Pour meubler le grenier en attendant la suite du billet précédent, je vous propose un texte dont je ne révèle volontairement ni le titre ni l'auteur.
À vous de deviner !
Troupeau de chèvres sur un boulevard parisien |
Chevrier jouant de la flute de Pan (Paris 1911) |
Troupeau de chèvres (Paris 1910) |
Vendeur de lait de chèvre (Paris, 1911) |
Vendeur de lait de chèvre (Paris, vers 1910) |
La Chèvre d'Or (cliquer ici pour lire sa légende) |
Je dédie ce billet à Fifi
sa belle biquette
me l'ayant inspiré
me l'ayant inspiré
Comme d'habitude en pareil cas, les commentaires resteront cachés durant deux ou trois jours, pour vous laisser le temps de chercher.
EDIT DU MERCREDI 4 MARS 2015
Comme beaucoup d'entre vous l'ont indiqué, le texte est extrait du chapitre "Un faux printemps" de "Paris est une fête" un récit autobiographique écrit entre 1957 et 1960 par Ernest Hemingway d'après ses souvenirs des années folles, quand il vivait parmi les Montparnos.
Bravo à celles et ceux qui ont deviné
Grand merci aux autres
pour avoir participé
Grand merci aux autres
pour avoir participé
La suite du billet sur le mystérieux café parisien est toujours en préparation, mais je mets le turbo et je la publierai d'ici vendredi prochain, promis juré !
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2015
je ne connais absolument pas... mais j'ai cherché... hemingway était correspondant du journal de toronto..et il habitait à paris..bises et bon dimanche!
RépondreSupprimerJe dirai Daudet, mais ce serait trop simple... Reste ton article fort intéressant sur un petit métier trop méconnu. A bientôt
RépondreSupprimerO Merci Tilia pour elle !!!
RépondreSupprimerJe découvre grâce à toi, comme très souvent, des biquettes "montées" à Paris pour offrir leur lait aux parisiens et quelques sous au chevrier. Précieuses ces images d'un Paris méconnaissable pour nos yeux de maintenant. La mémoire photographique est un réel trésor !
Un coup de coeur tout particulier pour la sixième où une petite fille toute fière serre contre elle le petit chevreau
A plus tard...
Mr. Google m'a aidé dans mes recherches
RépondreSupprimerErnest Hemingway
Je file à l'intendance en attendant d'explorer l'histoire de la chèvre d'or qui me fait penser au "veau d'or" biblique :-)
Curieux, étonnant, inédit!
RépondreSupprimerLa prochaine fois que nous parcourrons l'Esterel, nous chercherons "La chèvre d'or"
Certains détails me font penser à la famille Daudet (Alphonse?Léon?)
A affiner avec la chronologie
Avec les Daudet, nous ne sommes pas loin du grenier...des Goncourt
Hum!
RépondreSupprimerPaul Arène ?
Fausses pistes,of course (A Auteuil ou Enghien)
RépondreSupprimerJ'avais d'abord pensé à Albert Londres , en raison des dates des cartes postales et de la précision "correspondant à Toronto) puis j'ai dévié vers la famille Daudet avec cette histoire de "chèvre d'or" qui a failli me faire devenir chèvre.
Bref, il s'agit d'un texte d'Ernest Hemingway, souvenirs de son installation avec Hadley en 1922 au troisième étage du numéro 74 , rue di cardinal Lemoine.
In "Paris est une fête".
Tu as fini par trouver la bonne réponse ;-)
SupprimerL'extrait publié ici fait partie du récit intitulé "Un faux printemps". J'espère que ça ne va pas être le cas pour nous cette année !
Je crois avoir vu dans des archives familiales (c'est un bien grand mot) une carte postale représentant une petite charrette de bidons de lait tirée par un chien , à Paris, dans les années 10 ou 20.
RépondreSupprimerhttp://www.cpa-bastille91.com/cartes-postales/voiture-a-chien/
RépondreSupprimerTu en as sûrement vu!
(Pauvres bêtes!)
Tes faux indices étaient diaboliques (chèvres et capricornes ne sont-ils pas des suppôts de Satan,?)
Très belle série de photos et texte merveilleusement en rapport.
RépondreSupprimerEt puis, j'adore les chèvres... (Zodiacalement parlant.)
Bon, je ne peux pas trop rester, je pars chasser l'espadon.
Bises !
Ah oui, les réponses seront cachées !
RépondreSupprimerDonc.
Ernest Hemingway "Paris est une fête".
(J'ai bon ?)
Du coup, tu peux publier mon premier commentaire : il y a juste un petit indice... :D)
RépondreSupprimerLorsque tu proposes une énigme, j'aime bien faire appel à "mes petites cellules grises", selon les mots Hercule Poirot, c'est -à -dire tenir compte du style du texte ou des peintures, des dates, des éléments fournis, et les recouper.
RépondreSupprimerLà,sentant que je tournais en rond (ou en bourrique) et que le repas (le picotin?) attendait... j'ai dû simplifier al recherche, ce qui est un peu "tricher" ...
En tout cas, j'ai appris des choses, aussi bien sur les Daudet que sur Hemingway! merci.
Un indice certain ce Toronto star ??? l'auteur pourrait bien être Hémingway mais je ne connais pas ce livre Tilia.
RépondreSupprimerj'attends les réponses
(au moins c'était direct entre le producteur et le consommateur...pas d'intermédiaire ni de date de péremption !)
je te souhaite un bon dimanche entre 2 éclaicies
On a du mal à s'imaginer l'importance des chèvres à Paris à l'époque. Merveilleux passages de "Paris est une fête" d'Hemingway" "A moveable feast".
RépondreSupprimerJustement, dans les coulisses du Paris Rive Gauche sur la 5 il y a quelques jours, on parlait des voitures à chèvres remplacées par les voitures à ânes du Jardin du Luxembourg...
Joli intermède avec texte et photos.
La chèvre d'or de Paul Arène.
RépondreSupprimerBisous
Coucou Tilia,
RépondreSupprimerTu nous tiens toujours en haleine, aurais-tu trouvé une trace pour notre billet précédent ? Les chèvres à Paris, ne serait-ce pas les lignes d'Ernest Hemingway "Paris est une fête", plutôt Paris-village, non ?
J'ai habité vers Plaisance, rue des Suisses où il y avait aussi une bergère qui venait autrefois avec ses chèvres, mais je n'ai pas trouvé de traces d'images. D'ailleurs j'avais cherché car il y avait aussi un petit passage qui allait de la rue des Suisses jusqu'à la rue Raymond Losserand (rue de Vanves) où il y avait une laverie de Grenelle (passage du Lavoir) et j'ai connu l'endroit très vétuste. Il y avait une vieille épicerie où l'épicière était presque vêtue comme en 1900, le sol était en terre battue comme une cave. Quand on voulait une bonne bouteille de vin il fallait aller là. Il faudra que je te raconte tout cela un de ces 4 !
Je t'embrasse
Danielle
Coucou Danielle !
SupprimerTu as parfaitement deviné.
C'est avec infiniment de plaisir que je t'écouterai développer tes souvenirs un de ces quatre ;-)
En attendant, grand merci pour cette évocation de la rue des Suisses, je vais aller voir sur Google Maps où elle se trouve.
Bises et belle journée sur ta jolie contrée
Il s'agit d'Ernest Hemingway, non? Les images de chèvres dans les rues de Paris sont parfaites!!!
RépondreSupprimerJe viens de survoler le bouquin en question et je ne pense pas que ce soit ça. Peut-être du Daudet.
RépondreSupprimerBises mouillées.
Très sympa ce message / les chèvres parisiennes en cette année chinoise de la chèvre qui débute. C'est le signe zodiacal de ma mère et de ma fille qui tenaient toutes deux... de la chèvre de Monsieur Seguin (pour rester dans le registre de la chèvre d'or) du point de vue de l'indépendance. Et l'aînée de mes petites filles aussi même si elle n'est pas de ce signe. Elle est très vive mais fatigante. Je reviens de la région de Lyon et suis sur les rotules.
RépondreSupprimerTout le monde va avoir trouvé l'auteur de ces lignes, Google étant notre ami à tous... et peut-être aussi ce lien sur lequel je suis tombée en tout premier sur lequel on voit... ses bistrots et notamment la photo qui t'a tant intriguée >
RépondreSupprimerhttp://under-overground.com/ernest-hemingway-a-paris.html
Quelle époque c'était ! Il n'y avait pas encore de réfrigérateur dans chaque foyer ! Je présume que tu as connu le petit pot de lait que tu portais à bout de bras. Le lait à bouillir et même l'époque de la distribution dans les écoles avec le petit sucre pour terminer...
RépondreSupprimerOui, le lait à bouillir...
Supprimeret l'anti-monte-lait ;-))
Dans mon école primaire d'Avignon, à la récréation du matin les bonnes sœurs nous servaient du chocolat au lait dans un gobelet de métal que nous appelions un "quart".
J'aime bcp les autobus. Mon petit O avait au square des Batignolles la reproduction de l'un d'eux dans son manège (Ligne 66 ; il habite près des Buttes Chaumont à présent comme tu le sais). C'est dedans qu'il a effectué son premier tout de manège lorsqu'il a atteint l'âge de 2 ans.
RépondreSupprimer/ Hemingway au fait : on peut le retrouver par le journal de Toronto auquel il collaborait
RépondreSupprimerCe message me fait penser au roman "l'enfant grec", que j'ai adoré, de Vassili Alexakis. Il y raconte que Hemingway tuait les pigeons du jardin du Luxembourg pour s'en nourrir en période de disette. N'oublions pas qu'il était chasseur et que le pigeon se chasse et se mange
Bon début de semaine, Tilia
Dommage qu'il ne soit plus là pour continuer cette chasse !
SupprimerJe dirais bien :
RépondreSupprimer"Paris est une fête" d'Ernest Hemingway...
Bravo ! et Bienvenue au grenier, Mine Derrien :-)
SupprimerJe vais dire une ânerie grosse comme : Frédéric Mistal.
RépondreSupprimerPour en revenir au bar mystérieux aux belles, peut-être donc qu'il pourrait être l'auberge de Venise Bastille ?
RépondreSupprimerhttp://www.aubergedevenise.fr/reservation.html
L'Auberge de Venise remplace Le Dingo Bar.
SupprimerCelle de Bastille n'existait sans doute pas dans les années 20. En 2008 c'était Le Dôme ! Et de toute façon, la configuration de la rue des Tournelles, qui longe cet établissement sur le côté droit, ne correspond pas à la photo de Branger.
Grand merci pour tes anecdotes :-)
Bonsoir Tilia, à Paris beaucoup de bistrot s'ouvrent ainsi en coin. J'aime beaucoup cette configuration, on a l'impression d'être une souris d'entrer dans un fromage...
SupprimerJe voulais te dire que je ne suis pas informée de tes commentaires sur ma boîte gmail, pourtant tes commentaires apparaissent sur mon blog (encore heureusement mais chaque fois je sursaute !).
C'est un mystère à résoudre !
:-\
C'est un problème de blogger, les avis de mes commentaires qui devraient te parvenir reviennent en erreur dans ma boite ya-ou...
SupprimerC'est déjà arrivé par le passé et "on" (sais plus qui !) m'avait dit qu'il faut regarder dans le spam...
En tous cas, moi je ne peux rien faire pour régler le problème. J'ai eu la même chose que pour toi aujourd'hui avec mes commentaires laissés chez Josette et chez Elfi...
Hum ... Hum ... Faux printemps... Jean-Claude Izzo ?????
RépondreSupprimerJolies images du temps passé en tous cas ! Bonne journée à toi !
J'ai fait ma petite enquête sur google et j'ai trouvé Jacques Boyer ????
RépondreSupprimerQuand Paris était livré aux chèvres, vaches, cochons et même aux éléphants !!!
Bises et j'attends la réponse bien sûr !
Ecrivain et journaliste d'origine américaine qui vit en France, joue aux courses et rédige son journal...je donne ma langue à la chèvre.
RépondreSupprimerMais oui, Tilia. Je l'avais oublié. Merci pour Giono et Philippe Noiret dans ce magnifique récit !
RépondreSupprimerJe me réjouis quand tu vas "lâcher" les commentaires.
RépondreSupprimerLes biquette parisiennes après les élégantes :-) Tu nous fais ce plaisir de pouvoir visiter ainsi la capitale au fil du temps grâce à l'énorme travail de tes recherches. Mes parents sont nés à cette époque mais en Lorraine profonde où les biquettes font partie du décor de toujours. :-)
J'étais à la bourre par rapport à l'heure que je t'ai dite, j'ai attendu, j'ai attendu, mais ....
RépondreSupprimerSuis obligée d'y aller vu que mon Chéri ne va pas tardé et il faut que je prépare le dîner.
Bisous du soir et à demain !
La Chèvre d'Or n'était pas un indice, seulement une illustration du nom du canasson qui a fait perdre des sous à Hem et Hadley. Sa photo met de la couleur après toutes celles en noir et blanc et comme j'adore les légendes... :-)
SupprimerPour la suite du fameux café parisien, conformément à ce que je viens d'ajouter à la fin du billet : elle sera publiée quand je l'aurai terminée, vendredi soir au plus tard :-))
Merci pour tes participations et ta patience, bises et belle journée
Je suis nulle, j'aurais du trouver vu que tu m'en a parlé.
SupprimerLe hic est que je n'ai pas lu ce livre mais que tout ça me donne bien envie de le lire.
Bises fraîches mais ensoleillées.
À TOUT LE MONDE
RépondreSupprimerMerci pour vos échos, que vous ayez trouvé ou pas, j'ai pris plaisir à vous lire
tout se perd il n'y a plus de chevrier dans les rues de Paris
RépondreSupprimerJ'ai failli être éleveuse de chèvre ! Il s'en est fallu de peu, d'une fâcherie entre mon futur mari et son professeur de zout' (zootechnie). A la ferme de l'école les chèvres se carapataient parce que les barrières etc, les tétines etc et rien n'était fait pour résoudre les problèmes. Alors mon mari a changé de spécialité, il s'est dirigé vers la protection des cultures (il a été le seul élève de cette spécialité)
RépondreSupprimerMoi, je fus bergère fut un temps.
SupprimerAvec mes gros sabots.
Bises
Mon copain Guy, ancien collègue de travail, qui est l'auteur du blog de Château du Loir, a appelé ainsi son blog car les habitants de CdL s'appellent eux, des Castéloriens. Enfin, c'est ce que je pense, il faudra que je lui pose la question quand je le verrai.
RépondreSupprimerBises.
J'arrive un peu tard sur ce billet, trop mignonnes ces petites biquettes !
RépondreSupprimerJe n'aurais pas trouvé la réponse.
Gros bisous Tilia !