18 et 19 mars 2018 dans mon coin |
Neige et température diurne proche du zéro à la veille du printemps, j'ai failli titrer ce billet Printemps d'hiver ! Alors qu'au départ je pensais plutôt à Printemps nocturnes.
Lors d'une visite au musée des Beaux-Arts de Rouen il y a environ deux ans, j'ai remarqué un tableau de Clémentine-Hélène Dufau, artiste dont j'ignorais tout. Son Printemps nocturne, une huile sur toile peinte en 1912, m'a immédiatement séduite.
Par la suite, grâce à l'internet j'ai découvert le reste de son œuvre, dont le Printemps ci-dessous fait partie. La notable différence de style entre les deux "Printemps", le nocturne et le diurne, s'explique par la dizaine d'années qui sépare ces deux peintures.
Le Printemps de 1901-1902 se ressent encore de l'académisme de William Bouguereau, qui fut le maître d'Hélène Dufau lors de son séjour à l'Académie Julian. Alors que le Printemps nocturne de 1912 semble plutôt inspiré par le symbolisme de Gustav Klimt et les ambiances nocturnes de William Degouve de Nuncques (exact contemporain d'Hélène Dufau).
Autre Printemps nocturne, celui composé par Jean Roger-Ducasse entre 1915 et 1918, dédié à "ma chère maison des champs". La maison des champs du compositeur, c'est Pichebouc, sa propriété familiale située sur la commune de Taillan en Médoc, dans laquelle il a grandi et qui fut son refuge sur la fin de sa vie.
L'oreille attentive distingue nettement dans cette musique, toutes sortes de sons plus ou moins flutés. Pour le compositeur, ils étaient à n'en pas douter, l'évocation instrumentale des divers chants d'oiseaux résonnant dans le bois de Pichebouc au printemps.
Ainsi, pour terminer ce billet agréablement et en vous souhaitant un bon début de printemps, je vous propose d'écouter le chant des oiseaux à la fin de la nuit
Lors d'une visite au musée des Beaux-Arts de Rouen il y a environ deux ans, j'ai remarqué un tableau de Clémentine-Hélène Dufau, artiste dont j'ignorais tout. Son Printemps nocturne, une huile sur toile peinte en 1912, m'a immédiatement séduite.
Par la suite, grâce à l'internet j'ai découvert le reste de son œuvre, dont le Printemps ci-dessous fait partie. La notable différence de style entre les deux "Printemps", le nocturne et le diurne, s'explique par la dizaine d'années qui sépare ces deux peintures.
Printemps Clémentine-Hélène Dufau 1901-1902 huile sur bois Musée national Magnin, Dijon Notice |
Le Printemps de 1901-1902 se ressent encore de l'académisme de William Bouguereau, qui fut le maître d'Hélène Dufau lors de son séjour à l'Académie Julian. Alors que le Printemps nocturne de 1912 semble plutôt inspiré par le symbolisme de Gustav Klimt et les ambiances nocturnes de William Degouve de Nuncques (exact contemporain d'Hélène Dufau).
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Autre Printemps nocturne, celui composé par Jean Roger-Ducasse entre 1915 et 1918, dédié à "ma chère maison des champs". La maison des champs du compositeur, c'est Pichebouc, sa propriété familiale située sur la commune de Taillan en Médoc, dans laquelle il a grandi et qui fut son refuge sur la fin de sa vie.
Jean
Roger-Ducasse
(1873-1954) « Nocturne de Printemps »
Rheinland-Pfalz Philharmonic dirigé par Leif Segerstam
Rheinland-Pfalz Philharmonic dirigé par Leif Segerstam
L'oreille attentive distingue nettement dans cette musique, toutes sortes de sons plus ou moins flutés. Pour le compositeur, ils étaient à n'en pas douter, l'évocation instrumentale des divers chants d'oiseaux résonnant dans le bois de Pichebouc au printemps.
Ainsi, pour terminer ce billet agréablement et en vous souhaitant un bon début de printemps, je vous propose d'écouter le chant des oiseaux à la fin de la nuit
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2018
Belle découverte que les oeuvres d'Hélène Dufau à l'occasion de l'entrée en scène du printemps. Surtout la variété de ses oeuvres comme celle-ci au bord de l'eau.
RépondreSupprimerIl ne nous reste plus qu'à attendre un petit réchauffement pour s'essayer à prendre de telles poses...
Coucou ma chère Tilia. Je ne connaissais pas vraiment les tableaux de cette dame. Ma préférence à la 2ème toile que tu nous présentes, qui évoque un printemps joyeux et lumineux. J'entends aussi les oiseaux dans le printemps de Ducasse. Ils donnent plus de voix que les pauvres petites mésanges dans les sapins non loin de la maison. Elles sont frigorifiées car les températures sont négatives en ce matin. Encore...
RépondreSupprimerAllez, j'espère que ton billet fleuri va faire venir vraiment ce printemps que nous attendons avec impatience. Car l'hiver qui avait pourtant trois mouvements chez Vivaldi joue une coda qui n'en finit pas. ;-) Bises alpines.
Bonjour
RépondreSupprimerMerci pour cet article , les explications sont vraiment interessantes
J'aime beaucoup "le printemps " diurne
Bonne journée à toi
Bises
Heureux printemps pour toi !
RépondreSupprimerJe n'ai pas trouvé de lien vers un tutoriel d'apprentissage du langage d'oiseau. Du coup, je n'ai rien compris à ce qu'ils se racontent la nuit...
RépondreSupprimerBon allez, courage, je te souhaite un très rapide printemps solaire !
Cui-cui
pas étonnant que tu sois conquise...un beau mâle ce printemps! bises
RépondreSupprimerBelles découvertes-â approfondir par la lecture et l'écoute grâce à tes liens.
RépondreSupprimerLes titres projetés et retenus sont bien venus.
à l'écoute de ce Nocturnes du printemps j'ai ressenti l'impatience de la sève et son bouillonemment ...avant le chant des oiseaux...
RépondreSupprimermerci Tilia pour cette page
le printemps a attendu le 21 mars pour se réveiller... j'espère qu'il tiendra ses promesses
bises sans neige
Comme Dédé, je préfère la seconde toile.
RépondreSupprimerCe week-end le merle nous a sifflé un air de printemps mais le printemps s'est arrêté là.
Le printemps nait en hiver et l'hiver au printemps me déprime.
En ce qui concerne le printemps en musique, j'aime bien celui de Vivaldi.
Bises frigorifiées
Ce message est à l'unisson du mien d'aujourd'hui, pour la vidéo du chant des oiseaux à l'heure bleue. Plus tard ils ne se donneront plus la peine de chnater
RépondreSupprimerJe comprends que tu aimes la neige depuis ton balcon, le paysage en est tout changé et estompé, même les voitures se cachent sous un édredon blanc
RépondreSupprimerClémentine-Hélène Dufau est enterrée au carré des indigents du cimetière de Thiais, quelle tristesse ! Heureusement il demeure son oeuvre, elle a eu la chance de pouvoir venir à Pris et d'être comprise par ses parents. C'est vrai que les deux tableaux sont différents de facture, le premier tendant un peu vers l'art déco. J'en aime le contraste entre le corps blanc (albâtre) aux lignes pures et le foisonnement des fleurs tourbillonnantes comme la chevelure
J'ai pensé à toi la semaine dernière en lisant dans le Parisien que la grille du Dragon était rouverte, cela m'a donné l'occasion de revoir ton message "patte d'ours" et les mouettes rieuses et autres corneilles perchées sur les statues ou barbotant dans les bassins.
RépondreSupprimer;-)
Woooooo merci Tilia pour cette magnifique découverte ! Je ne connaissais pas cette artiste et j'adore ces deux tableaux, ce que l'on peut voir de son oeuvre sur ton lien vers Wikipedia en dit encore un peu plus, et ma première impression n'est pas trahie : j'aime toute son évolution. Je vais chercher un peu plus de choses sur elle, (cela me donnera peut-être l'envie de reprendre le chemin des Etoiles, je l'ai un peu abandonné depuis quelques mois...Je privilégie mon blog littéraire) Tes photos de neige son superbes, j'aime ces atmosphères.
RépondreSupprimerJe trouve le Nocturne de printemps de Roger-Ducasse un peu mélodramatique, (mais néanmoins très beau), malgré des moments légers et riches, et les "chants oiseaux" sont vraiment réussis, c'est original et presque charmant.
Encore mille mercis pour la découverte de cette artiste, gros bisous et à très bientôt !
Le printemps est symbole de force dans ce "printemps nocturne" et de douceur dans le printemps 1901- 1902.J'ai un faible pour la douceur :-)
RépondreSupprimerMais quelle force "vitale" nécessaire dans ce renouveau de la nature à chaque fois !
Nous sommes un peu perturbés quand même avec ce printemps fantasque que tu as illustré avec tes images. Et la nature surtout. J'ai discuté avec notre voisin apiculteur qui me dit que le froid tardif a provoqué des pertes.
Le chant des oiseaux m'a charmé, comme il me charge souvent au petit matin
Belle soirée, Tilia !!
Coucou coucou cou Tilia !
RépondreSupprimerJe suis contente que tu aies bien aimé aussi le deuxième "tableau" sur le mur, un peu rude et simple mais il m'a fait penser aux portraits cubistes qui montrent le profil en même temps que la face, le relief en deux dimensions...
Du soleil aujourd'hui mais le retour de la pluie dès demain ; que nous réservent le WEnd de Pâques et la chasse aux oeufs ?
RépondreSupprimerBises !
Le printemps inspire...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les couleurs de la toile d'Hélène Duffaut !
Belle soirée Tilia !
Bises fleuries malgré tout
En écho à votre billet, ici, aujourd'hui c'était remise en forme de la terrasse en habits de printemps, première plancha et repas dehors...
RépondreSupprimerGRAND MERCI À TOUTES ET À TOUS
RépondreSupprimerVos échos et messages, gentils commentaires ou avis éclairés, me font toujours énormément plaisir. Pardon pour le peu de visites sur vos espaces, chez moi les soucis ont décidément la vie dure en ce premier trimestre de l'année.