De tout temps, les sources ont été considérées comme des lieux mystérieux plus ou moins en relation avec les dieux, aussi bien par les Celtes que par les Grecs ou les Romains. La Fontaine de Nîmes, dédiée à Nemausus, est un exemple de source vauclusienne recelant plus d'une énigme.
L'origine du terme "source vauclusienne" se trouve à la Fontaine de Vaucluse, lieu de naissance de la Sorgue. La Fontaine de Vaucluse étant la plus importante par les dimensions de son siphon et par son débit d'eau annuel, c'est elle, plutôt qu'une autre, qui a donné son nom à ce type de sources.
La source vauclusienne dont il va être question ici ne se trouve ni dans le Gard. ni dans le Vaucluse. Elle coule en Normandie, ce qui est une première source d'étonnement. D'autant plus que sa légende et son histoire ne manquent pas de mystères.
Légende ou réalité ?... |
Selon certaines légendes, les feux follets habitent l'eau profonde. L'endroit où ils apparaissent révèle l'emplacement d'un trésor oublié reposant au fond de l’eau. C'est au moment où ils se manifestent que l'on peut repérer cet endroit. Cela se produit généralement par une chaude nuit d'été sans lune. De petites lumières jaunes, vertes, bleues ou orangées, dansent alors un ballet féérique, se tordant et sautillant à la surface de l'eau.
Will o' the Wisp Arthur Hughes (1832-1915) (crédit photo) |
Les feux follets de cette légende auraient partie liée avec les farfadets, ces malicieuses créatures nocturnes qui prennent un malin plaisir à égarer les individus cupides. Car ce sont eux les véritables gardiens du trésor prisonnier des eaux et ils détestent ceux qui veulent s'approprier ce qu'ils considèrent comme leur bien.
Mystérieuse rivière... |
L'Orbiquet près de sa source (au fond, le clocher de La Folletière-Abenon) |
Les feux follets sont à l'origine du nom de La Folletière-Abenon, minuscule village normand du pays d'Auge sur le territoire duquel se trouve la source de l'Orbiquet. Les anciens du pays racontaient que jadis des feux follets se sont manifestés dans les parages de la source. Légende ou réalité ? aujourd'hui nul ne peut le dire...
Bassin de la source de l'Orbiquet |
À la différence des autres sources, les eaux d'une source vauclusienne sont issues d'un réseau souterrain dans lequel elles ont cheminé, plus ou moins longuement selon les cas, dans des galeries creusées dans la roche calcaire par leur propre ruissellement. C'est ce que les géologues appellent un aquifère karstique.
La photo ci-dessus, ainsi que les suivantes, a été prise le 6 avril dernier, alors qu'il n'avait
pas plu depuis longtemps. En période de crue, la source de l'Orbiquet peut se transformer en fontaine jaillissante dont la gerbe peut s'élever jusqu'à plus d'un mètre de haut. Le débit moyen de l'Orbiquet est d'environ 400 litre/seconde, ce qui en fait la quatrième sources vauclusienne de France.
Du moulin à blé près de la source, il ne reste plus que la roue |
La puissance de son débit est telle, qu'à peine sorti de terre (ou
plutôt, de la pierre) l'Orbiquet faisait tourner un moulin à blé se
trouvant à quatre-vingt mètres de sa source. Ce moulin à blé était le premier d'une cinquantaine de moulins à grain, à tan, à papier ou à fouler, qui tournaient au XIXe siècle, répartis tout au long des trente kilomètres du cours de l'Orbiquet, entre sa source et Lisieux, là où les eaux de l'Orbiquet se mêlent à celles de la Touques.
Le lavoir de La Folletière-Abenon |
Entre la roue du moulin et la source, se trouve l'ancien lavoir communal.
Lavoir privé |
La maison tout près de la source possède un lavoir privé qui ne manque pas de charme.
Rêveries sur canapé |
Le rêve, habiter cette maison et venir s'asseoir sur ce canapé. Laisser dériver ses pensées au fil de l'eau, entendre tourner la roue du moulin d'autrefois et le bruit des battoirs de quelques lavandières devisant gaiement tout en frappant le linge...
Le site de la source est un espace naturel aménagé |
Demeurée inaccessible durant des années car située sur un terrain privé, depuis 1992 la source de l'Orbiquet a été remise en valeur et aménagée pour le public grâce aux efforts conjugués du Conseil Général du Calvados, de la Mairie de la Folletière-Abenon et des membres de l'Adecor, Association pour le Développement Culturel d'Orbec et de sa Région.
Plan de l'espace aménagé autour de la source |
Vanne fermant le bief |
La roue de l'ancien moulin vue depuis la route |
Les alentours du site de la source sont visibles dans Street-View :
Site de la source de l'Orbiquet
(cliquer dans l'image et utilisez les flèches pour s'y déplacer)
En arrivant sur le site, le 6 avril dernier en fin de journée, j'ignorais tout de cette source. Qu'elle ne fut pas ma surprise en lisant le texte accompagné de schémas qui figure sur un pupitre informatif disposé à proximité du bassin. J'étais loin de me douter que j'avais sous les yeux une petite cousine de la Fontaine de Vaucluse, à l'instar de laquelle l'énigme des origines n'est pas entièrement résolue.
Naissance de l'Orbiquet Sous la tache blanche de la roche crayeuse, quelques rides à la surface de l'eau |
Depuis 1964, le cours souterrain de l'Orbiquet a été exploré à plusieurs reprises. Ces diverses explorations par des plongeurs spéléologues ont permis de repérer deux siphons et de cartographier environ 800 mètres de galeries en deux branches. Cependant, selon les spécialistes, le réseau hydrographique souterrain serait beaucoup plus étendu. Parmi les hypothèses les plus probables, l'Orbiquet serait alimenté par des pertes du Guiel et de la Risle. Deux rivières qui se perdent, entièrement ou seulement en partie, en s'enfonçant dans le sol.
Selon la configuration du terrain, il arrive qu'une rivière circule bien au-dessus du niveau de la nappe phréatique. Dans ce cas elle ne draine plus la nappe, mais au contraire elle l’alimente, à moins que les bétoires de son lit n'aient été colmatées. Le cas est fréquent dans le Pays d’Ouche, on parle alors de rivière perchée.
Comme vous avez pu le voir, je me suis beaucoup passionnée pour les mystères des rivières normandes du Pays d'Auge et du Pays d'Ouche. Dans un prochain billet, nous verrons la suite du cours de l'Orbiquet.
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2012
Nous voici entraînés dans une excursion touristico-géologique-hydrologique du plus bel intérêt. Dommage que notre guide n'ait pu saisir la période de plein débit de la source. La suite de ce documentaire si joliment et agréablement conté est attendu avec impatience.
RépondreSupprimerCe fut une visite impromptue, une découverte à l'issue d'une journée de balades sur la Côte Fleurie. Le soir venu, nous cherchions un coin pour pique-niquer et nous sommes arrivés là un peu par hasard, juste à temps pour prendre des photos de ce lieu enchanteur dans les derniers rayons du couchant.
SupprimerMerci pour la rapidité de ce premier commentaire, mais pour la suite il faudra être patient :)
Tu viens mon orbiquet, pour voir ma résurgence...
RépondreSupprimerTu viens, il y a urgence, viens voir mon or, biquet.
Source... ? Sinon résurgence.
Source Vauclusienne !
SupprimerRésurgence, c'est quand un cours d'eau s'est perdu sous terre et qu'il ressurgit plus loin.
Dans le temps, l'Orbiquet s'appelait Orbec, ou rivière d'Orbec.
Pour l'étymologie, voir ici.
Exsurgence : le cours d'eau surgit. S'utilise dans le cas d'une source sans affluent connu.
SupprimerRésurgence : le cours d'eau resurgit. S'utilise dans le cas d'une source alimentée en amont par au moins un cours d'eau.
Glop : il paraît qu'il s'agit d'une "exsurgence" !!!
RépondreSupprimerTrop technique comme terme (et un peu pédant) la plupart des auteurs lui préfère "émergence".
SupprimerImprécis.
SupprimerDe plus, exsurgence prête à confusion avec exurgence
SupprimerLa source de l'Orbiquet est une source vauclusienne ! Tu nous en apprends sur les cours d'eau ! On va devenir incollables !!!
RépondreSupprimerJe connais Orbec mais pas l'Orbiquet. Et bien c'est fait et grâce à toi ! Comme quoi le hasard fait parfois bien les choses !!!!
Tu étais bien courageuse de pique-niquer en avril, le soir, dans le vert des prairies !
Beau dimanche !
A bientôt
Pour le pique-nique crépusculaire, c'était ça ou bien manger nos sandwichs dans la chambre d'hôtel. Comme j'avais du la veille acheter un sweet en polaire pour aller balader sur la côte, j'étais équipée contre la froidure. toujours prévoyant mon époux, lui, avait pensé à emmener la sienne :)
SupprimerBises et bon (beau ?...) dimanche chez toi aussi
Alors ça! Une vauclusienne en Normandie! Hé bien, c'est source de plaisir pour nous!
RépondreSupprimerBien que j'habite dans les Yvelines, je me considère toujours comme vauclusienne. Ce qui fait que le jour où j'ai pris les photos de la source, on était deux vauclusiennes face à face :D
SupprimerMerci pour la découverte et toute cette explication..... Bises et bon dimanche
RépondreSupprimerBises en retour et bon début de semaine, Patriarch
Supprimerune véritable enquête très intéressante..
RépondreSupprimeret les marchands du temple comme à fontaine de vaucluse sont absents.. magnifique région...merci!
"les marchands du temple" Merci Elfi, pour cette expression qui associe la Nature à un temple... où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles
SupprimerJ'adore la Nature et j'adore la Normandie !
Sources, résurgences, fontaines...
RépondreSupprimerLe cycle de l'eau (appris avec beaucoup de mal au CE2) n'a plus de secret pour nous ! Et même en Normandie, il y a de quoi découvrir encore !
Au passage, j'aime beaucoup tes "photos mystérieuses" : les feus follets sont surprenants de vérité !
Ah... "Résurgence"... des souvenirs de résurgence !
Avec notre groupe spéléo, nous en avions découvert une très belle... et pour faire bonne mesure, avions transformé un barrage tout entier en VERT ! Du grand spectacle !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
PS/ Il faudra que tu me dises comment tu fais pour mettre en lien actif le Google map ! C'est super !
Après l'équito, la photo, la rando et la déco, voilà que je découvre la Chrisitneeeee spéléo. Tu es vraiment une femme extraordinaire ! félicitations rétrospectives pour le traçage couronné de succès et merci pour la découverte de Los Picos de Europa.
SupprimerLa source vauclusienne normande m'a beaucoup étonnée et ce fut l'occasion pour moi de réviser quelque peu mes connaissances et de découvrir, entre autres, l'existence de la gigantesque Nappe de la Craie.
Pour intégrer un site Maps dans un blog, il faut cliquer sur l'icône "lien" (à côté de l'icône "imprimer") qui se trouve en haut de la marge de l'image. Ce qui ouvre une petite fenêtre, dans laquelle il y a la mention "Collez le code HTML pour l’intégrer à un site Web". Il suffit alors de cliquer dans la case au dessous de cette mention, ce qui sélectionne tout le texte html afin d'en faire un copié-collé à inclure dans la partie html de ton billet. Ce que tu feras quand tu auras repéré, dans la partie HTML de ton brouillon, l'endroit de ton texte où tu souhaites faire apparaître la carte (si tu a un problème, envoie moi un petit message et je te répondrai par courriel).
Bisouuuuuuuuus, Christineeeeeeeeeeeeee, à bientôt
Merci Tilia de ta réponse très détaillée. Je m'en servirai à l'occasion, car cela donne de l'interactivité immédiate à la note !
SupprimerRebiseeeeeeeeeeeeees !
Je ne me lasserai jamais, fontaines, de vos cluses.
RépondreSupprimerÂpre au pot, pourquoi deux photographies sont-elles superposées ? (3e image.)
RépondreSupprimerCette photo se trouvant dans la partie magico-légendaire de mon billet, elle est là pour faire un peu mystérieux.
SupprimerQuelle documentation Tilia, quelle recherche.
RépondreSupprimerBon dimanche
Merci, Alba. Mes recherches sont l'occasion pour moi de faire de belles découvertes et d'étendre mes connaissances. Lorsque les lecteurs apprécient mon boulot, je suis doublement récompensée :)
SupprimerBises et bon début de semaine, Alba
Extraordinaire! QUel recit! Fascinant, il n'y manque plus que les tisserands apres le meuniers et les lavandieres... Barbey d'Aurevilly n'est pas loin.
RépondreSupprimerExact, Barbey n'est pas loin. Pourtant, je cherche encore la plume normande qui aurait décrit les métiers d'antan de cette contrée...
SupprimerMerci Tilia pour cet excursion pleine de charme, le lieu est magique, sans doute, mais avant tout d'une beauté sereine, loin du torrent que devient la Fontaine de Vaucluse. Plutôt que de choisir les débats techniques qui me dépassent, je préfère rêver devant ces paysages.
RépondreSupprimerComme toi je préfère la contemplation sereine de la nature à l'étude des termes techniques décrivant ses manifestations. Sauf quand je découvre avec délice une expression comme "rivière perchée", tellement évocatrice qu'elle en devient purement poétique.
SupprimerBonjour Tilia.
RépondreSupprimerSouvent, ainsi que le nom de votre blog le suggère, vos billet produisent des échos. Chez vos lecteurs aussi. Celui-ci fait resurgir ( c'est le mot!) en moi des souvenirs d'enfance, et m'inspire ce petit texte en retour...
Amitiés, estivales.
"...Tout près de la ferme vauclusienne où j'ai eu le bonheur de grandir, il y avait une source que les anciens avaient captée. Un portillon métallique tout rouillé en fermait l'accès. Il m'arrivait parfois de l'ouvrir, et de me faufiler dans le conduit de pierres, un boyau en forme de voûte, sur un côté duquel coulait une eau claire. J'y allais toujours seul.
Ce souterrain s'enfonçait dans la terre sous la colline qui surplombait la maison, puis après une cinquantaine de mètres il virait légèrement vers la gauche. Passé ce point je ne pouvais plus voir, en me retournant, le petit point de lumière de l'entrée, le soleil, la vie.
Mon coeur battait un peu plus fort mais je continuais à avancer néanmoins, en accordant toute ma confiance à la petite lampe électrique rectangulaire que j'avais emportée, ainsi qu'à la pile "Wonder" qui la faisait fonctionner.
Plus je progressais, courbé dans le conduit qui ne devait faire guère plus d'un mètre de haut, plus la fraîcheur remplaçait la chape de plomb du soleil de juillet. Et plus le froid me pénétrait.
Les sons de l'extérieur ne me parvenaient plus.
Puis après quelques dizaines de mètres encore, j'arrivais dans une cathédrale souterraine en miniature. Construite à la manière d'une borie, avec une grosse pierre tout en haut, qui faisait office de clé de voûte.
Alors je pouvais me redresser. Et lentement, avec vénération, j'abaissais le faisceau de la lampe vers le gros rocher qui formait une partie du sol de la construction.
Là, contre la roche, je regardais l'eau sortir de la terre!
C'était un rocher magique. A sa périphérie des sortes d'alluvions s'étaient déposés avec le temps, du sable calcaire, qui formait une minuscule plage.
Je voulais rester longtemps là. Je n'avais plus peur comme auparavant dans le conduit. Mais le froid m'obligeait vite à rebrousser chemin, et à retourner vers la vie, vers le monde, où le temps continuait de passer.
Alors de nouveau j'apercevais le petit point de lumière, qui grandissait. Puis à regret, je sortais de la source.
Au dehors, les cigales continuaient à produire leurs stridulations assourdissantes. Les vacances d'été reprenaient leur cours.
Pourtant je leur avais volé un peu de temps. Ces quelques instants que je venais de passer sous terre, et qui étaient à mes yeux un très grand privilège et un très grand trésor. Un trésor qui n'appartenaient qu'à moi seul."
Un très grand merci Hazlo pour ce bel écho. C'est un beau cadeau que vous me faites là, un texte digne de figurer aux côtés de ceux d'Henri Bosco que j'aime tant. C'est avec ravissement que j'ai découvert cette source en vous suivant pas à pas dans ce sombre conduit. Un vrai trésor d'enfance, encore merci de l'avoir ainsi partagé.
SupprimerLes "échos" de mon grenier sont principalement ceux que les lecteurs y déposent et que je lis toujours avec beaucoup de plaisir.
Ai eu une coupure internet tout ce week-end jusqu'à ce matin.
RépondreSupprimerJe repasses plus tard, il faut que je descende en cuisine.
Et moi j'étais absente toute la journée, en sortie avec l'aînée de nos deux petites-filles.
SupprimerPas top la coupure internet tout un week-end, heureusement que tu étais occupée avec la suite de vos travaux :)
Bises et à bientôt, Claude
J'ai bien compris ce qu'est une source vauclusienne mais pas ce que sont les autres. J'ai toujours été étonnée que l'on trouve des abreuvoirs ou des mares sur les hauteurs, il y a une mare dans le 76 en bordure du terrain d'amis qui est asséchée la plupart du temps mais qui est parfois en eau (j'ai vu les deux situations), elle a donné son nom à la rue : impasse de la mare.
RépondreSupprimerLes feux follets sont une explication très pratique et de toutes les façons, bien malin celui qui arrivera à s'emparer de leur trésor. Moins vaut compter dessus que sur un gain au loto....
Ta question me fait penser que j'ai oublié de noter dans mon billet une caractéristique technique de la source vauclusienne : elle vient au jour en suivant un chemin quasi vertical, le plus souvent par un siphon.
SupprimerPour répondre très précisément à ta question, je n'ai pas trouvé mieux que la partie "Typologie", à lire au bas de cette page très explicite, qui émane du Comité National Français des Sciences Hydrologiques.
Concernant les feux follets, la page mise en lien dans le billet est ce que j'ai trouvé de plus plausible. Mais je m'interroge quand même sur la réalité du phénomène, pour moi ce sont des FVNI, des feux volants non identifiés :)
Que c'est intéressant tout cela, Tilia, Je reviendrai lire au fil de l'eau.
RépondreSupprimerQuand tu parles de battoir, j'ai pensé à
la petite rivière dont tu avais suivi le fil.
Par contre je n'ai jamais chercher sa source.
A +
La petite rivière...
SupprimerLa tienne, la mienne, des souvenirs d'enfance mêlés de poésie et de magie.
Rechercher la source doit être assez facile en remontant son cours dans Google Earth. J'ai tenté de le suivre et j'ai trouvé un endroit où on l'aperçoit grâce à la route qui passe au dessus. J'ai relevé les coordonnées et je les ai transposées dans Maps. Parvenue à cet endroit, la petite rivière ressemble plus à un ruisseau.
Ensuite, on peut encore le suivre jusqu'à un étang situé à 1 km au nord de Santranges... Serait-ce là, la source ?...
Vous avez dit Santrenges ?.. comme c'est bizarre ;-)
Je devrais me relire avant d'envoyer, oh la fote ! cherché avé un é !
RépondreSupprimerCoucou Tilia !
RépondreSupprimerDes feux follets indiqueraient un trésor enfoui... On plonge dans la Fantasy que j'aime grâce à ton billet impeccablement documenté. J'ignorais la présence d'une source vauclusienne en Normandie ! Celle de Sorgues est célèbre mais, je constate qu'il y en a à foison !
J'ai adoré faire "joujou" avec l'image (avant arrière droite gauche, génial ce truc !) me déplacer en ce paysage d'Automne m'a beaucoup plu.
Merci pour cette fantastique découverte Tilia, et bravo pour ce conte, de farfadets et de feux follets... aux pays des Fées...
Je reviens tout à l'heure, tes billets méritent souvent un second voyage dans ton grenier.
Bisous !
Nath.
Oui Nathanaëlle, j'ai tenté de mettre un peu de Fantasy dans ce billet, qui sans cela aurait sans doute été un peu trop documentaire ! Tu sais que j'aime les légendes et tout ce qui relève des traditions populaires. D'ailleurs, il y a souvent un fond de vérité dans les vieilles légendes. Celle-ci a été "fabriquée" pour l'occasion, avec des bribes d'histoire concernant les sources et certains feux follets. Je suis contente qu'elle t'ai plu.
SupprimerBisous et à bientôt, Nath
C'est paraît-il de la mosaïque antidérapante.
RépondreSupprimerA midi le fond de douche était enlevé, c'est le patron qui doit venir poser la nouvelle, heureusement il restait de quoi refaire. Je voudrais bien voir la fin des travaux pour un début de grand ménage..J'envoie, je suis en train de surveiller le niveau de la piscine du voisin pendant ses vacances, il semble qu'elle perd de l'eau. Je reviens.
Tout compte fait me revoilà. Cela fait une bonne demie heure que je suis en train de lui remplir sa piscine à niveau.
Au fait, Tilia, j'ai répondu à ton dernier mail (blogs). Ma réponse apparaît dans les envoyés mais dans les reçus mais je ne vois pas que je t'ai répondu. Suis-je zinzin au quoi !!!
Ton histoire de piscine coule de source ;))
SupprimerPour le reste, je te réponds par mél.
C'est bizarre à Santranges, mais why not because que c'est éloigné de seulement 2 ou trois kilomètres de Beaulieu qui lui même est éloigné de la même distance de Maimbray dans le sens opposé. Je vais demander à ma petit Maman si elle le sait, elle, la fille du pays.
RépondreSupprimerMerci pour tes recherches.
Bien que le gunnera soit baptisé rhubarbe géante, ce n'est pas comestible.
RépondreSupprimerOui, il y a des bambous sur un côté du bassin, ce sont des bambous japonais. C'est la plaire, ils poussent partout, même dans mon gunnera et je n'aime pas ça.
Entre le gunnera et la chute d'eau on a planté des cannes panachées.
Merci Tilia, j'ai effectivement la main verte, le bras a dit Nazzareno.
La roue au fil de l'eau est très belle. Personnellement je n'ai jamais vu de feux follets. Mais je me reposerai volontiers sur le canapé pour écouter le bruit de l'eau.
RépondreSupprimerL'eau a des vertus calmantes. J'hésitais à acheter une petite fontaine pour la mettre dans mon appartement. Je garde cette idée dans ma tête. A bientôt
Tu aimerais avoir un jardin au bord de l'eau, Delphinium. J'en rêve aussi !
SupprimerPour toi, le chant du ruisseau de Gabriel Fauré
Au bord du clair ruisseau croît la fleur solitaire,
Dont la corolle brille au milieu des roseaux ;
Pensive, elle s’incline et son ombre légère
Se berce mollement sur la moire des eaux.
Ô fleur, ô doux parfum, lui dit le flot qui passe,
A mes tendres accents ta tristesse répond.
A mon suave élan vient marier ta grâce,
Laisse-moi t’entraîner vers l’océan profond !
Mais il l’entoure en vain de sa douce caresse,
Cette flottante image aux incertains contours,
Se dérobe au baiser humide qui l’oppresse,
Et le flot éploré tristement suit son cours.
Quel beau billet bucolique, c'est de saison tu vas me dire en plus le soleil est au rendez-vous, très beau billet à lire et relire pour garder le moral.
RépondreSupprimerLa suite du cours de l'Orbiquet est dans mes prévisions... mais là, je farniente, ça aide le moral :)
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