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| Faun und Amsel (Faune et merle) Arnold Böcklin - 1863 Neue Pinakothek, Munich |
L'autre nuit ne dormant pas (tourmentée par le sciatique) je me suis levée pour aller dans la cuisine prendre un calmant. Et voilà que le comprimé m'échappe des mains et roule jusqu'à proximité de la bouche d'aération située sous la fenêtre.
En me baissant pour le ramasser, mon oreille se trouve proche de la petite ouverture grillagée et je prends alors conscience d'une chose absolument surprenante : j'entends un oiseau chanter !
En plein mois de janvier, à 4 heure du matin, alors que le soleil est encore très loin de se lever, un oiseau chante comme au printemps...
Après avoir déposé mon comprimé sur la table de la cuisine, j'ouvre la fenêtre pour bien écouter ce chant extraordinaire.
C'est mélodieux, des sons flûtés entrecoupés de trilles.
Je pense à un rossignol, parce qu'il y a longtemps que les merles on disparu du voisinage.
Trop fatiguée pour faire des recherches, je les remets à plus tard et je vais me recoucher.
Dans la journée, j'écoute quelques enregistrements nocturnes du chant du rossignol et j'essaie de comparer avec ce que je me souviens avoir entendu dans la nuit.
Les chants que j'entends me semblent assez ressemblants.
Serait-ce bien un rossignol comme je l'ai pensé d’emblée ?
Je commence à le croire. Et je pars faire quelques recherches dans ce sens.
En trouvant la fiche du rossignol j'apprends que le rossignol commence à chanter en avril. Et par ailleurs je lis qu'il ne chante la nuit qu'à la saison des amours, soit de début mai jusqu'aux environs du 20 juin.
La douceur inhabituelle des nuits actuelles aurait-elle trompé un de ces chanteurs légendaires ?...
J'y crois encore, jusqu'à ce que je trouve la fiche du merle indiquant qu'il recommence à chanter en janvier en ville à cause des lumières...
Du coup, je doute un peu avoir entendu un rossignol dans la nuit du 12 au 13 janvier.
D'autant plus que le 15 janvier après-midi, depuis mon balcon (côté opposé à celui de ma cuisine) j'ai nettement entendu un merle chanter dans un des jardins des pavillons voisins de ma résidence. Mais je ne l'ai pas vu...
Affaire à suivre !
En me baissant pour le ramasser, mon oreille se trouve proche de la petite ouverture grillagée et je prends alors conscience d'une chose absolument surprenante : j'entends un oiseau chanter !
En plein mois de janvier, à 4 heure du matin, alors que le soleil est encore très loin de se lever, un oiseau chante comme au printemps...
Après avoir déposé mon comprimé sur la table de la cuisine, j'ouvre la fenêtre pour bien écouter ce chant extraordinaire.
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| Keats à l'écoute du rossignol à Hampstead Heath (1845) peint par son ami Joseph Severn (1793-1879) |
C'est mélodieux, des sons flûtés entrecoupés de trilles.
Je pense à un rossignol, parce qu'il y a longtemps que les merles on disparu du voisinage.
Trop fatiguée pour faire des recherches, je les remets à plus tard et je vais me recoucher.
Dans la journée, j'écoute quelques enregistrements nocturnes du chant du rossignol et j'essaie de comparer avec ce que je me souviens avoir entendu dans la nuit.
Les chants que j'entends me semblent assez ressemblants.
Serait-ce bien un rossignol comme je l'ai pensé d’emblée ?
Je commence à le croire. Et je pars faire quelques recherches dans ce sens.
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| Le Rossignole & l'Empereur de Chine conte d'Andersen illustration d'Edmond Dulac - vers 1911 |
En trouvant la fiche du rossignol j'apprends que le rossignol commence à chanter en avril. Et par ailleurs je lis qu'il ne chante la nuit qu'à la saison des amours, soit de début mai jusqu'aux environs du 20 juin.
La douceur inhabituelle des nuits actuelles aurait-elle trompé un de ces chanteurs légendaires ?...
J'y crois encore, jusqu'à ce que je trouve la fiche du merle indiquant qu'il recommence à chanter en janvier en ville à cause des lumières...
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| Faun, einer Amsel zupfeifend (Faune, un merle sifflant) Arnold Böcklin - 1864/65 Niedersächsisches Landesmuseum Hannover |
Du coup, je doute un peu avoir entendu un rossignol dans la nuit du 12 au 13 janvier.
D'autant plus que le 15 janvier après-midi, depuis mon balcon (côté opposé à celui de ma cuisine) j'ai nettement entendu un merle chanter dans un des jardins des pavillons voisins de ma résidence. Mais je ne l'ai pas vu...
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| Das Duett (Le duo) Johannes (Hans) Gabriel Jentzsch - 1923 collection privée |
Affaire à suivre !
©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2020
Quelle belle histoire .....rossignol ou merle ces chants sont très apaisants lorsqu'on est en mesure d'en profiter sans s'y attendre ..merci pour tes illustrations choisies sur ta page
RépondreSupprimerBises et bonne journée
Es tu sûre que c'est le sciatique qui t'empêche de dormir ou plutôt l'appel irrésistible et faunesque du printemps ????
RépondreSupprimerCoucou Tilia.
RépondreSupprimerLes "Faunes" dominent dans ton printemps précoce lol.
Chez les Romains "Proserpine" sort des enfers.
"Kokopelli" chez les amérindiens va porter sa semence.
Et bien d'autres sans doute viennent titiller, nous pauvres humains!
Très bon weekend, A +
C'est toujours merveilleux d'entendre le chant des oiseaux. Mais il est vrai que cet hiver doux peut perdre nos amis les animaux et changer leurs habitudes. Peut-être bien que c'est un merle que tu as entendu, peut-être pas. Mais te connaissant, tu vas vite trouver qui est cette diva bien matinale! Quant aux tableaux du jours, j'aime beaucoup celle du flûtiste et de l'oiseau.
RépondreSupprimerEn parlant d'oiseaux, j'ai la visite régulière dans la mangeoire de 4 accenteurs alpins. Il y en a un que j'ai nommé "maître Zen". Il est un peu plus gros que les autres et me ressemble beaucoup, dans le sens où il reste de lons moments à regarder les montagnes en face. Comme un véritable méditatif! Et l'autre jour, quand il était posé sur la barrière du balcon, je me suis approchée de lui à environ 30 cm et nous sommes restés à nous regarder, comme deux bons amis qui n'ont pas besoin de parler mais qui se comprennent. C'était un moment merveilleux. Je suis sûre que nous sommes maintenant de grands amis et je guette son retour. :-))
Bises alpines et belle semaine et j'espère que la méchante sciatique va s'en aller!
Le temps de le dire et les températures retombent déjà...
RépondreSupprimerIl est peu probable que les bourgeons s'en sortent.
Et bien peu d'oiseaux en nos petits jardins avignonnais.
Sinon des pigeons !
terrible cette sciatique en position couchée... je te comprends Tilia et cet oiseau était là pour te distraire de la douleur
RépondreSupprimerje n'entends plus beaucoup les oiseaux...pour cause d'oreilles défectueuses et je ne supporte pas les "aides auditives", j'aimais les écouter je me contente de les voir.
Bises
rossignol de 'tes' amours... :))) bises
RépondreSupprimerQuelle douceur ton aventure nocturne ♥
RépondreSupprimerN'y a t-il pas un ostéopathe talentueux dans ton environnement ? Ils m'ont souvent aidé.
Je reviendrai plus tard.
Quelles jolies oeuvres pour illustrer ton sujet !
RépondreSupprimerFigure toi qu'il m'est arrivé la même chose, et je pense que ce sont les merles. J'en ai quelques uns qui viennent dans le jardin (pendre notamment des bains de papattes dans la gamelle d'eau destinée à la boisson des oiseaux, il faut donc nettoyer et changer l'eau 2 fois par jour...) cette semaine il fait plus frais, mais la semaine passée, je les ai entendus, vers 5H du mat pour ma part. Et je me suis dit "Quoi ? Déjà le printemps ?" D'autant plus que la famille hérisson qui loge sous mes thuyas (elle s'est invitée toute seule, et c'est un bonheur) est déjà réveillée de son sommeil hivernal ! Vers le 15 décembre, j'ai remis des croquettes pour chats avec un bol d'eau sous l'escalier car je les ai vus. (et ils ont bon appétit lol) Et je trouve cela inquiétant, même eux, ne savent plus où ils en sont...
Mais le fait qu'il y ait nettement moins d'oiseaux qu'il y a ne serait-ce que 5 ans est bien vrai, c'est un triste constat. Avant, j'avais des cohortes d'oiseaux de toutes espèces qui venaient se restaurer dans mon jardin l'hiver, maintenant, il y a quelques moineaux, quelques merles, quelques mésanges bleus et noires, mais plus de verdier, plus de rouge-gorge, plus de bergeronnette, plus de mésange à longue queue, plus de rouge-queue etc...
Merci pour ton joli sujet Tilia, et ces très belles peintures, je connaissais Böcklin mais pas les autres.
Bisous et prend soin de toi...
Mésanges bleues, pardon pour la faute, le caractère n'a pas "frappé" lol
SupprimerComplètement sous le charme! Merci!
RépondreSupprimerTu es sûre que ce n'était pas l'effet de tes cachets ???
RépondreSupprimer(Je m'abstiendrai de plaisanteries d'une autre teneur! )
En tout cas, voilà une introduction originale pour ton choix d'oeuvres!
Le tableau "Keats à l'écoute du rossignol à Hampstead Heath (1845)
peint par son ami Joseph Severn (1793-1879)"n'est peut-être pas de la grande peinture, mais il illustre la mythe du poète romantique.
Le Faune semble en pleine extase, en plein délire !
Le "duo " allie bourgeoisie et musique à l'Allemande. Très typique .
Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais qu'en est il du merle qui il est vrai passe tout l'hiver à se geler les pattes et le bec, pour ne pas abandonner son territoire je présume
RépondreSupprimerJ'ai entendu aussi chanter et cela m'a surprise, tout doucement le soir deux fois en fermant mes volets et le matin en allant chercher le journal dans la oître aux lettres. Et puis j'ai aperçu un merle (je n'en vois plus autrement) sur une clôture au fond de mon jardin mais pas cette effronterie à laquelle nous sommes habitués lorsque le printemps est vraiment là.
Le chant du merle est le seul que je reconnaisse vraiment, et aussi celui, bien entendu, des palombes ou des tourterelles turques, le chant de pluie du pinson des arbres qui se trompe rarement
Bien sûr je serais incpable de discerner le chant du rossignol.
SupprimerJe me souviens de cet échange entre Roméo et Juliette >
JULIETTE :
"Veux-tu donc partir ? le jour n’est pas proche encore : c’était le rossignol et non l’alouette dont la voix perçait ton oreille craintive. Toutes les nuits il chante sur le grenadier là-bas. Crois-moi, amour c’était le rossignol."
ROMÉO :
"C’était l’alouette, la messagère du matin, et non le rossignol. Regarde, amour, ces lueurs jalouses qui dentellent le bord des nuages à l’orient ! Les flambeaux de la nuit sont éteints, et le jour joyeux se dresse sur la pointe du pied au sommet brumeux de la montagne. Je dois partir et vivre, ou rester et mourir."
Je ne suis guère concernée par les maux de dos ou sciatiques de toutes sortes, mais si je ressens parfois quelques petits tiraillements je les attribue à la façon dont je suis alors chaussée. J'espère que tu seras rapidement débarrassée de ces vilains tracas
RépondreSupprimerBonne semaine à toi, Tilia !
Je pense à cette invective de Jean Pierre Darroussin dans un film: Chante beau merle, chante!
RépondreSupprimer"Mon merle a perdu son bec (bis)
RépondreSupprimerComment f'ra t il mon merle
Comment pourra t il chanter ?"...
Si tu l'as entendu, allez, ça porte bonheur !
Bon rétablissement Tilia ! Et que vive la peinture comme tu sais si bien nous la raconter !
Bonsoir Tilia, neige ce matin, soleil ce midi et pluie ce soir, je ne sais si le printemps est précoce mais les oiseaux ont chanté à tue-tête dimanche midi et nous avons vu un merle noir sous notre liquidambar l'après-midi. Il y avait quatre pies dans ma plaine tout à l'heure, est ce le signe de quelque chose ? Et j'oubliais, une après-midi nous n'avons pas vu d'oiseau (sauf deux tourterelles turques) car le chat bleu est revenu s'allonger sous la mangeoire pour un long somme. La température frisait le zéro. Ce qui n'est pas vraiment signe de printemps...
RépondreSupprimerJ'ai mis l'éclairage de mon ordi en mode nuit pour toute l journée ce qui fait que les blancs sont jaunes et que je suis moins éblouie. Je te ferai un petit mot plus tard. Demain j'affronte les transports en commun et la terrible ligne 13 du métro.
Bises
Coucou Tilia !
RépondreSupprimerJe connais bien le chant du merle mais pas celui du rossignol vu que je n'en vois pas ici.
Ton chant nocturne paraît tout de même bizarre mais les oiseaux sont sans doute comme la nature et le temps, complètement chamboulés.
Ici mais surtout chez le voisin d'à côté il y a beaucoup de moineaux et comme cet andouille ne leur donne pas à manger, ils débarquent tous côté cour pour venir y casser la graine. L'après midi vers 17 heures, nous avons droit à un véritable concert.
Bises fraîches !
Un beau billet Tilia, qui nous fait rêver du printemps. Chez moi c'est un genou qui pose problème et la nuit je n'ai pas encore entendu chanter le merle ou le rossignols.
RépondreSupprimerPar contre la journée, les mouettes, au-dessus de la Meuse et devant ma fenêtre, me donnent un magnifique ballet.
Prends bien soin de toi, Bisous.
GRAND MERCI À TOUTES ET À TOUS POUR VOS ÉCHOS !
RépondreSupprimerEn dehors du merle, entendu une seule fois en après-midi, je n'ai plus eu d'autres chants d'oiseaux dans mon voisinage mis à part celui des mésanges...