Avant de passer au vert (comme certaines me l'ont gentiment suggéré dans les échos du billet précédent) je continue à coller encore un peu à l'actualité du moment, en patientant au feu jaune clignotant.
Cette fois, je vous propose de laisser tomber le gilet pour enfiler le maillot. Mais soyez tranquilles, je ne vais pas vous demander de le "mouiller" ! À moins que vous aimiez pédaler quand il pleut. Je sais qu'il y a des personnes qui adorent la pluie, j'en connais au moins une.
Cette fois (après quelques rappels historiques) c'est donc la création du maillot jaune, des affiches et sponsors du Tour de France, ainsi que quelques champions qui ont triomphé en jaune autour de l'Arc à Paris, que je vais évoquer ici en mots et surtout en images.
1868 Première compétition cycliste, sur grand-bi, dans le Parc de Saint-Cloud. James Moore vainqueur.
1871 Brevet déposé le 30 septembre par Émile Viarengo de Forville (consul d'Italie à Nantes) pour un bicycle à transmission sur la roue arrière (motrice).
1885 Dépôt de brevet d'une bicyclette de sécurité par John Kemp Starley, la première bicyclette moderne.
1886 Peugeot commercialise ses premières bicyclettes à roues égales.
1888 Le 23 juillet, JB Dunlop dépose le premier brevet de pneumatiques gonflables pour le vélo.
1891 Le 18 juin, Édouard Michelin dépose un brevet de pneu de vélo, le Démontable, muni d'une chambre à air et réparable en un quart d'heure.
1894 Première édition du Grand Prix de Paris au vélodrome municipal de Vincennes La Cipale.
1903 Premier Tour de France. Le 18 juillet (après 471 km de course depuis Nantes) l'arrivée a lieu à Ville-d'Avray, en raison de l'interdiction édictée par le préfet de police Lépine d'organiser des courses cyclistes à Paris.
Depuis les débuts du cyclisme, tous les maillots de vélo étaient en laine, ceci pour limiter les effets de la chaleur et bien absorber la transpiration. À l'époque aucune autre fibre, naturelle ou synthétique, n'offrait les mêmes avantages que la laine.
Aussi, en fut-il de même pour le maillot jaune conçu en 1913.
Vainqueur du Tour de France en 1913, Philippe Thys estime avoir été à l'origine du maillot jaune. Avant le départ du Tour, son entraîneur lui aurait demandé de porter un pull jaune afin que le public pût le reconnaître comme le leader du classement.
Cependant le port du maillot jaune par le vainqueur du Tour de France a débuté officiellement en 1919, à Grenoble, au départ de la onzième étape entre Grenoble et Genève.
Selon le règlement, c'est au cours de la cérémonie de fin d'étape que le coureur le plus rapide reçoit un maillot jaune. Le vainqueur d'une étape porte le maillot jaune durant les étapes suivantes, tant qu'il continue à obtenir le meilleur temps, ce qui n'est pas toujours facile. Aussi il arrive que le maillot jaune change plusieurs fois d'épaules durant le Tour de France.
Le 19 juillet 1919, Eugène Christophe a reçu le 1er maillot jaune officiel de l'histoire du Tour de France dans une petite salle du Café de l'Ascenseur à Grenoble.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, en 2009 donc, lors des travaux de transformation de l'immeuble qui abritait le Café de l'Ascenseur en 1919, l'enseigne du magasin Interior's (qui venait de fermer pour déménagement) a été retirée. Au-dessous est apparue une ancienne inscription sur le bandeau mis à nu : "Magasin de l'Ascenseur" (cliquez sur le lien pour la voir).
À présent ce lieu est occupé par une succursale de l'Écureuil, une banque qui participe à la caravane du Tour depuis quelques années, et ce malgré l'omniprésence de son concurrent.
Après l'anecdote sur le sort actuel des murs ayant abrité le Café de l'Ascenseur, revenons à nos moutons.
Dès l'origine du Tour de France tous les maillots des coureurs étaient des tricots de laine. Et il en a été ainsi durant de nombreuses années. Car les avantages de la laine ne sont plus à démontrer.
D'ailleurs depuis quelques années, les vêtements et sous-vêtements en laine pour le sport, pour la randonnée par exemple, ont refait surface, surtout ceux en laine mérinos.
Ci-dessus, une photo en noir et blanc montre Eugène Christophe, 1er porteur du maillot jaune en 1919 et vainqueur de l'étape trois jours de suite en 1922, revêtu d'un tricot de laine colorisé en jaune (pour le mettre en valeur, sans doute).
Lors du Tour de France 1948, Louison Bobet, vainqueur de la 6e étape, refuse de porter le maillot jaune qu'on lui présente. Cette création en laine mélangée de fibre synthétique, commercialisée sous la marque SOFIL par la SOciété de FILature de Tourcoing, a été mise au point l'année précédente. Mais Bobet, a la peau aussi fragile que ses idées sont inébranlables. Avec les furoncles qui lui font souffrir le martyr durant cette épreuve, il est hors de question qu'il porte autre chose que de la pure laine.
Sofil étant le sponsor du Tour (de 1948 à 1954), le directeur de course Jacques Goddet est aux abois impossible que le maillot jaune ne soit pas en laine Sofil ! Mais Bobet reste ferme dans son refus catégorique du synthétique. Après moult tractations, Goddet fini par obtenir de Sofil qu'un maillot jaune pure laine soit tricoté spécialement pour Louison Bobet durant la nuit.
Malheureusement, bien qu'ayant gardé le maillot jaune pendant huit jours d'affilée, Louison Bobet est finalement battu dans les Alpes et c'est l'italien Gino Bartali qui remporte le tour de France 1948.
Mais Louison Bobet prendra sa revanche sur Gino Bartali en 1953.
C'est entre 1929 et 1930 que débute la caravane du Tour de France, cette longue file colorée qui défile sur la route du Tour avant le passage des coureurs. Parmi les véhicules publicitaires distribuant tracts et échantillons, en 1937 une camionnette Latil fait la promotion de "La Banane Française".
1937 est précisément l'année où Joséphine Baker acquiert la nationalité française. Arrivée en France en 1925, Joséphine réside d'abord à Paris puis, à partir de 1929, au Vésinet où elle a animé le départ du Tour de France plusieurs années de suite.
En 1925 et de 1927 à 1939 inclus, le Tour de France démarrait officiellement de Paris, avec un défilé à partir de l'Étoile mais le départ réel était ensuite donné au Vésinet (parfois tard dans la nuit).
En 1937 Joséphine Baker se joint à la caravane publicitaire du Tour de France pour accompagner le véhicule "La Banane Française" (vu plus haut) faisant de la réclame pour "La Banane, le fruit en Maillot Jaune". Portant son célèbre pagne de bananes factices, la star de "La Revue Nègre" anime les soirées d'étape en présentant quelques extraits de ses spectacles.
Entre 1905 et 1967 l'arrivée du Tour avait lieu au vélodrome du Parc des Princes. Après la démolition de ce vélodrome, de 1968 à 1974 c'est à celui de Vincennes qu'elle s'effectuait. Depuis 1975 c'est sur l'avenue des Champs-Élysées que se déroule l'arrivée triomphale du Tour de France.
Quintuple maillot jaune (de 1978 à 1985) Bernard Hinault, dont la devise était « Tant qu'il me restera un souffle de vie, j'attaquerai. » a paradé cinq fois en vainqueur sur les Champs-Élysées.
Le centenaire de la Remise du Premier Maillot Jaune aura lieu l'an prochain. Les organisateurs du Tour 2019 ont sans doute prévu une commémoration...
En attendant 2019, les jeunes pousses en maillot jaune sont bien mignons à voir pédaler aux Champs-Élysées.
Cette fois, je vous propose de laisser tomber le gilet pour enfiler le maillot. Mais soyez tranquilles, je ne vais pas vous demander de le "mouiller" ! À moins que vous aimiez pédaler quand il pleut. Je sais qu'il y a des personnes qui adorent la pluie, j'en connais au moins une.
Cette fois (après quelques rappels historiques) c'est donc la création du maillot jaune, des affiches et sponsors du Tour de France, ainsi que quelques champions qui ont triomphé en jaune autour de l'Arc à Paris, que je vais évoquer ici en mots et surtout en images.
Petits rappels historiques
1868 Première compétition cycliste, sur grand-bi, dans le Parc de Saint-Cloud. James Moore vainqueur.
1871 Brevet déposé le 30 septembre par Émile Viarengo de Forville (consul d'Italie à Nantes) pour un bicycle à transmission sur la roue arrière (motrice).
1885 Dépôt de brevet d'une bicyclette de sécurité par John Kemp Starley, la première bicyclette moderne.
1886 Peugeot commercialise ses premières bicyclettes à roues égales.
1888 Le 23 juillet, JB Dunlop dépose le premier brevet de pneumatiques gonflables pour le vélo.
1891 Le 18 juin, Édouard Michelin dépose un brevet de pneu de vélo, le Démontable, muni d'une chambre à air et réparable en un quart d'heure.
1894 Première édition du Grand Prix de Paris au vélodrome municipal de Vincennes La Cipale.
1903 Premier Tour de France. Le 18 juillet (après 471 km de course depuis Nantes) l'arrivée a lieu à Ville-d'Avray, en raison de l'interdiction édictée par le préfet de police Lépine d'organiser des courses cyclistes à Paris.
Maillot Jaune
conçu en 1913
officiellement né en 1919
conçu en 1913
officiellement né en 1919
 |
| Les Fils de Peugeot frères Affiche aux alentours de 1900 (entre 1895 et 1905) |
Depuis les débuts du cyclisme, tous les maillots de vélo étaient en laine, ceci pour limiter les effets de la chaleur et bien absorber la transpiration. À l'époque aucune autre fibre, naturelle ou synthétique, n'offrait les mêmes avantages que la laine.
Aussi, en fut-il de même pour le maillot jaune conçu en 1913.
Vainqueur du Tour de France en 1913, Philippe Thys estime avoir été à l'origine du maillot jaune. Avant le départ du Tour, son entraîneur lui aurait demandé de porter un pull jaune afin que le public pût le reconnaître comme le leader du classement.
Cependant le port du maillot jaune par le vainqueur du Tour de France a débuté officiellement en 1919, à Grenoble, au départ de la onzième étape entre Grenoble et Genève.
Selon le règlement, c'est au cours de la cérémonie de fin d'étape que le coureur le plus rapide reçoit un maillot jaune. Le vainqueur d'une étape porte le maillot jaune durant les étapes suivantes, tant qu'il continue à obtenir le meilleur temps, ce qui n'est pas toujours facile. Aussi il arrive que le maillot jaune change plusieurs fois d'épaules durant le Tour de France.
Le 19 juillet 1919, Eugène Christophe a reçu le 1er maillot jaune officiel de l'histoire du Tour de France dans une petite salle du Café de l'Ascenseur à Grenoble.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, en 2009 donc, lors des travaux de transformation de l'immeuble qui abritait le Café de l'Ascenseur en 1919, l'enseigne du magasin Interior's (qui venait de fermer pour déménagement) a été retirée. Au-dessous est apparue une ancienne inscription sur le bandeau mis à nu : "Magasin de l'Ascenseur" (cliquez sur le lien pour la voir).
À présent ce lieu est occupé par une succursale de l'Écureuil, une banque qui participe à la caravane du Tour depuis quelques années, et ce malgré l'omniprésence de son concurrent.
 |
| Café de la remise du 1er maillot jaune de l'histoire du Tour de France au vainqueur de l'étape en 1919 |
Après l'anecdote sur le sort actuel des murs ayant abrité le Café de l'Ascenseur, revenons à nos moutons.
Dès l'origine du Tour de France tous les maillots des coureurs étaient des tricots de laine. Et il en a été ainsi durant de nombreuses années. Car les avantages de la laine ne sont plus à démontrer.
D'ailleurs depuis quelques années, les vêtements et sous-vêtements en laine pour le sport, pour la randonnée par exemple, ont refait surface, surtout ceux en laine mérinos.
Ci-dessus, une photo en noir et blanc montre Eugène Christophe, 1er porteur du maillot jaune en 1919 et vainqueur de l'étape trois jours de suite en 1922, revêtu d'un tricot de laine colorisé en jaune (pour le mettre en valeur, sans doute).
Lors du Tour de France 1948, Louison Bobet, vainqueur de la 6e étape, refuse de porter le maillot jaune qu'on lui présente. Cette création en laine mélangée de fibre synthétique, commercialisée sous la marque SOFIL par la SOciété de FILature de Tourcoing, a été mise au point l'année précédente. Mais Bobet, a la peau aussi fragile que ses idées sont inébranlables. Avec les furoncles qui lui font souffrir le martyr durant cette épreuve, il est hors de question qu'il porte autre chose que de la pure laine.
Sofil étant le sponsor du Tour (de 1948 à 1954), le directeur de course Jacques Goddet est aux abois impossible que le maillot jaune ne soit pas en laine Sofil ! Mais Bobet reste ferme dans son refus catégorique du synthétique. Après moult tractations, Goddet fini par obtenir de Sofil qu'un maillot jaune pure laine soit tricoté spécialement pour Louison Bobet durant la nuit.
Malheureusement, bien qu'ayant gardé le maillot jaune pendant huit jours d'affilée, Louison Bobet est finalement battu dans les Alpes et c'est l'italien Gino Bartali qui remporte le tour de France 1948.
Mais Louison Bobet prendra sa revanche sur Gino Bartali en 1953.
 |
| Gino Bartali en plein effort dans les Alpes, entre Aix-les-Bains et Lausanne illustration de Paul Ordner pour la couverture du magazine sportif Miroir Sprint |
Autre "maillot jaune"
la Banane
la Banane
C'est entre 1929 et 1930 que débute la caravane du Tour de France, cette longue file colorée qui défile sur la route du Tour avant le passage des coureurs. Parmi les véhicules publicitaires distribuant tracts et échantillons, en 1937 une camionnette Latil fait la promotion de "La Banane Française".
1937 est précisément l'année où Joséphine Baker acquiert la nationalité française. Arrivée en France en 1925, Joséphine réside d'abord à Paris puis, à partir de 1929, au Vésinet où elle a animé le départ du Tour de France plusieurs années de suite.
 |
| Le Vésinet, départ du Tour de France 1933 Josephine Baker fleurissant le vélo d'André Leducq vainqueur du Tour 1932 |
En 1925 et de 1927 à 1939 inclus, le Tour de France démarrait officiellement de Paris, avec un défilé à partir de l'Étoile mais le départ réel était ensuite donné au Vésinet (parfois tard dans la nuit).
 |
| Le Vésinet, départ du Tour de France 1936 Joséphine Baker avec Romain Maes maillot jaune du tour 1935. |
En 1937 Joséphine Baker se joint à la caravane publicitaire du Tour de France pour accompagner le véhicule "La Banane Française" (vu plus haut) faisant de la réclame pour "La Banane, le fruit en Maillot Jaune". Portant son célèbre pagne de bananes factices, la star de "La Revue Nègre" anime les soirées d'étape en présentant quelques extraits de ses spectacles.
 |
| Lithographie de Paul Colin pour Tumulte Noir un album paru en 1929 |
Affiches du Tour de France
2013-2017
2013-2017
Arrivée du maillot jaune
aux Champs-Élysées
aux Champs-Élysées
Entre 1905 et 1967 l'arrivée du Tour avait lieu au vélodrome du Parc des Princes. Après la démolition de ce vélodrome, de 1968 à 1974 c'est à celui de Vincennes qu'elle s'effectuait. Depuis 1975 c'est sur l'avenue des Champs-Élysées que se déroule l'arrivée triomphale du Tour de France.
Quintuple maillot jaune (de 1978 à 1985) Bernard Hinault, dont la devise était « Tant qu'il me restera un souffle de vie, j'attaquerai. » a paradé cinq fois en vainqueur sur les Champs-Élysées.
Le centenaire de la Remise du Premier Maillot Jaune aura lieu l'an prochain. Les organisateurs du Tour 2019 ont sans doute prévu une commémoration...
En attendant 2019, les jeunes pousses en maillot jaune sont bien mignons à voir pédaler aux Champs-Élysées.
Qui se souvient de cette chanson de Joe Dassin ?
©VesperTilia,échos-de-mon-grenier 2018
Wouah...J'adore ton article
RépondreSupprimerUne retrospective très interessante , les affiches partagées rappellent vraiment de très bons souvenirs
En voilà une très bonne idée de partage
Merci à toi
Bises et bon dimanche
Coucou Tilia.
RépondreSupprimerComme toujours que de pépites tu as dégoté dans ton grenier...
Très bon dimanche, A +
Bravo d'avoir saisi dans l"actualité l"opportunité de nous faire le tour de France des maillots jaunes, jaunes comme les gilets et le rire de certains politiques !
RépondreSupprimerEH bien! tout en COLLANT à l'actualité, quel le anticipation, et srtout quelle documentation!
RépondreSupprimerPuisque tu évoques le VERT au début de ton article, tu aurais pu parler de la "sorcière verte"
ou plus exactement "la sorcière aux dents vertes"
RépondreSupprimerEn 2016, j'ai consacré tout un blog au passage du tour de France , qui avait été le prétexte à une action de mail art.
https://legrandbi.blogspot.com/
Superbe ! finalement la place de ce café n'a pas beaucoup changé avec le temps !
RépondreSupprimerje me souviens d'avoir été au veld'hiv et du bouquet remis au vainqueur mais ne me demande pas l'année !
cette couleur jaune est omniprésente pour le vainqueur c'est de l'or mais en peinture c'est la trahison
bon dimanche Tilia humide mais non glissant !
Écrivons l'avenir en jaune.
RépondreSupprimerhttps://legrandbi.blogspot.com/2016/06/vernissage-3-histoires-de-velos.html
RépondreSupprimerQuelques expressions en mail art autour du vélo
L'évolution du style des affiches est un vrai régal.
RépondreSupprimerLes plus modernes traduisent excellemment la vitesse, le dynamisme.
Et quelle élégance dans la litho de Paul Colin !
Coucou Tilia. Et bien, que d'anecdotes. Je ne savais pas que Josphéine Baker avait été liée au Tour de France! Les deux photos la représentant sont très belles. Quant au maillot, je ne le mouille que rarement car je ne fais pratiquement plus de vélo. Je suis tombée il y a déjà quelques années alors que je faisais du VTT et paf la Dédé. :-)) J'en ris jaune encore maintenant car j'aurais pu vraiment mal finir étant donné que je n'avais pas de casque.
RépondreSupprimerJ'ai ri à l'évocation des furoncles. Mais j'aimerais bien savoir où Bobet avait des furoncles... parce que si c'était aux fesses, cela devait faire bien mal. :-))
J'aime aussi beaucoup revoir ces affiches du Tour de France. Toute une histoire!
Bises alpines enneigées.
Quels trésors tu nous as encore dénichés. Magnifiques ces affiches et pimpantes. Je n'ai jamais lu autant sur le Tour de France qu'en lisant ton billet et pourtant j'ai des souvenirs d'avoir accompagné mon papa au bord de la N13 en face de chez notre garagiste de l'époque.
RépondreSupprimerCoucou Tilia !
RépondreSupprimerJ'ai commencé à lire mais c'est trop long, je continuerai ce tantôt. Je peux dire déjà que j'aime beaucoup la première illustration. A plus !
Bises froides et mouillées.
J'aime bcp toutes ces affiches notamment la première si dynamique que n'aurait pas renié Villemot. J'aime bien la dernière aussi qui ressemble pour le concept à une autre dessus (le coureur englobé par l'arche). Il aurait fallu que tu les numérotes comme tu as fait une fois.
RépondreSupprimerJe découvre grâce à toi que les maillot étaient de laine, je comprends la laine est une matière noble et très agréable (j'utilise beaucoup la laine et soie et le coton est moins agréable à porter). Je ne connaissais pas la marque Sofil, par ma tante qui m'a appris à tricoter j'ai découvert Marigold qui hélas rétrécit au fur et à mesure des lavages
La confection du petit gilet pour Mlle Zouzou est reportée à l'année prochaine, je viens de terminer un gilet mûre (que j'ai tricoté un peu plus grand que du un an) et j'ai des vêtements à confectionner pour la nombreuse famille de la Petite P (famille quasi aussi nombreuse que celle de Joséphine Baker avec aussi des adoptés dont les poupons de sa soeur aînée)
SupprimerMais, mais quel article ! Très, très documenté et des affiches qui laissent entrevoir que tu es collectionneuse aussi :-) En tout cas, bravo pour tous ces détails ! Tu mérites de le porter... ce maillot jaune :-)
RépondreSupprimerGros becs Tilia
Recoucou Tilia, à ta question "qui se souvient de la chanson de Jo Dassin", la réponse est "tous les supporters de l'équipe de France de football"
RépondreSupprimerNe me dis pas que tu ne sais pas que sur cet air a été créée une chanson à la gloire de N'Golo Kante ? Même Little Jo me la chantait lors de son dernier séjour chez nous !
Bises et bonne soirée !
Je vais revenir demain, Tilia
RépondreSupprimerSchmoutz pour une bonne nuit !
Intéressant tout ça ! J'aime bien les affiches du Tour 1948. J'ai arrêté de m'intéresser au Tour depuis l'affaire Virenque. Avant mes coureurs préférés n'ont jamais porté le maillot jaune. Si je te parle de Darriguade, lui était souvent en vert et Poupou toujours second.
RépondreSupprimerJ'aime bien l'affiche, la première sur le Mont Ventoux, celle avé la Tour Eiffel aussi.
Belle création de celle de 2014
Pas mal la première de 2017 et la troisième fait penser que plus ils en prennent et plus vite ils vont.
Perso, j'aimais bien les arrivées au vélodrome.
Je crois que j'ai raison, en ce qui me concerne, de ne plus regarger le Tour quand tu vois l'affaire Armstrong, voleur de victoires.
Bises blamboyantes ce matin comme le lever de soleil.
PS Bravo pour tes recherches !
Grâce à toi, je découvre ces magnifiques affiches qui débutent en beauté en 1913. En voyant la première, j'ai eu envie de me remettre au tricot, moi qui n'ai tricoté qu'un seul pull dans ma vie. La couleur solaire de ces affiches, n'a rien à voir avec le "jaune" flashy des fameux gilets qui lui, est d'une teinte très vive pour sécuriser le porteur.
RépondreSupprimerQuand tu traites un thème, tu le traites à fond et en beauté.
Ton blog peut servir de repère au personnel enseignant...
Je retourne aux multiples tâches qui m'attendent en cette semaine précédant Noël et te souhaite de très Belles Fêtes, entourée de l'affection de tes proches !!
Schmoutzys festifs tout plein ♥
Superbe billet Tilia merci pour toutes ces connaissances et belles affiches!
RépondreSupprimerLes tenues, engins, et le Tour lui-même a bien évolué depuis ses débuts cahotiques. J'ai vu passer la caravane pub cet été vers Talloires et c'était un spectacle, disons, intéressant!!!
c'est pointu! ... le jaune est à la mode , mais ne sied pas à tout le monde :))) bises
RépondreSupprimerMagnifique billet, illustré de façon magistrale. Les affiches sont superbes. J'ai appris beaucoup de choses sur le Tour de France et le symbolique maillot jaune. Je montre ton billet à Boris qui a du illustrer le Tour de France pour notre Commune quand celui-ci est passé en Belgique.
RépondreSupprimerJe t'embrasse et belle semaine :)
Wouah ! Quel billet ! C'est une vraie collection vintage sur le tour de France avec les documents cultes qui vont avec ! Bravo !
RépondreSupprimerPasser du gilet au maillot, le tout toujours en jaune, bravo Tilia ! J'en ai appris des choses sur le "maillot yaune" lol !
RépondreSupprimerMerci pour le clin d'oeil pluvieux et le lien vers mes pénates.
Gros bisous et belle semaine de Noël... à bientôt !
Gros bisous Tilia
Savant, curieux,documenté, artistique,c'est un billet de Tilia.
RépondreSupprimerTon grenier est un enchantement. J'espère que tu laisse la place à quelques araignées, pour la broderie.
Et puis, le magnifique portrait de Bernard Hinault, si représentatif du grand champion qu'il était.
Après sa carrière de sportif, il se lança dans les affaires et réalisa un rêve de gosse : il s'était installé dans une ferme près de Dinan. Il la menait avec un ouvrier agricole. Troupeau de vaches, cultures de plein champ qu'il labourait lui-même sur son tracteur et des arbres fruitiers.
Comment Bernard Hinault avait-il su que mon père, déjà âgé, continuait à être un spécialiste de la haie fruitière, reconnu, toujours est-il, qu'il vient le voir pour parler arbres et se faire conseiller. Ainsi mon père alla plusieurs fois dans sa propriété pour lui faire des démonstrations de taille d'arbres fruitiers.
Il entendit, directement de la bouche du grand champion, de belles anecdotes sur le tour. Mon père était un homme discret et c'est bien des années plus tard qu'il m'n fit la confidence,ajoutant que Monsieur Hinault était un homme très sympathique.
Je te souhaite une belle fête de Noël, ma chère Tilia en t'embrassant très fort.
Roger