Musicerend gezelschap bij kaarslicht - Réunion musicale aux chandelles (détail) Michiel Versteegh - entre 1786 et 1820 Rijksmuseum, Amsterdam |
Jouer de la musique,
jouer aux cartes ou aux échecs,
le Jeu en vaut bien la Chandelle !
jouer aux cartes ou aux échecs,
le Jeu en vaut bien la Chandelle !
Chess players by candlelight Johan-Mengels Culverhouse - 1864 |
Преферанс "La Préférence" (type de jeu de cartes) Viktor Vasnetsov - 1879 voir le tableau en plus grandes dimensions |
La leçon de musique Michiel Versteeg (1756-1843) collection privée |
Avondlijk schaakspel - Jeu d'échecs du soir Johannes Hermanus van der Heijden (1825-1907) collection privée - Christie's Autre version de ce tableau |
Chess players by candlelight Johan-Mengels Culverhouse - 1864 collection privée |
Gezellig muziek maken in de taveerne - Bonne musique dans la taverne Jan Hendrik van Grootvelt (1808-1855) collection privée |
Schachpartie im Palais Voss, Berlin Johann Erdmann Hummel - 1819 Niedersächsisches Landesmuseum, Hanovre. |
Le tableau ci-dessus représente la salle du Palais Voss, sur la Wilhelmstrasse de Berlin, où le club d'échecs du comte Ingenheim se réunissait régulièrement et où se trouvaient les archives et la bibliothèque du club.
De gauche à droite sont représentés : l'architecte berlinois Hans Christian Genelli (debout fumant la pipe) à côté de lui, assis à la table, se trouve l'archéologue berlinois Aloys Hirt. Penché sur l'échiquier le comte Gustav Adolf von Ingenheim (fils illégitime de Frédéric-Guillaume II de Prusse et de la comtesse Voss). Debout, adossé à la fenêtre, J. E. Hummel, peintre du tableau. Assis à la gauche du comte Ingenheim : le peintre Friedrich Bury et, à côté de lui, le Comte Friedrich Wilhelm de Brandebourg (demi-frère de Wilhelmine de Pusse, reine consort des Pays-Bas, à la demande de laquelle ce mémorable tableau a été peint).
Johann Erdmann Hummel (peintre de ce tableau conservé au Landesmuseum de Hanovre) en a fait une version préliminaire (conservée à Berlin) visiblement moins aboutie que celle-ci, dans laquelle les rideaux cachant la fenêtre éliminent en grande partie le jeu complexe de réflexion des personnages et des chandelles dans les carreaux.
"Johann Erdmann Hummel a été le premier artiste à recevoir une chaire de perspective, d'architecture et d'optique à l'Académie des Arts de Berlin. Beaucoup de ses œuvres se caractérisent par des reflets reproduits artistiquement et des effets d'éclairage surprenants" : citation extraite de la traduction de la notice de l'autre version de ce tableau conservé à la Alte Nationalgalerie à Berlin.
De gauche à droite sont représentés : l'architecte berlinois Hans Christian Genelli (debout fumant la pipe) à côté de lui, assis à la table, se trouve l'archéologue berlinois Aloys Hirt. Penché sur l'échiquier le comte Gustav Adolf von Ingenheim (fils illégitime de Frédéric-Guillaume II de Prusse et de la comtesse Voss). Debout, adossé à la fenêtre, J. E. Hummel, peintre du tableau. Assis à la gauche du comte Ingenheim : le peintre Friedrich Bury et, à côté de lui, le Comte Friedrich Wilhelm de Brandebourg (demi-frère de Wilhelmine de Pusse, reine consort des Pays-Bas, à la demande de laquelle ce mémorable tableau a été peint).
Johann Erdmann Hummel (peintre de ce tableau conservé au Landesmuseum de Hanovre) en a fait une version préliminaire (conservée à Berlin) visiblement moins aboutie que celle-ci, dans laquelle les rideaux cachant la fenêtre éliminent en grande partie le jeu complexe de réflexion des personnages et des chandelles dans les carreaux.
"Johann Erdmann Hummel a été le premier artiste à recevoir une chaire de perspective, d'architecture et d'optique à l'Académie des Arts de Berlin. Beaucoup de ses œuvres se caractérisent par des reflets reproduits artistiquement et des effets d'éclairage surprenants" : citation extraite de la traduction de la notice de l'autre version de ce tableau conservé à la Alte Nationalgalerie à Berlin.
De oude straatmuzikant - Le vieux musicien de rue Jan Hendrik van Grootvelt - 1835 collection privée |
Die Schachpartie - Le Jeu d'échecs Johan-Mengels Culverhouse (1820-1894) Huile sur bois, collection privée. |
Kartenspieler bei Kerzenlicht - Joueurs de cartes aux chandelles Wolfgang Heimbach (1615-1678) suiveur collection privée |
Jeune Femme jouant de la Guitare Petrus van Schendel (attribuée à) collection privée |
Sur cette note musicale,
je vous souhaite
je vous souhaite
une belle et bonne
Chandeleur !
Yugova Lyudmila (sans titre) |
©VesperTilia,
échos-de-mon-grenier 2020
Merci pour cette magnifique série de tableaux !
RépondreSupprimerBonne journée à toi aussi
Bises
Coucou Tila.
RépondreSupprimerTu nous éclaire...
Quelle belle collection!
Faire les crêpes est une des rares cuisine dont je ne me tire pas trop mal!
Très bons dimanche, A +
Merci pour ces belles œuvres doucement lumineuses.
RépondreSupprimerRégale toi de bonnes crêpes!
les tableaux intimes à la chandelle sont tous du 'nord'
RépondreSupprimerdans mon enfance j'ai mangé du 'kaiserschmarrn' une omelette de l'empereur ...
une omelette déchiré.. bises et merci pour les photos à la chandelle
Merci Tilia de fêter la chandeleur... sans tenir la chandelle
RépondreSupprimerje découvre la plus part de ces tableaux intimes et j'aime beaucoup tous ces détails.
cidre et crêpes vont bien ensemble...je laisse la tasse de lait au chat qui aura du bâton comme le dit la chanson.
bises ... une chandelle sera nécessaire pour cette journée toute grisaille
Miam, ces crèpes sont bonnes à croquer mais les tableaux avec chandelles racontent tout une histoire à travers les siècles.
RépondreSupprimerJ'aime assez la 2 et la 3 et celle de la jeune fille à la guitare, quel éclairage sur son visage. Il y a un coquin qui a lapé du lait. Hier soir pour le diner ce fut crêpes mais sans chandelle.
RépondreSupprimerComment ferait-on maintenant s'il nous fallait s'"éclairer à la bougie ?
Belle journée et bises grisâtres.
Ah oui je n'avais pas fait le rapprochement entre chandeleur ("fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation du Christ au Temple et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière d'Israël »" merci Wikipédia) et chandelle !
RépondreSupprimerCertains profittent de la pénombre pour lutiner ("Chess players by candlelight") d'autres pour commencer leur nuit ("La Préférence"). La lune dans l'encadrement de la vitre de "Schachpartie im Palais Voss" est du Magritte avant l'heure. La bougie non protégée du musicien de rue ne va pas durer bien longtemps et il doit avoir froid au fondement.
"Joueurs de cartes aux chandelles" est très bavard par sa composition et ses sujets. Il me rappelle, sans chandelle mais avec éclairage maîtrisé, "le tricheur à l'as de carreau" de G de La Tour (un fameux lorrain)
Nous n'avons pas fait de crêpe, notre prochaine plaque comportera un feu à gaz, l'électricité ne saisit pas si bien et mon mari dont c'est la spécialité ne les réussit pas...
SupprimerEn famille nous aimons jouer, nos petits-enfants adorent et les parties endiablées se succèdent. Little Jo qui a 4 ans bientôt se débrouille très bien au UNO au grand dam de son frère qui déteste perdre. Nous avons un Monopoly Junior aussi. Il ne faut simplement pas que cela dure trop longtemps pour les petites têtes de moineaux manquant de persévérance
Bonne fin de journée et de semaine, Tilia
Bises lumineuses quoique pas ensoleillées
De bien jolies atmosphères à la bougie... non, à la chandelle ! 😊 J'aime beaucoup la dernière oeuvre, le chat et les crêpes...
RépondreSupprimerMerci Tilia, bisous et bonne dégustation de crêpes !
Coucou ma chère Tilia. Un dénominateur commun sur ces tableaux, la chandelle mais aussi en quelque sorte, le jeu. Et le jeu en vaut la chandelle! :-) Quand je regarde certains tableaux, cela me rappelle les jeux auxquels on participait enfant. Ma maman préparait des lots (bonbons, mandarines, cacahuètes, chocolats) et ensuite on passait des heures à jouer au loto avec mes deux grands frères. Souvent, c'était le dimanche après-midi et il faisait mauvais dehors. C'est pour cela que ma mère organisait cela car on ne pouvait pas sortir à cause du mauvais temps. On n'allumait par contre pas de chandelles pour s'éclairer. C'était le bon vieux temps! Bises alpines.
RépondreSupprimerAh le bonheur des chandelles...
RépondreSupprimerLe jeu d'échec va très bien avec l'éclairage à la bougie et permet sûrement une meilleure concentration.
Pas de crêpes pour nous deux, il me faudrait réduire les ingrédients de la recette mais nous les avons mangées en pensée avec une goutte de calvados et un peu de confiture à l'abricot du moment dans le frigidaire.
Préférence pour les cires végétales, j'avoue détester avoir à questionner l'origine de tout ce que nous achetons. Le monde change si vite.
Merci pour ces beaux tableaux qui nous font observer visuellement et mentalement.
Bonsoir , de clics en clics, je découvre votre blog !
RépondreSupprimerGrand merci pour cette belle collection de toiles.
Coucou Tilia, nous sommes rentrés et n'avons rien vu de la tempête Ciara même si nous avons été secoués en atterrissant à Rome mercredi dernier et à Roissy hier. J'ai pensé à toi dans les musées du Vatican lorsque nous avons traversé la galerie des Candélabres
RépondreSupprimerNotre guide n'était pas jeune mais elles avalait les très nombreux escaliers d'un pas alerte
Bonne fin de semaine !
Si l'on omet le tableau de Hummel de 1819 (ainsi que le dernier avec les crêpes), toutes les scènes sont éclairées par une bougie unique. Même le tableau de Vasnetsov de 1879 dont la table porte un second bougeoir non utilisé. Ce qui tend à montrer qu'en ces époques on économise la bougie. Nous ne sommes pas dans des châteaux ! Ou peut-être dans le tableau de Hummel : 2 bougies !
RépondreSupprimerEt peut-être trois... Car dans ce tableau, qu'est-ce que cette colonne surmontée d'une sorte d'abat-jour lumineux, sur la droite ? La bougie serait-elle dans un tube de verre ? En fait, c'est une lampe à huile de Carcel...
Nous n'avons pas mangé une seule crêpe ces temps-ci... Les traditions se perdent. De toute manière je n'ai pas de pièce d'or (c'est quand même nécessaire).
Ah ! le chant de l'heure... je dois vous quitter. Merci pour ces ombres sensuelles propices à la magie de la nuit.
Je vous prie de bien vouloir agréer, chère Madame notre hôte, etc.
Votre dévoué.
Merci, Ami, pour Carcel qui m'a menée vers la réponse à une question que je ne m'étais pas posée, à savoir le nom de la lampe du tableau de Hummel. Lampe à voir ici de plus près.
SupprimerIl s'agit en fait d'une lampe "Sinombre", amélioration par Isaac-Ami Bordier-Marcet de la lampe "Astrale", elle-même mise au point par François-Pierre-Amédée Argand (dit Ami Argand, cousin et professeur de Bordier-Marcet) à partir de la lampe Carcel, cette dernière étant munie d'une pompe, actionnée par un mécanisme d'horlogerie, pour faire monter l'huile.
Ouf ! Pardon pour cet écho en forme de ricochet :-)
Oh que voilà qui est précis, chère détective.
SupprimerJ'ignorais tout de ces étapes entre chandelle et pétrole.
Merci !