mercredi 6 janvier 2021

Épiphanie 2021


Le vieux Berger
Charles-Émile Jacque - 1886 (vers)
Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris





Cette année je ne fête pas les Rois dans mon grenier. Plutôt que les nantis, les Bergers me semblent mériter davantage d'être à l'honneur.

Si aujourd'hui je mange une petite portion de galette (semi confinée en couple chez moi) ce sera en pensant à ceux "qui ne sont rien" plutôt qu'à ceux qui ont déjà tout, et qui demandent toujours davantage, tandis que les gens qui n'ont rien (ou presque) sont de plus en plus nombreux.




Bergère sur le Rivage
Luigi Chialiva (1842-1914)
collection privée






Mouton à l'Abreuvoir
Charles-Émile Jacque - 1845 (vers)
National Galleries of Scotland, Édimbourg (Écosse)





Pastori con gregge (Bergers avec troupeau)
Luigi Chialiva (1841-1914)
collection privée





Moutons et Bergère dans une bergerie
Charles-Émile Jacque (1813-1894)
collection privée





La jeune Bergère
Luigi Chialiva - 1874
collection privée





Moutons au paturage
Charles-Émile Jacque - 1871 (vers)
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires





Bergère abreuvant ses moutons
Charles-Émile Jacque - 1881
Museum of Fine Arts, Boston





Bergère abreuvant son troupeau
Luigi Chialiva - (1841-1914)
collection privée





Besse-en-Chandesse
Luigi Chialiva - (1841-1914)
collection privée





La vieille Forêt
Charles-Émile Jacque - 1865 (vers)
Brooklyn Museum





Bäuerin mit Knabe und Schafen auf der Weide
Paysanne avec garçonnet et moutons au pré
Luigi Chialiva - (1841-1914)
collection privée





La dolce Pastorella (La douce Bergère)
Luigi Chialiva - (1841-1914)
collection privée





Berger et son Troupeau
Charles-Émile Jacque - 1870 (vers)
Southampton City Art Gallery





Colpo di vento (Coup de vent)
Luigi Chialiva - (1842-1914)
collection privée





La Bergerie
Charles-Émile Jacque - 1857
The Metropolitan Museum of Art, New York




"On pense que la grange représentée ci-dessus appartenait à un ami de Jacque dans, ou à proximité du village de Barbizon. Jacque y avait déménagé de Paris en 1849, s'installant à côté de Jean-François Millet, dont il adopta le genre et le style de peinture. Pourtant, l’approche de Jacque était plus littérale et descriptive que celle de Millet. Il s'est pleinement illustré avec des scènes rustiques comme celle-ci, dans laquelle l'abondance de détails prosaïques s'harmonise grâce à la chaude lueur du soleil. Les poulets sont plus qu'accessoires : en complément de la peinture, Jacque s'est exercé comme éleveur de volaille." Metropolitan Museum of Art (traduction).



Pensez à cliquer sur les tableaux pour les voir en plus grand


⊱⊰⊱⊰




La Part du Pauvre
Tradition de la galette des rois
Gravure de 1890
Gravure ©Rue des Archives/CCI











©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2021

28 commentaires :

  1. Coucou Tilia.
    Quelle super collection de bergères est berges.
    Seul "La jeune Bergère Luigi Chialiva - 1874" dénote!
    Jamais une bergère à époque eut la chance de porter de tels atours!
    Très belle journée à toi, A +

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    1. "bergères et bergers" bien sur...

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    2. La "Bergère sur le Rivage" de Chialiva (2e tableau) est une bergère sur berge ;-)


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  2. A la table de ma grand mère il y avait toujours "l'assiette du pauvre". Il régnait à l'époque une solidarité qui va peut être renaitre...
    Bises.

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    1. Souhaitons que la solidarité gagne du terrain dans le cœur de tout le monde, du haut en bas de l'échelle sociale.
      Bises itou

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  3. J'aime bien les moutons, j'aime pas les dindons ons ons !
    Il faut se souvenir de la phrase "...et ceux qui ne sont rien", justement parce que certains réussissent à la sueur des autres.
    Peut-être on s'achètera une tite galette à la frangipane que l'on mangera aussi à deux. Je serai la reine de mon roi ou le contraire.
    J'aime assez le premier tableau de moutons et les bergeries. Cela me rappelle mon ancienne beaucoup plus petite avec sa mangeoire et son râtelier.
    Bises campagnardes froids !

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    1. Moi aussi j'aime bien les bergeries. Les intérieurs campagnards du temps jadis me parlent davantage que ceux des villes. Mes racines rurales lorraines y sont sûrement pour quelque chose.
      Bises de janvier, bien gris par ici

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    2. Ici, c'est gris dans le ciel et blanc sur terre, - 3° ce matin. Au secours !
      Bises gelées !

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  4. Coucou
    Merci , c'est du grand art cette page en partage ..
    J'aime ces galettes ...
    Bises

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    1. Hélas ! pas de galettes au pluriel dans mon grenier, seule la dernière image en montre une toute petite part... celle du Pauvre.
      Bises en retour

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  5. Les moutons c'est nous.
    On doit tous se faire trouer la peau.
    Trou - peau.
    Eh bêêê... !

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    1. Bêêê, oui ! on doit tous se faire trouer la peau par la seringue du vaccin, mais quand ?..

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  6. Charles-Emile Jacque, le "Raphaël des moutons". Ton billet m'a permise d'en découvrir un peu plus sur ce peintre.
    En te lisant et en vérifiant, aucun billet de ma part sur la galette ou sur l'Epiphanie depuis mon entrée dans le cercle des bloggeurs. Etrange, mais la tradition demeure chez nous, année après année.

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    1. Le Musée d'Orsay possède 7 tableaux de Charles-Émile Jacque.
      Et sur les huit que j'ai publiés dans ce billet, sept se trouvent dans de grands musées d'Amérique (Nord et Sud) ou d'Angleterre et de Paris (Petit Palais). C'est dire la notoriété de cet artiste pourtant peu connu.

      En France, nombres de fêtes religieuses sont assorties de pâtisseries, ou de confiseries. Alors pas étonnant que la tradition se perpétue ;-)

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  7. j'aime beaucoup la bergère au coup de vent...
    partageons notre galette et qu'elle redevienne le symbole solaire de l'époque ça ferait du bien à notre avenir si sombre !
    bises et belle Épiphanie (au sens étymologique)

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    1. Le "Coup de vent" de Chialiva me semble bien gentil à côté des rafales du mistral de ma jeunesse avignonnaise :-)
      Quant à la Galette, je pense que tu connais sans doute celle-ci... Sa morale est édifiante. Elle me rappelle à la fois celle du Corbeau et du Renard et celle de La petite Chèvre de Mr Seguin.
      Bises pour une bonne journée ensoleillée

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  8. Tout à fait solidaire avec ton introduction. L'expression "des gens qui ne sont rien" est effrayante de mépris de la part d'un homme et sidérante de bêtise de la part d'un chef d'état. Aussi habiles que sont souvent les discours, le vernis craque parfois pour laisser apparaître le fond.

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  9. Une préférence nette pour les tableaux de Luigi Chialiva pour leur luminosité. En raison peut être du manque de lumière si évident ces temps-ci. Le fort contraste des tableaux Charles-Emile Jacque et les tonalités sombres sont probablement plus réalistes mais guère joyeuses. Mais j'aime bien "La bergerie" :-)
    Coup de coeur tout particulier pour "La douce bergère" et "Paysanne avec garçonnet.

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    1. Comme Millet (son compagnon à Barbizon) Jacque aime jouer avec la lumière ; la pénombre de ses clair-obscurs le démontre brillamment !
      Quant à Luigi Chialiva, fameux coloriste, c'est la mise en scène de ses personnages dans ses tableaux que j'admire le plus. La bergère tricoteuse de "Besse-en-Chandesse" par exemple.

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  10. Je ne ferai pas de galette, comme je n'ai pas décoré de sapin. J'attends le printemps avec une impatience mêlée d'appréhension. Qui vivra verra.
    Merci pour ton beau grenier, Tilia et toute la beauté de tes bergères et bergers qui m'ont l'air bien plus chanceux que nos SDF du temps présent.

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    1. Comme je te comprends, Fifi! À quoi bon cuisiner, ou décorer la maison, si personne ne peut venir chez nous pour partager les moments festifs :-(

      D'ici le printemps l'eau aura coulé sous les ponts et bien malin qui peut dire ce que l'avenir nous réserve encore comme bonne (ou mauvaise) surprise... Patience et longueur de temps !

      Grand merci à toi aussi Fifi, pour tes nombreuses et si agréables visites dans mon grenier qui brinquebale au gré d'une motivation qui se fait trop souvent attendre.

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  11. Coucou ma chère Tilia. Nous allons certainement manger une part de galette ce soir avec monsieur. S'il n'oublie pas de l'acheter! Tout comme Fifi, ce sont les tableaux de notre ami Luigi Chialiva que je préfère, moins sombres. Avec tous les moutons que tu nous montres, je suis sûre de bien dormir ce soir! :-) Bises alpines.

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    1. Monsieur a-t-il bien pensé à la galette ? J'espère que vous vous êtes régalés.
      Pour nous ce fut notre repas du soir, avec un peu de cidre doux (chose exceptionnelle pour nous qui ne consommons plus aucune boisson alcoolisée depuis environ dix ans).
      Les moutons sous le lit aiment bien dormir eux aussi :-)
      Bises grisounettes comme le temps ici

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  12. Le vieux berger semble bien fatigué, il me fait penser au vieux gaulois dont j'écrivais les paroles de ci et de là (et à propos) ce qui a attiré une musicologue qui m'en a demandé l'air, air que j'ai demandé à mon frère à la magnifique voix de baryton d'interpréter

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  13. Ah les moutons, on ne s'en lasse pas mais des chênes non plus ! Ceux de Charles-Émile Jacque me plaisent beaucoup ! Chênes lièges ?
    La toison de ses moutons à l'abreuvoir leur fait écho, à l'exception notable de celle de l'agnelet.
    Je ne prends pas toujours des photos des moutons de mon beau-frère car certaines années ils sont tout boueux !

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  14. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi cependant : les rois ont leur importance non pour leur richesse mais parce qu'ils sont humblement venus s'incliner devant un tout petit enfant, couché dans une crèche car ses parents n'avaient trouvé nulle part où s'abriter
    Ceci dit je n'en reviens pas ; nous ne faisons rien et nous sommes déjà au delà de l'épiphanie !
    Bonne fin de soirée Tilia ! Bises de la nuit

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  15. Vu aujourd'hui bien-sûr j'ai pensé à toi et à tes enquêtes fabuleuses. Bises du soir, chère Tilia.

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  16. comme nous avons de la neige, les moutons du voisin sont retournés à la bergerie ...
    mais... le mouton noir te souhaite un bon mois de janvier... bises

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