samedi 13 février 2016

Marguerite, donne-moi ton cœur


La Simplicité
Jean-Baptiste Greuze - 1759
Kimbell Art Museum, Fort Worth, Texas (lire la notice)




À l'origine, avant que n’apparaisse le jeu consistant à effeuiller la marguerite, l'expression Conter florette correspondait à écrire un billet doux sur une feuille de papier orné de fleurs dessinées avec amour.




Pastoral - He Loves Me, He Loves Me Not
Enoch Wood Perry (1831-1915)
Collection privée (notice Artnet)




Contrairement à ce que l'on peut voir un peu partout sur la toile, l'expression Conter fleurette ne s'écrit pas avec le verbe compter. Même si d'une certaine manière, en les détachant peu à peu du cœur de la fleur, on dénombre les pétales de la marguerite (ou de toute autre fleur qui en tient lieu).









Tout le monde, ou presque, connait le refrain d'une chanson du siècle dernier dont les paroles commencent par Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, Marguerite...


Cette chanson a pour titre Si tu veux Marguerite. Elle a été créée par Harry Fragson en 1913. Les paroles sont de Vincent Telly et la musique a été composée par Albert Valsien. Pour écouter Fragson la chanter cliquez sur ce lien.




Si tu veux Marguerite


Connaissez-vous Marguerite
Une femme ni grande ni p'tite
Qu'a des yeux troublants
Un teint rose et blanc
Une p'tite bouche d'enfant ?
Eh bien cette beauté suprême
Quand je lui ai dit je t'aime
M'a donné des fleurs
Me disant farceur
Je veux faire ton bonheur !
J'lui dis merci du bouquet
Mais c'est pas ça qu'il faudrait :

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite Marguerite
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite donne-moi ton cœur
Elle me dit comme c'est dimanche
Je vais mettre ma robe blanche
Mes souliers d'satin
Et dans un sapin
Nous filons à Tabarin
Elle ne dansait pas en m'sure
Elle piétinait ma chaussure
Dans mon œil bientôt
Elle me plante presto
L'épingle de son chapeau
Tu me crèves l'œil c'est gentil
Mais c'est pas ça qui m'suffit !

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite Marguerite
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite donne-moi ton cœur
Le soir même sous sa fenêtre
J'chantais pour la voir paraître
Je suis malheureux
Car tes jolis yeux
Ont mis tout mon cœur en feu !
Alors elle par bonté d'âme
M'envoie pour éteindre ma flamme
Un seau d'eau vivement
M'disant gentiment
Es-tu plus heureux maintenant ?
J'lui dis merci du seau d'eau
Mais c'est pas ça qu'il me faut

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite Marguerite
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite donne-moi ton cœur
Comme c'est une jeune fille bien sage
Elle dit j'connais que l'mariage
Je lui dis j'veux bien
Et dès le lendemain
Son père m'accordait sa main
L'soir d'la noce après la fête
Elle me dit en tête-à-tête
Toi tu m'as donné
Ton nom à porter
Moi j'peux plus rien te refuser
Ayant tiré les verrous
Elle me dit mon cher époux

Maintenant pour ton bonheur
Marguerite Marguerite
Maintenant pour ton bonheur
Marguerite te donne son cœur !



La Marguerite de cette chanson se trouve dans la même situation qu'une pauvre petite marguerite toute effeuillée qui n'a plus que son cœur à offrir !


Et en fin de compte, déshabiller petit à petit une marguerite tout en égrenant la fameuse ritournelle quantitative : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout, revient à faire le décompte de l'état sentimental de la personne aimée.



crédit photo


Vers la fin du XIXe siècle, l'effeuillage de la marguerite, cette manière de deviner le degré de force amoureuse de l'élu(e) de son cœur un peu comme l'échelle de Beaufort mesure la force du vent, de "calme" à "tempête" en passant par "petite brise" et "fort coup de vent", ce genre d'oracle a été matérialisé par des fabricants de jeux sous la forme d'une petite boite carrée. L'Oracle de la Marguerite était né !



crédit photo


Au coin en bas à droite de la boîte représentée ci-dessus, on remarque trois lettres entrelacées. Elles correspondent à la marque du fabricant :  Jeux et Jouets Français.



crédit photo



Le jeu de la marguerite est donc né en France.

En traversant la Manche, sa formule devient He loves me... he loves me not. En Allemagne, on dit Er liebt mich, er liebt mich nicht comme le titre du tableau ci-dessous.



Er liebt mich, er liebt mich nicht
Carl Schweninger der Jüngere - 1903
Collection privée (crédit photo)



En Italie c'est M'ama, non m'ama et au Danemark Elsker mig, elsker mig ikke, comme vous allez le voir un peu plus loin, en parcourant ma petite galerie de tableaux qui représentent le jeu des cœurs amoureux.





He Loves me, He Loves me Not
Wilton Lockwood (1862-1914)
Collection privée




He Loves me, He Loves me Not
Thomas Musgrave Joy - 1885
Collection privée




Daydreaming by the window
Theodor Grust (1857-1919)
Collection privée (notice ArtNet)




He Loves me, He Loves me Not
Jan van Beers - 1882
Collection privée




He Loves me, He Loves me Not
Giacomo di Chirico - 1872
Collection privée (notice de Sotheby's)




Il m'aime
Louis Icart - 1926
Collection privée (notice)




He Loves me, He Loves me Not
George Arthur Gaskell - 1875
Collection privée (notice)




He Loves me, He Loves me Not
John William Godward - 1896
Collection privée




He Loves me, He Loves me Not
Charles Edward Perugini (1839-1918)
Collection privée




Reviendra-t-il ? (ou La Marguerite)
Bartolomeo Giuliano -  1871
Museo Vincenzo Vela, Ligornetto, Suisse (informations)




Loves me, Loves me Not
Emanuel Phillips Fox - 1909
Art Gallery of Western Australia, Perth




M'ama, non m'ama
Eugenio Zampighi (1859-1944)
Collection privée (notice)




illustration pour The Quiver of Love.
A collection of Valentines ancient and modern
Walter Crane -1876




Médiation
Léon Perrault - 1900
Collection privée (notice de Sotheby's)




Elsker mig, elsker mig ikke
J. P. Spohler
Collection privée (notice ArtNet)




She lufs me, she lufs me not
(or She Loves Me, She Loves Me Not)
Image extraite de The Now-A-Days Fairy Book
un livre pour enfant écrit par Anna Alice Chapin
illustré par Jessie Wilcox Smith et publié en 1911




Pour terminer musicalement et poétiquement ce billet consacré à la sibylle des cœurs amoureux, voici La Petite Marguerite du grand Georges Brassens








~~~~~~~~~~






~~~~


Edit du mercredi 17 février 2016


Pour Pétales de fée, qui se demande pourquoi il n'y a pas d'hommes représentés en train d'effeuiller la marguerite, et pour Jeandler, qui lui aussi a remarqué que tous ces tableaux représentent une femme.


Buster Keaton... éternel amoureux !



J'ignore d'où vient la photographie ci-dessus, ce n'est pourtant pas faute d'avoir cherché dans quel film. Mais je n'ai pas perdu l'espoir de finir par le dénicher.

Par contre, je sais que Buster Keaton effeuille une marguerite au tout début de Grandeur et décadence (Day Dream en version originale) comme vous pourrez le constater en visionnant la vidéo ci-dessous.









Buster Keaton effeuille également une marguerite dans The Three Ages, mais sur le dernier pétale une abeille lui pique le doigt !




©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2016

43 commentaires :

  1. bonjour valentine...ou marguerite...:)

    RépondreSupprimer
  2. C'est curieux, l'image de "Er liebt mich, er liebt mich nicht" de Carl Schweninger der Jüngere a une couleur de fond qui est exactement la même que celle de ton fond de page. C'est ton travail ou un hasard auquel j'ai du mal à croire ?
    Pour ce qui est de la fête en question, j'ai offert des fleurs à mon aimée hier, pour la "Non-St-Valentin" car ce pourrait être tous les jours...
    La chanson "Si tu veux Marguerite" est un sacré second degré qui veut nous faire confondre "cœur" et "cul"... Je ne sais qu'en penser...
    Bon dimanche !
    ٩͡๏̯͡๏۶

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour répondre à ta question, c'est l’œuvre de la baguette magique, suivi de celle de la gomme et du pot de peinture ;-)
      Tu ne dis pas quel genre de fleurs tu lui a offert.. Pas des marguerites, je suppose ;-)
      Ton sens du second degré ne me surprend pas, avec ton copain Victor tu es à bonne école :D
      Ceci dit, presque toutes les chansons de cette époque étaient à double sens, exemple avec le quai de Dranem.

      Supprimer
  3. Fraîches et candides , comme la fleur des champs les jolies demoiselles ont le coeur qui s'emballe facilement aux oracles de l'amour quitte à les provoquer !!
    Merci Tilia pour cette farandole

    RépondreSupprimer
  4. J'ai envoyé ton lien à mon carnet d'adresses,
    je reviens plus tard :-)

    RépondreSupprimer
  5. Pour plaire aux habituées de ton blog qui se nomment Marguerite!

    Tu le sais sûrement le verbe anglais 'flirter" vient de notre ancien français "fleureter",ce qui nous ramène à "conter fleurette"!
    Allons de fleur en fleur, en ce jour de Saint Valentin !

    RépondreSupprimer
  6. Plus sympa que d'aller consulter une voyante :-0, mais les pauvres fleurs tout de même. Contons fleurette sans martyriser les marguerites, même si ce n'est pour cela qu'il n'y en n'a plus dans les champs de blé. Elles sont pourtant bien belles tes images de ces amoureux(ses) qui cherchent dans le cœur des fleurs une réponse aux élans du leur, comme toujours, un grand bravo pour tes découvertes.

    RépondreSupprimer
  7. Un joli apport fleuri de Miss :-)

    RépondreSupprimer
  8. Coup de coeur tout particulier pour le tableau de Louis Icart et le dessin pour livre d'enfant en avant dernière image. Et bien-sûr Georges Brassens !
    Bon dimanche amoureux, Tilia ♥

    RépondreSupprimer
  9. La chanson semble être écrite pour être chantée par un homme, il me semble. C'est donc lui qui effeuille la fleur. Or, tous ces tableaux représentent un femme qui mutile la fleur excepté celle qui souffle sur une "fleur" de pissenlit...
    Patiente et superbe compilation.

    RépondreSupprimer
  10. Sur deux toiles on effeuille aussi la rose... Toutes ces charmantes illustrations me font penser aux romans de Jane Austen dont les héroïnes n'avaient semble-t-il comme seul but que de se trouver un bon "parti"
    Enc e qui concerne le nombre de pétales, la nature est soumise à des lois, dont celle du nombre d'or

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d%27or

    Qui mène à la suite de Fibonacci >

    http://www.franceinfo.fr/emission/les-pourquoi/2015-ete/pourquoi-aucune-marguerite-ne-compte-6-ou-9-ou-12-petales-16-08-2015-16-46

    RépondreSupprimer
  11. L'étal du fleuriste au marché de Conflans Ste Honorine au bord de la Seine avait été dévalisé dimanche matin... En ce moment je rêverais d'anémones (amour intense de courte durée), de tulipes (amour toujours) ou même de violettes (amour timide et secret)...

    RépondreSupprimer
  12. Et puisque tu nous mets une chanson de Brassens, il y a aussi l'amour jaloux, avec dans "je me suis fait tout p'tit",

    "...Bien qu'ell’ soit jalouse au-delà de tout,
    Et même pire...
    Une jolie pervenche qui m'avait paru
    Plus joli’ qu'elle,
    Un’ joli’ pervenche un jour en mourut
    A coup d'ombrelle."

    Bonne semaine, Tilia

    RépondreSupprimer
  13. Coucou Tilia.
    Ton grenier est inépuisable..
    Que de recherches, bravo !
    Bisous, bonne semaine.
    A + ♫ ☼ ☼

    RépondreSupprimer
  14. Bravo Tilia pour ce billet merveilleusement illustré et qui m'a permis de découvrir ce jeu que je ne connaissais pas. Mais je t'avoue que je me suis régalée à voir toutes ces toiles qui transmettent si bien l'attente, la rêverie de l'amoureuse... Tiens au fait pas d'hommes représentés en train d'effeuiller la marguerite ? Pourquoi pas ?... Je m'interroge ! Bisous bisous et belle journée à toi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien vu ! en dehors du garçonnet dessiné par Jessie Wilcox Smith, les peintres n'ont représenté que des femmes s'adonnant au petit jeu du "Il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément".
      C'est sans doute parce que peu d'hommes sont aussi romantiques que la plupart des femmes, mis à part Buster Keaton qui effeuille une marguerite au début de ce film

      Bisous itou et belle journée pour toi aussi, chère Pétales de Fée

      Supprimer
  15. Plus le temps ce matin, je rapsse plus tard et répondrai à ton mail.
    Bises gelées.

    RépondreSupprimer
  16. Comme tu le sais déjà, ma Mémé s'appelait Marguerite et j'ai entendu souvent mon Pépé lui chanter la fameuse chanson.
    Il y a de belles illustrations dans ton billet.
    Celle dans le beau cadre doré et celle de Louis Icart.
    J'aime aussi celle CE Perugini.
    Je repasserai plus tard.
    Bises de froidure.

    RépondreSupprimer
  17. Ton grenier est en amour et toi aussi, ma chère Tilia. On sent que le Printemps ne va pas tarder à nous chambouler tous. Attention aux premières marguerites, elles vont en perdre les pétales.
    Je salue ton travail de recherche pour nous présenter ce sujet. Comme toujours, j'apprends beaucoup chez toi. Belle soirée.

    Je t'embrasse.

    Roger

    RépondreSupprimer
  18. Une semaine plus tard...j'arrive dans le grenier pour découvrir toutes ces magnifiques marguerites, une belle collection ta photothèque est inépuisable sur le sujet, j'aime ta manière de suivre l'actualité la Saint Valentin c'est tous les jours quand on est amoureux
    je découvre aussi les paroles de la chanson dont je ne connaissais que le refrain, la maladresse de cette marguerite m'a par moment rappelée la Félicie de Fernandel !
    Pas encore de marguerite dans le jardin mais des pâquerettes bien plus longues à effeuiller...
    bises d'un retour venteux et pluvieux cette nuit

    RépondreSupprimer


  19. " ...pourquoi il n'y a pas d'hommes représentés en train d'effeuiller la marguerite"
    Très bonne question !
    Et la réponse en photo semble confirmer la règle, avec ce pauvre amoureux (transi) piqué, qui me rappelle un poème de Ronsard.

    RépondreSupprimer
  20. Ode
    L'Amour piqué par une abeille
    Le petit enfant Amour
    Cueillait des fleurs à l'entour
    D'une ruche, où les avettes
    Font leurs petites logettes.

    Comme il les allait cueillant,
    Une avette sommeillant
    Dans le fond d'une fleurette
    Lui piqua la main douillette.

    Sitôt que piqué se vit,
    « Ah, je suis perdu ! » ce dit,
    Et, s'en courant vers sa mère,
    Lui montra sa plaie amère ;

    « Ma mère, voyez ma main,
    Ce disait Amour, tout plein
    De pleurs, voyez quelle enflure
    M'a fait une égratignure ! »

    Alors Vénus se sourit
    Et en le baisant le prit,
    Puis sa main lui a soufflée
    Pour guérir sa plaie enflée.

    « Qui t'a, dis-moi, faux garçon,
    Blessé de telle façon ?
    Sont-ce mes Grâces riantes,
    De leurs aiguilles poignantes ?

    --Nenni, c'est un serpenteau,
    Qui vole au printemps nouveau
    Avecques deux ailerettes
    Ça et là sur les fleurettes.

    --Ah ! vraiment je le connois,
    Dit Vénus ; les villageois
    De la montagne d'Hymette
    Le surnomment Mélissette.

    Si doncques un animal
    Si petit fait tant de mal,
    Quand son alène époinçonne
    La main de quelque personne,

    Combien fais-tu de douleur,
    Au prix de lui, dans le coeur
    De celui en qui tu jettes
    Tes amoureuses sagettes ? »

    Pierre de RONSARD , Odes1, 550-1552

    RépondreSupprimer
  21. Je n'aurais jamais imaginé une telle floraison de tableaux sur ce thème...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce charmant poème de Ronsard. Je goûte (entre autres) avec délice, les avettes et les sagettes. Des mots anciens qui disparaissent au fil du temps (comme disparaissent certains accents..) même si la sagette vit encore un peu grâce au Sagittaire dirigeant sa flèche vers le ciel.

      Supprimer
  22. Joli prénom Marguerite!
    Dans cet article, les jeunes femmes ont souvent un air grave comme un besoin de savoir où elles en sont de leurs amours.
    La chanson est coquine bien entendu et je suis d'accord avec Michel Benoît.
    Très bel article !

    RépondreSupprimer
  23. Encore une fois un "billet" plus que complet avec plein d'informations et de tableaux sur le thème! Bravo et merci Tilia!

    RépondreSupprimer
  24. Bonne fin de semaine, Tilia ! Merci encore pour ton amicale participation "au fil..."
    Je t'embrasse !
    PS
    Tu vois juste quant au besoin de faire des choses "plus remuantes", l'écran est chronophage et c'est un peu dommage pour la vie concrète :-)

    RépondreSupprimer
  25. Et bien je ne savais pas qu'il y avait autant de tableaux sur ce sujet. Les jeux m'ont beaucoup plu et la chanson comique aussi. Cela ne m'étonne pas que ce soit Keaton, le poète, qui effeuille la marguerite. Et Charlot dans Les lumières de la ville, il donne une fleur mais je ne crois pas qu'il l'effeuille? Quant à la chanson de Brassens, je l'aime beaucoup! Bravo pour ce billet si complet!

    RépondreSupprimer
  26. Fête des amoureux, printemps qui pointe son nez, vu les quelques pâquerettes qui semblent trouver le climat toulousain à leur goût, ton billet est bien d'actualité, et les illustrations très riches en découvertes.

    Non, je n'effeuillerai pas mes pâquerettes... les pauvres, je préfère les voir fleurir mon jardin.
    Tiens, d'ailleurs, pourquoi dit-on "effeuiller" puisqu'on retire les pétales et non les feuilles ? C'est peut-être plus élégant sans doute que de dire "dépétaler" !

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee

    RépondreSupprimer
  27. Si mon petit-fils nouveau avait été une fille il(elle) se serait apellée Rose (dans le top trois des prénoms envisagés). Marguerite est mon troisième prénom et le second de ma grand mère qui l'avait adopté comme prénom d'usage (le premier "Anne" étant celui de sa grand mère). J'ai de la chance, mon premier prénom est celui de ma marraine, le second celui de mon parrain (Andrée)

    RépondreSupprimer
  28. La remarque de Christineeeeee me fait sourire, en fait la marguerite est trompeuse, c'est une fleur composée, càdire qu'elle n'est pas si simplette qu'elle n'y parait >

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligule

    ..."chez la marguerite (Leucanthemum vulgare), les fleurs périphériques blanches sont ligulées alors que les centrales tubulées sont jaunes..."

    Si je comprends bien chaque pétale est aussi une fleur

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faudrait donc dire, effleurer (?), déflorer (?) la marguerite ?
      LOLLOLLOL !

      Supprimer
    2. Merci Cergie pour ta réponse... je te laisse le choix !
      biseeeeeeeeees

      Supprimer
    3. J'ai tout de même cherché la définition d'"effeuiller"

      https://fr.wiktionary.org/wiki/effeuiller

      Au sens figuré = "Dépouiller, retirer"
      Et "(Par analogie) Détacher les pétales d’une fleur, les fleurs d’une inflorescence

      C'est toujours sympa de se poser des questions grâce aux questionnements d'autrui... Merci Christineeeee !

      Supprimer
  29. Quel beau billet Tilia de plus j'ai fait une belle promenade dans ton expo de peinture, un thème fort aimé des artistes :)
    Les deux chiens sont trop marrants, on dirait qu'ils attendent le verdict de la marguerite.
    Brassens, c'est la cerise sur le gâteau.

    Merci Tilia :)

    RépondreSupprimer
  30. Coucou Tilia.
    Je suis passé farfouiller dans ton grenier, il s’empoussière il me semble (rire) dans un grenier pas si facile de tout retrouver, le mien est minuscule et ho combien encombré...
    Bise bonne journée.
    A + ☼

    RépondreSupprimer
  31. Tu rétablis bien le choses Tilia ! Conter n'est vraiment pas compter ! Et tu nous offres tant de belles toiles, tant d'amour, que la confusion n'a pas lieu d'être ! Marguerite a su conquérir notre cœur parce que la sincérité traverse tout !
    Bisous

    RépondreSupprimer
  32. Coucou !
    J'ai bien aimé ton histoire de chat.
    Bises ventées.

    RépondreSupprimer
  33. 1000 MERCIS À TOUTES ET À TOUS pour vos charmants échos, toujours si bienvenus dans mon grenier qui, comme me l'a fait gentiment remarquer Daniel, à tendance actuellement à s’empoussiérer un tantinet.

    Publication du prochain billet le 8 mars
    à bientôt !

    RépondreSupprimer
  34. Le 8 mars c'est demain, peut être que mon autre moi Cergie aura le plaisir de le découvrir....
    Hier, dimanche nous avons voulu aller à Giverny (sortie sans but précis sinon peut-être un verre au restau du musée des Impressionnismes) mais j'ai pris la précaution de chercher sur la toile pour savoir ce qui était ouvert : cette année le jardin de Monet ouvrira plus tôt, le 25 mars et il va y avoir au musée une exposition consacrée à Caillebotte, dont tu nous a beaucoup parlé >

    http://www.giverny.fr/informations/touristiques/le-musee-des-impressionnismes-giverny/giverny-musee-des-impressionnismes-les-expositions/

    J'irai bien entendu....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour l'info, Cergie Marguerite. Je note, en espérant bien pouvoir aller voir cette expo Caillebotte à Giverny, vu que nous avions raté celle de Yerres à cause de l'inondation le dernier jour. Tu te souviens sûrement des caillebotis de Caillebotte :-)

      Supprimer