
Outre la chambre, il y a deux pièces de la maison de Monet que j'aime infiniment : la salle à manger et la cuisine. Non pas que je sois particulièrement attirée par la gastronomie, mais bien plutôt pour la jouissance de l'œil qu'engendre la vue de ces deux salles quasiment monochromes.
La salle à manger crédit photo |
Presque toute jaune, en dehors du carrelage, la salle à manger est décorée avec une partie des estampes japonaises de la collection de Monet. J'ai particulièrement admiré la disposition des deux buffets jumeaux, peints en jaune de chrome comme tous les meubles de la pièce.
J'aime imaginer la table dressée et fleurie, pour le plus grand plaisir d'une assemblée de convives, charmés de se retrouver entre amis dans cette salle si chaleureusement colorée.
La table de la salle à manger dressée avec le service en porcelaine de Limoges crédit photo |
La vaisselle de Monet en porcelaine de Limoges me plaît énormément. Ses couleurs me rappellent la Provence (pour voir la photo en entier, cliquer ici).
La cuisine crédit photo |
En pénétrant dans la cuisine, ce fut pour moi un émerveillement. J'ai longuement admiré l'imposante cuisinière à bois, le grand évier en grès à l'ancienne et toute la batterie d'ustensiles en cuivre rutilant. À ces trésors d'autrefois, comme enchâssés dans l'écrin du magnifique carrelage mural, s'ajoute la lampe à pétrole trônant telle une aïeule bienveillante au centre de la pièce.
Pour voir l'autre côté de la cuisine et lire l'article d'Ariane, cliquer ici.
La batterie de casseroles en cuivre, vue depuis le jardin |
Après la cuisine, la visite de la maison de Monet prend fin. En sortant, j'étais totalement éblouie. Pas par le soleil, vu qu'il n'a pas dédaigné se montrer plus de dix secondes à la file (même pas le temps de cadrer correctement une photo !) mais par le charme fou de cette maison aux couleurs ensorcelantes.
Et voilà, il ne me reste plus qu'à mentionner le mérite des personnes qui ont sauvé la maison de Monet d'une ruine vers laquelle elle s'enfonçait inexorablement, avant que Gérald Van der Kemp commence, à partir de 1977, à la faire renaître.
Le Clos normand, vu depuis la chambre de Claude Monet les photos du jardins depuis la chambre de Monet sont autorisées |
Prochainement au grenier
Giverny 2 - Les jardins
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014
Alors là Tilia, c'est un post pour moi.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le coin de jardin et le sous bois de la scène de chasse.
Le bureau cylindre est plus chic que le mien et la commode bordelaise est trop belle. Au cours de son apprentissage mon Chéri a appris la marquetterie.
La salle à manger est très belle mais un peu trop jaune à mon goût. Je vois que les gerbe à dossier gerbe sont toujours dans le vent, Pour une cuisine, c'est celle que mon Chéri vend le plus.
Elle est très belle cette maison de Claude Monet.
La cuisine me plait bien aussi et au niveau batterie de casseroles en cuivre, je suis battue.
Il faut remercie Mr Van der Kemp d'avoir sauver ce patrimoine si précieux.
Bises
Merci pour la pub.
je voulais dire les chaises à dossier gerbe. Mon esprit va plus vite que mes doigts. Et pof ! il y a une belle fote dans ma dernière phrase. Faut dire qu'il n'est pas de bonheur et qu'il faut que je pense à descendre en cuisine Aussi, je me dépêche.
RépondreSupprimerT'inquiète pas pour la fôte, j'avais compris ;-)
SupprimerPar contre, si vous connaissez, toi ou ton Chéri, l'origine régionale de la chaise gerbe, ça m'intéresse. J'ai vu des photos de chaises gerbe soit disant provençale et j'aimerais savoir si c'est authentique comme appellation, ou si c'est du toc...
Si la chaise en paille à dossier gerbe est bien originaire de Provence, voilà qui renforcerait l'idée que Monet accordait une certaine importance à ses origines provençales.
Bises et merci pour l'info
"Mon" peintre!!!!
RépondreSupprimerSa maison avec du vert, du jaune et du bleu... les estampes... le jardin et son pont, son petit lac artificiel et ses nymphéas. Les grands saules...
On comprend alors sa façon de rendre les choses sur la toile lorsqu'on va à Giverny.
Mon souhait serait de la voir à la saison des iris: c'est Monet qui m'a offert le gout de cette fleur qui parade dans mon jardin...
Mamina de Sclos
Comme toi, Mamina, j'adore les iris !
SupprimerCeux de ton jardin sont splendides.
Maintenant que nous connaissons le chemin de Giverny, c'est sûr nous y retournerons, sans doute en mai prochain. En photographiant les iris, je ne manquerai pas de penser à toi.
Là, je suis comblé. Les mots me manquent.
RépondreSupprimerNous retrouvons l'Yvelinoise enquêtrice magnifique !
Les origines comtadines, et sans doute avignonnaises, de Monet ont de quoi réjouir tous les amateurs de sa peinture qui aiment Avignon.
SupprimerMagnifique article (comme d'hab!) ...J'ai la chance d'habiter la même région donc inutile de vous dire que je peux m'y rendre facilement pour mon plus grand bonheur et que je ne m'en lasse pas :)
RépondreSupprimerJ'ai "un peu honte" de ne pas avoir été capable de reconnaître le petit bout de maison de l'article précédent :D
Et, oui, le mieux est de trouver le bon créneau sans la foule pour profiter au mieux de cet endroit magique ....
@ bientôt
Nous retournerons à Giverny, c'est dis !
SupprimerMerci Smaragdine, pour l'attention bienveillante portée à mes billets.
Coup de coeur pour ta photo du jardin depuis la chambre : une photo impressionniste, également pour la cuisine et la salle à manger qui sont de vrais tableaux, pour les tableaux de Monet que tu affiches et que je ne connaissais pas..........Je reviens plus tard :-)
RépondreSupprimerComme Fifi, je découvre des tableaux de Monet que je ne connaissais pas...
RépondreSupprimerAvant de passer au jardin, il y a tant à glaner -comme toujours- dans ce billet!
je pense que mon commentaire c'est perdu...
RépondreSupprimermerci pour ton éclairage, le seul souvenir de l'intérieur de la maison : la salle à manger jaune et la grappe des japonnais devant les estampes (très belles)..tout me paraissait faux, artificiel.. c'est surement dû aussi aux marchands du temple...
le jardin enchanté m'a concilié avec la visite..inoubliable! je me réjouis de voir ton billet du jardin avec 'ton' oeil... bises
Une aventure imprévue hier et une découverte inattendue, reliée à Monet, font qu'un autre billet va être publié avant celui du jardin de Giverny. Mais tu ne perds rien pour attendre, le Clos normand et le bassin aux Nymphéas viendront ensuite :-)
SupprimerTa devinette était vraiment bien ficelée;
RépondreSupprimerOui, j'avoue que c'était un peu "ficelle" de ma part ;-)
SupprimerJe garde du tableau "Les Dindons", quand je l'ai vu au naturel, une impression mitigée: superbe format et angle de vue étonnant, mais le rouge vif m'a paru agressif, si différent des tons habituels du peintre .. .
RépondreSupprimerEt moi je garde ta remarque en mémoire pour la prochaine fois que j'irai au musée d'Orsay.
SupprimerCe sera intéressant de comparer nos impressions et points de vue.
SupprimerLà tu me prends par les sentiments, comment ne pas aimer cette maison qui m'a inspiré la première déco de ma maison normande avec du jaune et du bleu !
RépondreSupprimerTon billet est un vrai plaisir à déguster lentement ! Souvenirs, souvenirs...
Je découvre les tableaux de Montgeron qui me plaisent énormément !
Maintenant j'attends le jardin...
Belle soirée !Bises
Encore merci, Enitram, pour ton charmant billet, j'ai beaucoup aimé ta manière de voir le potager qui, de juin à juillet, a beaucoup changé...
SupprimerMontgeron, je vais en reparler à propos de notre visite promenade à Yerres... Mais chuuuuut ! encore un peu de patience.
Bises et belle fin de journée
Belle découverte Tilia, est-ce que je peux la relayer sur l'un de mes blogs ? Je ne sais pas encore lequel, je pense au tout dernier, Entre Toiles et papiers, puisqu'il y a une rubrique "peintres et peinture". Encore bravo ! En ce qui concerne la maison, de l'extérieur elle n'est pas engageante, mais alors à l'intérieur !!!
RépondreSupprimerSans problème, Françoise !
SupprimerConcernant l'amitié entre Jongkind et Monet, j'ignore si elle a réellement existé. C'est une supposition de ma part pour expliquer la présence de ce tableau. Mais en fait, j'ignore totalement pourquoi et comment "La rue d'Avignon" s'est retrouvée dans la chambre de Monet...
Ici il a fait de l'orage toute la nuit jusqu'à 8 h ce matin et maintenant nous avons une chaude moiteur épouvantable. Je suis allée en ville ce matin au marché et je suis rentrée notre notre supérette. J'avais l'impression de rentrer dans un congel, par contre quand j'en suis ressortie, je me serais crue sous les tropiques. Je déteste les orages.
RépondreSupprimerBises et bon wouik !
Ce dimanche, nous avons assisté aux premières loges au spectacle grandiose d'un orage mémorable. Je vais sûrement en parler ici, sous peu.
SupprimerBises et belle semaine, Claude
Immense plaisir Chère Tilia que cette visite charmante que je ne connais malheureusement que par images J'aime beaucoup ton clin d'oeil par la fenêtre
RépondreSupprimerCet Hiver j'ai lu avec un étonnant plaisir " Nymphéas noirs" de Michel Busi car sous une intrigue policière il est question sans cesse des jardins et de Giverny
Merci pour Cette recherche sur" Rue d'Avignon" et du peintre Jongkind
Grand merci, chère Arlette pour ta suggestion de lecture, je la note précieusement car je suis amatrice de romans policiers, surtout s'ils sont liés à la peinture.
SupprimerJe te souhaite d'avoir l'occasion de visiter Giverny un de ces jours, en Mai ou en Juin de préférence, le jardin de Monet est une vrai fête pour les yeux.
J'imagine sans peine ta stupéfaction à la découverte de ce tableau de Jongkind dans la chambre de Monet. Bravo à toi pour l'efficacité des recherches que tu menas ensuite, une enquête comme tu les aimes, n'en doutons pas.
RépondreSupprimerJ'ai visité la maison de Monet il y a trois ou quatre ans et je me souviens d'avoir été éblouie comme toi par la salle à manger jaune et la cuisine bleue, en revanche je n'ai aucun souvenir d'être montée dans la chambre de Monet. Cette partie de la maison était-elle fermée à l'époque ?
J'attends avec joie ton billet suivant, celui sur les jardins, et j'en profite pour te remercier pour ton lien concernant les thentrèdes. A ce que je comprends, j'ai bien fait de ne pas traiter mes rosiers mais plutôt de me débarrasser de ces sales bestioles manuellement !
Ma stupéfaction n'a pas été moindre en découvrant hier un lien entre Monet et la charmante petite ville de Yerres où nous étions pour visiter la propriété Caillebotte avec entre autres son fameux potager, ainsi que bien sûr l'exposition dont c'était le dernier jour !...
SupprimerPoiur la chambre de Monet, je ne peux pas te répondre avec précision. Cependant, cet article laisse entendre qu'elle a été fermée au public durant un certain temps, sans doute l'espace d'un an ou deux avant 2013...
Pour le billet dur le jardin de Monet, il te faudra attendre un peu. Ainsi que j'en ai parlé dans mes réponses aux échos précédents, un autre billet va venir s'intercaler, en raison de sa pertinence avec Monet et de son actualité.
Et pour les fausses chenilles qui n'ont même pas l'excuse de se transformer en joli papillon, aucune pitié ! tes roses valent beaucoup mieux qu'elles.
Merci Tilia, pour Victor Hugo si bien assorti à mon titre !
RépondreSupprimerDepuis le temps que les blogueuses amies parlent de Giverny, peut être que j'aurais l'occasion de voir ce jardin et cette maison.
Merci à toi, Fifi, pour les superbes photos que tu offres en partage et que j'ai tant plaisir à admirer. Ta photo du Monarque mérite d'être encadrée.
SupprimerÀ toi aussi je souhaite d'avoir prochainement l'occasion d'aller à Giverny, visiter la maison et les jardins de Monet, c'est un véritable enchantement.
Merci Tilia, je vais simplement signaler que ce tableau figure dans la chambre de Monet, c'est déjà beaucoup. Je vais essayer de faire une photo de l'endroit, mais j'attends pour cela que le festival soit terminé et les affiches enlevées.
RépondreSupprimerLes aïeux comtadins de Monet, c'est bien aussi :-)
SupprimerLe moment venu, je ne manquerai pas d'aller voir ton billet
ce fut un vrai bonheur de bonne heure.
RépondreSupprimerJe reviendrai voir tout cela. J'ai vu les deux tableaux au musée de l'Ermitage.
J'adore la cuisine... je crois que n'y aurais jamais cuisiné de peur de salir, j'aurais fait comme les pêcheurs du pays bigouden dans les années fastes de la pêche, des maisons superbes en pierre de taille , des cuisines "intégrées" grande nouveauté, mais une cuisine en sous-sol pour ne pas salir la belle et surtout pour cuire les poissons et crustacés!
Quel chance tu as, Marguerite-Marie, de pouvoir voyager ainsi ! J'aimerais bien visiter Saint-Pétersbourg et Tsarskoïe Selo, si j'en avais la possibilité. Mais pour moi, c'est moins compliqué d'aller à Giverny ;-)
SupprimerEt merci pour l'amusante anecdote à propos des cuisines bigouden en sous-sol :-))
Merci de la jolie balade, Tilia! J'avais aussi beaucoup aimé cette salle à manger et sa cuisine si vivantes...
RépondreSupprimerl'année dernière nous y avons emmené notre plus grande qui voulait voir l'étang et les nymphéas... quel plaisir car la foule n'était pas au RV, cette maison respire la vie,
RépondreSupprimerla première fois que j'y suis allée c'était un mois après son inauguration les massifs de pavots de différentes teintes ornaient le jardin...mais la partie "étang" n'était pas aussi remis en état; à l'époque pas d'APN hélas...
bonnes vacances Tilia
Giverny est un lieu magique plein de jeunesse de par ses couleurs si chaleureuses ...Le jardin splendide change à chaque saison et c' est là tout son charme...à chaque fois ces lieux racontent une histoire différente ...:-)
RépondreSupprimerBel été à toi
J'ai effectué 4 visites à Giverny et à chaque fois le charme de la découverte et la redécouverte était là, l'intérêt grandissant, je ne m'en lasse pas. Là, la magie a aussi opéré grâce à ton superbe billet !
RépondreSupprimerCe qui m'avait le plus émerveillée, outre le clos Normand et ses jardins dans toute leur splendeur, ce sont les estampes dans l'escalier. Il y a des originaux d'Hokusai !
Le service Monet en porcelaine de Limoges, était à la vente lors de mes premières visites, je ne sais pas si on le trouve toujours.
J'ai conservé des cartes postales de l'intérieur du clos Normand achetées à la boutique, dans l'ancien atelier du peintre, car les photos étaient déjà interdites, même au début de l'ouverture de ce merveilleux musée.
Merci Tilia pour ce super-billet !
(je suis en retard, pardon, j'étais en "ouacances" lol)
Gros bisous et belle semaine !
Ravie de te retrouver ici, Nathanaëlle !
SupprimerLe Clos normand, c'est le jardin ;-)
J'ai hâte de découvrir tes souvenirs de vacances
Bisou, bisou, et bonne reprise
Oops... J'ai toujours cru qu'il s'agissait du nom de la maison ! Et ben ! lol Cela fait plus de 30 ans que j'en étais persuadée ! lol Roooo lollolo ! Tu as là l'occasion d'un aperçu de l'étendue de ma "tête de linotte" lol :D
SupprimerBisous Tilia !
PS : je partage ton avis sur la toile de la chasse, elle est superbe, mais le sujet est révoltant avec ces cadavres d'animaux...
RépondreSupprimerOn est bien d'accord ! (gros soupir...)
Supprimer