jeudi 28 juin 2012

La pince à linge

La pince à linge est connue de tout un chacun.
Pour autant, son histoire est quasiment impossible à reconstituer.


Red Kimono on the Roof (détail)


Rien de plus mystérieux que l'origine de ce petit instrument bien pratique, qui ne sert pas uniquement à fixer votre linge sur un fil, comme nous l'allons voir plus loin.

Épingles à linge élémentaires utilisées par les gens du voyage
(crédit photo)

L'antique modèle à tête ronde de pince à linge monobloc est actuellement en vogue. Lors de son utilisation, il a l'avantage sur celui de la pince à linge moderne, de ne pas s'éclater en deux en projetant un petit accessoire dans des endroits improbables, d'où l'on va mettre un certain temps à le dénicher.

Coquin de sort !

Sans compter le temps perdu à tenter de réunir les deux morceaux de bois avec ce coquin de ressort.

Il y a eu, dans les années soixante, un modèle (qui n'a pas duré longtemps, car peu performant) dont le ressort ne risquait pas de sauter, puisqu'il faisait partie intégrante de la pince

Modèle en fil de fer plastifié
(crédit photo)


Comme le montre l'illustration ci-dessous, l'ancêtre de la pince à linge contemporaine manquait singulièrement de ressort.


Épingles à linge primitives
Collection du Heimatmuseum (musée autrichien du patrimoine)
Pour parcourir le site du musée, cliquer sur la flèche verte
au bas de cette page : abondante et intéressante iconographie


Selon Francis Blanche, Jérémie-Victor Hopdebecq aurait inventé...

la pince à linge en 1887... ce dont je doute fort !

Si vous avez bien écouté les paroles de cette géniale interprétation humoristique de la cinquième symphonie de Beethoven, il y a comme un léger problème. Dans une pince à linge, les deux petits morceaux de bois ne sont pas "assemblés en croix". Ce qui n'enlève rien au talent de l'auteur.


Après ce petit intermède musical, je reviens à ma quête des origines du lapin salinge... pardon ! de la pince à linge.

Neuf exemplaires de brevets de pince à linge
déposés entre 1858 et 1883 aux États-Unis

(crédit photo et notice du musée Smithsonian)

Ces neuf pinces à linge en bois, accompagnées de leurs étiquettes d'enregistrement par l'Office des Brevets, témoignent des divers tâtonnements des inventeurs pour améliorer le modèle de base de l'humble pince à linge dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. Entre 1852 et 1887, l'Office a accordé des brevets pour 146 modèles de pinces à linge différents.

Dans la photo ci-dessus, la pince étiquetée 1873 (n°8) comporte entre ses branches une lamelle métallique qui fait office de ressort et remplace le ressort hélicoïdal, ou "ressort à boudin", qui caractérise la pince à linge moderne.

La date d'apparition de la pince à linge est très difficile à déterminer. La peinture est un bon moyen pour estimer approximativement l'époque de ses premières utilisations.

Blanchisseuse et enfant
Hubert Robert - 1761
Clark Art Institute, Williamstown (notice du musée)

Le tableau d'Hubert Robert ci-dessus laisse à penser que la pince à linge n'était pas utilisée en France au XVIIIe siècle.


Le linge de la ferme
Désiré François Laugée - 1883
(collection privée)

Toujours pas de pince à linge en France à la fin du XIXe siècle. Par contre,  de l'autre côté de la Manche, oui..


Drying Clothes
Helen Paterson-Allingham
(collection privée, crédit photo)

Helen Paterson Allingham (1848-1926) était une artiste peintre de l'époque victorienne. Bien que ses peintures ne soient pas datées, celle ci-dessus, et la suivante ci-dessous, démontrent que la pince à linge était en usage en Angleterre vers la fin du dix-neuvième, ou au tout début du vingtième siècle.


The Clothes Line
Helen Paterson-Allingham
(collection privée, crédit photo)

Dommage que la définition de l'image la reproduction ci-dessus manque de netteté et ne permette pas de distinguer si les pinces à linge éparpillées dans l'herbe comportent, ou pas, un ressort.


Jeune femme étendant son linge
Charles Augustin Lhermitte - 1912
épreuve photographique sur papier aristotype
(crédit photo et notice)

D'après la photographie ci-dessus datant de 1912 on peut présumer que l'usage de la pince à linge ne se généralisa en France qu'après la première guerre mondiale.


Voyons à présent les autres utilisations de la "pince à linge".


Saint Jérôme écrivant la préface du Livre de Josué (détail)
Bible enluminée - fin XIIe siècle
Bibliothèque Municipale de Lyon (base numérisée)

Ci-dessus, un exemple médiéval de l'utilisation d'une pince qui servira un jour à fixer le linge préalablement étendu sur un fil, mais qui au XIIe siècle servait à maintenir le parchemin sur lequel on écrivait.

De nos jours, ce sont surtout les musiciens qui utilisent des pinces à linges pour maintenir leurs partitions lorsqu'ils jouent en plein air. Ils pourraient tout aussi bien se servir d'une pince à dessin, mais la pince à linge est beaucoup plus facile à trouver et surtout, moins chère.

Certains marchands, surfant sur la vague écolo-bio, proposent même des "pinces à linge anti-vent" !

Parmi ses nombreuses utilisations détournées, la pince à linge à même servi, au début du vingtième siècle, de... retardateur photographique.


Cerise, ou plutôt pince, sur le gâteau

Méthode de fabrication

Parmi les derniers avatars de la pince à linge, son utilisation dans le cadre de la mode des loisirs créatifs. Pour qui veut s'y essayer, les idées ne manquent pas :
Meuble pour maison de poupée
Poupées
Objets décoratifs avec méthode facile à réaliser (cliquer sur les images pour les agrandir).
Magnets, ou pinces à papiers.

Les artistes plasticiens eux aussi se sont emparés de la pince à linge

Quand et comment la pince à linge, banal objet du quotidien, est-elle devenue une œuvre d'art ?
Ce sont les artistes du Pop Art (art populaire), tel Claes Oldenburg, qui, dès le début des années soixante ont pris les images de la consommation de masse pour cible et en ont fait une satire plus ou moins radicale.

Clothespin (sculpture)
Claes Oldenburg - 1976
Philadelphie, Pennsylvanie USA


À Philadelphie, la pince à linge géante de Claes Oldenburg fait partie de son œuvre plastique qui se veut une caricature de la société de consommation. Elle se trouve tout près du Philadelphia City Hall, devant le Centre Square, où elle surplombe une bouche du métro.


Skin
Mehmet Ali Uysal - 2008
Nicey-sur-Aire

Autre création artistique, en plein air cette fois, les pinces à linge de Mehmet Ali Uysal pincent la peau de la terre, comme pour nous rappeler que la planète est vivante et qu'elle souffre des tortures que nous lui infligeons. Celle de 2008 (ci-dessus) a été érigée aux alentours du petit village meusien de Nicey-sur-Aire, sur le circuit du Vent des Forêts.


Skin 2
Mehmet Ali Uysal - 2010
Chaudfontaine

Celle de 2010 a été mise en place au Parc de Hauster à Chaudfontaine, en Belgique, dans le cadre du Festival des 5 saisons.


Pince à linge
Corinne Simon - 1990
Moucherd (crédit photo)

En France, on remarque également, près de l'église de Mouchard, petite ville du Jura où se trouve une École du Bois, la pince à linge œuvre de Corinne Simon créée à l'occasion du concours "Fête en Bois".



Et pour terminer ce billet en beauté,
voici trois peintures de
John Sloan
avec des pinces à linge

Red Kimono on the Roof (détail)
John Sloan - 1912
Indianapolis Museum of Art (notice et tableau entier)


Sun and Wind on the Roof
John Sloan - 1915
Maier Museum of Art, Randolph College, Lynchburg, Virginia USA



A Woman's Work
John Sloan - 1912
Cleveland Museum of Art, USA (notice)


Dernier clin d'œil...

 ...la pince à linge jouet pour chat :)



À propos, comment dites vous "épingle à linge" ou "pince à linge" ?

Pour ma part je dis "pince à linge". Mais je crois me souvenir que ma tante (qui avait l'âge d'être ma grand-mère et avait sans doute connu l'ancien modèle sans ressort ressemblant un peu à une épingle à cheveux telle que celles qui tenaient son chignon) disait "épingle à linge".


©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012

66 commentaires :

  1. Alors, on part en épingle (dangereux, ça) et puis finalement on revient à pinces (c'est plus prudent) ?
    J'ai entendu les deux. Je dis les deux !

    Les bassonistes avignonnais seraient-ils à l'origine du thème ? :D)

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    1. Oui ! c'est bien ta photo des sept bassonistes avignonnais qui m'a donné l'idée de ce billet. Comment as-tu deviné ?
      Ta photo m'a tout de suite fait penser à La Pince à Linge de Francis Blanche, une association musique classique et pince à linge comme sur ta photo :)

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  2. J'ai trouvé ça :

    Mode de vie et artisanat des Shakers
    Installée depuis le milieu du XVIIIe siècle aux États-Unis, la communauté religieuse des Shakers a marqué une page importante dans l’histoire du design. Bien au-delà de l’aspect technique prôné par de nombreuses réalisations, il est chez eux question de croyance. La forme des meubles et des objets usuels de cette collectivité obéit à des principes religieux qui furent presque repris tels quels dans les théories les plus variées sur le design et jouissent encore aujourd’hui d’une popularité générale.
    Un siècle, environ, avant le développement de la théorie du fonctionnalisme, dans l’esprit de la formule des 3F, si souvent citée, de Sullivan « form follows fonction », la communauté religieuse des Shakers prôna divers principes, comme « la beauté repose sur l’utilité », « La régularité est belle », « L’harmonie renferme une grande beauté » ou « Ce qui est intrinsèquement le plus utile est aussi le plus beau ».
    La secte puritaine fut fondée en 1774 par l’Anglaise A. Lee et quelques coreligionnaires qui, victimes de persécutions religieuses dans leur pays, avaient émigré aux États-Unis. Au début, c’est surtout dans les états de la Nouvelle Angleterre que beaucoup d’adeptes se regroupèrent ; ils y devinrent l’une des sectes les plus grandes et les plus connues du XIXe siècle. Vers 1840, quelque 6 000 « frères et sœurs » vivaient déjà répartis au sein de 19 communautés bien organisées. Leur mode de vie reposait sur la valeur de la collectivité et sur l’égalité hommes/femmes. Chaque chose était considérée comme un bien communautaire ; c’est pourquoi on parla plus tard d’une sorte de communisme religieux, et F. Engels les considéra d’ailleurs comme la preuve vivante de l’existence possible d’une société communiste.
    Les Shakers (Shaking Quakers) tirent leur nom des mouvements qu’ils effectuaient en dansant, lors des services religieux. Leur existence dans la communauté était marquée par l’ordre, l’humilité et l’application. Leur foi s’exprimait dans les règles très strictes de la vie quotidienne, dans la propreté et la sobriété de leurs maisons et dans la beauté simple des objets utilitaires, vêtements et meubles qu’ils réalisaient à la main. On leur attribue de nombreuses inventions, telles que la scie circulaire, la pince à linge et la herse rotative.
    Les Shakers fabriquaient eux-mêmes tous les objets d’usage quotidien, avec pour objectif, comme dans toutes les choses de leur vie, une utilité et une perfection maximales : tout élément superflu était réprouvé. Les formes des objets évoluèrent peu, mais connurent une amélioration constante et une sorte de standardisation. Contrairement à d’autres communautés religieuses, les Shakers étaient très ouverts aux nouveautés techniques. Ils produisaient également des meubles, des appareils et des étoffes destinés à la vente. Au cours du XIXe siècle, leurs produits ont trouvé un très large écho aux États-Unis, et ils furent même représentés en 1876 à l’Exposition universelle de Philadelphie. Leurs meubles étaient partout très renommés, en raison de leur qualité artisanale, de leur fonctionnalité et de leur résistance particulière.
    Actuellement, il n’existe plus que deux communautés Shakers (dans le Maine et dans le New Hampshire), mais elles n’acceptent plus de frères ni de sœurs et sont donc vouées à disparaître. Au moment où la simplicité connaît un regain d’intérêt, les meubles de cette collectivité sont de nouveau prisés dans le monde entier, depuis quelques années, et des entreprises comme la société allemande Habit ou le fabricant de meubles italien de Padova en assurent la réédition, sous licence.
    Dans les communautés Shakers, les rues et les maisons étaient remarquablement modestes et propres : le style de construction des bâtiments était simple, sans aucune décoration, les habitations en bord de route le plus souvent blanches, et les écuries et les communs plus éloignés dans des tons sombres, rouges ou bruns.

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    1. Les Shakers fabriquaient eux-mêmes tous les objets d’usage quotidien, avec pour objectif, comme dans toutes les choses de leur vie, une utilité et une perfection maximales : tout élément superflu était réprouvé. Les formes des objets évoluèrent peu, mais connurent une amélioration constante et une sorte de standardisation.

      Pas sûr que cette philosophie qui manque totalement de fantaisie m'aurait plu !... On peut avoir pour objectif une utilité et une perfection maximales, ça n'empêche pas de graver des motifs décoratifs sur les objets en bois du quotidiens, ni de peindre des fleurs sur la vaisselle. Pas vraiment marrants les Shakers ! Ce rejet de toute imagination me parait très suspect.
      La mode minimaliste, très peu pour moi.
      Je préfère l'Art Nouveau :)

      Pour ce qui est de la pince à linge qu'ils auraient inventée, vu leur mentalité, je suppose qu'il s'agit du modèle simplissime semblable à celui qu'on voit sur l'enluminure reproduite dans mon billet. Or la secte des Shakers a été créée à la fin du XVIIe siècle et l'enluminure en question date du XIIe...

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  3. Pour ma part c'est pince à linge !
    C'est ton chat ? Il est splendide comme ton billet, je suis en extase devant ton imagination ! On ne risque pas de s'ennuyer chez toi. J'adore les tableaux de Sloan et tous ces accrochages de linge sur les roofs américains ! Souvenirs souvenirs de NYC avec les water-tanks, j'avais tout le temps la tête en l'air, par moment je croyais que j'allais tomber à la renverse.
    Bon pour revenir aux épingles à linge ou les pinces à linge, comme d'habitude tu nous fais profiter aussi à une belle brochette d'oeuvres en tous genres.
    Nous avons eu un ami sculpteur qui avait fait un lapin et avait remplacé les oreilles par une superbe pince à linge !
    Personnellement je me sers souvent de pinces à linge pour fermer des sacs de croquettes (Micio est voleur, donc comme le chat de la vidéo, il n'a pas encore appris le système) Autrefois j'avais un cocker et pour que ses longues oreilles ne trempent pas dans son assiette, je lui pinçais les oreilles au-dessus de la tête. J'aime bien accrocher mes petits "pense-bête" par des petites pinces à linge !
    Bon ici quand il y a du mistral, les pinces ne font pas de vieux jours et je suis incapable de les remettre d'équerre, alors ça va ça vient à une belle cadence !!!
    Bisous
    Danielle

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    1. Grâce à toi je viens d'apprendre ici ce que sont les water-tanks. J'adore ces échanges d'informations sur le blogs, on découvre toujours de nouvelles choses.

      Non, le chat de la vidéo n'est pas à moi. Cela fait plus de quinze ans que nous n'avons plus de chat. Nous n'avons jamais remplacé celui qui a partagé notre vie pendant près de vingt ans.
      C'est vrai qu'il est beau celui de la vidéo, c'est un Mau égyptien. Mais si on reprenait un jour un chat, ce serait sans doute un British shorthair. Il y en a un dans la famille de mon mari, c'est un amour de chat, une vraie crème :)

      Ah oui ! pas facile de remettre ensembles les deux morceaux d'un pince à linge qui s'est éclatée. C'est un coup à se faire mal aux doigts, ou à se casser un ongle.
      Merci de ta visite, bisous et bonne fin de semaine, Danielle

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    2. Je vois que nous avons les mêmes goûts pour les chats.
      Dans mon livre " les chats" de Yann Arthus Bertrand, j'ai un marque-page au Mau égyptien, au Bengale, à l'Abyssin etc...
      Je t'envoie une peinture maison de water-tank en courriel.
      bisous

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    3. Le British shorthair dont je t'ai parlé ressemble beaucoup à un Chartreux.
      Tu viens de me donner une idée de billet :)
      Bisous, à très bientôt

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  4. Toutes mes felicitations pour ce ¨reportage ¨sur les pinces á linge ( moi , je dis ¨pince ¨)
    A part de les utiliser pour le linge , Ça me sert á fermer les paquets de légumes , pâtes ou autres entamés .

    Grosses bises de Málaga .

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    1. Merci pour les félicitations, j'ai passé pas mal de temps à élaborer ce billet :)

      Je suis heureuse de voir que tu as repris ton activité de blogueuse depuis peu. Ta petite-fille est magnifique... et toi aussi :)

      Bisous des Yvelines, où il a fait brutalement très chaud aujourd'hui.

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  5. superbe, les pinces et ton billet.. les pinces du musée autrichien, très rudimentaires .. ma mère les utilisait.....

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    1. Le Heimatmuseum d'Otto Berger à Bernhardsthal, c'est le genre de musée que j'adore. Si Vienne n'était pas si lointaine et si je comprenais l'allemand, j'aimerais bien le visiter. Bon, avec des si :D

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  6. Oserais-je suggérer que l'appellation "épingle" était justifiée avant tout mécanisme. Mais que depuis les nombreux systèmes de ressort, l'appellation "pince" est devenue inévitable ?

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  7. Enfin, un aveu :
    la pince à linge (bois et ressort métal) est chez nous un outil indispensable afin de clore hermétiquement les emballage souples de denrées.

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    1. Confidence pour confidence, ici c'est pinces en bois pour la lessive (le plastique "bouffe" le linge) et pinces en plastique pour les sacs entamés dans le congélateur. Les pinces en plastiques se désassemblent rarement, contrairement à celle en bois. Une pince fermant un sac de petits pois qui lâche et bonjour le travail pour tout ramasser au fond du tiroir du congélo !

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  8. Super billet sur les "pinces à linges " : J'adore !
    Chez ma grand-mère ça servait à tout ... attache des serviettes pour les petits à table, fermeture de sacs alimentaires ... et même attrape oreille pour le cocker
    Moi je m'en sert aussi pour enrouler mes fils à broder
    A bientôt pour d'autres jolis billets très bien documentés

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    1. Bonjour Nadine la brodeuse, bienvenue au grenier et merci pour les compliments, j'adore :)

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  9. Quel billet passionnant!
    "Quelquefois elle parfumait ses lettres d'un parfum si violent qu'il était obligé de leur faire passer la nuit dehors, suspendues à des pinces à linge (Montherl., J. filles,1936, p.952)"

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    1. Merci pour cette jolie citation, Thérèse !
      j'aime beaucoup cette image des lettres mises à dormir dehors pour atténuer leur parfum entêtant.

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  10. L'épingle épinglée et superbement.
    Qui aurait pensé qu'un sujet aussi anodin aurait donné naissance à une note si divertissante.
    Bravo !

    L'épingle va avec le fil à linge. Autrefois, ne faisait-on pas sécher le linge sur l'herbe ou sur une haie quand ce n'était pas sur un mur.

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    1. Autrefois, dans les campagnes, le linge (généralement blanc ou écru) était étendu sur l'herbe pour le blanchir.
      "Le chimiste Claude-Louis Berthollet (1748-1822) savait que le blanchiment du linge sur pré était dû à l'action de l'oxygène de l'air".
      C'est en cherchant à reproduire cette action que Berthollet inventa "l'Eau de Javel". Produit qui, à ce que j'ai pu lire de ci de là, ne vaut pas l'ancienne méthode...

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  11. Splendide Sloan ! Et les photographes ? Doisneau par exemple ici ou .

    (remarque : le Captcha qu'il faut saisir pour mettre un commentaire est totalement illisible, il faut le resaisir 20 fois, c'est insupportable. je n'ai pas encore vérifié si on pouvait le supprimer dans les options Gougueule mais je ne crois hélas pas. Il faut également savoir que le chiffre à saisir peut-être n'importe quoi, Gougueule ne le contrôle pas, elle l'utilise au contraire pour identifier des numéros de rue que les systèmes automatiques n'arrivent pas à reconnaitre et mettre ainsi à jour Gougueule maps. Je conseille donc, comme la saisie du mot est un vrai calvaire, d'écrire toujours un chiffre très éloigné de la réalité, histoire de rigoler un peu.
    Ou de faire la grève des commentaires.)

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    1. Pour moi, à côté des tableaux de Sloan, les photographies N&B sont peu attrayantes. Que voulez-vous, j'ai toujours été plus attirée par la couleur et à mon âge on ne se refait pas !

      Le captcha est utile pour éviter de se retrouver brutalement avec une grosse quantité de billets pourris par le spam.
      C'est arrivé sur l'un de mes blogs amis et l'auteure du blog "spamé" a du renoncer à éliminer tous les messages indésirables tellement il y en avait :((

      Lorsque vous ne parvenez pas à déchiffrer la formule chiffres-lettres proposée par le captcha, il suffit de cliquer sur la flèche circulaire se trouvant à droite de la case où l'on doit saisir la formule, pour en faire apparaître une nouvelle. Et ce jusqu'à ce que vous tombiez sur une formule lisible. En général trois ou quatre clics suffisent.

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  12. Toujours des billets si bien documentés, une idée géniale.

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  13. Quelle verve pour un objet anodin, tu en fais un billet admirable ! Quelle documentation réunie ici !
    Pince à linge, est la désignation que j'emploie...
    J'aime ce linge blanc suspendu dans la ville au-dessus des toits...
    Très belles toiles !
    Elles me rappellent quand nous nous cachions enfants derrière les draps étendus, dans le petit champs au poirier...
    Bon vendredi Tilia ! Bises

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    1. Ah ! les souvenirs d'enfance...
      Je viens de relire ce que tu écrivais en écho à mon billet de l'an dernier sur les "Grandes lessives". Le petit champs au poirier dont tu parles ici se trouvait sur ton lieu de vacances dans l'Eure, je parie. Mais dans quel village ?...

      Bises et bon week-end, Enitram

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    2. Ambenay, tout près de Rugles !
      Je suis revenue voir les toiles... Et, figures-toi que ce lundi, j'ai étendu mes draps blancs dans le potager, bien tendus sur le fil... J'ai eu de la chance il n'a pas plu !!!!

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  14. J'écris sans lire les commentaires... Tant pis si quelqu'un l'a déjà osé!
    J'en pince pour cette note!!!

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    1. Non, personne ne l'a fait ! merci d'y avoir pensé :)

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  15. Petit objet quotidien exposé au soleil et à la pluie dont le bois teinte parfois le linge que la pleine lune avait blanchi pendant la nuit...
    La pince à gazon de Mehmet Ali Uysal quant à elle, est très évocatrice en effet : on pourrait lui adjoindre une installation sonore avec des Aïe! et des Ouille!en cachant des haut-parleurs sous la terre... Et puis... la Blanchisseuse et l'Enfant, de Hubert Robert m'a fait rire avec son Manneken Pis et sa Fontaine-Bacchus en arrière plan!
    Bravo pour ce billet plein de fraîcheur!

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    1. Quelle jolie poésie se dégage de vos commentaires, Hazlo ! c'est un vrai plaisir de vous lire.

      Pour la pleine lune blanchisseuse du linge, je viens d'apprendre dans un forum, qu'en réalité c'est plutôt le peroxyde d'hydrogène (eau oxygénée) qui agit.
      "quand la Lune est bien visible la nuit, il y a moins de nuages pour réfléchir l'infrarouge émis par le sol terrestre. Donc le linge exposé se refroidit plus vite et condense plus de rosée. Or la rosée contient du peroxyde d'hydrogène qui peut oxyder les colorants organiques du linge. Ce peroxyde d'hydrogène est produit le jour par les rayons ultraviolets solaires en brisant des molécules d'eau."
      La poésie y perd, mais la science a aussi son importance :)
      Encore merci pour votre fidélité et bon week-end, Hazlo

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  16. une étude très fourni sur la pince à linge

    bravo je m'atis pas souvent posé de questions sur le sujet mais merci pour les réponses par avance

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    1. Bienvenue au grenier, Monsieur Bergson. J'aime bien lire chez l'une ou chez l'autre vos commentaires souvent teintés d'humour fulgurant.

      Bon week-end et revenez autant de fois qu'il vous plaira

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  17. "La pince à linge...."
    Ton titre me fait penser à une chanson : "la confiture ça dégouline...."
    Et ton message à ce merveilleux film avec Marcello Mastroianni et Sophia Loren : "une journée particulière".
    Quant au petit chien assoupi comme toujours il m'interpelle...

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    1. Corrélation naturelle : La Confiture (qui dégouline par les trous de la tartine) est une chanson des 4 moustachus et La Pince à Linge, après Francis Blanche, a été reprise par les 4 Barbus :)

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  18. Il y a peu de temps j'ai failli parler des installations artistiques, je ne le ferai plus vu que ton billet me semble beaucoup plus complet et passionnant. De l'historique jusqu'à nos jours, c'est une merveilleuse idée que tu as eu là.

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    1. Il y a pourtant bien d'autres installations artistiques à faire connaître.
      Ne serait-ce que Le Pigeonnier d'Oscar Niemeyer (l'architecte dont tu as parlé très récemment), une œuvre qui ressemble beaucoup à une pince à linge :)

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    2. Curieux en effet : les pigeons sont gâtés !

      Biseeeeeeeeeeees !

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  19. Nous sommes suspendus au fil de l'article par la pince à linge! Voilà un objet bien utile et que le sèche linge électrique n'a pas réussi à évincer.
    J'ai souvenir de bricolage de dessous de plat en pince à linge en bois...
    Au jardin, j'ai observé que les araignées aiment se cacher au creux des pinces à linge et les libellules se perchent dessus!
    Le linge qui vole au vent et qu'il faut arnacher solidement, cela fait de jolis tableaux.
    Il faudrait évoquer les jurons que l'on dit lorsque les pinces à linge cassent ou que les ressorts des pinces à linge en plastique nous pètent entre les doigts...

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    1. Tes dessous de plat en pinces à linge me font penser à d'autres utilisations rencontrées au fil des recherches pour mon billet, ce bel abat-jour, parfait pour une buanderie, par exemple.
      Tes araignées planquées dans les pinces à linge de ton jardin guettent-elles les libellules ?
      Question jurons, la ronde de Brassens était fort convenable, par rapport à ce qui se dit de nos jours :)

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  20. Comment les anglais nous auraient coiffés au poteau et nous aurions la honte d'arriver après eux pour la pince à linge!
    Dans le dernier de Sloan, on se dit que la pince à linge est parfois indispensable! Et dans la vidéo que c'est une belle invention.. pour chat!
    Je me suis bien amusée avec ce billet!

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    1. Rien de sûr en ce qui concerne les anglais, ce ne sont que des suppositions !

      Tu as aimé la vidéo de la pince à linge jouet pour chat ? En voici une autre vraiment mignonne (bien que la lumière ne soit pas fameuse).

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  21. J'en pince pour toutes ces pinces à linge et pour tout le reste, J'aime beaucoup les peintures, plus que les pinces à linge sculptures.
    Il y a pinces à linge et pinces à linges, celle qui durent assez longtemps et celle qui cassent au bout de trois quatre utilisations. L'autre jour j'ai acheté des pinces en bois pas terribles. En fait je ne m'en sers qu'en été, l'hiver j'ai la machine à sécher.
    Ma Maman utilise des pinces à linge en inox.
    Je vois que Bichel est incollable sur les épingles ou pinces à linge.

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    1. Les pinces à linge en inox c'est bien, mais à condition qu'elles n'aient pas de patins en plastique à l'intérieur.
      À la longue, le plastique "bouffe" le linge. J'ai eu le cas avec les pinces en plastique et depuis, je ne prends plus que des pinces en bois.
      Bichel est formidable !
      et toi aussi :)

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  22. Pour répondre à ta question, je dis : "pince à linge" (et épingle à nourrice). En réalité, j'ai abandonné les pinces à linge (je dois en avoir une ou deux dans la maison). Je n'attache pas le linge au séchoir, comme ça, d'une seule main, je peux l'enlever plus facilement (houuuu, la paresseuse !). Il est vrai que parfois, avec le vent d'Autan... ça s'envole !

    Blague à part, tes pinces à linge nous offrent encore une fois un billet excellent, où l'humour de Francis Blanche apporte le petit piment qui fait plaisir, sans parler du chat !

    Je découvre, par la même occasion, que c'est un sujet qui a bien inspiré les artistes, en retraçant son utilisation à travers l'histoire.

    Et pour conclure, je dis : ENCORE TILIA, ENCORE TILIA, régale nous !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

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    1. Un peu comme toi, mais pas vraiment pour les mêmes raisons, je n'attache plus guère le linge avec des pinces.
      D'autant plus que dans mon cas le vent n'est pas à craindre, vu que dans ma résidence l'étendage est interdit sur les balcons, les lessives sont mises à sécher dans la salle de bain.
      Tous les vêtements, y compris les maillots de corps, sont mis sur cintres (en plastique, évidemment) et accroché sur les barres extérieures du séchoir de plafond disposé au dessus de la baignoire. Les draps sèchent pliés en deux posés à cheval sur une barre et un fil. Torchons de cuisines, serviettes de toilettes et chaussette, à cheval sur deux fils du séchoir sur pied. Il n'y a que pour les slips que j'utilisent encore des pinces à linge !

      Merci pour ton commentaire enthousiste et bon week-end, Christineeeee, à bientôt, bisous

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  23. Bonjour J'atterris dans ce grenier complètement émerveillée par la qualité et la documentation si complète du sujet
    (par l'ardoise de christineee)
    Félicitations ainsi que pour le billet sur la musique et les autres certainement pas encore parcourus
    Je garde précieusement de vieilles pinces en bois retrouvées à la campagne ,dans une boîte en fer rouillée , comme des antiquités!!
    et même une photographie de pince restée sur le fil toute givrée comme une oeuvre d'art
    Merci A bientôt
    Arlette

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    1. Bonjour Arlette, bienvenue dans mon modeste grenier. C'est incroyable les vieilles choses que l'on conserve pour des raisons sentimentales ou autres. Les œuvres d'art ne sont pas toutes dans les musées, il en sommeille plein dans nos greniers ou nos mémoires, ce qui est un peu pareil.
      Merci pour ce gentil commentaire et à bientôt, Arlette

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  24. Quoi te dire, sinon que j'en pince pour toi, pardon, pour ton billet, si bien tourné. Tu nous étend et tu nous sèche à la fois, par un tel savoir.
    J'ai beaucoup étendu de linge dans ma vie, preuve que j'ai un certain âge mais aussi que je partage cette tâche avec ma femme, non sans un certain plaisir que beaucoup d'hommes ignorent par vanité.
    Enfin voilà c'est dit, j'ai ^passé un bon moment ici.

    Je te souhaite une belle soirée.

    Roger

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    1. Excellent moment pour moi aussi que celui de la lecture des commentaires !
      Que l'on soit homme ou femme, étendre du linge en plein air est toujours un plaisir, je pense. En appartement, je n'en dirai pas autant, c'est plutôt une corvée. Pour en diminuer l'ennui, je choisis des couleurs complémentaires pour les cintres en plastique sur lesquels je dispose les vêtements à faire sécher.

      Bonne semaine et bon juillet, Roger, à bientôt

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  25. Bonjour Tilia
    Je ne sais pas si les séchoirs de plafond existent toujours, A Paris, nous en avions un dans notre appart de l'avenue Parmentier et ma Mémé en avait un rue Campagne première. Avant d'avoir mon SL, j'ai utilisé aussi un séchoir sur pieds pour l'hiver car dans le grenier le linge mettait des jours à sécher.
    J'ai de la chance d'avoir chez moi un "Michel Morin" expression antillaise pour dire "un homme à tout faire.
    Mais les travaux de plomberie étaient trop conséquents pour lui. Je ne te dis pas le bazar qu'il y a en bas.

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    1. Hello Claude ! on dirait que le soleil revient un peu sur nos contrées, tu vas pouvoir aller étendre ton linge au jardin. C'est mieux que le SL, non ? ;-)
      Ton homme à tout faire me fait penser à celui de Patachou :))
      Bises et bon courage pour le bazar

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  26. Mon Michel Morin est bien mon Chéri, il est effectivement assez bricoleur. C'est lui qui a ôté toute la faïence. Les meubles sont déjà prêts et sont stockés dans son garage. C'est lui qui fera le plafond en lambris PVC. J'ai beaucoup de chance.
    J'aime ton com chez Bichel, Tu peux aller voir le mien.

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    1. J'aime le rapport surréaliste entre le "casse-dalle" de ton commentaire chez Bichel et le marteau-piqueur du plombier qui casse tout chez toi :))

      Bisous, bonne fin de journée, Claude

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    2. J'ai oubmié de te répondre concernant le fil à linge et le SL.
      L'été, le fil à pinces à linge permet au blanc d'être bien blanc. Quant au reste, je m'arrange à le sortir du LL dès que c'est fini pour avoir le moins de repassage à faire. Je viens de repasser pendant 2 heures (surtout du blanc).
      Un jour j'ai demandé à ma Maman que je ne voyais plus s'en servir, sa machine à repasser (bien surtout pour le blanc), Manque de bol elle l'avait donnée à ma frangine.
      J'entends en bas le maçon-carreleur faire du rebouchage. C'est bon signe !
      Bon, je vais aller éplucher une salade du jardin.
      Bisous et bonne soirée et à demain !

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    3. Pour ma part, il y a belle lurette (belle heurette pour les puristes) que j'ai abandonné la corvée de repassage du linge. Je n'essore pas à plus de 600 tours le linge de table et de lit, puis je l'étends immédiatement sitôt l'essorage terminé. Idem pour les chemises et pantalons de mon homme, illico mis à sécher sur cintres. D'ailleurs, je fais toujours bien attention à n'acheter que des chemises sans repassage, qui ne se froissent guère au lavage. Pareil pour le séchage de mes propres vêtements, tout sur cintres :))
      Même quand il travaillait encore au bureau, mon mari et moi n'avons jamais été à cheval sur le lissage impeccable des vêtements. Par contre, chez elle sa sœur aînée repasse tout, même les slips de son mari :D

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  27. Coucou Tilia !

    La pince à linge ! Voilà un sujet sur lequel je n'avais jamais songé à me pencher ! lol C'est curieux, parfois on se demande qui a inventé ceci ou cela, la fouchette ou le décapsuleur mais la pince à linge... jamais ! Tu as trouvé de magnifiques oeuvres pour illustrer ton billet ! "A woman's work" de John Sloan est fantastique, la diversité des blancs est merveilleusement traitée. Et les oeuvres de Mehmet Ali Uysal sont génialement placées ! J'aime beaucoup le Laugée aussi.

    On disait épingle à linge ? j'ignorais...

    Ben j'ai encore apris mille choses lol dans ce super grenier ! Je vois qu'au Moyen Âge, on utilisait déjà des pinces à dessin, il vaut mieux les utiliser, car la pince à linge abime le papier. Et le bon papier à dessin est bien plus cher que les pinces à dessin ! lol

    J'ai adoré cette adorable petite panthère des neiges jouant avec une pince à linge, c'est trop mignon ! J'ai regardé 3 fois cette vidéo ! lol Francis Blanche avait détourné la 5e de Beethoven ! Mais on lui pardonne c'est bien tourné tout de même lol
    Merci Tilia pour cette histoire de la pince à linge, fantastiquement racontée. Super interessant ! (ça y est, j'ai l'air et les paroles dans la tête ! lol)

    Bisous et bonne nuit Tilia !

    Nath.

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  28. PS :

    Je viens d'aller voir sur wiki pour la chanson, elle date de 1949, et Pierre Dac a mis son grain de sel pour l'écriture ! Cela ne m'étonne pas ! lol :D Jérémie Victor Opdebec n'aurait effectivementpas exité lol

    Interpretation des 4 Barbus :

    http://www.dailymotion.com/video/xuqdx_la-pince-a-linge_music

    Bisous

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  29. bonjour,je viens de tomber sur votre blogue! Juste un petit mot sur les pinces des années 60 en fils de fer plastifié...ma mère s'en sert toujours et j'en ai trois ou quatre que je garde précieusement ! Pourquoi dites-vous qu'elles n'étaient pas efficaces?

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    1. Bonsoir Anonyme, et bienvenue au grenier !

      Dans mon souvenir, les pinces en fil plastique ne pinçaient pas très fort. Maintenant, vu l'ancienneté de la chose, je peux me tromper. Ou alors, il y en avaient qui étaient plus efficaces que d'autres. Et, avec ma chance coutumière, c'est vous qui avez eu les bonnes :)

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  30. bonsoir tout le monde.
    Ce site m'a appris beaucoup de choses intéressantes c'est pour ça que je vous demande de continuer.

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  31. Ma petite-fille voulait présenter un objet ancien à l'école. CE2. Elle a pensé aux pinces à linge car elle avait été très intéressé par cela lors de la visite du musée des anciens métiers à Labaroche ( Haut-Rhin).Un endroit à visiter impérativement si vous êtes de passge en Alsace et même si vous y habitez! la collection de jouets anciens vaut le détour et tout ce qui est présenté par des bénévoles uniquement. Avec les compléments trouvés sur votre site, nul doute qu'elle va avoir une bonne note!

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