lundi 12 mai 2014

Faire la pluie et le beau temps


Un moine faisant la pluie et le beau temps...

Voilà qui semble saugrenu.

Et pourtant...
c'est bel et bien la solution de la devinette du billet précédent


Hygromètre à figure de capucin
fin XVIIIe siècle
Photo prise au Musée des Arts et Métiers




Cartel de l'appareil
(situé au bas de la vitrine)


















C'est tout en suivant la visite de découverte Les Trésors du Musée au Musée des Arts et Métiers (menée tambour battant par un jeune guide zélé aux exposés passionnants) que j'ai photographié au vol cet appareil, sans pareil, exposé dans une vitrine qui ne faisait pas partie du programme.


Le texte du cartel qui l'accompagne est le suivant :
Hygromètre à figure de capucin construit par Charles Alexandre Clair, provenant du cabinet de Charles, fin XVIIIe siècle (numéro d'inventaire 1546)


Si vous êtes comme moi, un peu curieux de tout, vous vous demandez qui peut bien être le Charles Alexandre Clair constructeur de cet hygromètre. Désolée de vous décevoir, en dehors de la notice du site de Météo-France reprenant texto le cartel du musée, je n'ai strictement rien trouvé sur la toile. C'est un illustre inconnu et il va falloir que je retourne au musée pour éclaircir la question.



L'hygromètre à figure de capucin du cabinet de Jacques Charles
exposition de 2001


Quant au cabinet de Charles qui (d'après le cartel du musée) abritait cet Hygromètre à figure de capucin, c'est celui du physicien, mathématicien, inventeur et aéronaute Jacques Charles (1746-1823) Nommé professeur de physique au Conservatoire des Arts et Métiers en 1785, Charles a légué son cabinet à la France le 15 janvier 1792. En mars, l'Assemblée Nationale en a dressé l'inventaire.

Notons au passage que le physicien Jacques Charles était l'époux de Julie Bouchaud des Hérettes. Julie fut l'égérie d'Alphonse de Lamartine. Dans ses Méditations, le poète la désigne dans quatre de ses poèmes sous le nom d'Elvire, dans Hymne au Soleil par exemple « Conduis-moi, chère Elvire, et soutiens ton amant ». Sa disparition prématurée a inspiré à Lamartine son célèbre poème Le Lac.


Hygromètre à cheveu
1809
École polytechnique, Paris (lire la notice)



L'histoire de l'hygromètre commence avec l'appareil conçu par Nicolas de Cues en 1450, une balance chargée de laine et de graviers en poids égal, le plateau de la laine s'abaissant quand l'air est humide et s'élevant par temps sec.

Quelques décennies plus tard, l'idée est reprise et améliorée par Léonard de Vinci qui remplace la laine par du coton et les graviers par de la cire.






















En 1623, Santorio décrit un hygromètre à corde. Sur le même principe, en 1775 Horace Bénédict de Saussure a l'idée d'utiliser la réaction à l'humidité du cheveu humain pour mettre au point le premier hygromètre précis. En 1824, Jacques Babinet perfectionne l'hygromètre à cheveu de Saussure en l'équipant d'un système de lecture par microscope.



Qu'il fonctionne avec un cheveu (ou avec un crin de cheval) un hygromètre, fut-il à effigie d'un capucin, ne fait pas vraiment la pluie et le beau temps. Il se contente de prévoir, plus ou moins bien, le temps qu'il va faire dans la journée ou le lendemain.






Selon le document ci-dessus, extrait de Maison rustique du XIXe siècle, Encyclopédie d'Agriculture pratique, tome 1, (à lire ici) un ouvrage édité en 1842 sous la direction de Charles-François Bailly de Merlieux, au dix-neuvième siècle les hygromètres à motif décoratif étaient répandus dans les habitations, du moins à la campagne, les agriculteurs étant toujours soucieux de prévoir le temps afin de régler leur travaux en fonction de la météo.

À Épinal, en 1909, la maison d'édition Pellerin & Cie publie les dessins et plan nécessaires pour construire cet hygromètre à cheveu.

Et sans doute dans les villes, trouvait-on également le genre d'hygromètres à figure de moine représenté ci-dessous


L'air et le monde aérien (illustration)
Arthur Mangin - 1865
Alfred Mame et Fils, éditeurs à Tours
cliquez ici pour lire l'article correspondant


En Espagne, les hygromètres à figure de moine sont des objets traditionnels qui se vendent encore de nos jours. Il en existe même des reproductions modernes entièrement électroniques !

Ces appareils espagnols, plus ou moins anciens, se nomment Fraile del Tiempo (frère, ou moine, du temps).



Higrómetro
posté sur Wikimedia Commons
(par un contributeur portugais)



Ancien hygromètre espagnol (recto)
Région de Saragosse, années 1950
(notice)





Sur les modèles ci-dessus, non seulement la capuche du moine pivote en fonction du degré d'humidité dans l'air, mais également son bras tenant une règle pour indiquer le temps qu'il va faire.

Ci-contre, le verso de l'appareil.







Un modèle datant de 1920



Le modèle actuel



La version électronique de l'hygromètre Fraile del Tiempo est à la pointe de la technologie. Elle comprend, entre autres, un écran LCD, une horloge numérique, des capteurs de pression, de l'humidité et de la température, ainsi qu'une connexion Internet afin de synchroniser l'horloge et d'obtenir des données météorologiques de l'extérieur, tout en conservant l'apparence traditionnelle.



Version électronique (recto)
Version électronique (verso)















********


Avant de terminer ce billet, mettons le nez à la fenêtre, histoire de voir si les intempéries qui accompagnent les saints de glace de cette année sont en train de se calmer, ou pas !..




Temps variable
Gustave De Jonghe - 1865
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (notice)





©VesperTilia, échos-de-mon-grenier 2014

66 commentaires :

  1. Eh bien! Cet Hygromètre à figure de capucin nous a bien fait sécher lamentablement!
    Je lirai un peu plus tard toutes ces explications.

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    1. À bientôt, Miss Yves, je reconnais que c'était difficile !
      et encore merci pour le lien, indiqué en écho dans le billet précédent, vers ton article sur Corot.

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    2. J'aime beaucoup l'élégante figurine féminine-Une "Merveilleuse !"
      de l'hygromètre à cheveu.

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    3. http://baudelaire.litteratura.com/?id=438&rub=oeuvre&srub=cri

      Seule réserve:"Homère ressemble peut-être trop à Bélisaire"

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    4. Pour le lien unissant l'objet, Lamartine et Julie, il fallait, non pas chercher la femme (ou l'amant) mais le MARI!

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  2. Là, tu assures... Formidable travail ! J'adore ! :D)

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  3. Ah ces moines...ils m'étonneront toujours, je ne connaissais que celui utilisé comme bassinoire pour sécher les draps des maisons humides...
    Ce capucin est surprenant... je vais voir dans la bibliothèque ce que je trouve la dessus
    Cette histoire n'est pas tirée par les cheveux Tilia !
    je t'embrasse de derrière la fenêtre bien fermée pour cause de temps...incertain et venteux

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    1. Un moine dans tes draps ?
      Raconte-moi ça ;-))
      "pas tirée par les cheveux" mais il s'en est fallu d'un cheveu que je loupe cette photo, le guide étant hyper rapide dans ses déplacements à travers cet immense musée des Arts et Métiers (que tu connais sûrement) tout en frisant l'exhaustivité dans ses passionnants exposés, un véritable phénomène qui nous a tenu en haleine, et hors d'haleine à force de courir d'un "trésor" à un autre, pendant deux heures et demi, alors que la visite "Trésors du musée" en prévoit une de moins !!
      Bises itou, malgré quelques rayons de soleil fugitifs

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  4. Un hygromètre ! Et bien je pouvais tout supposer, j'étais à mille lieues de trouver cet objet ! lol Mais j'ai eu, comme tous, l'infini plaisir de faire travailler mes petites cellules grises lol
    Je vais revenir ce soir pour lire plus en détail et en profondeur ton billet, (oh quel travail tu as fait ! lol) et ainsi apprendre plein de choses...
    Bisous Tilia et bel après midi !

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    1. Coucou Nathanaëlle !

      J'ai un problème dans tes Étoiles, mon commentaire de midi et demi n'est pas publié alors que de plus récents le sont... Aurait-il atterri dans le spam ?
      Dans l'incertitude, j'attends avant d'en poster un autre...
      Bisous, à très bientôt

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    2. Désolée Tilia, je viens de valider tes comms. Je me rends compte d'un truc, c'est que les commentaires n'arrivent pas tout de suite ! Grrrr En début d'après-midi, j'ai validé les comms présents dans la boite "Commentaires en attente de validation" et le tien n'y figurait pas, la boite était vide. Et ce soir, il y est, je ne comprends pas toujours comment fonctionne Blogger, ce n'est pas la 1e fois que cela arrive. (bien sur je ne valide pas à partir de ma boite aux lettres, car ils n'y sont pas tous en général, mais jamais dans la boite à spams par contre) Va comprendre ! lol
      Bisous Tilia, je viens de lire ton billet waouh !

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  5. Joli tableau au titre météorologique (vraiment, comment fais -tu pour dénicher tout cela ?)

    Ce Temps variable
    Gustave De Jonghe - 1865 pourrait donner lieu à une composition , comme tu nous l'avais fait faire à propos des deux soeurs en train, ou des des deux soeurs au chien:
    Que vous inspire ce tableau ?
    La belle peut observer le ciel pour voir s'il est propice à un rendez-vous galant...

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    1. À propos de ce tableau, j'avais cru voir un parapluie dans la main de la jeune femme.
      Mais en y regardant de plus près, je pense qu'il s'agit plutôt d'une sorte de coiffe...
      Qu'en pense-tu ?

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    2. Tu as raison!
      J'étais sûre de voir un parapluie,influencée par le titre mais à y regarder de près, c'est bien une sorte de coiffe, de bonnet à rubans et dentelles.
      Comment? Tu ne connais pas les bassinoires appelées "moines" ?

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    3. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=DENO&VALUE_98=bassinoire%20&DOM=Tous&REL_SPECIFIC=3

      Ce modèle -là, courant en Normandie a été répertorié ...au château de Pontécoulant !

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    4. Ben non ! je connaissais les bassinoires en cuivre à long manche, mais j'ignorais ces moines-là :-)
      Grâce à Marguerite-Marie, je suis maintenant au courant : voir ses commentaires et mes réponses un peu plus bas.
      Merci pour le lien

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  6. Excellent, quel suspens !!
    J'en étais vraiment très loin même si les larmes de l'ange (qui auraient rempli le fameux lac) ont un rapport avec la pluie :D...merci beaucoup pour ce partage ;)

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    1. Très poétique "les larmes de l'ange"
      Les anges pleurent souvent en ce moment, avec toutes ces averses !
      Merci pour "excellent" :-)
      (la longueur du billet explique celle du suspens !)

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  7. Bravo
    J'avais passé il y a pas mal de temps un sujet sur un baromètre jurassien commende par l'humidité de l'air

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    1. Sensationnelle découverte !
      Je connaissais les chalets météo (improprement appelés "baromètre" alors qu'ils fonctionnent comme des hygromètres) mais j'ignorais tout de votre baromètre jurassien.
      Une branchette faisant office d'hygromètre, c'est stupéfiant !
      Quoique...
      Une bonne vieille pomme de pin fait à peu près la même chose ;-)

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  8. encore un billet comme je les aime avec une chute charmante.
    J'ai appris beaucoup de choses, mais je crois qu'il faut rectifier une donnée avancée par Josette , pour son honneur: chez nous on appelait moine une brique qu'on chauffait sur la braise et entourée dans du papier journal elle servait de bouillotte dans le temps.
    j'ai eu étant gamine une autre sorte d'hygromètre (qu'on trouve encore dans les boutiques de cadeau locales), une statuette de Sainte Anne (patronne des Bretons) qui changeait de couleur avec l'humidité ambiante ;si mon souvenir est bon elle virait au mauve quand il allait pleuvoir ; ce qui serait souvent le cas en ce moment!

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    1. Je me souviens, moi aussi, des briques que ma tante, qui vivait à la campagne, mettait à chauffer dans le four de la cuisinière à bois (allumée en toute saison pour faire la cuisine) et qu'elle sortait, enveloppées dans des serviettes éponges, pour les mettre dans les lits le soir venu.

      La statuette de la vierge qui change de couleur, moi aussi j'ai connu ça !
      Ainsi que le chalet suisse avec son petit bonhomme et sa petite bonne-femme sortant à tour de rôle pour faire la pluie et le beau temps :-)

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  9. je viens de vérifier Josette a aussi raison on précise que c'était au départ comme une luge en bois qu'on remplissait de braises ou cendres chaudes et qu'on passait très vite dans les draps pour les chauffer (sans les brûler) ma grand mère utilisait la brique dans sa ferme rustique (ô combien!) en Bretagne intérieure

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    1. Merci pour l'information, Marguerite-Marie.
      Je ne connaissais pas ce moine-là, sans doute breton... pas en usage en Lorraine en tout cas.

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    2. Même souvenir que Marguerite-Marie concernant "la brique qu'on chauffait sur la braise et entourée dans du papier journal et qui servait de bouillotte"(pas forcément dans un lit, on pouvait s'y chauffer les pieds dans la journée )
      mais, dans le Cotentin, nous n'appelions pas cette brique "moine"

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  10. ..faut attendre un peu.. et voilà la solution..pas vu de moine qui nous prédit la pluie en espagne...fait 35 ° à l'ombre... bises !!!

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    1. Et oui ! il m'a fallu un peu de temps pour réunir toute cette documentation ;-)
      35° à l'ombre... je décède sur le champ !
      je préfère -5° au soleil :))
      bises bien fraîches

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  11. Passionnant tout cela, passionnant !
    J'aime beaucoup l'hygromètre en forme de Tour Eiffel.
    Quand je suivais mon cursus dans mon Ecole d'Art parisienne, j'avais appris que les musées conservaient le bon taux d'humidité afin que les toiles ne s'abîment pas, grâce à un hygromètre à cheveu. Je ne sais pas si cela fonctionne encore ainsi aujourd'hui mais j'imagine que oui, car rien n'est plus sensible à l'humidité qu'un cheveu, (surtout un des miens ! lol)
    Donc c'est un morceau de corde à boyau sur l'épaule de "notre" moine ! Je me demandais quelle était cette matière, on voyait bien que cela différait...

    Merci Tilia pour ce billet foisonnant de mille détails sur les hygromètres.
    Bisous et belle semaine !

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    1. L'appareil dont tu parles, employé pour surveiller le taux d'humidité dans les musées (et autres lieux de stockage) c'est sans doute le thermo-hygrographe, un appareil enregistreur qui fonctionne bien avec un faisceau de cheveux.

      On peut lire un peu partout, notamment dans l'article du Lycée Louis le Grand sur l'hygromètre à cheveu de Saussure (en lien dans ce billet) que Saussure préférait employer des cheveux blonds, car leur faculté d'allongement serait la moins sujette à variations.

      Personnellement, je suis brune (enfin... j'étais !) et je ne coupe jamais ma frange les cheveux mouillés car, une fois secs, ils raccourcissent pas mal. J'évite ainsi le risque de me retrouver avec une frange ridiculement courte :-D

      Bisous Nathanaëlle, à très bientôt dans tes Étoiles (je suis en train de rechercher mes notes sur l'expo Larsson ;-))

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    2. Un thermo-hygrographe ! C'est cela ! Ma pauvre mémoire...lol
      Un cheveu blond oui, j'avais entendu dire qu'ils étaient plus "fiables" lol
      Je suis châtain-blond, enfin cela dépend des jours, ma chevelure tire sur le roux quand il pleut ! lol Mais ce n'est pas systhématique...Pfff lol couleur (naturelle) variable, reflets variables, drôle de fille lol
      Ah ben vi, faut pas couper les cheveux mouillés ! C'est ce que font les coiffeurs ! C'est pour cela que ma confiance en eux s'émoussée très jeune. on leur dit : 2 cm, ils en coupent 7 ! Pourtant cela devrait leur être entré dans le crâne avec l'expérience, puis que même nous on le sait. Et ben non ! ils continuent de couper sur cheveux mouillés... Pfff lol.

      Aaaaah, :-) Merci Tilia ! Un billet sur l'expo Larsson ! Génial !
      Je suis entrain de concocter le billet annoncé sur la maison de Falun. J'ai peu de temps à y consacrer par jour, mais j'y travaille ! lol
      Bisous Tilia et bonne nuit/journée !

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    3. "S'est émoussée", pardon, j'ai oublié le "s'est"

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  12. Quel boulot! Bravo et merci pour toutes ces recherches!

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    1. Merci à vous pour votre appréciation positive et votre fidélité

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  13. On se demande pour quelles raisons les moines sont associés à la prévision du temps. Dans mon enfance, c'était la coloration bleue ou rose d'un bibelot qui indiquait l'humidité de l'air. On parlait aussi de grenouille dans un bocal, à propos d'un célèbre météorologue de France Inter, à la voix bien reconnaissable, le regretté Albert Simon.

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    1. Contente de voir que je ne suis pas la seule à m'être posée la question de savoir pourquoi la figure du moine a été dès le départ associée à la prévision du temps :-)

      À mon avis, c'est sans doute parce que depuis le Moyen-Âge les religieux ont été les propagateurs du savoir. Beaucoup d'entre eux étudiaient les sciences naturelles et quelques inventions ont pris naissance dans les monastères. La plus célèbre, et délectable, d'entre elles étant bien sûr celle de Dom Pérignon ;-)

      Merci, Alain, pour l'évocation d'Albert Simon (décédé l'an passé) il me semble encore entendre sa voix, bien particulière.

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    2. Alain a posé la question et tu as donné la réponse :-) Je suis allée écouter la voix d'Albert Simon. Petit moment de nostalgie. Merci Tilia !

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  14. Bonjour, par le biais du blog "Le piéton de Paris", je vous découvre. Votre blog est remarquable. J'y reviendrai et je vous mets en liens amis sur le mien. Bien cordialement

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    1. Bonjour et bienvenue au grenier, Michèle, ravie d'accueillir une nouvelle lectrice. Merci pour le compliment.
      J'ai vu ce que vous publiez et je suis conquise !
      J'ajoute votre blog Voir ou Revoir dans ma liste "Allez voir si j'y suis".
      À bientôt

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  15. Coucou Tilia !
    Je repasse demain.
    Bises

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    1. Coucou Claude !
      Bon courage pour ton repassage ;-))
      Bisous

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  16. Evidemment je ne pouvais pas trouver ta devinette !!! C'était quelque peu ardu !!!
    En tous cas les saints de glace se sont bien exprimés cette année ! Pluie, vent, mini tempête, orage de pluie, grêle avec des grêlons gros comme ça et malgré tout, des petits brins de soleil par-ci par-là !!! Ouf !!! Et le potager prendra du retard encore une fois...
    Bon j'ai lu la moitié de ton billet si documenté et j'ai beaucoup apprécié en dernier la toile de Jonghe ! Je reviens...
    Bises et bonne soirée !

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    1. Aujourd'hui c'est la pleine lune et le temps à l'air de vouloir se stabiliser un tant soit peu ;-)
      Même si nuages et éclaircies continuent à se succéder, les averses ont disparus.

      Pas eu de grêle ici, j'espère que ton jardin n'a pas souffert.

      Bises et à très bientôt, Enitram (j'ai aperçu sur ton chemin faisant une fleur qui m'a bien intriguée ces derniers temps)

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  17. Oui... pourquoi tant de moines en d'hygromètres ? On ne saura jamais lol

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    1. « On ne saura jamais
      Si c'est en plein jour
      Ou c'est la nuit
      (...)
      A quoi bon chercher
      A quoi bon savoir
      Ce que l'on ne saura jamais
      On ne le saura jamais...
      »

      L'air de Paris - Francis Lemarque
      Souvenirs, souvenirs ;-)

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  18. J'aime l'idée du moine qui met sa capuche quand il va pleuvoir...

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    1. As-tu remarqué le baluchon que ce moine porte sur son épaule ?...

      En voici une version moderne en quelque sorte ;-)

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  19. Un moine "qui fait la pluie et le beau temps" ! :-)
    Dans mon enfance il y avait un couvent de capucins pas très loin de chez moi (Bitche) et mon père avait fraternisé avec un des leurs. A l'époque, ordre des frères mendiants oblige, ils vivaient de la charité des fidèles et en automne faisaient la collecte des récoltes dans les villages alentours (pommes de terre, légumes qui se conservaient, oeufs, du lard etcc)
    Et dans cette fameuse capuche, l'ami de mon père récoltait souvent, devine ? Une bouteille de schnaps. Et ben oui, ils avaient le droit d'en boire un petit verre les jours de fêtes. Je n'osais évidement pas faire cette suggestion quant à ta devinette :o)

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    1. Avec son gros baluchon sur l'épaule, le moine hygromètre des Arts et Métiers semble faire partie de l'un de ces ordres mendiants, franciscains ou capucins.

      Merci pour cette savoureuse anecdote, Fifi
      Elle me rappelle la mirabelle de mon enfance...
      Celle dont mon père arrosait parcimonieusement le dimanche son café du repas de midi (il fallait faire durer le flacon ramené de Lorraine chaque année au retour des vacances !) Avec une petite cuillère, il trempait un sucre dans sa tasse et il me l'offrait comme on offre un bonbon. J'adorais ce cadeau délicieux !

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  20. C'est le temps qu'il fait en ce moment qui t'a inspiré ce sujet ?
    Moi, j'ai un Hygromètre sur la tête. Mes cheveux.
    Mes Parents m'ont fait de vraies baguettes de tambour.
    Pas la peine de me faire des frisettes quand il fait ce temps là.
    Sauf à avoir un capuchon comme le Capucin, et encore !
    Bises humides.

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    1. Non, pas spécialement le temps, j'avais surtout envie de poser une devinette, vu qu'il y avait un bon moment que je ne l'avais pas fait. Je dois avouer qu'en la publiant, je n'avais aucune idée de l'enquête minutieuse que j'allais devoir mener pour éditer sa solution !

      Mais du coup, j'ai appris un tas de chose. Notamment le lien entre la chérie de Lamartine et cet hygromètre, par le biais du cabinet de son époux dont l'appareil en question faisait partie. Et pour être tout à fait franche, avant d'avoir fait mes recherches j'ignorais tout du physien Jacques Charles et de la bataille entre "Montgolfiéristes" et "Carolingiens".

      Bises sans frisettes, soleil et nuages continuent à alterner en permanence ;-)
      (et bonne chance avec la pleine lune)

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  21. Intéressant ton lien.
    J'ai oublié de dire que j'avais aimé apprendre LE LAC de Lamartine. Mon Papa qui avait un bon coup de crayon avait fait l'illustration sur mon cachier de récitations.
    Des roseaux, un héron et des ronds dans l'eau.
    Bises

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    1. Des poésies apprises par cœur à l'école, aucune n'est demeurée entière dans ma mémoire. Quelques bribes par ci, un ou deux vers par là, et c'est tout !
      Des roseaux, un héron... ça me rappelle La Fontaine ;-)
      Bises et bon week-end, Claude

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  22. Les hygromètres à capucin, seront de plus en plus difficiles à réaliser avec a crise des vocations ! Je salue ta prise de vue au vol qui demande, et un brevet de pilote et un certain métier.
    Ne pense pas que je n'apprécie pas ton travail de bénédictin, bine au contraire, ton grenier est source de mon admiration une fois de plus et je t'en remercie.
    Amitiés.

    Roger

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    1. Merci à toi, Roger, pour cet écho bien sympathique et plein d'esprit.
      Amicales bises

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  23. Hello, Tilia, toutes ces machines à faire le temps ne sont que des machines à prédire le temps. Ce serait une sacré foire si l'on pouvait faire et défaire le temps comme décrit dans "Le Schtroumpfeur De Pluie"
    http://www.priceminister.com/offer/buy/4444065/Peyo-Le-Schtroumpfeur-De-Pluie-Livre.html
    Le jardinier veut de la pluie ou du soleil mais pas trop longtemps (temps idéal = en Normandie), les pique-niqueurs un beau ciel bleu etc etc. Personne n'est jamais d'accord.

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  24. QQn a-t-il parlé de la sagesse populaire : "pluie du matin n'arrête pas le pèlerin" etc et de l'interprétation des phénomènes du ciel comme le coucher de soleil très rouge (vu lors d'une émission sur la Mongolie, le chasseur prédisant une belle journée le lendemain)

    A propos de pèlerin, la capuche du moine me rappelle la pèlerine que je portais enfant et qui protégeait la police cycliste à cette époque.
    http://amicale-police-patrimoine.fr/Tenue%20cycliste%201947-1966.html

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  25. Et toujours à propos de pèlerine, je souviens de la tenue dont s'était doté Stevenson pour son "Voyage avec un âne dans les Cévennes", imperméable dans laquelle il pouvait se rouler pour dormir sous la pluie et dont il ne s'était pas beaucoup servie car il trouvait le gite dans des couvents

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  26. Il est beau ce musée des Arts et Métiers surtout par son architecture aérée et sa belle reconversion. La dernière fois que j'y suis allée je me suis intéressée au boulier chinois car mon père m'en avait offert un et je ne savais comment l'utiliser.
    Un très joli message, Tilia ; qui a même réussi à me plonger quelques années en arrière, lorsque notre plus jeune fils était en classe préparatoire au lycée St Louis...
    (Passe une excellente journée et fin de semaine...)

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    1. Moi aussi j'ai connu les hirondelles à vélo et je pensais que leur nom venait justement de leur pèlerine volant derrière eux comme les ailes d'un oiseau. Ton lien m'a détrompée ! Grâce à toi, je me coucherai moins sotte ce soir.
      Belle fin de semaine pour toi aussi, Cergie

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  27. J'aime bien ce musée plein de trouvailles et aussi de souvenirs mais pour moi ce musée est au bas du grand escalier levant la tête pour regarder l’Éole de Clément Ader et voir cette gigantesque chauve-souris planer sur notre tête

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    1. Il faut que je retourne au musée des Arts et Métiers, on ne peut pas tout voir en une seule fois (ni même en deux !). J'ai plein de chose à vérifier et beaucoup d'autres à découvrir.
      Et des photos à faire, notamment celle de cette immense chauve-souris, justement ! nous y sommes passé à la fin de la visite et la batterie de mon appareil venait de tomber en rade.

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  28. Que de coms à lire aujourd'hui ! Les moines en ont intrigué plus d'une, et j'étais aussi bien loin de trouver la solution.
    Je pense que leur capuchon ne va pas trop se relever dans les jours qui viennent... grand beau temps sur toute la France !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee

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    1. Oui Christineeeeee, à bas les capuches ! le printemps est enfin là.

      Biiiiiiiiiises ensoleillées

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  29. Moi aussi j'ai connu les hirondelles à vélo mais je ne suis jamais allée voir sous leur pèlerine pour voir la marque du vélo. Moi aussi, je croyais que ce nom d'oiseau était du à leur pèlerine au vent.
    Bises

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    1. À propos d'hirondelles, jeudi dernier, intriguée par le ballet aérien des parents qui n'arrêtaient pas d'aller et venir, j'ai vu quatre nids exactement ici sous ce toit où on les aperçoit et j'entendais le pépiements des petits réclamant la becquée !

      Bises en retour

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